Conseil de Douaisis Agglo du 16 février 2024 - commentaires

  • il y a 7 mois
Commentaire du conseil d'agglomération du vendredi 16 février 2024 :

- tumulte autour du projet EURADOUAI ;
- signalétique du Bassin minier ;
- subvention au Cercle d'Escrime de Douai.

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Transcription
00:00 Chers amis du Douaisy, bonsoir.
00:05 Alors, il y avait un conseil d'agglomération ce soir, nous sommes le 16 février, vendredi 16 février.
00:11 Figurez-vous que j'avais un rendez-vous professionnel et j'étais en train de sortir pour me diriger vers Douaisy-Aglo,
00:19 lorsque j'ai reçu un texto d'un élu me disant « Vous manquez quelque chose, ça chauffe ».
00:25 Alors j'ai évidemment foncé dans leur espèce crupule du code de la route et arrivé à Gagnon Expo, ça ne s'était jamais produit,
00:34 j'entendais crier depuis le couloir, ça chauffait, ça chauffait à donf comme dirait la jeunesse ou comme il disait il y a quelque temps,
00:43 car la jeunesse est versatile en matière d'innovation linguistique, ça chauffait, ça chauffait évidemment chacun sans doute entre Cricri et Fredo,
00:52 entre le président Poiret et Frédéric Chéveau.
00:56 Alors j'ai manqué le début, j'ai manqué le début des invectives, j'en ai eu la substantifique moelle parce qu'on me l'a expliqué,
01:05 je suis allé au-devant d'un certain nombre d'élus après le conseil pour savoir exactement ce qui avait déclenché les foudres présidentielles,
01:15 mais je pourrais donc vous en donner le motif, mais je ne pourrais pas vous rapporter malheureusement toutes les invectives,
01:26 hélas nous allons manquer en forme, mais nous aurons le fond.
01:31 Alors le fond en fait il est simple, le fond il est très simple, vous connaissez toutes et tous, évidemment le quartier d'affaires Euradoué.
01:40 Alors ce quartier d'affaires Euradoué doit compter comme totem, comme établissement symbolique de la richesse économique de notre Douaisy
01:54 et de son attractivité, doit compter un hôtel, un hôtel qui serait semble-t-il un hôtel Mercure.
02:02 Et c'est François Berthelot qui est une figure connue de l'hôtellerie locale qui se fait fort d'ériger cet hôtel.
02:14 Mais l'architecte des bâtiments de France qui est une dame, la redoutable ABF,
02:22 l'architecte des bâtiments de France considère que cet hôtel risque de nuire,
02:32 alors assez étonnamment parce que je n'ai pas eu le détail complet de la problématique,
02:41 parce que l'architecte des bâtiments de France normalement est saisi en matière de protection du patrimoine,
02:46 alors nous avons effectivement une cité minière classée UNESCO,
02:52 mais apparemment les maisons concernées et qui fondent les réserves de l'architecte des bâtiments de France,
03:00 apparemment les maisons concernées ne sont pas dans l'ère de classement à l'UNESCO.
03:07 Bon, alors malgré tout l'ABF a émis quelques réserves, alors pourquoi exactement ?
03:12 Là j'avoue que je n'ai pas eu le détail précis des raisons de cette intervention.
03:27 Toujours est-il que l'ABF a émis quelques réserves, alors ce qui m'a été expliqué et ce qui suit,
03:33 je vous le raconte tel qu'on me l'a expliqué.
03:37 L'ABF a émis quelques réserves parce que l'hôtel serait un R+5, donc un immeuble de 5 étages,
03:49 mais se trouverait sur une sorte de petite butte, de sorte que par rapport à des maisons voisines,
03:58 qui se situent à 30 mètres, qui sont donc assez proches, le ressenti serait un R+7,
04:04 puisque les maisons sont beaucoup plus hautes, pardon, l'hôtel est beaucoup plus haut,
04:09 puisqu'il est un petit peu sur une butte, donc en hauteur par rapport aux maisons.
04:14 Cela crée un surplomb, une vue, et l'architecte des bâtiments de France a pensé qu'il fallait déplacer le bâtiment
04:26 sur la parcelle et le modifier un peu pour ne plus contrevenir à ces règles, en quelque sorte de nuisance de voisinage.
04:39 Mais une fois encore, mon point aveugle dans la question, c'est pourquoi est-ce que c'est l'ABF,
04:45 dans la mesure où l'ABF se charge uniquement de la protection d'immeubles protégés,
04:51 et en l'occurrence apparemment les maisons ne le sont pas.
04:53 Mais enfin, on est quand même à proximité immédiate de la clochette,
04:57 et donc à proximité immédiate effectivement d'un périmètre classé UNESCO.
05:01 Alors il semble qu'il y ait eu une réunion en mairie de Douai,
05:11 où les remarques de l'architecte des bâtiments de France aient été étudiées,
05:20 et où des plans modifiés auraient été présentés, probablement par le groupe hôtelier en question.
05:32 Alors ce que demandait l'architecte des bâtiments de France, c'était que plutôt que d'avoir un parking devant,
05:41 de mettre le parking derrière, et donc d'avoir un immeuble à rue,
05:46 et de le déplacer un peu pour ne plus avoir cet effet de R sur 7.
05:51 Il semblerait, tel qu'on me l'a présenté, qu'au cours de la réunion,
05:58 alors que le groupe hôtelier aurait, semble-t-il, proposé quelques modifications d'emplacement,
06:07 et en fait l'hôtel, semble-t-il, serait une barre, et on avait demandé qu'il fût un peu en domino, en quelque sorte,
06:18 pour donner une vision plus architecturale,
06:23 il semblerait que tout d'un coup, au cours de la réunion,
06:27 M. Bertelot, qui est le promoteur du projet, ait dit qu'il n'accepterait aucune de ces modifications.
06:34 Qui pourtant, m'a-t-on dit, résultait, alors certes d'une demande de l'ABF,
06:40 mais aussi de plans qui auraient été fournis, apparemment, quand même par le groupe hôtelier,
06:45 qui avait, semble-t-il, accepté quelques modifications de principe.
06:49 Suite à quoi, on pense, on pense que M. Bertelot se serait adressé au président Poiret.
