Conseil d'agglomération du 12 avril 2024 - 1ère partie

  • il y a 5 mois
Commentaire du conseil d'agglomération du 12 avril 2024 - 1ère partie :
- "J'y suis, j'y reste !" (ERRATUM : Mac-Mahon était Maréchal de France et non Général !)
- contrôle de la Chambre Régionale des Comptes ;
- rapport sur l'égalité femme-homme ;
- canal Seine Nord ;
- développement durable ;
- budget primitif ;
- vote des taux de Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères (TL.E.O.M.)...

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Transcript
00:00 Chers amis du Douaisy, je me recoiffe un instant, bonsoir à toutes et tous, je vais vérifier que je suis bien en ligne et puis nous allons pouvoir commencer dans quelques instants, voilà, et bien écoutez, oui c'est bon, je suis en ligne,
00:24 alors il y avait ce soir un conseil d'agglomération de Douaisy-Aglo, un conseil de Douaisy-Aglo qui a débuté à 18h et qui s'est achevé à 22h30,
00:40 d'ordinaire je reste participer au pot qui le clôture mais je ne l'ai pas fait aujourd'hui car je suis en petite forme et 4h30 c'était déjà quand même relativement long,
00:58 alors je dois avouer que je n'ai pas assisté à 4h30 de conseil d'agglomération parce que j'ai récupéré après quelques mois d'absence une collaboratrice qui est un pilier de l'étude
01:17 et j'étais en train de m'entretenir avec elle sur un certain nombre de sujets professionnels de sorte que je suis arrivé au conseil d'agglomération à 18h20,
01:31 alors le conseil d'agglomération d'habitude commence entre 18h10, 18h15 donc j'étais un petit peu en retard, j'arrive à 18h20 et je vois un attroupement dans le couloir,
01:46 je me dis c'est curieux quand même que le conseil d'agglomération n'ait pas déjà commencé, je salue Oriane Delba, good night dear Oriane,
01:55 vous admirerez mon anglais particulièrement fluide puisque eh bien on a parlé de vous ce soir au conseil d'agglomération, à en croire le président,
02:10 le premier vice-président proposait de ne pas voter la subvention au FIGRA en raison de votre absence, elle fut cependant votée malgré votre absence
02:22 donc puisque vous avez préféré la boxe aux 4h30 de conseil d'agglomération, bonsoir aux restaurateurs dont je regrette infiniment le départ,
02:33 je dis salut parce que j'ai toujours été très bien accueilli dans ce restaurant du pont à l'herbe où on vend de l'herbe, mais aussi il y avait un excellent restaurateur
02:44 qui nous a annoncé, une restauratrice qui nous ont annoncé leur départ, bien alors je reprends, comme je l'ai dit réellement en petite forme,
02:58 j'ai la voix un peu fatiguée, je ne vais sans doute pas pouvoir durer toute la nuit, alors donc j'arrive à 6h20, à 18h20 et je vois ce petit attroupement,
03:09 il y avait le président Poiret, il y avait Jean-Luc Allais, il y avait Christophe Dumont, il y avait la directrice des services,
03:19 la principale collaboratrice de Christian Poiret et puis il y avait, j'ai pris une petite photo de cet attroupement, je me demandais,
03:29 il y avait Frédéric Cacheparrec, voilà, ils étaient là tous ensemble puisque Frédéric Cacheparrec dirige une espèce de faux groupe communiste,
03:42 de post-groupe communiste, le groupe des battus du PC et puis il y a le groupe communiste officiel qui n'avait pas été associé à cette petite réunion,
03:51 alors je me dis, mais qu'est-ce qu'ils font ? Bonsoir à Françoise Prouveau, je me dis, que font-ils dans ce couloir ? Ils bavardent, c'est bizarre,
03:59 toutes ces petites photos que j'ai prises, ce qui était amusant, je rentre dans le conseil d'agglomération, tout le monde était assis,
04:07 il y avait l'air d'attendre, je me dis, mais pourquoi est-ce qu'ils sont dans le couloir ? Et là j'apprends qu'il s'est produit un crime de lèse-majesté
04:16 qui est que, profitant de l'absence d'un membre de son groupe, Frédéric Chéreau a changé de place. Alors là j'avoue que pourquoi il voulait changer de place,
04:29 c'est un peu un mystère, mais comme il a changé de place en profitant de l'absence d'un membre de son groupe, donc il a occupé, c'est le jeu des chaises musicales,
04:36 il a occupé la place du membre du groupe absent, peut-être était-ce Auriane Delbar, parce que je n'ai pas regardé quelle était la place qu'il avait squattée,
04:47 si l'on peut dire, ça aurait pu être Auriane Delbar, parce qu'elle est partie à la boxe, il y avait un rapport avec la boxe, parce qu'il s'en est suivi,
04:53 ai-je compris, ça m'a été indiqué à la fois dans le public et parmi les élus, il s'en est suivi nalgarde, Frédéric Chéreau s'est drapé dans l'uniforme du général de MacMahon,
05:07 j'y suis, j'y reste, et a refusé de quitter sa place. Le président Poiret, outragé par ce déplacement de Frédéric Chéreau, a suspendu le conseil d'agglomération,
05:21 d'où cette réunion de crise à laquelle j'ai pu assister sombrement dans le couloir, et la directrice des services lisait un texte, alors je pense qu'en fait c'était le règlement intérieur,
05:31 bonsoir Éric Delis et bonsoir à toutes celles et tous ceux que je n'ai pas pu saluer, je pense que c'était le règlement intérieur, parce que le règlement intérieur a été invoqué
05:39 au retour des élus prestigieux en séance. Alors pendant que j'étais moi donc à bavarder, à attendre qu'il se passe quelque chose, on m'a expliqué qu'on augurait que Christian Poiret
05:53 n'allait pas réunir le conseil d'agglomération ce soir, dans la mesure où Frédéric Chéreau ne voulait pas occuper sa chaise, mais la chaise de quelqu'un d'autre
06:01 qui lui avait laissé sa place, se libérant, en étant absent. Alors finalement ils sont revenus, Christian Poiret a indiqué qu'il aurait pu interdire de parole
06:15 le maire de Douai sur la base du règlement intérieur, mais qu'il avait décidé finalement, alors les travaux ont recommencé à 18h29, il a indiqué, alors Christian Poiret est passé,
06:33 bonsoir à mon fils spirituel Ammar Mouetter, Christian Poiret est passé devant moi en regagnant sa place après cette algarade à laquelle donc je n'avais pas assisté,
06:43 après cette réunion de crise dans le couloir, il est passé devant moi et m'a dit "bonsoir, je dois dire sans grande chaleur", j'en ai été mortifié comme chacune et chacun
06:54 peut l'imaginer, s'adressant à Frédéric Chéreau, il lui a dit "je pensais que vous étiez adulte, vous ne l'êtes pas", parce que Christian Poiret lui,
07:07 dont chacun connaît la parfaite maîtrise des nerfs et de l'humeur, évidemment lui par contre un grand garçon, a-t-il lu l'observation de Diosy ?
