• il y a 2 ans
Conseil d'agglomération du 20 octobre 2023 :
- présentation du projet d'agglomération de Douaisis Agglo ;
- rapport social unique pour l'année 2022 ;
- la question des tarifs des équipements publics ;
- visite à Shanghai ;
- désignation d'un référent déontologique ;
- le marché de l'immobilier.

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Transcription
00:00:00 Chers amis du Douaisy, bonsoir.
00:00:03 Alors il y avait ce soir un conseil d'agglomération à Douaisy Aglo, une semaine chargée.
00:00:09 Hier conseil municipal à Douai, ce soir conseil d'agglomération.
00:00:14 Et je vais tenter un petit compte-rendu de ce conseil d'agglomération.
00:00:20 Alors, je manque un petit peu d'énergie, mais que voulez-vous, nous sommes fatigués.
00:00:27 Nous sommes fatigués, mais accrochons-nous parce que c'était un conseil intéressant.
00:00:33 Il y a eu des sujets vraiment intéressants au cours de ce conseil d'agglomération
00:00:38 que je vais tenter de vous décrire puisque, comme vous le savez, il n'y a plus de vidéo.
00:00:42 Dans un premier temps, il y avait une vidéo en direct et en différé,
00:00:46 puis une vidéo en direct et pas en différé.
00:00:49 Aujourd'hui, il n'y a plus que du présentiel.
00:00:51 Il a failli manquer des chaises.
00:00:53 Nous sommes à présent pas loin des spectateurs tout bouillés, tout compris.
00:00:59 Nous devons être une vingtaine, en comptant quelques élus qui viennent assister.
00:01:05 Mais enfin, petit à petit, effectivement, le président Poiret qui nous disait
00:01:09 qu'il voulait travailler à la cohésion sociale en invitant les habitants
00:01:14 à venir assister à ce conseil d'agglomération, finalement, il est un petit peu écouté.
00:01:19 Ça vient petit à petit, petite vingtaine sur les quelques dizaines de milliers d'habitants de l'AGLO.
00:01:25 Mais enfin, sait-on jamais.
00:01:27 Alors, un petit mot d'abord, si vous le permettez.
00:01:31 Je voudrais revenir sur le dernier conseil d'agglomération qui a évoqué le Mirabeau.
00:01:38 Le Mirabeau, c'est à Douai, c'est l'ancien Canteleu.
00:01:41 Là, c'est une maison de retraite qui a été achetée par l'AGLO,
00:01:44 qui a été revendue à un promoteur moins cher, dans ma mémoire, un million et demi moins cher,
00:01:51 pour permettre un hôtel de luxe à Douai, dans le centre-ville,
00:01:56 à côté de là, entre la gare et la place d'Armes, et la poste principale, place Chouman, et place de Gaulle.
00:02:05 Et l'Ouézi-Aglo a donc revendu à ce promoteur.
00:02:12 Et malheureusement, depuis pas loin de 10 ans maintenant, ça n'avance pas.
00:02:17 Ça n'avance pas.
00:02:19 Et au dernier conseil d'AGLO, Christian Poiret nous a annoncé qu'il se portait caution
00:02:28 des emprunts nécessaires au financement de l'opération,
00:02:35 ce qui permettait de débloquer cette opération et enfin d'utiliser cet hôtel des courants d'air
00:02:42 qui est en place entre Ville de Douai et qui fait l'objet de quelques travaux,
00:02:48 de quelques vagues de travaux, une fois par an.
00:02:51 Alors pourquoi une fois par an ? Parce que pour ne pas perdre le bénéfice de la défiscalisation,
00:02:58 le promoteur et surtout ses acheteurs doivent une fois par an faire un petit peu de travaux
00:03:05 pour montrer que le permis de construire n'est pas périmé,
00:03:08 que la défiscalisation n'est pas tombée, etc.
00:03:12 Donc on met un petit coup de badigeon sur la façade, enfin bon bref, mais c'est l'hôtel des courants d'air.
00:03:16 Alors, on m'a dit, et des personnalités truculentes et importantes du Ouézi m'ont dit,
00:03:23 il est tout à fait anormal que Douaisy Aglo se porte caution d'un privé pour construire un hôtel de luxe
00:03:34 sachant qu'on a déjà utilisé l'argent des contribuables pour revendre cet immeuble moins cher qu'on ne l'a acheté.
00:03:41 Parce que je m'étais un petit peu enthousiasmé en disant, c'est bien, enfin ça va sortir,
00:03:47 le maire de Douai lui-même avait dit la même chose, etc.
00:03:50 Et donc, certains m'ont dit, des personnalités du Douaisy, et puis sur les réseaux,
00:03:55 certains ont dit, moi j'aimerais changer de voiture, j'ai demandé à l'Aglo,
00:03:58 bonsoir Alain Rolos, je voudrais demander à l'Aglo de se porter caution, etc.
00:04:02 Bon voilà, il y a eu une réaction qui n'est pas anormale sur l'usage des fonds publics.
00:04:09 Évidemment, nous espérons toutes et tous que Christian Poiret se porte en caution,
00:04:15 enfin, Douaisy Aglo se porte en caution, mais Douaisy Aglo c'est Christian Poiret,
00:04:19 se porte en caution de ce prêt, a quand même vérifié la faisabilité économique de ce projet.
00:04:25 Ce qui a fait que j'ai été plutôt l'audateur, c'est que dans le capital du promoteur
00:04:33 est entrée la Caisse des dépôts et consignations, la fameuse banque des territoires,
00:04:38 qui se trouve être entre autres la banque des notaires, donc je la connais,
00:04:42 et qui est un établissement très sérieux.
00:04:45 Ce ne sont pas des rigolos et si vous voulez, je pense que les contrôles de gestion d'un promoteur
00:04:52 quand il a comme associé la banque des territoires, doivent être particulièrement sérieux,
00:04:57 pour ne pas dire sévères. C'est pourquoi, je pense, j'ai bon espoir,
00:05:02 que Douaisy Aglo, c'est-à-dire le contribuable douaisien, n'ait pas à éponger les pertes du Mirabeau,
00:05:10 le déluxe donc, qu'on nous annonce à Douai, parce que la présence au sein, Hélène Duhamel,
00:05:18 mes respects, chère Hélène Duhamel, vous qui portez un nom qui m'est chère,
00:05:22 j'espère, j'ai bon espoir, que le contrôle de gestion de la Caisse des dépôts,
00:05:32 vraiment ce ne sont pas des rigolos, permettra d'éviter qu'il y ait des déperditions
00:05:39 d'aucune sorte et donc permettra d'assurer la faisabilité et le bon aboutissement du projet.
00:05:47 Bonsoir à Sylvain Nodal.
00:05:50 Voilà pour ce petit propos liminaire que je voulais tenir là-dessus.
00:05:56 Alors, ensuite, dans l'ordre du jour, point 2.1, projet d'agglomération de Douaisy Aglo.
00:06:03 Alors, projet d'agglomération de Douaisy Aglo, la délibération commence par "fruits d'une maturation longue",
00:06:12 on croirait du chéreau.
00:06:15 Alors, Cricri nous a rassuré, ce sont les maires de l'agglomération de Douaisy Aglo
00:06:23 qui ont réfléchi ensemble et c'est Claude Hégau qui a présenté le projet d'agglomération de Douaisy Aglo,
00:06:29 parce qu'on sait que Frédéric Chaud aime réfléchir sans agir et Christian Poiret aime l'inverse.
00:06:35 Là, nous avons une parfaite synthèse.
00:06:38 Alors, il y a quand même quelques petites pépites.
00:06:42 "Les personnes âgées vieilliront en toute quiétude, c'est beau."
00:06:47 C'est beau, mais écoutez, ce projet, alors on va se dire les choses franchement,
00:06:52 les projets ils sont toujours bons, on le sait, donc le projet il est beau, évidemment.
00:06:58 Il s'agit de réfléchir, comme dans tout document d'urbanisme, à l'avenir de Douaisy Aglo sur 10 ans.
00:07:07 Et donc, trois objectifs ont été définis.
00:07:11 L'attractivité territoriale, l'action intercommunale au service du bien-vivre des habitants, c'est beau,
00:07:20 et vous avez vu même les personnes âgées qui vieilliront en toute quiétude.
00:07:24 En toute quiétude, ça veut dire qu'il va falloir que Cricri s'occupe de sécurité.
00:07:29 Si je dis ça, c'est juste pour lui taquiner les moustaches.
00:07:32 C'est Coline Creil qui avait demandé une police intercommunale.
00:07:35 Si Cricri veut que les personnes âgées vieillissent en toute quiétude,
00:07:38 entre les quelques petits problèmes d'incivilité dans les transports en commun gratuits,
00:07:43 les quelques petits problèmes d'incivilité à Sourceanne qui ont abouti à ce qu'il y ait des manifestations du personnel l'été dernier,
00:07:53 eh bien, ma foi, je crois qu'il va falloir que Cricri finance des képis et des sifflets.
00:07:58 Mais enfin, bon.
00:07:59 Donc, le deuxième objectif, c'est l'action intercommunale au service du bien-vivre des habitants.
00:08:05 Et, troisième objectif, la lutte contre le changement climatique
00:08:09 et avec l'intention d'en faire un critère, un moyen d'attractivité.
00:08:19 Et ces trois objectifs sont déclinés par 13 ambitions.
00:08:27 On ne va pas toutes les énumérer, évidemment.
00:08:29 Alors, c'est un document qui a le mérite, un, d'exister, deux, d'être intéressant,
00:08:34 de fixer des objectifs assez généreux, qu'on ne suivra pas forcément.
00:08:40 Mais vous savez que j'ai toujours été plutôt flatteur sur les ambitions de Douzièglos.
00:08:47 Je critique un certain nombre d'actions précises,
00:08:51 je critique parfois un certain pouvoir personnel, je critique une certaine ambiance,
00:08:55 voilà, je critique un certain nombre de choses.