06:58 Alors là où les choses sont un petit peu mystérieuses, c'est que
07:02 le projet qui a été présenté à l'AGLO ce soir
07:06 est un projet également un peu modifié par rapport à celui sur lequel l'ABF avait émis des réserves.
07:12 Donc on nage quand même un petit peu dans le désordre.
07:15 Mais toujours est-il que le président Poiret s'est convaincu,
07:21 semble-t-il à l'instigation de M. Bertelot,
07:24 que l'abominable Fredot allait refuser le permis de construire
07:31 en s'appuyant scandaleusement sur le respect de la règle d'urbanisme.
07:39 Scandale, évidemment.
07:45 Et donc, lorsque je suis arrivé,
07:50 certains m'ont dit à la fin du conseil que c'était la première fois qu'on voyait le maire de Noué perdre son sang-froid.
07:56 Il est vrai qu'il criait.
07:58 Il semblerait que le président Poiret l'ait accusé de ne rien faire
08:03 et qu'il lui ait répondu qu'il n'appartenait pas au président de l'AGLO
08:07 de se mêler de la vie intérieure des communes.
08:10 Je pense effectivement que si les élus du Douaisy commençaient à se mêler de la vie intérieure de Lovain-Planque,
08:20 le président de l'AGLO en serait sans doute couroussé.
08:24 Mais enfin d'un autre côté, ce n'est pas une première,
08:26 puisque rappelons qu'il a présenté une liste conduite par M. Tesson au municipal de 2020
08:31 avec pour principal résultat de favoriser la réélection de Frédéric Chéreau.
08:37 Il récolte ce qu'il a semé, du chardon et du poêle à gratter.
08:43 Donc le ton était à la querelle très vive
08:52 parce qu'on exigeait du maire de Douai qu'il s'engage à, par écrit, dans la semaine,
09:00 à signer le permis de construire, malgré un avis négatif probable,
09:09 parce que le permis n'est pas encore déposé,
09:12 de l'architecte des bâtiments de France,
09:15 c'est-à-dire qu'en fait on lui demande de s'engager à signer un permis légal.
09:21 Le président Poiret, ayant, se faisant fort de convaincre le sous-préfet de ne pas se mêler de ces choses-là,
09:30 parce qu'il ne faudrait quand même pas que le représentant de l'État prétende faire appliquer la loi,
09:35 notamment en matière d'urbanisme,
09:37 et donc il nous a dit qu'il aurait,
09:46 alors je ne trouve plus les mots tout de suite,
09:50 qu'il aurait le sous-préfet dans son bureau,
09:54 parce que le président Poiret convoque le sous-préfet,
09:57 c'est bien la moindre des choses.
10:00 Remarquez, l'expérience prouve que notre président sous-préfet vient d'être nommé préfet à Mayotte,
10:07 visiblement avoir un traité avec le président Poiret prépare à des situations extrêmes.
10:13 Alors Jean-Luc Allais, vice-président de l'AGLO,
10:20 insistait pour savoir si Frédéric Chéraud signerait un permis illégal.
10:27 Alors je parle, oui, je parle, cher Romain qui me pose la question,
10:35 de l'hôtel qui serait à Mercure, qui doit être installé dans le périmètre de Radouin.
10:43 En fait la délibération de 1 portait sur un terrain à usage de parking,
10:47 approbation du principe de désaffection du bien,
10:51 en vue de la réalisation d'un hôtel et d'un appart hôtel,
10:56 ainsi que la réalisation de 108 places de parking.
11:00 Et donc Frédéric Chéraud a donc, en les comptant, dit à 7 reprises,
11:15 il faut dire que la 7ème, Jean-Luc Allais lui a dit qu'il n'avait pas entendu,
11:20 Frédéric Chéraud lui a dit qu'il y a beaucoup de choses qu'il n'entendait pas,
11:25 à 7 reprises a signé un permis illégal.
11:31 Et le sous-préfet convoqué dans le bureau du président Poiret
11:38 est présumé accepter avec bienveillance un permis illicite.
11:48 Moi je connais un petit peu le milieu de l'immobilier et de l'urbanisme.
11:57 Un architecte des bâtiments de France c'est à peu près l'équivalent d'un syndicaliste de l'opéra de Paris.
12:05 C'est à dire que si vous prétendez faire plier un ABF,
12:09 ou une ABF puisque c'est une dame en l'occurrence,
12:11 qui paraît-il, on m'a tendu, est par ailleurs plutôt accommodante quand on lui parle poliment,
12:16 si vous prétendez faire plier une ABF, je pense que vous pouvez aussi essayer de traverser le Pacifique en canot et sans rame.
12:24 La probabilité de réussite est à peu près équivalente.
12:29 Le sous-préfet, oui il est possible que le sous-préfet se montre accommodant.
12:36 Bon c'est un Pyrénéens, ils ont plutôt du caractère, mais bon, il peut peut-être accepter un permis illégal.
12:44 La seule question c'est, est-ce qu'il y aura un recours ?
12:48 Parce que dans tout cela, le président Poiret exige et obtient, dans la semaine,
12:56 et alors Jean-Luc Allais a dit, si le courrier n'est pas arrivé dans la semaine,
13:00 alors il s'agit quand même, je tiens à le préciser, d'un engagement écrit du maire de Douai de signer un permis malgré l'avis négatif de l'ABF.
13:09 C'est à dire de signer un permis illégal.
13:12 Il pourrait y avoir une plainte contre le maire, je dis ça incitamment.
13:17 Bon, alors la difficulté c'est que tout le monde peut attaquer un permis illégal dès lors qu'il a un droit à agir, et notamment les voisins.
13:29 Ceux qui vont avoir à 30 mètres un bâtiment R+7, avec des, R+5 mais R+7 ressentis puisqu'il sera sur une butte,
13:40 avec des braves gens qui les regarderont dans leur jardin depuis leur balcon.
13:46 Alors on me dit qu'a priori il n'y aura pas de recours parce que le bonsoir à Thierry, le bonsoir à Maggie,
13:57 enfin tous ceux qui sont passés, je suis désolé d'ailleurs à ce propos, je le dis à Thierry de n'avoir pu assister l'autre jour à sa conférence de presse sur la bâtellerie.