07:19 C'est possible cher Ammar car pendant que nous attendions le retour de Christian Poiret, certains élus me disaient avoir lu l'observateur du Douési,
07:29 il y a même d'ailleurs un brave homme qui m'a interrogé, alors c'était cet après-midi ailleurs, à Douési-Hadelot, un brave homme qui avait lu l'observateur du Douési
07:43 et qui m'a dit qu'il était navré parce qu'il n'avait pas reçu le tract dont parle l'observateur du Douési, j'ai été obligé de lui dire que moi non plus,
07:49 donc je n'ai pas pu lui dire ce qu'il y avait dedans. Alors pour en revenir donc à Christian Poiret, donc il passe, il s'assoit,
07:59 "je pensais que vous étiez adulte, vous ne l'êtes pas", donc il a expliqué qu'il aurait pu interdire à Frédéric Chéreau de s'exprimer,
08:09 mais que finalement il avait décidé que l'on allait modifier le règlement intérieur la prochaine fois pour que chacun reste à sa place.
08:19 Je ne sais pas ce qu'on va faire, on va peut-être prévoir, souvenez-vous que Frédéric Chéreau avait menacé de nous expulser du conseil municipal
08:30 si nous filmions le conseil pour le diffuser en direct et je lui avais tendu les bras comme ça, mais il y a la police municipale,
08:37 enfin tout au moins, ils ne sont pas tous en arène maladie, il y a la police municipale à l'entrée du conseil municipal de Doua,
08:42 il n'y a pas de police municipale à l'entrée du conseil de la Globe. Alors est-ce que c'est Christian Poiret qui va ficeler Frédéric Chéreau à sa chaise,
08:48 est-ce qu'il l'expulsera lui-même s'il ne s'assoit pas sur la vôtre chaise, je ne sais pas, je ne sais pas. Toujours est-il que Christophe Dumont
08:59 a dit que ça faisait penser à des enfants qui hâchent, c'est un peu vrai, il faut le dire, a dit merci président de votre maturité sur le sujet,
09:08 Jean-Luc Allais a évoqué des affaires de cours de récréation, Bolivar, le courtisan Bolivar, le ménide ex d'extrême gauche dont le micro ne fonctionnait pas
09:22 parce que c'était un petit courtisan dont son micro ne peut pas fonctionner, il a dû emprunter celui de sa voisine, mais il a dit si à la ville de Douai je m'étais assis ailleurs
09:34 qu'à ma place, il n'a qu'à essayer Bolivar, mais il a été tellement une âme de courtisan Bolivar qu'il ne peut pas imaginer, moi quand le Fredo nous a expliqué
09:43 que si on filmait la séance il allait nous mettre dehors, lui il fait ça, mais Bolivar, non il ne peut pas, il ne sait pas comment on fait lui,
09:53 et alors nous sommes les héritiers de l'histoire, alors Bolivar, il nous a déjà fait le coup il y a quelque temps quand on s'est mis à la Douai,
10:03 il se souvient qu'il est enseignant intermittent parce qu'il est plutôt professionnel de la politique, enfin il enseigne encore un peu,
10:10 et donc il nous parle d'histoire, nous sommes des héritiers de l'histoire, il nous a parlé de Marie-Tholé, il nous a parlé du vice-président Von Neuschtin, etc.