00:08:57 Mais, pour autant, Douzièglos, effectivement, a une politique extrêmement dynamique
00:09:06 en matière d'attractivité économique.
00:09:09 Et si ces grands objectifs aboutissent à ce que nos grands élus aient compris
00:09:19 que, et sache le mettre en œuvre, que la transition écologique qui s'imposera à nous
00:09:26 d'une manière ou d'une autre, on n'y échappera pas,
00:09:29 que la transition écologique peut être créatrice d'emplois.
00:09:35 Et il faut savoir qu'aux États-Unis, on sait la passion capitaliste des États-Unis,
00:09:41 ils savent faire de l'argent avec tout, aux États-Unis,
00:09:45 les entreprises font de la transition écologique un moyen de développement et d'enrichissement.
00:09:52 C'est-à-dire que quand vous proposez de remplacer, on va donner un exemple précis,
00:10:01 vous décidez tout d'un coup que vous ne pouvez plus louer des logements
00:10:06 sans qu'ils soient conformes énergétiquement à des normes de base.
00:10:12 Vous allez créer de l'emploi, parce qu'il va falloir les isoler, évidemment.
00:10:17 Donc, ça va faire de l'emploi dans le bâtiment.
00:10:20 Et quand vous êtes comme actuellement en période difficile, on va dire, de logements neufs,
00:10:24 la rénovation des logements anciens, ça peut faire un emploi considérable.
00:10:29 Et donc, il y a des gisements d'emploi incontestables dans la transition énergétique.
00:10:36 Si notre agglomération sait être un lieu où on crée de l'emploi dans la transition énergétique, par exemple,
00:10:47 eh bien, alors, nous aurons, là pour le coup, vraiment le jackpot,
00:10:51 parce que nous sommes un pays qui n'est pas un pays vraiment capitaliste,
00:10:56 qui met toujours du temps à s'adapter, et on va bien souvent, probablement,
00:11:02 essayer de freiner la transition plutôt que de se dire, c'est l'occasion de faire du pognon.
00:11:06 Cri cri, le pognon, il sait faire.
00:11:08 Si l'idée, c'est qu'il puisse lancer notre agglomération dans la transition énergétique, écologique,
00:11:15 pour y faire de l'emploi, pour y créer de l'emploi, je dis bon coup.
00:11:18 Je ne critique pas cri cri par principe et je ne le critique pas pour tout, et c'est pourquoi,
00:11:22 en l'occurrence, cet objectif, alors ça peut être une tarte à la crêpe, parce que comme ça, on l'a dit,
00:11:26 puis on suit des objectifs qu'on ne tient pas.
00:11:29 Si ce sont des objectifs qu'on suit et qu'on tient, alors ce sont de bons objectifs
00:11:34 et ils seront effectivement créateurs d'emplois et de richesses.
00:11:37 Alors, précisément, c'est un petit peu ce qui a, excusez-moi, j'essaie en même temps de corriger
00:11:44 que je suis bien en ligne sur Facebook, parce que je parle dans mon téléphone en ce moment.
00:11:48 C'est ce qui a effectivement provoqué quelques commentaires,
00:11:53 et notamment de Frédéric Chéreau, qui a dit qu'il allait voter ce projet d'agglomération,
00:12:00 mais que, parce qu'il était globalement de qualité, a-t-il dit,
00:12:05 il a évoqué le fait qu'il en avait déjà parlé en Conseil de maire.
00:12:09 C'était l'occasion de signaler que finalement, il avait été créé le fameux Conseil des maires.
00:12:14 Je l'avais dit parce que je trouvais qu'il y avait quand même quelque chose là-dedans.
00:12:19 C'est Frédéric Chéreau. Je veux le dire parce que je veux quand même un instant me poser là-dessus.
00:12:25 L'agglomération est composée quasi exclusivement de maires,
00:12:30 plus quelques élus surnuméraires dans les grandes communes.
00:12:34 Il n'y a que les grandes communes, les communes peuplées, qui ont plus d'un élu.
00:12:37 La plupart des communes ont un élu, c'est le maire.
00:12:40 Ça veut dire qu'hormis quelques communes, c'est le maire seul qui siège.
00:12:46 Donc quand on décide de faire un Conseil des maires,
00:12:49 c'est-à-dire de décider qu'il y a un exécutif, de décider qu'il y a un bureau,
00:12:53 mais qu'on va rajouter dans le millefeuille en plus un Conseil des maires.
00:12:57 Quand on décide qu'il y aura un Conseil des maires, on ne le fait que pour une raison.
00:13:01 C'est pour écarter, par exemple, si on est maire de Douai, son adjointe maire verte à l'urbanisme,
00:13:07 qui vous casse les pieds parce qu'elle veut faire du vélo partout.
00:13:11 Et donc on dit on va faire un Conseil des maires comme ça, dégage l'adjointe,
00:13:15 parce qu'il ne s'agit pas de chasser les trois élus d'opposition, disons les choses franchement.
00:13:22 Non, il s'agit d'écarter et comme par hasard c'est Frédéric Chion qui est le plus concerné,
00:13:27 parce que c'est lui qui a de nombreux élus d'Ouésien autour de lui à l'agglo.
00:13:33 Les autres, ils en ont un, deux au maximum.
00:13:35 Et c'est lui qui demande, et c'est là où je trouve qu'il se moque du monde,
00:13:41 enfin qu'il se moque du monde, c'est tout à fait révélateur d'un mode de fonctionnement.
00:13:46 On ne peut pas critiquer le pouvoir personnel du président de l'agglo.
00:13:52 On ne peut pas critiquer une absence de démocratie au sein de l'agglo,
00:13:55 si dans le même temps on dit on va créer un Conseil des maires qu'on va inventer de toutes pièces
00:14:00 pour pouvoir simplement écarter de l'organe décisionnaire ses propres adjoints.
00:14:08 Parce qu'en fait le demandeur c'est Frédéric Chion et la seule conséquence c'est d'écarter ses adjoints,
00:14:13 ce n'est pas pour écarter l'opposition, honnêtement,
00:14:16 d'écarter ses adjoints pour faire une petite tangouille sans eux.
00:14:18 Et donc tout ça on peut se demander si ce n'est pas juste pour éliminer Stéphanie Stirnon,
00:14:23 l'écolofondamentaliste, qu'on organise ce petit machin en les écartant.
00:14:30 Toujours est-il qu'en Conseil des maires, donc, il avait déjà dit que c'était globalement de qualité
00:14:37 ce projet d'agglomération de douésie agglo.
00:14:40 Il y a, qu'il dit, un souci d'équilibre territorial, il ne sait pas causer français,
00:14:46 il faut toujours qu'il fasse compliqué, il y a un souci d'équilibre territorial
00:14:49 entre la centralité urbaine et la ruralité.
00:14:53 Oui, c'était un moyen d'essayer de dire aux élus ruraux qui ne l'aiment pas,
00:14:58 mais ils s'imaginent que parce qu'il va être aimable, ils vont l'aimer,
00:15:02 mais on ne manipule pas si facilement les ruraux, il n'y a rien de plus futé qu'un rural.
00:15:10 Et donc, eh bien, il essaie d'expliquer que non, Douai ne va pas écraser les communes rurales.
00:15:17 Ça, on le sait, parce que dans le fonctionnement actuel de l'agglomération,
00:15:21 ça ne risque pas d'arriver.
00:15:23 Nous y tenons tous, a-t-il dit, à ce souci d'équilibre territorial.
00:15:28 Mais, a-t-il dit, nous sommes sur un document, vous savez, le fameux tic de langage,
00:15:33 on est sûr, on va sur Douai, on a les fesses posées sur Douai,
00:15:37 on est sur un document, il s'est assis dessus.
00:15:40 Nous sommes sur un document qui présente des intentions auxquelles il adhère,
00:15:44 mais il appelait ensuite à passer à l'acte.
00:15:47 Alors, il avait tout à fait raison, mais en même temps, c'était hilarant.
00:15:49 Il faut se souvenir des saillies tonitruantes du président Poiret,
00:15:53 disant "Vous, vous réfléchissez, nous, on actionne", rugissant, les moustaches tournoyantes.
00:15:59 Et alors là, c'est le géraux qui lui dit "Oh, vos intentions, c'est bien,
00:16:03 mais ça serait bien qu'on passe à l'acte".
00:16:05 Oui, alors si c'est le géraux qui s'en occupe, c'est pendant 10 ans.
00:16:08 Mais il a raison, sur le principe, il a raison.
00:16:11 Simplement, de temps en temps, il faudrait qu'il...
00:16:14 Lui qui aime bien la parabole de la paille et de la poutre,
00:16:16 la presse en parle parfois, il faudrait qu'il voit la poutre,
00:16:19 parce que lui, c'est pas une poutre qu'il a dans l'oeil, c'est une charpente.
00:16:23 Donc, ça serait bien, effectivement, qu'il se dise que, oui, lui aussi,
00:16:28 quand il a des idées, il faudrait les mettre en place.
00:16:30 Alors, donc, il dit "Voilà".
00:16:32 Et alors, Stéphanie Stiano est intervenue après lui pour dire "Voilà, ce qui manque,
00:16:38 ce sont des objectifs chiffrés".
00:16:41 Alors, il faut savoir comment...
00:16:46 Elle a des... Elle aussi, elle parle...
00:16:49 Entre Stiano et le géraux, on ne sait pas très bien ce qui est le plus compréhensible entre les deux.
00:16:53 Elle nous a dit "Il faut savoir comment notre territoire devient résilient.
00:16:58 Traduit selon mes propres mots, comment on tient le choc".
00:17:02 Bon.
00:17:05 Ce qui ne l'a pas empêché, quelques instants plus tard, de parler de sobriété foncière.
00:17:12 Il faut un dico pour parler...
00:17:16 Alors, le chéraud, moi, je le connais depuis 2008, donc je parle couramment de chéraud.