14:08 Mais j'étais à l'étude et j'étais en train de résoudre quelques difficultés professionnelles avec ma stagiaire qui fait ce qu'elle peut avec du talent,
14:18 mais ça rend les choses difficiles. Et donc, bon, on peut miser sur le fait qu'il n'y aura pas de recours.
14:27 Le sous-préfet, on peut sans doute s'en arranger. Le maire de Douai, il va s'engager par excrès s'il y a un permis illégal, on peut sans doute s'en arranger.
14:34 Mais les voisins, alors on nous dit les voisins, ils ne feront pas de recours parce que le terrain qui est au fond de leur jardin,
14:43 où il va y avoir l'hôtel avec le R+7 ressenti, d'où on leur fera coucou du balcon, est régulièrement squatté par des gens du voyage
14:51 et apparemment les habitants des maisons seraient présumés préférer avoir un vis-à-vis huppé d'hôtel Mercure à R+7
15:01 que les caravanes des gens du voyage qui viennent squatter leur fond de jardin. Donc, dit-on, il ne reste sans doute pas de recours.
15:11 Maintenant, il suffit qu'il y ait un recours d'une association quelconque, association de défense de l'environnement,
15:19 association de défense du patrimoine. Bon, enfin l'idée, je rappelle quand même, si vous faites une procédure complète,
15:30 on est parti pour 6 ou 7 ans de procédure avant que le permis, d'ailleurs sans doute, soit annulé.
15:44 Bon, alors ça peut passer, mais ça peut passer s'il n'y a pas de recours de particulier.
15:50 Alors peut-être que le président Poiret va proposer d'acheter à prix d'or les maisons de tous ceux qui font des recours.
15:54 Pourquoi pas ? Alors, c'était tonitruant parce que là je vous donne un ressenti, je ne suis pas mélote parce que je suis allé,
16:04 comme j'avais manqué à peu près 25 minutes, je suis allé ensuite interroger un certain nombre d'élus des différentes tendances
16:15 pour avoir la substantifique moelle et les explications. Alors, on me disait, d'habitude, à Douai, quand on a ce type de projet,
16:24 on fait des réunions, ça, il faut reconnaître qu'à Douai, on aime bien les réunions. On fait des réunions avec les voisins,
16:29 c'est très bien, d'ailleurs, quand il y a un projet d'urbanisme, c'est l'équivalent, enfin bon, on peut faire des réunions publiques
16:34 dans les enquêtes publiques, donc c'est tout à fait légitime qu'on fasse des réunions. On me dit, on ne va pas en faire,
16:39 parce que si on en fait, le président Poiret va penser qu'on le fait pour planter son projet. L'impression qu'on avait, c'était que
16:46 le Mercure voulait des hôtels pro-forma, le Mercure de type, que M. Bertelot ne voulait pas y déroger et que, donc,
17:03 il faisait une pression forte en disant que s'il n'avait pas son permis, il arrêtait et qu'on perdait son hôtel de luxe.
17:10 Et le président Poiret disait, si on n'a pas l'hôtel qui est le totem de hôtels, à part hôtels, etc., de cette zone, de Rathouet,
17:23 on arrête tout. On ne va pas dépenser des millions d'euros d'infrastructures, de viabilisation, etc., si on n'a pas l'hôtel.
17:32 Oui, enfin, à la vitesse à laquelle il fait les travaux. Alors ça, de ce point de vue, il actionne, comme il a l'habitude de le dire.
17:39 S'il y a un recours contre le permis qui aura été approuvé par, délivré illicitement par la mairie de Douai, alors le maire de Douai a dit,
17:48 oui, mais alors il va falloir m'aider. Non, alors, non, plus exactement. Non, alors il y a eu des... Il faut que je trouve...
17:55 Je vais répondre, oui, à Maggie dans un instant. Alors, il y a le maire de Douai qui disait, oui, mais moi, j'aimerais être partenaire.
18:03 J'aimerais être consulté parce que, d'après ce que j'ai compris, en plus, l'ABF, l'architecte des bâtiments de France, n'avait pas été consulté au début.
18:13 Et les ABF, vous savez, vraiment, quand j'ai donné l'exemple des fonctionnaires culturels, etc., les ABF ont une susceptibilité forte
18:24 parce qu'il n'y a pas plus indépendant qu'un ABF. Vous pouvez, mais vous pouvez vous pendre avec vos ceintures, avec vos bretelles,
18:31 vous ne viendrez pas à bout d'un ABF. Il n'y a pas plus indépendant qu'un ABF. Donc, faire le coup de vouloir faire pression sur l'ABF
18:38 pour qu'il délivre un permis, enfin qu'il lève ses oppositions à quelque chose qu'il considère comme illicite, en ne l'ayant pas associé à la première réunion, etc.,
18:50 c'est mort et c'est pire. Et même le ministre n'y pourra rien. Cri-cri peut décrocher, décrocher tous les téléphones, il n'y arrivera à rien.
19:00 Et alors, le président Poiret lui a répondu, comme le maire de Douai, il dit « ça serait bien qu'on soit partenaires ».
19:06 Vous ne l'êtes pas, partenaire ! Oui, parce que quand on est maire dans l'Aglo, évidemment, on n'est pas partenaire de Douai-l'Aglo, ça va sans dire.
19:15 Alors, on a eu, on va y revenir justement, je vais répondre à ce que... Alors, Frédéric Chareau essayait de taquiner Jean Luc Allais,
19:29 qui ne cessait de lui mouliner « est-ce que vous engagez à délivrer ce permis malgré l'opposition de l'ABF ? »
19:36 Et alors, Frédéric Chareau n'arrêtait pas de lui dire « mais le vice-président valide-t-il le fait que le président dise qu'un maire ne fait rien ? »
19:44 Et alors, Jean Luc Allais, dans un moment d'audace, a dit qu'il n'avait pas à valider le propos de son président.
19:53 Bon, voilà des gens qui vivent dangereusement. Alors, et puis le président a dit bien sûr qu'il commenterait librement les communes de l'agglomération.
20:04 Alors, il y a eu un moment où on a compris tout d'un coup le crime de lèse-majesté qu'avait fait Frédéric Chareau.
20:12 Parce que des élus de la majorité municipale d'Oisiennes m'ont dit « on est arrivé là, on n'avait mais aucune idée que ça allait mal se passer ».