10:22 Et il est important, il a tous les culs au Bolivar, il est important de rester à sa juste place, ben mon coco si tu restais, c'est-à-dire qu'il n'est pas coco,
10:31 qui ne l'a jamais été puisque tu es dit vers droite mon petit Bolivar, si tu étais resté à ta juste place tu ne serais certainement pas vice-président de Douai-Villaglobe,
10:39 permets-moi de te le dire, ça effectivement, parfois tu sais, si tu te regardais dans un miroir, ta juste place réduirait à peu de choses,
10:50 et Colin Krey a dit également que c'était du temps perdu pour des enfantillages, je ne sais pas, mais ils sont peut-être un peu de part et d'autre,
11:01 évidemment, enfin si vous voulez, il faut dire la vérité, je pense que de la part de Frédéric Chéroux, elle est changée de chaise, c'est qu'une gaminerie,
11:13 bon, mais quand on se livre à une gaminerie, il y a deux hypothèses, la première c'est qu'on est un gamin, ça n'est pas l'impression qu'il donne d'habitude,
11:26 je serais tenté de vous dire que pour être un gamin il faut avoir une âme d'enfant, Frédéric Chéroux a une âme de bureaucrate,
11:33 donc un bureaucrate ne se rend pas auteur de gaminerie, il faut une âme espiègle pour être un gamin, Frédéric Chéroux n'a pas du tout une âme espiègle,
11:45 il est intelligent, il est cultivé, un ami me disait récemment, je ne donnerai pas son nom évidemment, Frédéric Chéroux tu dines avec Wikipédia, ça m'a mis en joie,
11:57 bon, non, c'est pas, quand on dîne avec Wikipédia, on est sûr qu'il n'y aura pas de gaminerie, il peut y avoir des conflits d'édition mais il n'y aura pas de gaminerie,
12:05 et donc la deuxième hypothèse c'est qu'on veut provoquer, c'est qu'on agite le chiffon rouge devant un taureau furieux, et qu'on se dit il suffit que je change de place,
12:17 qui est quand même, on joue aux billes quoi, il suffit que je change de place pour qu'il y ait 20 minutes de suspension de séance, je ne sais pas à quelle heure elle a commencé,
12:27 elle a repris à 18h29 la séance, mais 20 minutes de suspension de séance, ou un quart d'heure, je ne sais pas exactement à quelle heure elle avait commencé,
12:37 à quelle heure elle a eu la le carade, pour un changement de chaise, et il ne s'agissait pas de piquer la place de quelqu'un qui était là,
12:44 non il s'agissait de piquer la place d'un membre du groupe qui n'était pas là, 20 minutes de suspension de séance pour un changement de chaise,
12:52 alors c'est à dire que ça marche quoi, le problème c'est ça, le problème c'est que ça fonctionne, et donc la maturité, moi je veux bien,
13:01 mais quand on a de la maturité, il y a moyen de réagir autrement, on peut se payer sa fiole en lui disant, ah ben vous avez envie de m'admirer,
13:11 vous voulez être en face de moi, voilà, hop ça glisse, et on passe à autre chose, on a que le butel Frédo, mais voilà pour ça il faut,
13:23 et à la fin, c'est encore une gaminerie, oui c'est une gaminerie, le problème c'est qu'elle est réciproque, c'est que Frédéric Chereau, il joue aux chaises musicales,
13:36 et puis en face, ça suspend la séance, ça faut s'y faire, etc. La vérité c'est qu'on s'en doute évidemment, en fait les présidents de groupe ont passé 20 minutes à calmer le président,
13:50 en fait la vérité c'est ça, et ils ont eu du talent pour le calmer parce que dans la salle les collègues s'attendaient à ce que la séance ne recommence pas,
14:00 donc ça veut quand même dire que, enfin bon, on le connaît, tout le monde le connaît, vous déplacez votre chaise, la séance est suspendue, bon, voilà.
14:12 Alors une fois qu'on a dit cela, on a donc pu commencer à travailler, alors on a eu ensuite le rapport, le contrôle de gestion de la chambre régionale des comptes,
14:29 bonsoir à Sylvain Nodin, le rapport de gestion de la chambre régionale des comptes, alors je vous donne les observations qui ont été faites,
14:35 alors je précise en fait, je le dis c'est important, ça avait été décalé par l'affaire de la chaise, c'est dire si l'affaire de la chaise était importante,
14:44 l'hommage qui a été rendu à David Ouesmael qui était un élu de Rovarandin qui est décédé le 9 avril, qui était conseiller communautaire depuis 2020
15:00 et qui avait créé, je le cite assez d'abord parce que c'est une belle oeuvre, Garage solidaire à Lallin, il avait 72 ans,
15:05 l'hommage qui a été rendu à David Ouesmael avec une minute de silence tout à fait justifiée a été rendu à la reprise des travaux,
15:14 c'est à dire, on n'a même pas rendu l'hommage avant, non on a d'abord réglé, bonsoir Olivier Martinage, les problèmes de chaise,
15:24 avant, ah Mohamed Félouki qui regarde, mais décidément tout le monde me regarde depuis l'Angleterre, on a rendu, on a réglé les problèmes de chaise
15:37 avant l'hommage à David Ouesmael, bon, à chacun sa hiérarchie des intérêts et des nécessités. Alors le contrôle de gestion, il y en avait eu un en 2015
15:47 et c'était donc à nouveau, alors le président a dit que c'était normal, oui c'est normal, mais il a prouvé le besoin de le dire pour rassurer,
15:55 mais évidemment que c'est normal. Alors la Chambre régionale des comptes a trouvé qu'il y avait un peu trop d'aide aux communes,
16:01 qu'il faudrait avoir une vue sur la dépense et l'utilisation des fonds de concours aux communes, vous savez que les fonds de concours aux communes,
16:11 on va y revenir, ont explosé, et surtout aux petites communes, ont explosé, j'y reviendrai, et ce sont les communes qui décident de ce qu'elles font
16:22 de leurs fonds de concours, et on verra d'ailleurs que parfois il y en a qui, on verra en questions diverses, qui peuvent être un peu surprenantes.
16:32 Et donc ces fonds de concours sont librement utilisés par les communes et la CRC voudrait que l'AGLO y jette un oeil,
16:46 ce que bien sûr le président ne veut pas faire, et qui répond d'ailleurs en fait de la politique, et c'est aux politiques élues au Conseil municipal
16:53 de décider. Il y a eu ensuite des rappels au droit. Alors il y a à l'AGLO un lissage sur 30 ans de 2015 à 2035, un lissage de la taxe
17:10 d'enlèvement des ordures ménagères, sauf à Douai, on y reviendra aussi, mais un lissage, alors ce qui fait qu'il y a des taxes qui baissent,
17:16 d'autres qui montent, mais c'est fait sur 20 ans, et la CRC voudrait que ce soit plus rapide. Bon, Crécré a répondu non, ce qu'on peut
17:24 à la limite comprendre, parce que ça ferait pour certaines communes des augmentations brutales. Il y a aussi la réclamation de l'adoption
17:34 d'un pacte financier fiscal, en gros une espèce de vue d'ensemble de la fiscalité et de l'action financière de l'AGLO. Et puis après,
17:51 déjà en 2015, on avait réclamé, alors ça c'est vraiment de la chose comptable, qu'il y ait une comptabilité de stock qui soit tenue sur les parcs
17:59 d'activité. Alors à partir de 2015, l'AGLO l'a fait pour les parcs nouveaux, mais la CRC voudrait que ce soit fait pour les parcs antérieurs.