00:17:20 Enfin, je le comprends, il faut le parler.
00:17:22 Le Sirenaud, l'urbanisme, c'est un peu mon métier, c'est une matière que j'enseigne depuis 30 ans,
00:17:27 donc j'arrive à comprendre le Sirenaud.
00:17:29 Mais enfin, parfois, on peut parler français, ça n'est pas plus mal.
00:17:32 "Toujours est-il qu'il manquait une réponse globale et percutante", a-t-elle dit.
00:17:37 "On attend plus d'éléments".
00:17:39 Alors, elle a donc annoncé qu'elle allait s'abstenir.
00:17:42 Frédéric Chiron votait pour, elle s'abstenait.
00:17:44 Évidemment, notre cri-cri, aussitôt, à dire "Bah alors, plein de sarcasme, alors qu'est-ce qui se passe ?
00:17:49 Vous allez faire un groupe, deux groupes, trois groupes, parce que vous êtes dans le même groupe,
00:17:54 vous créez votre groupe, etc."
00:17:56 Bon.
00:17:58 C'est ce qu'elle appelle le vote différencié.
00:18:01 Alors, en fait, ils ont un peu raison tous les deux.
00:18:04 Maintenant, la question, c'est, est-ce qu'on doit poser des équilibres chiffrés tout de suite,
00:18:08 des intentions, des objectifs chiffrés tout de suite ?
00:18:11 Pas forcément. Il y a un document libinaire.
00:18:14 Et puis ensuite, on fixera des objectifs chiffrés qui devront...
00:18:19 Il faut quand même le dire.
00:18:21 Je vais défendre, je vais m'en trouver à défendre cri-cri, vous allez voir.
00:18:25 On aura tout vu, hein. On aura tout vu.
00:18:27 Il y a un problème de règles de... par principe de règles de compatibilité.
00:18:32 Quand vous votez un document général et que vous passez à cette déclinaison pratique,
00:18:39 parce que moi, je suis fatigué, vous passez à cette déclinaison pratique,
00:18:42 la déclinaison pratique doit être compatible avec le document général.
00:18:46 Ce qui signifie que, quand l'AGLO arrivera à ses objectifs chiffrés,
00:18:51 ils devront être, non pas conformes, mais compatibles,
00:18:56 je veux dire pas conformes, c'est exactement raccord, identique,
00:18:59 compatible, c'est pas contradictoire.
00:19:01 Ils devront être compatibles avec le projet qui a été voté ce soir.
00:19:05 C'est quand même une garantie.
00:19:06 Alors après, il y aura un peu de souplesse, un peu de flou,
00:19:09 c'est un problème de rapidité dans la transition écologique, etc.
00:19:13 Évidemment, Stéphanie Stiernon veut y aller à marche forcée,
00:19:16 Crécry veut y aller moderato cantabile, mais l'idée, c'est cela.
00:19:23 Donc, les objectifs chiffrés arriveront forcément dans un second temps.
00:19:31 Alors, Christophe Dumont, le maire de Saint-Noble,
00:19:35 Premier ministre président, a dit, c'est amusant,
00:19:37 il a eu une phrase, une formule qui était jolie,
00:19:41 il faut essayer de concilier la fin du monde et la fin du mois,
00:19:44 c'est-à-dire pas d'écologie punitive.
00:19:46 Moi, je pense, mais vous reconnaisserez le centriste,
00:19:49 que dès lors que l'écologie n'est pas uniquement un objectif purement verbal,
00:19:57 dès lors que réellement, on essaie d'y arriver,
00:20:00 je pense qu'alors, effectivement, il faut tenir compte du fait
00:20:05 que l'écologie punitive à marche forcée,
00:20:08 ça punit ceux qui n'ont pas de sous, systématiquement.
00:20:11 Ce n'est pas le milliardaire qui va avoir à souffrir de l'écologie punitive,
00:20:16 c'est celui qui n'a pas de sous.
00:20:18 Et donc, il faut trouver des points d'équilibre,
00:20:20 comme dirait Marc Feneau, le ministre de l'Agriculture,
00:20:23 qui se trouvait être modem.
00:20:24 Il faut trouver des points d'équilibre.
00:20:26 Et le point d'équilibre, effectivement, c'est,
00:20:29 et là, Christophe Dumont avait raison de le dire,
00:20:31 c'est d'essayer de concilier la fin du monde et la fin du mois, effectivement.
00:20:37 Claude Hégau a indiqué précisément, en réponse,
00:20:42 puisque c'est lui qui avait présenté le projet d'agglomération de Louisiaglo,
00:20:47 Claude Hégau a expliqué que, dans un second temps,
00:20:51 il y a trois objectifs greffés sur ce projet d'agglomération,
00:20:56 comment on va y arriver, quand on va y arriver,
00:20:59 et combien ça va coûter.
00:21:01 Et il a dit que la prochaine étape, ce seront précisément les objectifs chiffrés.
00:21:08 Christian Poiret en a profité, je le cite incitamment,
00:21:11 parce qu'il expliquait qu'il y avait,
00:21:15 que nous avions une difficulté à faire venir des médecins dans le Douaisy,
00:21:18 les facultés de médecine sont à Amiens et à Lille,
00:21:21 qu'a cité Amiens d'abord.
00:21:23 C'était amusant, d'ailleurs, l'idée qu'il cite Amiens d'abord.
00:21:25 On ne sait pas si c'était pour faire plaisir à Xavier Bertrand,
00:21:31 ou si c'était parce que la vieille concurrence entre Douai et Lille, etc.,
00:21:36 il ne voulait pas citer Lille en premier, mais c'était amusant.
00:21:38 Mais toujours est-il qu'il y a deux facultés, Amiens et Lille,
00:21:43 donc les médecins vont rester dans les grandes agglomérations,
00:21:46 mais il y a plus de médecins en Belgique qu'en France,
00:21:50 et donc il expliquait que le département essayait d'amener les médecins de Belgique, etc.,
00:21:54 pour les faire travailler en France.
00:21:59 Alors, il a dit qu'il n'y a pas d'objectif chiffré,
00:22:05 mais il fallait d'abord se mettre d'accord sur les principes.
00:22:10 Il a rappelé cependant, parce que Stéphanie Stiernaud avait parlé de sobriété foncière,
00:22:17 il a expliqué, il a parlé, c'était intéressant,
00:22:20 on est d'accord ou pas avec lui, mais c'était intéressant,
00:22:24 de la question du ZAN, le zéro artificialisation d'aide,
00:22:30 qui est un objectif législatif.
00:22:32 Ceux qui s'intéressent à la question savent que Laurent Wauquiez,
00:22:35 président de la région Auvergne, a déclaré qu'il ne respecterait pas la loi,
00:22:41 ce qui est quand même un peu extravagant, mais bon, il est un dépendantiste auvergnat,
00:22:45 et que donc il ne respecterait pas les objectifs du zéro artificialisation d'aide.
00:22:50 Alors, ce que dit Christian Poiré, vous savez, c'est un débat,
00:22:55 il faudrait une vidéo de deux heures.
00:22:57 Bon, vous pouvez décider que vous allez bétonner le Douaisy,
00:23:08 pour créer les emplois, pourquoi pas,
00:23:12 mais pour bétonner le Douaisy, il faut bétonner les zones agricoles.
00:23:17 À partir du moment où vous bétonnez les zones agricoles,
00:23:20 il faudra que votre alimentation vienne d'ailleurs,
00:23:23 c'est-à-dire pas de circuit court, des circuits longs,
00:23:26 qui dit circuit long, dit transfert, transport, la pollution du transport,
00:23:31 transport à organiser, et coût du transport,
00:23:35 donc renchérissement des produits que vous apportez.
00:23:40 Donc, en soi, pourquoi pas, il y a des zones où on densifie l'urbanisation,
00:23:50 il y a des zones où on protège les zones naturelles,
00:23:54 on pourrait dire, on fera plus d'agriculture dans le Douaisy,
00:23:58 on va bétonner le Douaisy pour avoir du boulot,
00:24:00 et on va faire de l'agriculture dans les Vénoirs,
00:24:04 et quand on achètera un poireau, il ne viendra pas d'une ferme du Douaisy,
00:24:09 parce qu'il n'y en aura plus, d'un maraîcher du Douaisy,
00:24:12 parce qu'il n'y en aura plus, il viendra de Bensurel.
00:24:15 Pourquoi pas, c'est une question de focale,
00:24:17 c'est-à-dire que l'organisation du territoire,
00:24:20 soit vous la faites localement, au niveau d'une commune,
00:24:24 des champs, des usines, au niveau d'un agglomération,
00:24:27 des communes rurales, des communes urbaines,
00:24:29 au niveau d'un département, des secteurs ruraux, des secteurs urbains,
00:24:33 mais plus vous montez la focale, plus vous multipliez les transferts,
00:24:38 et donc le coût du transport, et donc la pollution du transport.
00:24:42 Et l'idée du zéro artificialisation net,
00:24:46 c'est de maintenir de l'agriculture là où elle est,
00:24:51 de protéger les sols agricoles essentiellement,
00:24:54 parce que les sols naturels ne sont pas constructibles,
00:24:57 mais les sols agricoles, de les protéger là où ils sont.
00:25:01 Alors, lui n'y croit pas, parce qu'il dit qu'il faut développer l'emploi,
00:25:04 et donc il a expliqué, il est certain que le zéro artificialisation net
00:25:13 ne se fera pas dans le pays, car un jour on décidera d'en sortir,
00:25:19 même s'il dit qu'il a passé un accord avec le préfet,
00:25:23 et qu'on va consommer 50% de moins que ce qu'on consommait autrefois.