20:21 Bon, alors il y avait eu effectivement apparemment le fait que le responsable de l'hôtel, M. Berthelot, avait refusé d'amender son projet.
20:35 Mais il n'avait pas dit qu'il allait en appeler aux tout-puissants. Et donc les élus de la majorité municipale d'Oisiennes sont venus à l'abattoir sans se douter de rien.
20:44 Mais, mais, mais, il y avait eu un crime de lèse-majesté. Figurez-vous que le Mirabeau, on m'interroge sur le Mirabeau et c'est une vraie question.
20:56 Est-ce que cet hôtel ne va pas nuire au Mirabeau, qui n'est toujours pas fait ? Et notre président d'Agglo essaie par tous les moyens, y compris une garantie par l'Agglo,
21:08 essaie par tous les moyens d'obtenir que le Mirabeau se fasse. Mais le Mirabeau ne se fait pas. Malgré des prêts de la caisse des dépôts garantis par l'Agglo, etc.,
21:19 ça ne bouge toujours pas parce qu'on annonce toujours le premier coup de pelle, ça ne bouge toujours pas. Mais ça a bougé. Des briques sont tombées sur la chaussée.
21:30 Et le maire de Douai a écrit... Alors, il n'a pas écrit pour dire qu'il allait signer un permis illégal. Non, il a fait pire que cela. Il a écrit à Xavier Lucas,
21:41 le président de la société de l'hôtel des Courandères, pour lui dire... Oui, c'est sur le territoire de Douai, Philippe Terret, bien sûr.
21:52 Pour lui dire que si Xavier Lucas ne remettait pas son hôtel, enfin son bâtiment, qui n'est pas encore un hôtel, en état de sécurité, il allait prendre un arrêté de péril.
22:10 Ah, parce que le président Poiret a dit... Au lieu de décrocher son téléphone, il lui dit « ramasse deux pierres ». Oui, enfin, il faut reconnaître quand même
22:19 que ça fait 9 ans que ça dure. Donc, je pense qu'à un moment, le téléphone, la ligne a fondu. « Allô, allô ? » Oui, il y a de l'eau dans le puyau, là, c'est sûr.
22:33 En fait, le drame s'est noué. La vérité a jailli à un moment d'un vibrato de notre président. C'est qu'en fait, il est furibard parce que le maire de Douai
22:44 a écrit au propriétaire du Mirabeau, l'hôtel des courants d'air, en lui disant qu'il allait prendre un arrêté de péril si l'autre continuait à faire tomber des briques sur la chaussée.
22:54 Alors qu'il allait investir 40 millions, nous a dit le président. Enfin, il va investir 40 millions avec une garantie de douésie à glos et des prêtes d'un peu tout le monde.
23:08 C'est genre à la fin, on pourrait le faire en régie. On a remarqué que DF a gagné 10 milliards d'euros cette année après avoir été nationalisé.
23:15 C'est à se demander s'il ne faudrait pas nationaliser le Mirabeau et faire les travaux en régie parce qu'on pourrait en faire des dutchs à glux parce qu'au point où on en est, là...
23:26 Et effectivement, le soutien apporté au mercure qui va être fait à marche forcée, alors sauf l'hypothèse où il y a des recours contre les permis et que du coup, ça n'avance pas.
23:37 Mais sinon, le mercure va occuper le terrain et quand le Mirabeau va arriver, est-ce qu'il restera de la place ? On n'en sait rien. On verra bien à ce moment-là.
23:47 Cela dit, mais bon. Alors, on nous a dit que... "Et notre argent", dit Philippe Therret. Mais Philippe Therret qui veut s'en aller à Dunkerque.
23:57 Alors, alors, "Et notre argent, mais fuillard, va... Vous allez nous laisser... Vous allez aller pêcher le haran par les jours de carnaval en nous laissant avec nos briques."
24:06 Alors, donc, il y a eu Frédéric Chirot qui a dit qu'il y avait une seule réunion de concertation à la demande du sous-préfet sans laquelle il n'y en aurait pas eu du tout.
24:19 Thibaut de Bruxelles, vous savez, il voit ça, il vient de Strasbourg, il est de famille alsacienne, il vient de Strasbourg, il habite à Bruxelles, il navigue à Paris, il passe, quoi.
24:33 Alors, il a dû un jour descendre à Lille. Et en descendant à Lille, il a trouvé que c'était... Pardon, excusez-moi. Voilà ce que c'est que de gesticuler. C'est tombé.
24:43 Fut. Pardon. J'ai eu un mot grossier. Et donc, Thibaut de Bruxelles a dit que ce pourrait être, ce pourrait ressembler à Euralille.
24:54 Oui, j'espère. Cela dit, nous avons le deuxième Gardéo de France. Pourquoi pas ? Enfin, quand même, il y a de la marge, quand même. Mais pourquoi pas ? Moi, je ne me demande pas mieux.
25:03 Et puis, c'est lui qui a dit "on va supprimer un lieu de squat des gens du voyage". Il a demandé, Thibaut de Bruxelles, si l'investisseur risquait de partir.
25:18 Ben oui, je suis désolé, Philippe Therrassy, ma mère m'entendait. En plus, elle m'a téléphoné tout à l'heure. Pauvre femme, si elle avait entendu ce mot, elle serait scandalisée.
25:26 Cela dit, elle le dit, mais enfin, quand même, l'entendre dans la bouche de son fils, de son jeune fils de bientôt 59 ans, elle serait scandalisée.
25:32 Alors, pardon maman, si tu m'entends. Oui, enfin, bon, je ne suis pas sûr qu'elle croit à la sincérité de mes contritions. Ça risque de la gâcher encore plus.
25:42 Alors, et donc, le docteur Cricri a dit "oui, oui". Parce que c'était un ballet presque roudé. Thibaut de Bruxelles lui dit "l'investisseur risque-t-il de partir ?" et Cricri répond "oui, il me l'a dit il y a une heure".
25:55 Paf, on ne lui signe pas son papier, comme quoi il aura son permis illégal, hop, il fiche le camp. Voilà, il repart avec sa boîte et sa pelle. Il pourrait racheter le Mirabeau et en faire un Mercure, pourquoi pas.