18:08 Alors il a cité Dorigny, parce que dès qu'il doit, finalement, hop, ça tombe sur Douai. Mais bon, Dorigny, le parc à 40 ans, évidemment,
18:15 remonter la comptabilité de stock sur 40 ans, honnêtement, c'est vrai que ça ne sert absolument à rien. Il faudrait avoir un pacte de gouvernance
18:23 pour garantir la mise en œuvre et le suivi du projet d'AGLO. Alors il a dit oui, et ça sera vu avec Claude Égo. Définir les conditions de versement
18:32 des compensations financières à Vermarine. Alors en fait, là, j'ai cru comprendre qu'il s'agissait du fait que l'AGLO avait dépensé de l'argent
18:50 pour protéger Sourcéane, pour protéger particulièrement le bâtiment. Et donc l'AGLO a dépensé 150 000 euros qui, de coup, ont profité
18:59 indirectement aux propriétaires, aux constructeurs, enfin aux gestionnaires de Sourcéane. Mais comme l'a dit le président Poiret, il a raison,
19:11 il vaut mieux dépenser 150 000 euros de gardiennage qu'un million d'euros de dégradation. D'autant qu'il y a eu quand même des soucis à Sourcéane.
19:18 Alors Frédéric Chéreau a pris la parole en disant qu'il était tout à fait d'accord sur le lissage très progressif des ordures ménagères,
19:27 que sur le pacte financier fiscal, eh bien ça permettrait d'avoir la mécanique en clair. C'est un outil de repère. Vous savez, l'idée
19:38 qu'on parle de faire un diagnostic, un état, un rapport, un machin, il est d'accord. Et puis que oui, la comptabilité de stock est d'accord
19:46 sur le fait qu'il n'était pas indispensable de la remonter sur 40 ans. Alors pour autant, il a quand même souligné qu'il y avait une augmentation
19:53 de certaines dépenses en page 29 du rapport de la CRC, dont la publicité et les relations publiques. Et là, c'était hilarant, que l'exécution du budget
20:06 d'investissement était faible, ce qui est souvent le cas, a-t-il dit prudemment, dans les grosses collectivités. Alors il faut quand même...
20:19 Alors oui, il en a profité pour citer le conseil régional, ce qui lui a permis de rappeler qu'il avait été conseiller régional. Alors pourquoi
20:26 a-t-il rappelé qu'il avait été conseiller régional ? Parce que le président Poiret, lorsqu'il avait changé de chaise, lui avait dit
20:32 « Si un jour vous êtes conseiller départemental, si un jour vous êtes conseiller régional, si un jour vous êtes parlementaire, vous verrez que
20:40 changer de chaise, etc. etc. » Bon, c'était pour rappeler qu'il l'avait battu au départemental, mais il avait oublié que Frédéric Jarreau avait été
20:47 effectivement, j'ai dit, conseiller régional. Donc hop, l'ascenseur a été renvoyé. Alors là, où je trouve que... Et puis, il y a une trésorerie
21:00 de 75 millions d'euros. Il se demandait si ça n'était pas beaucoup. Ça représente un nombre d'activités. Alors sur l'exécution du budget d'investissement,
21:11 je dois dire que c'est quand même assez fabuleux parce que Colin Krey, lui-là, au dernier conseil municipal, fait remarquer qu'il n'avait exécuté
21:22 l'an dernier que 50% à peu près, je dis ça de mémoire, de son budget d'investissement. Alors il y a toujours des travaux, je l'avais rappelé dans mon commentaire,
21:31 qui sont faits en fin d'année et payés l'année suivante. Mais enfin, quand vous ne faites que 50%, quand même, ça veut dire que vous avez vu gros et que vous faites petits.
21:38 Donc elle s'en est étonnée. Et il lui a répondu « Oui, mais c'est souvent plus que nous dans les grosses collectivités. Ça peut aller jusqu'à seulement 40% de réussite, etc. »
21:48 La semaine suivante arrive le conseil d'Aglon et il s'en va dire à notre Krikri « Ça n'est pas normal qu'on ait réalisé que si peu » – c'est ce que relève la Chambre régionale des comptes –
22:06 « si peu du budget d'investissement. » C'est-à-dire proche à Krikri de faire ce que lui fait Adwey. En fait, il recopie les interventions de Colin Krey
22:16 pour les dupliquer, les réutiliser. C'est pas mal. Le boulot est prêt-mâché. Mais il se fout quand même un peu du monde. Alors la trésorerie de 75 millions d'euros.
22:29 Krikri lui a répondu « Oui, alors on dépense 47 millions d'euros de Radoué ». Radoué, il en parle. Il va en parler jusqu'à sa mort. 47 millions de Radoué.
22:39 On achète des terrains. 8 millions. Dans le passage à 4 voies de... Bonsoir maître Odgoon. Bonsoir mon cher maître. Dans le passage à 4 voies...
22:51 On participe à la bretelle à 4 voies faite par l'AGLO. Dans le passage à 4 voies, l'AGLO met 8 millions. Donc il dit « Il faut bien qu'on ait de la trésorerie ».
23:03 Et il a rappelé, et là il a raison, que quand il avait emprunté pour acheter les terrains de Renault, Frédéric Chareau lui avait reproché de ne pas puiser justement dans sa trésorerie.
23:18 Or, comme il l'a dit, et c'est vrai, il a emprunté à 1,07 alors que le taux aujourd'hui est de 4 après être monté jusqu'à 4,5. Donc s'il avait dû emprunter maintenant,
23:28 il aurait emprunté à 4 alors que la trésorerie, en fait, honnêtement, il a eu raison d'emprunter à taux faible et de garder sa trésorerie.