00:25:28 Alors, il a fait une comparaison avec Dunkerque,
00:25:32 en disant, après Dunkerque c'est la mer,
00:25:35 alors j'avoue que je ne sais pas exactement ce qu'il voulait dire en toute franchise,
00:25:40 à part qu'effectivement Dunkerque est la mer,
00:25:43 ça peut être qu'à Dunkerque, forcément, comme après c'est la mer,
00:25:46 on ne peut pas construire dans la mer, donc il faut construire dans les terres,
00:25:48 et que donc on artificialise, c'est possible,
00:25:51 mais à ce moment-là, ce n'est pas un bon argument,
00:25:54 car bien sûr on va être obligé d'artificialiser plus là où vous avez tout inversant,
00:25:59 où vous ne pouvez pas construire, bien sûr,
00:26:01 que dans des zones où, précisément, il y a des terres partout,
00:26:05 et peut-être qu'on peut moins les consommer.
00:26:08 Et puis, on peut aussi lui répondre,
00:26:14 on peut aussi lui répondre que,
00:26:16 si son aménagement du territoire c'est au niveau départemental,
00:26:20 lui qui est président du département,
00:26:22 alors on bétonne à Dunkerque, on ne bétonne pas à Douai.
00:26:24 Il faut quand même qu'il y ait un endroit où on continue à faire pousser des poireaux,
00:26:28 c'est-à-dire, il faut comprendre que si,
00:26:30 à chaque fois qu'on achète un poireau au marché de Douai,
00:26:33 il vient de la Creuse ou du Cantal,
00:26:35 le poireau va coûter cher en transport,
00:26:38 il va coûter cher le poireau,
00:26:40 et il va coûter cher en pollution atmosphérique.
00:26:42 Donc, voilà, je comprends son propos,
00:26:47 je ne suis pas insensible à son propos,
00:26:49 mais je pense deux choses.
00:26:53 La première, c'est qu'il va quand même falloir un moment s'arrêter de bétonner,
00:26:56 parce qu'il va bien falloir des poireaux.
00:27:00 Et la deuxième, qui est que,
00:27:03 je pense qu'on ne peut pas aller indéfiniment contre le sens de l'histoire.
00:27:06 Je pense qu'il y a des poids politiques,
00:27:09 qu'il y a des forces politiques dans un pays démocratique,
00:27:13 que les préoccupations écologiques sont des préoccupations qui sont de plus en plus fortes,
00:27:17 qui s'exprimeront de plus en plus,
00:27:20 parfois malheureusement par la violence,
00:27:22 souvent, heureusement, dans les urnes,
00:27:25 et qu'il va pouvoir faire ça pendant dix ans.
00:27:29 Alors, il peut se dire, après moi, le déluge,
00:27:31 mais, il y a un moment, ça ne sera plus possible,
00:27:34 parce que le poids politique de l'écologie
00:27:39 fera qu'il ne pourra pas continuer à bétonner, tout simplement.
00:27:43 Alors, il a expliqué qu'il avait négocié avec le préfet
00:27:49 donc 87 hectares qui seront ouverts jusqu'en 2035,
00:27:54 alors qu'il y avait 21, 22 parcs d'activité actuellement
00:28:00 dans l'agglo, alors 21 ou 22 parce qu'il y a Belleforrière à Rwanda
00:28:06 qui n'est pas tout à fait terminée,
00:28:08 qu'on était à saturation en matière de logistique,
00:28:12 qu'on était à saturation en matière de véhicules,
00:28:16 ce qui prouve, je dois le dire,
00:28:18 et voilà, moi quand je dis du bien de Crécrit,
00:28:21 c'est que je le pense, parce que,
00:28:23 je ne suis pas Bolivard, l'infâme Bolivard,
00:28:26 le sans partie fixe,
00:28:28 quand je dis du bien de Crécrit, c'est que je le pense vraiment.
00:28:31 Il a, dans, vous voyez c'est un petit comme ça,
00:28:34 un petit caillou du petit pousset, moustachu,
00:28:37 quand il nous dit un certain nombre de choses,
00:28:40 c'est qu'il a une vision, et en l'occurrence,
00:28:42 ça lui arrive réellement,
00:28:44 et puis lui au moins il agit, hein, bon, voilà.
00:28:48 Et il dit, ben voilà, aujourd'hui on est à saturation
00:28:53 en termes de logistique de véhicules.
00:28:57 Si on crée encore de l'emploi, en termes de logistique,
00:29:00 ou en termes de véhicules, c'est l'emploi qui viendra d'ailleurs.
00:29:03 C'est-à-dire que ça ne créera plus d'emplois dans le douésie,
00:29:06 ça n'emploiera pas plus de douésiens
00:29:08 que tous ceux qui veulent ou qui peuvent travailler
00:29:10 dans la logistique ou l'automobile le font déjà,
00:29:14 et que donc on va faire venir des personnes de l'extérieur,
00:29:16 mais qui du coup n'amèneront pas,
00:29:19 ben ça amènera de la population,
00:29:21 mais ça ne fera pas travailler nos habitants du douésie.
00:29:23 Et c'est loin d'être ça, et je pense qu'il a sans doute raison.
00:29:25 Donc il dit, eh bien, il faut du coup,
00:29:29 dans le cadre du renouveau du bassin minier,
00:29:31 amener de nouvelles industries,
00:29:34 et pour cela, notamment,
00:29:38 développer des offres de formation
00:29:41 pour que nos habitants soient formés à de nouveaux métiers,
00:29:46 bonsoir à Moëtère,
00:29:48 soient formés à de nouveaux métiers,
00:29:50 et puissent trouver de l'emploi sur place.
00:29:53 Tout ça, c'était assez construit,
00:29:55 et c'était intéressant, en plus il l'a,
00:29:57 comme ça, déroulé son note,
00:29:59 et je dois dire que c'était intéressant.
00:30:01 Il a évoqué ensuite les communes dans lesquelles,
00:30:05 alors je pense qu'il avait un petit peu doué dans la tête,
00:30:08 il devait être en train de donner un petit coup de pied de lame,
00:30:10 les communes dans lesquelles il y avait des commerces vacants,
00:30:12 parce qu'il y a une taxe pour les commerces vacants,
00:30:15 et il paraît qu'il y a 800 000 euros de dégrèvements
00:30:18 qui sont accordés,
00:30:20 alors ça veut dire qu'il ne les touche pas,
00:30:22 c'est en fait les gens, ils ont un commerce,
00:30:24 il n'est pas loué, on veut leur appliquer la taxe
00:30:27 sur les commerces vacants,
00:30:29 comme il y en a une sur les logements vacants,
00:30:31 et il trouve une excuse.
00:30:33 Et apparemment, ce que semble préciser
00:30:35 au considéré Christophe Poiret,
00:30:37 c'est que 800 000 euros, ça fait quand même beaucoup,
00:30:39 et qu'en fait, à chaque fois que quelqu'un dit
00:30:41 "je ne peux pas louer" ou "je ne peux pas louer"
00:30:43 ou "ce n'est pas louable", etc., hop,
00:30:45 on lui fait la remise, on lui fait le dégrèvement.
00:30:47 Et donc lui a bloqué les dégrèvements,
00:30:49 et demande qu'on lui justifie dégrèvement par dégrèvement,
00:30:51 parce que c'est quand même un petit peu lui aussi
00:30:53 le roi de l'impôt. Il devrait s'entendre
00:30:55 avec Frédéric Chirou, malheureusement, non.
00:30:57 Il a évoqué aussi une éventuelle future piscine.
00:31:01 Alors il voulait un petit peu chatouiller
00:31:03 Stéphanie Stirnon, parce qu'il disait
00:31:05 "bah oui, mais la piscine, ça consomme de l'énergie,
00:31:08 il faut échauffer les piscines,
00:31:10 donc ça consomme de l'énergie, alors est-ce qu'on peut le dire ?
00:31:12 Bon, puis ça artificialise des terres,
00:31:14 est-ce qu'on peut le dire ?
00:31:16 Alors il y a peut-être une piscine, mais attention,
00:31:18 un bassin de 50 mètres, quelque part,
00:31:20 pas pour demain,
00:31:22 parce qu'il faut attendre,
00:31:24 alors c'est un petit peu la boucle,
00:31:26 il avait décidé d'embêter Stéphanie Stirnon,
00:31:29 pour qu'on puisse la faire, il faut qu'on ait des sous,
00:31:31 pour qu'on fasse des sous, il faut qu'on ait des sous,
00:31:33 il faut qu'on ait de l'activité,
00:31:35 pour qu'on ait de l'activité, il faut qu'on puisse construire
00:31:37 pour avoir de l'emploi, et pour qu'on puisse
00:31:39 construire pour avoir de l'emploi, il faut pouvoir
00:31:41 artificialiser les terres, et comme ça on tournera en rond,
00:31:43 ce qui nous permettra de faire une piscine
00:31:45 laquelle artificialisera encore un peu.
00:31:47 Voilà ce qu'il voulait nous dire,
00:31:49 alors si ça pouvait suppléer la piscine tournesol
00:31:51 qui a doué dans un état la portable,
00:31:53 c'est vrai qu'honnêtement,
00:31:55 on ne s'en plaindra pas.
00:31:57 Il disait aussi
00:31:59 quelque chose
00:32:01 d'intéressant, sur la question des friches,
00:32:03 il disait, alors à chaque fois il prend Stéphanie Stirnon
00:32:05 comme un anti-modèle, mais
00:32:07 voilà, bon bah vous évidemment, c'était implicite,
00:32:09 mais vous évidemment vous êtes partisane
00:32:11 du zéro artificialisation net,
00:32:13 donc ça veut dire qu'on ne peut
00:32:15 récupérer pour construire que des terrains
00:32:17 qui ont déjà été construits, c'est à dire
00:32:19 en gros des friches industrielles, des friches commerciales,
00:32:21 bon, ancien Laurent Merlin, etc.
00:32:23 a doué.
00:32:25 Mais, il faut dépolluer.