26:06 Alors, par contre, un bon argument, je tiens à le signaler, un bon argument de notre Cricri qui nous a dit qu'on avait un TGV à défendre et une navette vers Lille et Paris.
26:16 Ça, il est vrai, honnêtement, après tout, on peut, nous avons le plus grand bouleau de rhume au nord de Paris, trop petit pour recevoir des championnats, mais quand même le plus grand au nord de Paris.
26:27 Si nous avions Radouet aussi grand que Rallye, peut-être pourrions-nous avoir effectivement plus de TGV, plus de navettes, ça serait bien commode, peut-être même des navettes depuis Bruxelles pour Thibaut.
26:40 Honnêtement, là, pour le coup, ce serait, là, c'est un bon argument, c'est vrai, là, je ne peux pas dire le contraire.
26:48 Alors, Bolivar, l'abominable Bolivar, le courtisan Bolivar, il nous dit des choses extraordinaires, Bolivar, extraordinaires.
27:00 Quand vous pensez que ce garçon vient de Hénéphy, bon, d'accord, il sera tête de liste d'hiver droite au projet de municipale, mais en fait, ce garçon vient de Hénéphy,
27:08 quand même de chez notre ami Mélenchon, quand même, eh bien, figurez-vous qu'il s'est plaint de lourdeur administrative.
27:23 Oui, la lourdeur administrative, c'est le respect du code de l'urbanisme, c'est scandaleux.
27:28 Depuis quand est-ce qu'on doit respecter ? C'est vrai que quand on est révolutionnaire, on décapite ou on enferme au goulag, on fait mourir dans une prison, là-bas, lointaine, en Sibérie, l'ABF, et couic, on est tranquille, ça, effectivement.
27:43 Et puis, des raisons réglementaires, nous a dit, depuis quand doit-on respecter la réglementation ?
27:54 Enfin, si Bolivar respectait quelque chose, ça se saurait, effectivement.
28:00 Et il nous a dit que François Bertelot était un investisseur bien connu dans le douésie, parce que depuis qu'il est bu à Hénéphy, il fréquente tous les plutocrates, Bolivar, il connaît, tous les hôtels Mercure, s'il ne va pas dans les hôtels Formule 1, Bolivar, ah bah non, ah bah non, ah bah non.
28:14 Alors, enfin, il a dit quelque chose, parce que lui, il disait qu'il voulait son Euradoué, qu'il le voulait, cette fois, il a promis.
28:23 Il faut tourner la langue dans la bouche, cette fois, mais cette fois, il a promis de signer un permis illégal, enfin, pardon, un permis qui s'affranchisse, comme dit Bolivar, des raisons réglementaires et de la lourdeur administrative.
28:35 Et alors, il nous a dit que c'était les bâtiments avec lesquels nous allons vivre 60 ans, le maximum, il a dit 40, 50, 60, je me dis, pourquoi 60 ? Il veut les raser, s'il commence à raser tous nos bâtiments, on n'a pas fini.
28:52 Alors, il y a eu un débat intéressant de temps en temps au milieu des invectives, il y avait des choses intéressantes. D'abord, il a été dit que ce serait un quartier mixte habitat-entreprise.
29:06 Frédéric Chiron en a profité pour dire que Laglo voulait faire un quartier d'entreprise, mais que lui avait demandé qu'il y eût également de l'habitation et qu'il remerciait le président Poiret de l'avoir écouté.
29:20 Alors, Jean-Luc Allais a demandé une réunion de la majorité dans une semaine pour décider de la suite de Radouet s'il n'y avait pas le courrier.
29:32 Le président Poiret, en fin de conseil, l'en a remercié en disant que le président ne décidait pas de tout, que c'était une décision collégiale. Pour lui, chacun sait que la démocratie est l'une des qualités des vertus.
29:42 Notre cri-cri, c'est mardi après-midi, il sera avec le sous-préfet sur ce dossier, il sera dans mon bureau. Hop, viens ici, Mélore !
29:58 Frédéric Aspareil n'est pas tout à fait à l'aise. Il est communiste, il est dans la majorité de Christian Poiret. Il fallait qu'il explique pourquoi il allait voter la délibération.
30:14 C'était pas en direct d'ailleurs, parce qu'en fait c'est une délibération pour déclasser un terrain. Après, ça ne préjuge pas du permis qu'il a déposé.
30:24 Mais pourquoi il allait voter contre l'architecte de l'ABF ? Il était un petit peu embêté. Alors il a eu une idée, c'est un publiciste, il a fait du droit public, Frédéric Aspareil.
30:34 Donc il n'est pas sauve dans la matière. Il a eu l'idée de vendre, que c'était dans le cadre de la loi ZAN, au sein du principe ZAN, zéro artificialisation nette,
30:45 qui dit qu'on doit densifier les centres-villes pour protéger les zones agricoles, les zones naturelles, et donc effectivement, du coup, construire un peu plus en hauteur.
30:57 Alors pourquoi pas ? Simplement, en fait, objectivement, les hôtels, on les a rarement construits dans les zones agricoles ou dans les zones naturelles.
31:08 Et la hauteur d'un hôtel, ça ne correspond pas tout à fait à une question de densification urbaine ou d'artificialisation.
31:17 Je veux bien, c'est un communiste, il a le sens de la dialectique, mais enfin quand même, c'est peut-être pas tout à fait la même chose.
31:24 D'habitude, un hôtel, c'est en zone urbaine, donc de toute façon, c'est en zone dense.
31:29 Ensuite, la hauteur de l'hôtel, ça dépend du nombre de clients qu'il espère avoir et du PLU.
31:36 Et dernière chose, pour le cas de l'urbanisme, et dernière chose, que l'hôtel ait un parking devant ou un parking derrière, ça a un peu de rapport avec la loi ZAN.
31:44 Mais bon, il fallait bien arriver à vendre des choses et il a réussi à expliquer dans le même temps que c'était pour protéger la cité.
31:54 On n'a pas très bien compris pourquoi, mais enfin bon, voilà.
31:57 Alors, il y a eu un vote à l'unanimité et après toutes ces vociférations, Christian Poiré a dit, ce qui a quand même provoqué quelques sourires,
32:10 c'est important d'avoir des bons débats entre nous.
32:14 Alors, figurez-vous que j'ai la crève, ce qui explique que je porte une marinière.