23:35 Et puis donc, il a précisé aussi qu'il mettait la totalité de l'investissement en dépenses pour être certain d'avoir les fonds, en sachant à l'avance qu'il ne dépenserait peut-être pas tout.
23:52 Et qu'inversement, il mettait les recettes même sans arrêter de subventions. Il devait avoir en tête le fait que Colline lui avait reproché la semaine dernière, en Conseil municipal,
24:06 de, je crois que c'était vendredi dernier, il me semble, je suis un peu perdu dans les dates, de ne pas mettre, justement, toutes les recettes prévisibles.
24:17 Et il avait répondu « On n'a pas toujours toutes les subventions ». Là, visiblement, je pense que Crécrit lui répondait en disant que lui, il ne les mettait pas.
24:27 Alors, il les met d'un autre côté, il les met quand il a des courriers. Les subventions ne sont pas votées, mais il a des courriers.
24:33 Bon, peut-être qu'il y a des subventions pour lesquelles on n'est pas sûr. Ça, je peux le croire. Alors, il a rappelé que cette année, on avait quand même 80 millions d'investissements
24:45 plus 10 millions pour l'eau et l'assainissement, c'est-à-dire 90 millions, ce qui n'est pas rien. Alors, s'agissant des frais de réception et de communication,
24:55 il faut être présent et pas filer un coup sur Douai. Le stand à la foire de Douai coûte un bras à chaque fois qu'il peut dire que...
25:03 En fait, c'est le stand à Gagnon Expo qui est un établissement, qui est un outil de la glo, mais bon, c'est à Douai, effectivement.
25:11 Ça coûte un bras. On a pensé réduire, mais finalement, ça fait de l'attractivité. Et puis les habitants ont besoin de savoir ce que fait Douaisiaglo,
25:22 parce qu'ils se pressent si vite pour savoir ce que fait Douaisiaglo, comme ils ne peuvent plus voir les conseils en direct. Et donc il faut bien payer.
25:28 Il y a les voeux, 1 200 personnes. Et puis la communication permet d'envoyer des messages en France et à l'étranger. Bah oui, ça lui permet même d'aller en Chine.
25:39 Et la CRC ne mesure pas, qu'il dit, les retours en recettes, ce qui est vrai. Alors ça m'a fait penser... Vous savez que j'ai l'esprit facétieux.
25:48 Ça m'a fait penser à la reine d'Angleterre. Alors pourquoi ? Parce que vous savez que la famille royale anglaise coûte cher, mais rapporte énormément.
25:56 La famille royale anglaise a toujours rapporté beaucoup plus qu'elle n'a qu'elle ne coûte. En réalité, c'est un argument de fente colossal, considérable pour le Royaume-Uni.
26:07 Et si j'y ai pensé, c'est parce que Christian Poiré m'avait dit – je crois que c'était un cocktail des compagnons de Gaillan, une inauguration de Foirexpo –
26:18 m'avait dit que comme la reine d'Angleterre était allée jusqu'à, je ne sais plus, 96 ans, il espérait bien aller jusqu'à 100 ans.
26:26 Donc voilà, c'est pourquoi j'y ai pensé, par association d'idées. Christophe Dumont a évoqué Patrick Masclay.
26:34 Pour lui rendre hommage, c'était le président des maires du Nord, c'était le maire d'Arleu. Et en évoquant le fait que lorsqu'on a mis en place
26:42 les reversements aux communes, les fonds de concours aux communes, eh bien on avait voulu préserver l'indépendance des communes.
26:50 Et donc on n'avait pas voulu contrôler l'usage que faisaient les communes de leurs fonds de concours. C'est un vrai sujet.
27:00 Il y a eu un article paru, je crois, dans Le Monde cette semaine sur le fait que les communes se plaignent des agglomérations
27:08 parce qu'elles sont dépossédées de leur pouvoir par les agglomérations, de leurs compétences, tout en ayant toujours autant de boulot et autant d'ennui.
27:17 Alors je comprends tout à fait cette problématique qui n'est pas sans évoquer la question de l'UE. Je sais que ça peut paraître un rapprochement étonnant.
27:28 Mais moi qui suis centriste, j'ai toujours, comme tous les centristes, été partisan d'un renforcement de la comité européenne.
27:37 Mais à condition qu'elle soit démocratique. C'est-à-dire à condition que toutes les instances soient élues – le Parlement européen, c'est le cas,
27:44 mais pas la Commission – soient élues au suffrage universel. Et les agglos, c'est la même chose. C'est-à-dire que moi, je suis favorable
27:53 au renforcement des agglos parce qu'en France, on a énormément de communes, beaucoup plus qu'ailleurs. Nous sommes le pays qui a le plus de communes.
28:00 Et c'est lié à la Révolution française où chaque paroisse a eu sa commune. Mais j'y suis favorable à condition que ce soit démocratique.
28:09 Et le problème, c'est qu'en France – et c'est ce que, effectivement, évoquait cet article – on a voulu rajouter un échelon des intercommunalités
28:17 parce que les communes étaient très nombreuses et qu'on voulait de la cohérence. Mais ça, l'article ne le disait pas. Et c'est là le problème,
28:24 c'est qu'elles ne sont pas démocratiques, ces agglos. Il n'y a pas d'élection directe. S'il y avait des élections directes au niveau des agglos,
28:31 en fait, ça serait des super-communes. Mais s'il y avait des élections directes, la question des transferts de compétences ne se poserait plus.
28:39 Après tout, vous avez des communes que si je prends la commune de Lille, par exemple, eh bien vous avez des communes associées avec des conseils municipaux
28:46 pour l'homme et pour l'élème. Eh bien on pourrait tout à fait imaginer la même chose dans une agglo. Vous auriez un conseil qui serait l'équivalent
28:54 d'une commune associée. Et puis vous auriez un conseil d'agglo qui serait un conseil élu au suffrage universel direct. Et là, effectivement,
29:02 les communes ne pourraient plus se plaindre parce que ce serait démocratique. Et surtout, les citoyens ne pourraient plus se plaindre.