00:32:27 Quand vous prenez un champ de patates
00:32:29 pour en faire une usine,
00:32:31 la terre est propre,
00:32:33 il n'y a rien à faire.
00:32:35 Quand vous prenez une ancienne industrie
00:32:37 pour en faire une usine,
00:32:39 il faut dépolluer. Alors il citait,
00:32:41 parce que c'est intéressant les chiffres,
00:32:43 3,5 millions d'euros
00:32:45 pour enlever les terres polluées
00:32:47 à Euradoué, donc derrière
00:32:49 Mondeau, c'est à dire à la Clochette,
00:32:51 ce qui sera derrière la gare
00:32:53 avec la passerelle qui ira de la Clochette
00:32:55 à l'avenue Clémenceau, à la place Carnot,
00:32:59 là où on abandonne des valises
00:33:03 que les artificiers viennent faire
00:33:05 sauter les jeux d'histoire.
00:33:07 Et donc,
00:33:09 il dit aujourd'hui,
00:33:11 on vient de racheter 16 hectares
00:33:13 à Renaud,
00:33:15 mais nous sommes au bout.
00:33:17 Et c'est pas ça.
00:33:19 Il dit, mais nous,
00:33:21 en fait, il n'y a plus de ferriches industrielles
00:33:23 et commerciales, on les a toutes consommées.
00:33:25 Et donc nous ne sommes pas un territoire
00:33:27 dans lequel il en reste,
00:33:29 et dans lequel c'est logique de ne pas aller
00:33:31 utiliser des terres agricoles,
00:33:33 nous sommes dans un territoire dans lequel c'est simple,
00:33:35 soit on peut utiliser des terres agricoles,
00:33:37 soit on n'a plus d'endroit,
00:33:39 à part les petits bouts qu'on arrive à grappiller,
00:33:41 etc. Mais ce qu'il a négocié avec le préfet,
00:33:43 c'est justement
00:33:45 prendre en dehors
00:33:47 des zones
00:33:49 anciennement construites,
00:33:51 donc ce serait, on l'a dit
00:33:53 tout à l'heure,
00:33:55 et j'ai bien sûr perdu le chiffre,
00:33:57 négocier avec le préfet,
00:33:59 j'avais 87 hectares.
00:34:01 Voilà. Alors il a évoqué
00:34:03 Saint-Noble,
00:34:05
00:34:07 dans le cadre de la rénovation urbaine,
00:34:09 on va abattre
00:34:11 des maisons et des appartements,
00:34:13 il a expliqué que ça aura aussi lieu
00:34:15 à Dorigny, à Flers,
00:34:17 et qu'il espère que
00:34:19 le nouveau plan de
00:34:21 rénovation urbaine sera signé pour la
00:34:23 fin de l'année. Et donc
00:34:25 tout ceci pour dire
00:34:27 et pour conclure, nous avons une stratégie
00:34:29 abattre
00:34:31 ce qui est pourri et reconstruire.
00:34:33 Et il a également
00:34:37 laissé entendre
00:34:39 qu'il faisait des parcs
00:34:41 aussi, c'est-à-dire, alors
00:34:43 bon,
00:34:45 il ne s'agit pas, encore une fois,
00:34:47 d'être écrit pour le plaisir de le critiquer.
00:34:49 Il y a une différence entre une zone agricole,
00:34:51 une zone naturelle et un parc.
00:34:53 Ecologiquement, ce n'est pas forcément tout à fait
00:34:55 la même chose, notamment en termes de biodiversité.
00:34:57 Vous avez des papillons
00:34:59 dans les zones naturelles, vous n'avez pas forcément
00:35:01 énormément de papillons dans les parcs.
00:35:03 Enfin, il y en a, mais vous avez des ruges
00:35:05 dans les zones naturelles, vous n'en avez pas forcément dans les parcs.
00:35:07 Enfin bon, il faut dire la vérité,
00:35:09 même s'il y en a deux, trois au parc Réveil-Gaillan.
00:35:11 Il faut dire la vérité, ce n'est quand même pas un parc, c'est du monde nature.
00:35:13 Très artificiel,
00:35:15 évidemment. Alors il y a 50 hectares
00:35:17 de parcs, que dit-il au Raquet, sur les
00:35:19 166 hectares
00:35:21 de la zone du Raquet, qui est à cheval
00:35:23 entre Douai et Saint-Le-Noble.
00:35:25 On attend la Sainte-Catherine
00:35:27 pour boiser.
00:35:29 La Sainte-Catherine, on ne coiffe
00:35:31 pas seulement, on plante.
00:35:33 Ensuite,
00:35:35 Thibaut de Bruxelles
00:35:37 est interdit, il est même resté
00:35:39 jusqu'à la fin.
00:35:41 Visiblement, quand c'est le Conseil d'Aigleau, il reste
00:35:43 jusqu'à la fin, quand c'est le Conseil municipal,
00:35:45 il part au milieu. Alors on ne sait pas ce qu'il faisait, parce que
00:35:47 hier il était au Conseil.
00:35:49 Il est venu de Bruxelles pour assister au Conseil d'Aigleau,
00:35:51 au Conseil municipal.
00:35:53 Il est parti au milieu, je me suis dit, il est reparti à Bruxelles,
00:35:55 mais là il était de nouveau là, il est resté jusqu'à la fin.
00:35:57 C'est toujours un peu un mystère.
00:35:59 Cet homme est mystérieux.
00:36:01 C'est à se demander.
00:36:03 Je le voyais longuement dialoguer
00:36:05 à la fin du Conseil d'Aigleau avec la femme Bolivard.
00:36:07 Je me demande
00:36:09 s'il n'a pas réutilisé
00:36:11 la technique des hologrammes, cher
00:36:13 à Jean-Luc Mélenchon.
00:36:15 Alors, il est ravi,
00:36:17 mais il s'abstiendra, parce que comme il s'abstient sur
00:36:19 les questions,
00:36:21 comme il n'est pas membre
00:36:23 de la majorité, il s'abstient
00:36:25 sur toutes les questions d'orientation,
00:36:27 les questions budgétaires, etc.
00:36:29 Enfin, il s'abstenait en étant ravi.
00:36:31 Ça me rappelait le premier Conseil d'Aigleau,
00:36:33 où il avait désigné
00:36:35 le logo toilette
00:36:37 qui était marqué au-dessus de la tête
00:36:39 de Christian Poiret, en lui signalant
00:36:41 ce qui avait fait rugir
00:36:43 notre président d'Aigleau.
00:36:45 On voit qu'aujourd'hui, l'hostilité
00:36:47 est loin derrière nous.
00:36:49 Il a salué,
00:36:51 d'ailleurs, les investissements faits
00:36:53 à l'Ouaisi Agleau.
00:36:55 Il a...
00:36:57 Il nous a indiqué qu'il n'avait pas pu être là
00:36:59 - je dis ça pour les fins limitées,
00:37:01 bon, je suis un peu la fème
00:37:03 de vérifier, mais bon - qu'il n'avait pas pu être là
00:37:05 le jour de la signature du contrat
00:37:07 avec Envision pour l'usine de batteries
00:37:09 chinoises, parce qu'il était retenu
00:37:11 à l'Assemblée nationale.
00:37:13 S'il y en a un parmi vous qui a envie de regarder
00:37:15 ce qui se passait ce jour-là
00:37:17 à l'Assemblée nationale, et si par hasard
00:37:19 elle n'était pas délocalisée à Bruxelles
00:37:21 avec le Parlement européen,
00:37:25 voilà, bon...
00:37:27 Je dis ça comme ça, le petit caillou, là.
00:37:29 Non pas du père Noël, mais du père Douaisi,
00:37:33 dans la chaussure
00:37:35 du père Bruxelles.
00:37:37 Alors, il a critiqué aussi le dogmatisme
00:37:41 de la minorité écologique.
00:37:43 Je ne dis pas le contraire.
00:37:45 Je ne dis pas le contraire, il y a du dogmatisme
00:37:47 particulièrement de la part
00:37:49 de Stéphanie Stirnaud, la reine du vélo.
00:37:51 Je ne dis pas le contraire.
00:37:53 Mais c'est quand même un peu
00:37:55 entre le Front national moderne,
00:37:59 le Rassemblement national,
00:38:01 et les écolos fondamentalistes,
00:38:03 c'est quand même un peu
00:38:05 le conflit du dogmatisme avec le populisme.
00:38:07 Je ne sais pas
00:38:09 ce qu'il faut préférer, en gros.
00:38:11 C'est Mélenchon-Le Pen,
00:38:13 c'est Mélenchon en vert,
00:38:15 mais c'est à peu près la même chose.
00:38:17 Je ne sais pas ce qu'il faut préférer.
00:38:19 Je ne sais pas.
00:38:21 Ensuite,
00:38:23 notre Crécré a annoncé
00:38:25 qu'une maison de santé
00:38:27 allait ouvrir à Coincy
00:38:29 avant la fin décembre,
00:38:31 et une autre dans la Vénoie.
00:38:33 Et Thibault de Bruxelles s'est réjoui
00:38:35 parce que la maison de santé de Coincy
00:38:37 va ouvrir juste à côté de sa permanence.
00:38:39 Donc il pourra aller
00:38:41 chez le médecin belge,
00:38:43 sans doute.
00:38:45 C'est malot, quand même.
00:38:49 Thibault de Bruxelles à Coincy
00:38:51 pour aller chez le médecin belge.
00:38:53 C'est quand même malot.
00:38:55 Alors,
00:38:57 soyons sérieux.
00:38:59 Ensuite,
00:39:01 c'était la question des subventions
00:39:03 aux associations,
00:39:05 et notamment aux associations sportives
00:39:07 dans le cadre des modifications
00:39:09 budgétaires,
00:39:11 des libérations modificatives.
00:39:13 Thibault de Bruxelles s'étonnait
00:39:15 de la hausse des subventions aux associations sportives
00:39:17 qu'il évaluait
00:39:19 à 162 000 euros.