32:18 Le maire de Douai m'a demandé si je l'avais bien acheté à Douai, mais non, je l'ai acheté à Saint-Malo.
32:22 Mais je porte une marinière tout simplement parce que j'ai la crève et notre cri-cri également.
32:31 Et alors, il m'a dit qu'il était content, il n'avait pas perdu la voix.
32:34 Ça, effectivement, j'ai eu l'occasion de me rendre compte depuis le couloir.
32:37 Il est certain qu'il n'a pas perdu la voix.
32:40 Je crois que j'ai plus de mal que lui à m'exprimer.
32:44 Alors ensuite, il y a eu une délibération sur la signalétique.
33:01 Je le cite pour la forme.
33:04 Le maire de Douai a demandé à ce que...
33:07 "Convention type de mise à disposition des panneaux de signalétique bassin mini à l'UNESCO
33:12 au titre de paysage culturel évolutif vivant."
33:16 Bon, alors il s'agit de mettre en valeur le bassin mini.
33:20 On nous avait parlé d'ailleurs du fait que c'était évolutif et que donc on ne pouvait pas geler,
33:23 d'où le fait qu'on puisse quand même faire des hôtels, etc.
33:26 Mais là, ça n'a pas de rapport, c'est sur la signalétique.
33:28 Alors c'est pour Auby, Douai, Lalanne, Rovaranda et Oisier.
33:32 En l'occurrence, à Douai, c'est à Frémarès.
33:35 Et le maire de Douai a demandé qu'il y eut une concertation.
33:39 Et Crécrit lui a dit oui.
33:42 Ensuite, sauf que quand il va demander 4 mois pour répondre sur l'endroit où on met le panneau,
33:52 je pense que ça ne va pas aller.
33:54 Ça va le faire, va me dire Crécrit.
33:58 Ensuite, et pour terminer, il y a eu alors là une véritable pantomime.
34:04 Figurez-vous qu'il y a un championnat de France les 25 et 26 mai.
34:10 Ce sera l'occasion pour vous de m'offrir un cadeau pour mon anniversaire le 22 mai.
34:15 Alors, les 25 et 26 mai, à Gaillan Expo, donc à Douai,
34:20 il y a un championnat de France et le club d'escrime de Douai a demandé de l'oseille.
34:27 Ne voilà-t-il pas que le club d'escrime de Douai a demandé de l'oseille à la mairie
34:34 qui a promis apparemment 15 000 euros
34:39 et la GLO a décidé de verser 7 500 euros, c'est-à-dire 50 % de la subvention de la mairie.
34:46 Mais, mais, mais, il est proposé, je lis la libération,
34:52 de conditionner l'octroi de cette subvention à l'attribution d'une subvention de 15 000 euros
34:57 par la ville de Douai au cercle d'escrime de Douai.
35:00 C'est-à-dire que la GLO disait qu'elle ne verserait les 7 500 que si la mairie versait 15 000.
35:11 Très honnêtement, on ne sait pas pourquoi, à part pour casser les pieds de maire de Douai,
35:19 mais on ne sait pas pourquoi parce que la GLO verse régulièrement des subventions à des clubs sportifs
35:24 alors qu'elle n'a pas de compétences sportives,
35:26 verse régulièrement des subventions à des clubs sportifs
35:31 sans lien avec la mairie de Douai ou avec d'ailleurs d'autres collectivités.
35:38 Il paraît, nous a-t-on dit, alors il y a eu un débat là-dessus,
35:41 il paraît que ça se fait souvent et qu'il arrive souvent que la GLO conditionne
35:48 le versement de certaines subventions à une subvention municipale
35:53 en versant un pourcentage de la subvention municipale
35:56 à condition que la municipalité verse une subvention.
36:00 Bon, il paraît.
36:04 Bon, les vice-présidents avaient l'air d'accord, les deux vice-présidents,
36:08 premier et deuxième vice-président, Christophe Dumont et Jean-Luc Allais.
36:12 Il y a des cas dans lesquels il y a des subventions versées par la GLO directement
36:17 sans subvention municipale et sans concertation de l'un avec l'autre,
36:20 enfin la fameuse concertation.
36:22 Mais bon, il paraît.
36:23 Alors, le maire de Douai voulait qu'on enleve du texte de la délibération,
36:33 cette condition, tout en s'engageant, il disait que le bureau municipal l'avait voté,
36:39 qu'il avait envoyé un texto à la présidente, il a donné la date du texto,
36:43 alors Cricri n'était pas d'accord parce qu'il y avait d'autres textos,
36:46 c'était le 31 janvier.
36:48 Alors, il paraît que Cricri avait proposé 20 000 pour la GLO et 10 000 pour la ville,
36:56 mais que, apparemment, la ville n'ayant mis 15 000, Cricri ne mettait que 7 500.
37:01 Mais le maire de Douai ne voulait pas, une fois encore,
37:06 que Cricri se mette à des affaires de la ville en disant "moi je veux bien voter votre machin,
37:10 mais pas si vous conditionnez, et je voterai ma délibération, il n'y a aucun problème,
37:15 mais pas si vous conditionnez".
37:16 Bon.
37:17 Alors, il a menacé de ne pas la voter, de ne pas prendre part au vote,
37:27 c'est pas de voter contre, mais de ne pas prendre part au vote.
37:29 Notre Cricri a électrisé ses moustaches et a indiqué qu'il ne modifierait pas la délibération
37:38 qui restera comme ça pour les autres communes.
37:40 On verra.
37:42 Et, puisque Frédéric Géraud disait que dans ce cas-là il ne participerait pas au vote,
37:48 Cricri annonçait qu'il retirerait la délibération.
37:50 Colline Creil a regretté que la délibération fût retirée de l'ordre du jour,
37:57 mais Christian Poiré a dit que si la commune qui reçoit la subvention,
38:04 c'est pas la commune, c'est le club, ne vote pas, il n'y a pas de raison que la Globe verse cette subvention.
38:11 Le maire de Rabot-Court est intervenu pour regretter les joutes politiques internes à Douai.
38:20 Alors je ne suis pas très bien compris pourquoi les joutes politiques internes à Douai,
38:22 parce que c'est un conflit entre la Globe et la ville de Douai, mais c'est pas un conflit interne.