29:07 Et une fois encore, je continue de dire que lorsque les fonds de concours – on y reviendra, aux fonds de concours – ont été augmentés à juste titre,
29:18 et on y revient dans un instant, à juste titre, eh bien on est passé de trop peu à des sommes considérables qui ont été versées non pas par habitant,
29:28 mais par commune. Et de ce point de vue, la commune de Douai, c'est-à-dire les habitants douésiens, sont incontestablement lésées.
29:37 L'habitant douésien vaut moins cher en fonds de concours que n'importe quel autre habitant de l'agglo. Et de ce point de vue, effectivement,
29:45 l'idée d'être un demi-citoyen, moi, me contrarie. Alors il y a Euradouai et la passerelle, dont on nous parle à chaque fois avec un enthousiasme
29:56 considérable. Mais je le comprends. Et pourquoi pas ? Sauf que quand vous avez un fonds de concours, vous faites ce que vous voulez de votre fonds de concours
30:08 puisqu'on nous l'explique. Quand vous avez Euradouai, vous ne faites pas ce que vous voulez. C'est l'agglo qui décide de faire Euradouai.
30:15 Bien sûr que ça profitera à Douai, mais ça profitera – on sait bien – à toute l'agglomération, puisque c'est un quartier d'affaires.
30:20 Donc ça va profiter à toute l'agglomération. Et ce ne sont pas les douésiens, ce ne sont pas les élus des douésiens qui décideront ce qu'ils vont faire
30:27 des 40 millions d'euros. Donc ça n'est pas du fonds de concours. En termes d'argent librement utilisable par le Conseil municipal et affecté à chaque commune
30:39 et le ratio par habitant – et je regrette une fois encore que Frédéric Chéreau, qui est un mauvais communicant, je regrette qu'une fois...
30:47 Alors, pour le coup, ça ne coûte rien. Mais on peut créditer le président de la République d'être un bon communicant. D'ailleurs, tellement bon communicant,
30:54 même si ça coûte cher, que Frédéric Chéreau est incapable de lui répondre. Il n'a jamais été fichu de lui sortir le chiffre de combien un habitant avait pas
31:04 en fonds de concours par tête à Douai et dans les autres communes, avec un classement de la valeur relative de chaque habitant du Douaisy et un classement
31:14 de la citoyenneté et de la participation citoyenne de chaque habitant du Douaisy. Et alors, on verrait que l'habitant douaisien est un demi-citoyen.
31:22 Ce n'est plus rien. C'est un élément objectif. C'est un élément comptable. Et ça, je pense qu'on peut créditer Christian Poiret de s'y connaître
31:31 en élément objectif et comptable. Alors Stéphanie Stirnaud a regretté précisément au titre de la démocratie, puisqu'il y avait eu une réclamation
31:45 d'un pacte de gouvernance par la Chambre régionale des comptes, a regretté qu'on ne reprenne pas la transmission en direct des conseils d'Aglo au titre
31:54 de la démocratie. Christian Poiret a répondu d'abord que le pacte – pour rassurer ceux qui pouvaient s'en inquiéter – que le pacte de gouvernance
32:02 ne changerait rien, c'est-à-dire que ceux qui touchent beaucoup toucheront toujours beaucoup et ceux qui ne touchent rien ne toucheront toujours rien.
32:08 Et puis il a dit – alors quelque chose qui m'a étonné, je dois dire – c'est-à-dire qu'à Douai, les conseils municipaux qui sont diffusés en direct,
32:16 à qui il dit « les personnes, 20 personnes regardent et puis s'en vont ». Alors ce qui est étonnant, parce que dans le dernier conseil d'Aglo,
32:24 il nous avait dit qu'il regardait en replay dans son lit quand il avait des insomnies. Et quand vous êtes en replay et que vous avez des insomnies,
32:33 vous ne savez pas combien de personnes sont là en direct. J'ai tenté de regarder si on pouvait totaliser. Et en fait, curieusement, on ne peut pas.
32:44 J'ai regardé combien il y avait de visions pour la vidéo du conseil départemental, qui est quand même, je le rappelle, le plus grand de France après Paris
32:57 en termes d'habitants. Eh bien, les vidéos du conseil départemental pour la séance plénière du 26 mars, il y a quatre vidéos parce qu'il y a une séance le matin,
33:09 trois séances l'après-midi, c'est coupé. Quand vous totalisez, si vous pouvez regarder sur la page Facebook du département, vous avez pour la séance de 11h,
33:17 914 vues. Ensuite, on reprend à 14h30, 1166 vues, puis 960 vues, puis 763 vues. Je n'ai pas réussi à voir toute la totalisation pour la ville de Douai.
33:31 Mais en tous les cas, je dois dire que mon record, et je remercie tous mes auditeurs, a été, lorsque le président Poiret a été réélu président de l'AGLO en 2020,
33:43 dans mon direct Facebook, j'ai totalisé, y compris Henri Blais, 6000 vues. Merci encore et merci à Christian Poiret d'être tellement attractif.
33:54 Moi, je suis sûr, je peux lui dire que s'il diffusait en direct sa séance du Conseil d'AGLO, il aurait infiniment plus de 20 vues.
34:04 Et que lorsque Frédéric Chirot squatte une chaise qui n'est pas la sienne et que Christian Poiret fait 20 minutes de pause, eh bien, je suis sûr
34:14 que les habitants du Douaisy resteraient devant l'écran scotché pendant 20 minutes en attendant qu'ils reviennent, en mangeant des chips, des pop-corn,
34:21 je ne sais pas trop, en attendant qu'ils reviennent pour savoir s'il va reprendre la séance ou la suspendre.
34:31 Alors ensuite, nous avons eu le point 5-5, le rapport sur l'égalité femmes-hommes. On est à 56, 44, 146 postes, 123 postes.
34:46 Frédéric Chirot a demandé un tableau statistique sur plusieurs années. Il aime bien les tableaux statistiques pour avoir l'évolution.