00:39:21 Alors, il patinait, il n'y arrivait pas,
00:39:23 c'était compliqué.
00:39:25 Il a fini par nous expliquer que c'était
00:39:27 un avenant au niveau de Sourceanne
00:39:29 pour la sécurité et les maîtres chiens.
00:39:31 En disant que c'était quelque chose
00:39:33 que Thibault de Bruxelles avait demandé.
00:39:35 Donc, effectivement, sans doute,
00:39:37 il s'était plaint de la sécurité à Sourceanne,
00:39:39 à juste titre.
00:39:41 J'avoue que
00:39:43 pourquoi est-ce que c'est passé sur le budget des associations,
00:39:45 c'est un mystère comptable.
00:39:47 Et puis, il y avait 15 000 euros pour le galette box,
00:39:49 a-t-il dit. Alors, personne ne lui avait rien demandé,
00:39:51 mais ça, voilà, si Robert nous entend.
00:39:53 Alors,
00:39:55 ensuite,
00:39:57 il y a eu,
00:39:59 oui, alors, il y a eu un moment,
00:40:01 il est extraordinaire,
00:40:03 on le connaît tellement qu'il y a eu des rires
00:40:05 dans les rangs. Tout d'un coup,
00:40:07 il s'est mis à parler,
00:40:09 je ne trouve pas le titre,
00:40:11 mais c'est
00:40:13 le fameux rapport annuel
00:40:15 sur l'égalité,
00:40:17 notamment entre les hommes
00:40:21 et les femmes. J'ai complètement perdu
00:40:23 le document, donc je ne vais même pas le retrouver.
00:40:25 Mais,
00:40:27 c'est plus exactement que je sais
00:40:29 quelque part là-dedans.
00:40:31 Et donc, j'en suis à
00:40:33 le tarif boutique d'Arkeos.
00:40:35 Ça ne doit pas être ça. Je ne pense pas
00:40:37 que je ne voudrais pas comparer
00:40:39 notre écrit au capitaine Caverne,
00:40:41 donc ça n'est pas cela.
00:40:43 Donc,
00:40:45 toujours est-il que tous les ans, on fait un petit rapport
00:40:47 pour
00:40:49 réfléchir
00:40:51 à notamment l'égalité
00:40:53 entre les hommes et les femmes.
00:40:55 Ne voilà-t-il pas que
00:40:57 il y a, alors, le but, c'est drôle,
00:40:59 figurez-vous, parce qu'on arrive
00:41:01 comme ça à des évolutions étonnantes.
00:41:03 Vous savez que le principe, c'est d'arriver à la mixité.
00:41:05 Mais, la mixité
00:41:07 avec un objectif d'égalité.
00:41:09 Et il y a des collectivités
00:41:11 qui payent des amendes parce qu'elles ont
00:41:13 trop de femmes. Parce qu'effectivement,
00:41:15 comme il y a un objectif d'égalité,
00:41:17 et bien parfois, il y a
00:41:19 trop de femmes. Et alors, effectivement, dans l'agglo,
00:41:21 au niveau des fonctionnaires,
00:41:23 il y a 59%
00:41:25 de femmes. Et, au niveau
00:41:27 des contrats actuels, il y en a
00:41:29 53%.
00:41:31 Et, notre Cri-Cri,
00:41:35 qui, même quand il
00:41:37 essaie d'être féministe, c'est pire.
00:41:39 Alors, Cri-Cri nous a dit
00:41:41 que c'est
00:41:43 beaucoup plus agréable de travailler avec des
00:41:45 femmes.
00:41:47 Pourquoi pas,
00:41:49 on travaille avec Colline Cret, c'est agréable.
00:41:51 Mais bon, quand vous travaillez
00:41:53 avec Margaret Thatcher,
00:41:55 pourquoi pas.
00:41:57 Comme disait François Mitterrand,
00:41:59 les lèvres de Marie de Monroe, les oeufs de Caligula.
00:42:01 Et puis,
00:42:03 surtout, et c'est ce qui
00:42:05 a fait rire de l'erreur,
00:42:07 Cri-Cri ne s'est jamais posé la question
00:42:09 de savoir si les femmes trouvaient plus agréable
00:42:11 de travailler avec des hommes. C'est-à-dire, pour lui,
00:42:13 la mixité, c'est
00:42:15 l'homme qui se retrouve à travailler avec des femmes.
00:42:17 C'est ça.
00:42:19 Mais c'est l'homme qui dirige, quoi, qui travaille avec des femmes.
00:42:21 Bon. Alors, après,
00:42:23 il a dit que c'est entre 40 et
00:42:25 50 ans qu'on est les meilleurs, parce qu'en gros,
00:42:27 la moyenne d'âge,
00:42:29 c'est 46 ans.
00:42:31 Et,
00:42:33 le personnel ne représente que
00:42:35 10,5%
00:42:37 de la masse salariale,
00:42:39 ce qui, effectivement, est peu.
00:42:41 Et là, c'est vrai. Là, on peut,
00:42:43 comment dire,
00:42:45 on peut créditer Cri-Cri d'avoir
00:42:47 une gestion de personnel
00:42:49 assez stricte.
00:42:51 C'est tout
00:42:53 à fait raisonnable
00:42:55 en matière de masse salariale. Je ne vais pas le trouver,
00:42:57 visiblement.
00:42:59 Alors, il nous a parlé
00:43:01 aussi des absences.
00:43:03 Les absences pour maladie.
00:43:05 Alors,
00:43:07 il avait, il était, on sentait
00:43:09 que les moustaches frémissaient, il avait
00:43:11 envie de dire quelque chose, mais
00:43:13 il a juste dit qu'il ne dirait rien.
00:43:15 Mais c'est vrai qu'en même temps, c'est un chiffre
00:43:17 intéressant.
00:43:19 Figurez-vous que
00:43:21 les absences pour les arrêts maladie
00:43:23 par an
00:43:25 représentent
00:43:27 10,48%
00:43:29 des fonctionnaires
00:43:31 et 2,42%
00:43:33 des contractuels.
00:43:35 Alors, ça veut dire
00:43:37 que quand vous êtes fonctionnaire, vous êtes 5 fois
00:43:39 plus malade que quand vous êtes contractuel.
00:43:41 Or,
00:43:45 on peut quand même raisonnablement penser,
00:43:47 si on y réfléchit deux secondes, que les conditions
00:43:49 de travail des fonctionnaires sont sans doute
00:43:51 meilleures que celles des contractuels.
00:43:53 Dans une collectivité publique,
00:43:55 on peut supposer que les fonctionnaires,
00:43:57 quand même, sont mieux traités que les contractuels.
00:43:59 Hélas pour les contractuels.
00:44:01 Très curieusement, les fonctionnaires
00:44:03 qui sont bien traités, ou en tous les cas mieux traités,
00:44:05 ont 5 fois
00:44:07 plus d'arrêts maladie que les contractuels.
00:44:09 C'est vrai que ça fait réfléchir.
00:44:11 Alors, vous savez, il y a toujours deux hypothèses
00:44:13 et souvent la vérité est quelque part entre les deux.
00:44:15 Première hypothèse,
00:44:17 les contractuels
00:44:19 sont malades, mais vont bosser quand même.
00:44:21 Cricri a eu, je crois, au moins
00:44:23 3 fois le Covid.
00:44:25 Il n'allait pas bosser parce qu'il était contagieux.
00:44:27 Mais c'est quand même la preuve que
00:44:29 tout le monde peut être malade une fois, voire même 3 de suite.
00:44:31 Toujours est-il que
00:44:35 bon, voilà, ils sont malades, ils vont bosser.
00:44:37 Sauf quand vraiment, ils ne tiennent pas
00:44:39 de beaucoup. Ils sont malades, ils vont bosser.
00:44:41 Les fonctionnaires, ils sont malades,
00:44:43 ils font atchoum, ils disent "je fais atchoum,
00:44:45 je fais le médecin".
00:44:47 Alors, le problème, je le dis,
00:44:49 je vais me faire des amis.
00:44:51 Je pense, je m'en suis fait un jour,
00:44:53 je vais vous le raconter juste après.
00:44:55 Je pense que le problème, dans tout ça,
00:44:57 ce sont les arrêts maladie.
00:44:59 C'est-à-dire que pour dire que vous êtes malade,
00:45:01 il faut un arrêt maladie.
00:45:03 Et donc, ça veut dire que vous faites atchoum,
00:45:05 vous allez chez le médecin, il vous colle un arrêt maladie.
00:45:07 Moi, ça m'a toujours posé un problème.
00:45:09 Je précise que je suis fils de médecin,
00:45:11 fils de radiologue,
00:45:13 et que parce qu'il était radiologue, il ne faisait pas de préception médicale,
00:45:15 puis il avait le droit d'en faire,
00:45:17 comme tout médecin, puis il était médecin spécialiste.
00:45:21 Il ne m'a donné un arrêt maladie qu'une fois.
00:45:23 J'ai 58 ans.
00:45:25 Qu'une fois.
00:45:27 Parce que j'étais rentré dans un mur en voiture.
00:45:29 Bon.
00:45:31 J'avais 24 ans.
00:45:33 Une fois.
00:45:35 C'est pas mal, hein ?
00:45:37 Quand j'étais titulaire à l'Institut catholique,
00:45:39 un beau jour,
00:45:41 on avait, dans une épreuve d'amphi,
00:45:43 en première année,
00:45:45 ça faisait du monde, il y avait 300 étudiants à peu près,
00:45:47 on avait,
00:45:49 il y en a plus maintenant, mais c'était il y a plus de 25 ans,
00:45:51 on avait décidé que
00:45:53 ceux qui seraient absents,
00:45:57 et l'erreur avait été de leur dire,
00:45:59 ceux qui seraient absents,
00:46:01 justifiés,
00:46:03 avec un arrêt maladie,
00:46:05 ne passeraient pas l'épreuve,
00:46:07 et ne passeraient pas d'épreuve de rattrapage.