38:29 Frédéric Géraud a demandé une subvention de 3 à 4 minutes qu'il a obtenue.
38:36 Et il a finalement cédé, ce qui a permis à Cricri de dire "c'est bien la preuve qu'on peut travailler tranquille".
38:49 Alors, nous avons été quelques-uns à penser que le maire de Douai avait été très mauvais.
38:54 Alors il y avait deux versions. Moi je pensais qu'il aurait dû dire à Cricri "ben écoutez, vous me dites que
39:06 quand vous versez une subvention à un club, vous conditionnez au versement de la ville, ok,
39:16 vous allez donc le faire pour tout le monde, donc les fois prochaines, je suis désolé de le dire,
39:22 mais si vous ne le faites pas, je ne les voterai pas".
39:26 D'autres m'ont dit, mais ça ce n'est pas connaître notre Frédo qui rade,
39:33 d'autres m'ont dit il aurait dû dire "oh ben c'est pas grave, vous ne votez pas les 7500,
39:39 on les votera au conseil municipal, puisque vous voulez vous mêler de nos affaires, on fera 100,
39:44 on votera les 7500, de plus, 15 000 + 7500 au conseil municipal".
39:49 Bon. Mais ça, il est radin. Et puis je ne sais pas si, j'en sais rien, je ne sais pas si c'est une bonne idée,
40:00 parce que là ça reste une course à l'échalote entre la mairie et l'agglo,
40:04 et c'est compliqué de prendre les clubs en otage en se disant "si je demande à l'un, je ne le répond pas à l'autre,
40:11 de l'autre, si etc." Bon, vous souhaitez à la place des clubs sportifs qui veulent surtout réussir leurs activités,
40:17 leurs manifestations, et qui se retrouvent pris en otage par des querelles politiques.
40:25 Bon, voilà. Alors, en tous les cas, nous étions toutes et tous d'accord sur un sujet, un constat.
40:34 Le maire de Noué a eu tort de se coucher. Il a offert une victoire facile à Christian Poiret.
40:44 Bon, je pose honnêtement qu'il a eu tort. Voilà. C'est une question de dignité,
40:52 mais pas seulement de dignité pour lui, c'est une question de dignité pour la ville de Douai.
41:01 Parce que moi je veux bien que Christian Poiret s'arrange le droit de commenter ce qui se passe dans les villes de Douai-Villaglo,
41:09 mais ce qui m'ennuie c'est qu'il ne commente que ce qu'il se passe à Douai.
41:15 Alors, il se trouve, pour dire la vérité, que je fais à peu près les mêmes critiques que lui.
41:20 Donc, quand il dit que le maire de Douai ne fait rien, c'est vrai que ça fait 10 ans qu'il est maire,
41:26 ça fera 10 ans le 1er avril, et on ne peut pas dire qu'en 10 ans il ait fait grand-chose.
41:31 À l'époque, pendant le premier mandat municipal, 2014-2020, je disais toujours, bon, il faut lui laisser 10 ans,
41:37 on peut comprendre qu'il nous dise qu'il faut du temps, parce qu'il faut 10 ans pour redresser une commune.
41:41 Ben là, il est 10 ans, ça l'est fait, il n'a toujours rien fait.
41:44 Donc je suis d'accord sur le fond avec les critiques de Christian Poiret.
41:49 Le problème, c'est que je constate que Christian Poiret, par exemple, ne commente jamais la vie municipale à Rimbaucourt,
41:57 puisque nous parlions de Rimbaucourt.
42:00 Il pourrait y avoir des choses à dire sur la vie municipale à Rimbaucourt.
42:05 Je constate que Christian Poiret a gardé dans sa majorité des élus battus à Auby et à Oisier.
42:17 C'est sa manière à lui de se mêler de la vie des communes, certes,
42:21 mais peut-être pas forcément tout à fait dans le respect du suffrage universel.
42:25 Bon, alors il a pris dans sa majorité Bolivard.
42:29 Pas tellement mieux, mais c'est quand même pire que de garder dans la majorité des gens qui ont été battus.
42:38 Et en plus, je le rappelle, s'agissant de Frédéric H. Pareil, qui est bien sûr présumé innocent,
42:44 quelqu'un qui non seulement avait été battu, mais qui avait une procédure pénale sur le dos.
42:48 Je suis juré, je crois, à la présumption d'innocence.
42:51 Mais enfin, ça, bis in idem, là, ça faisait beaucoup.
42:54 Et donc, je trouve quand même que...
43:00 Bonsoir à Nicolas Senneville.
43:02 Moi, ça ne me dérange pas que Christian Poiret commente la vie des différentes communes de l'Aglo.
43:07 Il pourrait aussi commenter celle de Loin-Planque, d'ailleurs.
43:10 Quand le premier adjoint qui avait été désigné par la majorité municipale pour succéder à Christian Poiret
43:16 a été butché au profit de Mme le maire actuelle, il y aurait peut-être eu des choses à dire, par exemple.
43:25 Il y a un certain nombre de choses à dire sur des communes de l'Aglo.
43:29 On peut avoir telle ou telle opinion, telle ou telle conviction sur une commune ou une autre.
43:34 Pourquoi pas ?
43:35 Alors, moi, je ne le fais pas parce que je n'ai pas le magistère du président Poiret.
43:40 Mais voilà, bon, on peut trouver des choses à dire.
43:49 Je constate d'ailleurs que, de façon étonnante, aux municipales partielles à l'Embre-Les-Douets,
43:54 où j'ai soutenu Caroline Sanchez, donc je le dis en toute tranquillité,
43:58 puisque le modèle soutenait Caroline Sanchez qui a été élue.
44:03 Mais alors là, pour le coup, c'était sa binôme au département et il a été d'une discrétion de violette.
44:09 Ça paraissait quand même étonnant.
44:11 C'est là, lui qui a vocation à commander tout ce qui se passe dans le Douaisy,
44:16 voire même dans tout le département, ça paraît quand même étonnant.
44:22 Bon, je dois avouer que l'idée...
44:26 Moi, je n'ai rien contre le fait que les présidents d'Aglo se mêlent de la vie de leur aglo à une condition,
44:41 c'est qu'ils soient élus au suffrage universel.