34:52 Et Colline a fait remarquer qu'à Douai, on l'avait demandé, qu'on ne l'avait jamais eu. Alors Frédéric Chirot a répondu si, mais je n'ai pas bien compris, honnêtement.
35:00 De bonne foi, je ne me souviens pas. Je ne me souviens pas si on l'a déjà eu ou pas. J'ai l'impression que non. Je crois qu'on n'a pas l'évolution.
35:08 Mais en gros, je n'ai pas bien compris ce qu'il disait parce que le son n'était pas très bon. S'il répondait si, on l'a ou on l'aura pour le futur.
35:18 Il faudra le demander la prochaine fois. On verra bien. Ensuite, point 6-3, avis sur la demande d'autorisation environnementale pour le canal Seine-Nord-Europe.
35:31 Alors Frédéric Christian Poiret a dit que ce canal permettrait qu'il y aurait des parcs d'activité autour du canal, qu'il y aurait moins de camions.
35:42 Mais Stéphanie Stirneau a annoncé voter contre parce qu'elle dit d'abord que c'est un projet surdimensionné, trop important. Ensuite, elle doute du rapport modal.
35:55 Elle ne peut pas parler français, ce n'est pas possible. Elle doute du rapport modal, c'est-à-dire que pour elle, le rapport modal, c'est le transfert de mode, c'est le changement de mode.
36:08 C'est ça le rapport modal. Et donc, ce qu'on mettra sur les bateaux viendrait, selon elle, plutôt du ferroviaire que de la route.
36:18 Et donc, selon elle, c'est un projet qui n'est pas écologique puisque il y aura moins de trains, mais il n'y aura pas moins de camions. Or, c'est le camion qui pollue.
36:30 Elle doute du retour écologique, économique sur les territoires parce qu'ils feront passer. Donc, il n'y aura pas pour elle de retour économique, bien que Christian Poiret parlait de parc d'activité.
36:44 Il n'y a pas non plus de prise en compte de la pression sur la ressource en eau alors que nous sommes dans un avenir de plus de 4 degrés d'augmentation de température, a-t-elle dit.
36:57 On va renier sur des espaces natura 2000 et mettre en danger 82 espèces protégées. D'autre part, a-t-elle dit, il n'y a pas d'évaluation de la pollution des terres excavées,
37:12 c'est-à-dire en fait on va creuser des terres et on va les reporter pour les utiliser pour l'agriculture. Mais si on ne les analyse pas avant, il y aura peut-être des terres polluées
37:21 qui, ensuite, seront utilisées pour l'agriculture. Et ça peut avoir des effets. D'autre part, il n'y a pas, dit-elle, d'effet négatif pour le douésie, mais il peut y en avoir ailleurs.
37:32 Et donc, d'où un vote négatif. Jean-Paul Fontaine, le maire de Lalun, a évoqué l'école des bâteliers de Douai en disant « qu'est-ce qu'ils vont penser, les bâteliers ? ».
37:45 Alors, il est intervenu parce qu'il est conseiller régional et que c'est la région qui, effectivement, a sauvé le canal Seine-Nord que l'État, il faut avouer, était très réticent
37:54 pour des raisons économiques à mettre finalement en chantier. Et il a évoqué aussi le fait que ça permettait la reprise des chantiers navals d'Espinoie de Courchelette.
38:03 Frédéric Chiron a annoncé qu'il voterait pour, bien qu'il regrette que ça n'ait pas d'effet pour sa ville. Oui, en 2014, il avait promis qu'il ferait de Douai une ville d'eau.
38:17 Bonsoir à M. le sénateur. Ah non, ça n'est pas M. le sénateur, pardon. J'ai cru que c'était Franck Dersain, mais c'est Franck Denin. Bonsoir à Franck Denin, qui a presque un nom de sénateur et qui en a le prénom.
38:30 Donc, eh bien, en 2014, il avait promis qu'il ferait de Douai une ville d'eau. Ça fait 10 ans, on attend toujours. Ce ne fait pas toujours être les autres qui font à sa place, quand même.
38:41 Christian Poiret a dit que ce sont des spécialistes et puis qu'il faut bien se déplacer et qu'en gros, ce qu'il voulait dire, c'était que Stéphanie Stirneau était contre tout,
38:53 qu'elle était contre les camions, qu'elle était contre les péliches, qu'elle était contre les avions et qu'il fallait quand même bien se déplacer.
39:01 Le maire de Lalanne a rappelé, donc Jean-Paul Fontaine, qu'il y avait, mis en place par le Conseil régional, 10 ans de suivi, y compris de suivi écologique, prévu après les travaux.
39:17 Et Christian Poiret a ajouté aussi qu'elle était contre le contournement de la RDC-500, les avions de Canal-Seine-Nord. Pour le moment, a-t-il dit, je n'arrive pas à comprendre.
39:27 Bon, nul n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Je ne suis pas un pervers, chacun le sait. Mais enfin, le fait que les écologistes veuillent réduire le transport routier,
39:42 le transport aérien, les transports polluants, c'est-à-dire en gros, veuillent réduire la mobilité, je crois que chacun l'a compris.
39:53 Il y a Christian Poiret qui n'arrive pas à comprendre. Mais enfin, je pense que chacun l'a compris. Et d'ailleurs, ça serait bien que chacun le comprenne parce que c'est une vraie question.
40:03 Par exemple, les écologistes sont défavorables au transport individuel, quel que soit, sauf ce qu'ils appellent les modes doux, c'est-à-dire le vélo.
40:11 Vous savez que les écologistes, quand on crée une passerelle piétonne, ils demandent si on peut y aller en vélo. Les écologistes ne pratiquent que le vélo.
40:19 Et donc ils sont contre le transport individuel, sauf en vélo. Donc c'est-à-dire que la voiture électrique, ils sont contre en réalité.