00:46:09 Donc la note serait neutralisée.
00:46:11 Eh bien, il y a eu, figurez-vous,
00:46:13 la moitié de l'amphithéâtre malade ce jour-là,
00:46:15 avec certification,
00:46:17 avec certificat médical.
00:46:19 Et j'ai provoqué un scandale,
00:46:23 parce que j'ai dit aux étudiants,
00:46:25 que je regrettais
00:46:27 que l'administration n'ait pas déposé
00:46:29 150 plaintes contre les médecins
00:46:31 qui avaient délivré des certificats médicaux.
00:46:33 Eh bien, je continue à le penser, pourtant je suis fils de médecin.
00:46:37 Donc je dis, je ne vais pas faire que des amis,
00:46:41 encore une fois,
00:46:45 les passants ne sont jamais malades,
00:46:47 les artisans ne sont jamais malades,
00:46:49 alors quand ils ont un cancer, ils sont malades,
00:46:51 ils ont bien le droit, les pauvres gens, ils n'ont pas choisi.
00:46:53 Les notaires ne sont jamais malades,
00:46:55 les avocats ne sont jamais malades,
00:46:57 enfin, il y a des riches,
00:47:01 enfin le plombier,
00:47:03 il se casse le dos,
00:47:05 il porte des lavabos,
00:47:07 ou des baignoires,
00:47:09 il est à quatre pattes toute la journée,
00:47:11 il a un métier de chien,
00:47:13 il est malade, c'est quand même curieux,
00:47:15 il y a des métiers qui vous y diffugent
00:47:17 contre l'arrêt maladie,
00:47:19 et il y en a d'autres où,
00:47:21 de façon assez étonnante,
00:47:23 vous êtes malade très souvent.
00:47:25 C'est comme ça.
00:47:27 Je le dis, je sais que je vais me faire des amis,
00:47:29 mais je dis ça comme fils de médecin.
00:47:31 Et je dis ça parce que c'est étonnant
00:47:33 que le fonctionnaire, qui a un statut protégé,
00:47:35 soit cinq fois plus malade dans l'année
00:47:37 que le contractuel qui n'a pas ce statut protégé.
00:47:41 Première hypothèse,
00:47:43 le contractuel va travailler même malade
00:47:45 comme un chien, ce qui est possible.
00:47:47 Deuxième hypothèse,
00:47:49 le fonctionnaire fait un chou,
00:47:51 mais il reste au chou.
00:47:53 Je suis tenté de dire,
00:47:57 si on vous donne l'arrêt maladie,
00:47:59 si vous trouvez des médecins
00:48:01 pour vous donner l'arrêt maladie,
00:48:03 évidemment la tentation est là.
00:48:05 La question c'est le médecin.
00:48:07 Il a prêté servant.
00:48:09 Il y a un client qui m'a dit l'autre jour,
00:48:11 je vous donne un exemple tout bête,
00:48:13 qui m'a dit l'autre jour,
00:48:15 j'ai besoin d'évaluation de ma maison
00:48:17 pour un prêt.
00:48:19 Et qui m'a dit, vous avez déjà vu la maison
00:48:21 il y a deux ans et vous l'avez évaluée.
00:48:23 C'était vrai, j'ai retrouvé l'attestation.
00:48:25 J'ai oublié, mais j'ai retrouvé l'attestation.
00:48:27 Est-ce que vous pourriez simplement
00:48:31 changer la date ou reconfirmer ?
00:48:33 Je lui ai dit, je n'ai pas le droit.
00:48:35 Et il m'a dit, ça va vous obliger à venir.
00:48:37 Je lui ai dit, c'est pas grave, je vais y aller.
00:48:39 Je vais venir, je vais faire le tour de votre maison.
00:48:41 Je vais reprendre des notes,
00:48:43 je vais comparer avec mes notes d'il y a deux ans, etc.
00:48:45 Puis je vous ferai votre attestation.
00:48:47 Je lui ai dit, c'est pas un souci.
00:48:49 Mais il y a un minimum.
00:48:51 En plus, on est assermenté.
00:48:53 C'est quand même un minimum
00:48:55 en téflon,
00:48:57 en béton armé le minimum.
00:48:59 Mais le médecin aussi, il a prêté serment.
00:49:01 Et ça serait bien
00:49:03 qu'il donne pas la date,
00:49:05 et ça serait bien qu'il donne pas
00:49:07 un arrêt maladie pour Hatshoum.
00:49:09 Par exemple. Surtout que les mêmes,
00:49:11 parfois, ne veulent pas faire de garde
00:49:13 de nuit. Parce que
00:49:15 eux aussi, ils font Hatshoum, donc ils ont
00:49:17 sommeil, donc ils ne veulent pas travailler la nuit.
00:49:19 Je me suis fait vraiment beaucoup d'amis ce soir.
00:49:21 Mais à mon tout côté, je suis vice-deux médecins,
00:49:23 donc j'ai une certaine liberté de parole
00:49:25 avec les carabins.
00:49:27 Alors ensuite,
00:49:29 Thibaut de Bruxelles s'est senti obligé.
00:49:31 Il affiche le maire en pétard,
00:49:33 il avait une bonne humeur le maire aujourd'hui.
00:49:35 Il l'affiche en pétard parce qu'il a dit
00:49:37 qu'à la ville,
00:49:39 il avait pas tort,
00:49:41 qu'à la ville, on donne plein de leçons,
00:49:43 et bien,
00:49:45 il y a plus d'hommes que de femmes, et en plus
00:49:47 les hommes sont mieux payés. Et qu'à l'agglo,
00:49:49 on ne donne pas de leçons du tout,
00:49:51 il y a plus de femmes que d'hommes.
00:49:53 Et que donc d'un côté à la ville, il y a les donneurs
00:49:55 de leçons, et à l'autre côté à l'agglo,
00:49:57 il y a les guiseux et les faiseux.
00:49:59 Le maire était en
00:50:01 de mauvaise humeur.
00:50:03 Alors, le maire était de mauvaise humeur en disant
00:50:05 n'embêtez pas nos collègues avec des sujets
00:50:07 qui relèvent du conseil municipal.
00:50:09 Cricri lui disait "mais non,
00:50:11 dites ce que vous voulez, la parole est libre".
00:50:13 Oui, il faut quand ça l'arrange. "La parole est libre,
00:50:15 allez-y". Quand on dit "du Val du maire de Douai",
00:50:17 on peut parler pendant 4 heures.
00:50:19 Bon,
00:50:21 ici, on parle de sujets communautaires,
00:50:23 a dit Cricri,
00:50:25 et ça nous occupe, a dit Frédéric Chirot,
00:50:27 et ça nous occupe déjà assez.
00:50:29 Cricri répondait
00:50:31 "le débat est libre".
00:50:33 Et puis, il a dit, alors, dans ces moments-là,
00:50:35 il a tort, parce que
00:50:37 Thibault de Bruxelles, les rares faux, il est là,
00:50:39 n'est pas des bons vues de talent,
00:50:41 et peut avoir de la mémoire,
00:50:43 et il lui a dit "posez la question
00:50:45 au conseil municipal".
00:50:47 C'est pas malin. Parce que la prochaine fois
00:50:49 au conseil municipal, quand il va présenter son rapport,
00:50:51 Thibault de Bruxelles va inverser
00:50:53 en disant "bon, ça n'a toujours pas changé par rapport à l'agglo,
00:50:55 vous donnez des leçons sur l'inclusivité,
00:50:57 les pas de chat, les trucs, etc.
00:50:59 Et en attendant, il y a toujours
00:51:01 plus d'hommes adoués qu'à l'agglo,
00:51:03 et mieux payés qu'à l'agglo,
00:51:05 et mieux payés que les femmes.
00:51:07 Ensuite, les tarifs pour Arkeos.
00:51:11 Alors, les tarifs pour Arkeos,
00:51:13 Ossie de Mazie a pris la parole,
00:51:15 en fait, en disant
00:51:17 "mais,
00:51:19 ce serait bien
00:51:21 qu'on puisse avoir des tarifs sociaux".
00:51:23 Ossie de Mazie,
00:51:25 qui est adjoint au maire de Douai,
00:51:27 "ce serait bien qu'on puisse avoir des tarifs sociaux".
00:51:29 Et, alors,
00:51:33 après on en a discuté, il m'a dit
00:51:35 "mais, si on fait la
00:51:37 gratuité le dimanche,
00:51:39 mais si on ne fait que la gratuité le dimanche,
00:51:41 la gratuité pour tout le monde, éventuellement le dimanche,
00:51:43 mais le dimanche,
00:51:45 il n'y a pas de transport en commun.
00:51:47 Donc ça veut dire que celui qui n'a pas de sous,
00:51:49 il faut qu'il vienne en voiture. Donc il faut qu'il paye
00:51:51 son plein d'essence pour venir en voiture,
00:51:53 parce que, peut-être que le musée est gratuit,
00:51:55 mais, il faut qu'il y ait un pied
00:51:57 en vélo,
00:51:59 Stéphanie Stirno est là pour l'encourager,
00:52:01 ou en voiture, il faut qu'il paye la voiture,
00:52:03 parce qu'il ne peut pas prendre le transport en commun gratuit, il n'y en a pas.
00:52:05 Bon, il y en a toutes les heures.
00:52:07 C'est pas saud, c'est pas saud.
00:52:11 C'est même tout à fait,
00:52:13 c'est un homme
00:52:15 qui a une très faible qualité, et c'est tout à fait
00:52:17 vrai sur le plan
00:52:19 social.