44:44 Et moi, je suis partisan des agglomérations, donc en l'occurrence, je n'ai rien contre le fait que Douaisy-Aglo existe.
44:52 Je suis même partisan, d'ailleurs, j'ai toujours été partisan, par exemple, du transfert de compétences en matière de droit de l'urbanisme.
45:00 L'Aglo l'a refusé.
45:02 Aujourd'hui, on peut s'y faire pour exiger du maire qu'il s'engage à signer une lettre, à sept reprises,
45:08 à signer une lettre disant qu'il va attribuer un permis illicite.
45:12 Mais si on avait pris la compétence d'urbanisme, on n'en serait pas là.
45:17 D'ailleurs, Cricri nous a dit, je crois, à un moment, le pouvoir, c'est le pouvoir du maire.
45:26 Le pouvoir de payer, c'est le pouvoir de l'agglo.
45:29 Moi, je ne demande pas mieux que de voir les agglos prendre, gagner en compétences à condition qu'elles gagnent en démocratie.
45:42 Comme tous les entrées, je suis pro-européen, mais à condition que l'Europe soit démocratique.
45:46 Je suis pro-agglo à condition que les agglos soient démocratiques et que les habitants du Douaisy puissent porter triomphalement Cricri
46:00 jusqu'au siège de l'agglo après une élection sous les acclamations.
46:06 Voilà donc le contenu de ce conseil d'agglo qui a été court.
46:11 Tony Truant, j'ai manqué une partie des éclats de voix, mais je vous en ai donné le contenu sur le plan juridique.
46:20 Nous verrons bien ce qu'il en sera.
46:24 Mais derrière tout cela, il y a quand même une ambiance que nous ne connaissions pas jusqu'alors dans l'agglo.
46:33 C'est un peu sur la côte d'Azur qu'on avait des grands groupes immobiliers qui déposaient des permis un peu douteux en essayant de les obtenir par la pression, etc.
46:49 Et puis qui finissaient tôt ou tard par se casser les dents parce qu'il y a des recours administratifs et que le juge administratif n'est pas influençable.
46:56 Et puis ça tombe bien, le cours administratif d'appel est adoué, donc nous sommes directement sur site.
47:02 On voit ces méthodes s'étendre au douésie.
47:07 Moi, je ne suis pas totalement certain que ce soit une bonne nouvelle.
47:10 Pour autant, je ne suis pas contre la simplification réglementaire.
47:15 L'architecte des bâtiments de France est parfois une entrave excessive.
47:21 Je suis le premier à le dire.
47:23 Mais à ce moment-là, on change les règles.
47:27 On n'assomme pas l'arbitre de le faire, mais sur les autorités.
47:35 Voilà ce que je pouvais vous dire.
47:40 Je vous souhaite à toutes et tous une bonne fin de soirée, un bon week-end.
47:48 Je vais tenter de soigner ma fièvre de cheval et de me reposer parce que je dois dire que là, je suis un peu à l'ouest.
47:58 Mais en tous les cas, ça valait la peine, même si j'avais un petit peu de retard.
48:04 Et quel dommage que ce conseil ne soit plus diffusé en direct ou même en différé.
48:09 Parce que là, je peux vous dire qu'il y avait quand même vraiment du spectacle.
48:15 Il y avait très peu de spectateurs d'ailleurs.
48:19 Très très peu. Il y en avait plus les dernières fois.
48:21 Cette fois-ci, il y en avait très très peu.
48:25 C'est grand dommage.
48:29 Le lien social cher à Cricri qui disait qu'il avait supprimé la retransmission pour favoriser le lien social.
48:37 Visiblement, c'est un échec comme la démocratie interne, la démocratie participative.
48:41 En tous les cas, nous verrons ce qu'il en sera.
48:45 Le bon côté des choses, c'est sans doute que le maire va signer son courrier.
48:52 Du coup, Cricri va faire les travaux à la vitesse grand V.
48:57 Si le permis est attaqué, écoutez, il y aura autre chose de fait.
49:01 À la place, au moins, Radouet sera fait.
49:04 S'il est attaqué, s'il est annulé, peut-être que le projet serait modifié.
49:09 Avec plaisir, avec Thierry.
49:13 Ce qui m'a un petit peu inquiété, par contre, c'est quand le président Poiret nous a expliqué que sur l'arrière de Radouet,
49:20 on le remplirait peut-être en 10 ou 20 ans.
49:23 Là, ça m'a un peu inquiété parce que lorsqu'on pense à Horaquet,
49:28 qui incontestablement est surdimensionné et qu'on remplit comme on peut avec la patinoire,
49:35 le bouleau de Rome, la P.Sourcéane, etc.,
49:45 on peut se poser des questions.
49:48 Avec le développement du télétravail, est-ce que véritablement les quartiers d'affaires ont encore tous un avenir ?
49:53 Là, c'est une vraie question.
49:55 Est-ce que les politiques ne sont pas, comme c'est souvent le cas, un peu en retard sur leur époque ?
49:59 D'un autre côté, s'il obtient ces TGV, s'il obtient ces navettes,
50:04 dans le cadre de la diminution de la circulation automobile, il y a peut-être des choses à faire, effectivement.
50:09 Mais là, il y a la fameuse question du doublement des voies vers Lille,
50:13 qui est un vrai sujet pour lequel on n'a pas de financement.
50:17 En tous les cas, ça bouge, ça secoue.
50:21 Il y a des noeuds de coco qui tombent sur la tête des passants.
50:24 Nous verrons bien ce qu'il en sera.
50:26 Et puis, vendredi prochain, j'espère être plus en forme, conseil municipal à Radouet.
50:33 Et donc, nous devrions nous retrouver après ce conseil municipal.
50:37 Je n'ai pas encore regardé l'ordre du jour qui est arrivé aujourd'hui.
50:40 Nous devrions nous retrouver après ce conseil municipal pour, comme de coutume, le commenter.
50:47 D'ici là, je vous souhaite à toutes et tous un bon week-end.
50:50 Et puis, espérons que vous ne serez pas trop malades et que je guérirai rapidement.
50:54 Et que j'aurai le plaisir de vous revoir dans notre bon douésie.
50:58 A bientôt. Bonne soirée à toutes et tous.
51:00 [SILENCE]