00:52:21 Ça n'a pas pu
00:52:23 à Cricri, qui n'aime pas
00:52:25 qu'on l'accuse de maltraiter les pauvres,
00:52:27 et qui a
00:52:29 sorti un argument
00:52:31 à la Cricri,
00:52:33 qui est que
00:52:35 au parc Jacques Vernier,
00:52:37 la commune
00:52:43 de Douai, fait
00:52:45 payer les habitants d'Amel,
00:52:47 alors il a pris Amel, son deuxième vice-président,
00:52:49 qui est maire d'Amel, Jean-Luc Allais,
00:52:51 les habitants d'Amel plus chers
00:52:53 que ceux de Douai,
00:52:55 ce qui est vrai,
00:52:57 alors que
00:52:59 l'AGLO
00:53:01 a contribué financièrement
00:53:05 à la réalisation du parc Jacques Vernier.
00:53:07 Bon.
00:53:11 Alors,
00:53:13 moi je serais tenté de dire
00:53:15 si c'est ça,
00:53:17 quand on doit
00:53:19 faire ce type d'équipement, on lui dit "écoute, non,
00:53:21 met ton argent ailleurs,
00:53:23 parce que si c'est
00:53:25 pour nous demander pendant 50 ans
00:53:27 de perdre de l'argent
00:53:29 sur un équipement, les équipements publics
00:53:31 perdent de l'argent.
00:53:33 Et donc,
00:53:35 quand ils perdent de l'argent, c'est le contribuable
00:53:37 qui les rend flous.
00:53:39 Seulement le contribuable, il est louisien.
00:53:41 Donc ça veut dire que quand
00:53:43 le parc Jacques Vernier
00:53:45 perd de l'argent, ce sont les louisiens
00:53:47 qui comblent la différence.
00:53:49 Et seulement les louisiens.
00:53:51 Or, ils perdent de l'argent parce que
00:53:53 les utilisateurs payent moins que ce que ça coûte.
00:53:55 Et donc,
00:53:57 ce que je vous décris, c'est que quand un habitant d'Amel
00:53:59 vient,
00:54:01 il ne faut pas qu'il paye plus cher qu'un louisien,
00:54:03 parce que l'AGLO a mis des sous,
00:54:07 ils viennent d'où les sous ? L'AGLO a mis des sous,
00:54:09 mais l'AGLO a mis des sous dans toute commune.
00:54:13 Et surtout,
00:54:15 il a mis des sous pour la construction,
00:54:17 mais il ne met pas de sous pour la gestion.
00:54:19 Le déficit annuel.
00:54:21 Parce que,
00:54:23 je ne sais pas combien il a mis,
00:54:25 on peut jouer au saut et cri-cri,
00:54:27 on lui dit "attends, tu nous as mis un million,
00:54:29 OK,
00:54:31 ça peut être que ce soit un million,
00:54:33 on va attendre que tu aies mangé ton million,
00:54:37 puis quand t'auras mangé ton million en déficit,
00:54:41 clac,
00:54:43 on fait payer les extérieurs,
00:54:45 ils ont mangé leur million.
00:54:47 Et je serais curieux de savoir
00:54:51 s'il y a d'autres communes
00:54:53 que Douai ou pas,
00:54:55 qui font payer les extérieurs
00:54:57 plus cher ou moins cher.
00:54:59 Parce qu'il est bien gentil,
00:55:03 mais les équipements louisiens,
00:55:05 c'est quand même nous,
00:55:07 contribuables louisiens,
00:55:09 qui en payons
00:55:11 les charges de fonctionnement.
00:55:13 Et il n'aide pas pour les charges de fonctionnement.
00:55:15 Et aussi, le Mazi me disait à la sortie,
00:55:19 à juste titre,
00:55:21 il confond un équipement douaisien
00:55:23 avec Arkeos,
00:55:25 qui est un équipement intercommunal.
00:55:27 Et donc l'équipement intercommunal,
00:55:29 c'est quand même un musée
00:55:33 dans une agglomération qui n'a pas de compétences culturelles.
00:55:35 Il faut quand même le rappeler.
00:55:37 Donc cet agglomération qui n'a pas de compétences culturelles
00:55:39 a voulu faire un musée.
00:55:41 Et vous avez un adjoint
00:55:45 qui dit que ça serait bien que les gens qui n'ont pas de sous
00:55:47 payent moins cher.
00:55:49 Et on lui répond, non, il faut qu'ils viennent
00:55:53 en bagnole le dimanche parce que ce sera gratuit.
00:55:55 Oui, je ne suis pas convaincu.
00:55:59 Et je dois dire que c'est plutôt
00:56:01 le site Mazi qui m'a convaincu.
00:56:03 Et la comparaison avec le parc Sauvage Gaillan
00:56:05 ne m'a pas
00:56:07 non plus convaincu.
00:56:09 Ensuite, il y a une visite à Shanghai.
00:56:13 Notre Cricri va
00:56:15 s'envoler pour Shanghai.
00:56:17 À l'invitation d'Envision.
00:56:19 Alors, c'est une invitation,
00:56:21 je vous dis tout de suite,
00:56:23 si vous avez des voisins comme Envision
00:56:25 qui vous invitent,
00:56:27 n'y allez pas.
00:56:29 Parce que Envision
00:56:31 invite Cricri à découvrir son siège,
00:56:33 notre usine de batterie
00:56:35 chinoise.
00:56:37 Donc, là, notre Cricri qui va partir en Chine,
00:56:39 j'espère qu'il nous fera un petit récit de voyage,
00:56:41 les aventures de Cricri en Chine.
00:56:43 Là, qui part en Chine,
00:56:45 invité par Envision, mais c'est la gloue qui paye.
00:56:47 Dites donc, avec un ami
00:56:49 comme ça, on doit être ennemis.
00:56:51 Je préviens tout de suite, moi qui fais le droit d'épique assiette,
00:56:53 que si on a l'intention de me faire payer mon déplacement
00:56:55 et
00:56:57 ma pittance quand on m'invite,
00:56:59 je ne viens pas, je vous le dis tout de suite.
00:57:01 Voilà, donc,
00:57:03 il part le 13 au soir,
00:57:07 novembre, il revient le 19 au matin,
00:57:09 je pense qu'il va être bien fatigué parce que
00:57:11 il y a 12 heures de vol à peu près,
00:57:13 avec des rencontres,
00:57:15 etc.
00:57:17 pour aller voir
00:57:19 le siège, puis aussi
00:57:21 faire de la publicité,
00:57:23 la com pour la gloue,
00:57:25 ça c'est très bien.
00:57:27 Il y a la directrice générale des services
00:57:29 il y a le premier vice-président
00:57:31 Christophe Dumont,
00:57:33 le deuxième vice-président,
00:57:35 maire d'Ames,
00:57:37 justement celui qui paye plus cher
00:57:39 à Gaillot Expo, Jean-Luc Allais,
00:57:41 a décliné, il garde la maison,
00:57:43 a dit Grégoire, peut-être qu'il a peur de l'avion,
00:57:45 je ne sais pas, enfin il a décidé de rester.
00:57:47 A ce propos, il nous a parlé,
00:57:49 juste après, puisqu'il reste, il garde la maison,
00:57:51 des lapins.
00:57:53 Alors les lapins, vous savez que
00:57:55 tous les ans on a un problème de lapins
00:57:57 puisque nous avons des lapins à l'agglo,
00:57:59 des lapins qui font des dégâts au champ,
00:58:01 et donc à chaque fois l'agglo passe
00:58:03 des accords avec
00:58:05 les sociétés de chasse
00:58:07 pour zigouiller quelques lapins
00:58:09 et faire quelques civets en circuit
00:58:11 court.
00:58:13 Alors l'une des solutions, ça prend
00:58:15 le peu déconné, effectivement, il n'y aura plus de lapins.
00:58:17 Mais donc, il s'agissait
00:58:19 de
00:58:21 renouveler ces différentes
00:58:23 conventions
00:58:25 sur le site de l'ermitage,
00:58:27 frais de marais, raquets,
00:58:29 aggloluc, avec
00:58:31 donc cinq sociétés
00:58:33 de chasse.
00:58:35 Et Jean-Luc Leclerc,
00:58:37 qui est un adjoint écologiste à Douai,
00:58:39 a dit, oui, mais quand même,
00:58:41 bon,
00:58:43 il faudrait qu'on veille
00:58:47 à mieux cohabiter
00:58:49 avec les lapins.
00:58:51 Et alors,
00:58:53 il a donc annoncé qu'il allait
00:58:55 s'abstenir.
00:58:57 Et alors là,
00:58:59 il a, évidemment, comme Crécry, quand
00:59:01 Stéphanie St-Hernand avait dit qu'elle
00:59:03 vaut de différencier, elle lui avait dit, alors c'est dans le
00:59:05 même groupe ou c'est dehors.
00:59:07 Leclerc,
00:59:09 qui ne perd pas le nord, a dit, ben, je
00:59:11 m'abstiens, mais je ne change pas de groupe. Et là, Crécry
00:59:13 a dit, oui, mais évidemment, pour
00:59:15 changer de groupe, il faut être
00:59:17 deux. Pour faire un groupe, il faut être cinq.
00:59:19 Oui, c'est vrai. Mais je rappelle que les dissidents
00:59:21 communistes,
00:59:23 qui ont la particularité d'être
00:59:25 communistes et d'avoir perdu leur mairie,
00:59:27 Oisier
00:59:29 et
00:59:31 Auby, les dissidents
00:59:33 communistes,
00:59:35 à trois, ont gardé une vice-présidence.
00:59:37 Que n'ont pas
00:59:39 les communistes officiels,
00:59:41 les vrais communistes.
00:59:43 Et donc, comme quoi, il n'y a pas besoin d'être,
00:59:45 s'ils s'y mettent à deux,
00:59:47 ils pourraient peut-être avoir une vice-présidence. Il serait bien, Leclerc,
00:59:49 comme vice-président. Il se battrait
00:59:51 sur des lapins, mais il serait bien.
00:59:53 Par contre,
00:59:55 soyez gentils,
00:59:57 ne mettez pas Stéphanie Cernot, s'il va falloir faire du vélo

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