40:28 Mais justement, si on ne comprend pas ça, on ne peut pas mener de débat politique avec eux, c'est-à-dire de véritables débats politiques avec eux.
40:36 Or, la question d'être hostile au transport individuel, c'est quand même un débat de société. Et si on fait mine de ne pas le comprendre,
40:44 on ne peut pas mener ce débat de société. Donc on ne peut pas défendre le transport individuel. Moi, je défends le transport individuel non polluant,
40:52 et qu'il ne soit pas uniquement en vélo. Il peut y avoir des voitures à hydrogène, il peut y avoir des voitures électriques, etc.
40:58 J'espère qu'on arrivera un jour à un transport individuel peu polluant. Je le défends. Et je le défends en disant qu'il doit être défendu à mes yeux.
41:10 Mais si j'ai en face de moi des gens qui caricaturent et qui disent qu'ils ne comprennent pas, du coup, je n'ai pas de renfort pour le défendre.
41:18 Les écologistes ne sont pas hostiles à tous les transports. Ils veulent tous nous mettre dans le transport collectif. C'est autre chose.
41:25 Ça, c'est un vrai débat de société. Et pour ça, il faut accepter de comprendre ce qu'ils disent. Bonsoir. Pierre-Paul Douai.
41:32 Ensuite, alors, le développement durable. Le développement durable, c'est le point 7.1. Alors, c'est pour vous donner juste le titre exact du point 7.1,
41:46 parce qu'il y a eu plusieurs points sur le développement durable. Je fais rapide pour ne pas faire trop durer le commentaire.
41:54 Rapport sur la situation de Douaisiaglo en matière de développement durable l'année 2023. Stéphanie Stirnon a indiqué en commentaire que les effets...
42:05 Je rappelle pour ceux qui ne le sauraient pas que Stéphanie Stirnon est l'élu écolo à l'urbanisme à Douai. Que les efforts déployés sont parfois neutralisés par certains choix.
42:15 Les choix opérés consomment des terres qui sont perdues. Alors, Colline Creil a indiqué que la transition écologique était dans chaque politique qui est menée.
42:31 Et elle a assez, je vais dire, habilement reproché à Stéphanie Stirnon d'avoir voté à Douai un terrain de sport non écologique, ce qui est vrai.
42:40 C'est une réflexion d'un terrain de sport qui n'est pas tout à fait écologique. Bonsoir David Bianco. Qui n'est pas tout à fait écologique, c'est vrai.
42:47 Elle a voté. Ce qui prouve que parfois, il y a un petit peu à géométrie variable. Alors Bruno Van de Ville est intervenu. C'est un vrai centré, Bruno Van de Ville.
42:58 Il est intervenu et... Bonsoir M. le bâtonnier. Il est intervenu et il a été plutôt l'audateur en disant qu'il y avait une exploitation judicieuse du potentiel de notre territoire.
43:14 Colline Creil a été reprise, si j'ose dire, par Frédéric Chéreau, qui a dit, reprise mais dans le sens que fait la leçon, qui a dit que parce que Colline avait évoqué une écologie punitive.
43:27 Et Frédéric Chéreau a dit que les tentatives de réponse de l'agglo ne seront jamais aussi punitives que ce qui est en train de nous arriver.
43:42 Il a évoqué donc effectivement tout ce qui va nous arriver sur le plan du réchauffement climatique. Il s'est réjoui des très bonnes réalisations sur l'emploi et le développement économique.
43:56 Mais il a rappelé que le taux de chômage restait élevé, manque de formation. C'est vrai, par manque de formation, c'est vrai.
44:03 Et ça signifie effectivement que lorsque des entreprises se créent dans le Douaisy, eh bien il y a un nombre non négligeable d'emplois extérieurs parce que nous n'avons pas effectivement...
44:15 Oui, ça fait la fête autour de vous. Oui, oui, ben oui, je suis, c'est la fête à la terrasse. Il y a de la vie vespérale, comme disait Jacques Vernier.
44:23 Il y a de la vie nocturne à Douai. C'est la terrasse du Saint-Georges. Il a tellement changé de nom que je... C'est à ça que je suis vieux.
44:33 C'est que je l'ai connu sous trois noms différents et donc je me perds dans les différents noms. Je ne suis pas en état d'aller faire la fête, honnêtement.
44:43 Je ne les rejoindrai pas. C'est-à-dire que je vais déjà manquer le buffet de la Glow. Alors vous imaginez bien que si je manque le buffet de la Glow, c'est que je suis in émenem mortis.
44:53 Alors, donc, il... Frédéric Chirot a dit qu'il fallait muscler les moyens en matière de formation, que également sur le logement, on travaillait en centaines quand il faudrait travailler en milliers.
45:15 Alors, Jean-Paul Fontaine a dit qu'on a quand même de la chance d'être à Douai-si-Aigleau et a évoqué, c'était très amusant, le Watergate français sur l'eau minérale.
45:28 Oui, mais mon cher maître, oui, ça me ferait sans doute le tu bien de faire la fête, mais j'ai quelques soucis de santé pour te vous dire.
45:35 Et donc, voilà, je... ça ne va pas fort. Bref, mais bon, accrochons-nous.
45:49 Donc Watergate français sur l'eau minérale, c'était drôle, c'était drôle. L'eau minérale est autant contaminée que l'eau que nous avons sous les pieds, a qu'il dit en vantant.
46:05 C'est vrai que l'eau minérale, l'eau du robinet à Douai est très bonne et c'est là, en disant ça, qu'il a réalisé qu'il avait devant lui une bouteille d'eau minérale parce que la Glow...
46:15 On peut créditer la mairie de Douai de nous donner des carafes d'eau de Château-la-Pompe avec des petites billes au fond.
46:23 Ma voisine, d'ailleurs, a eu toutes les billes dans le verre au dernier conseil municipal. Il y a un petit problème de largeur du goulot.
46:30 On peut créditer, là, nous buvons du Château-la-Pompe au conseil municipal, à la Glow, c'est de l'eau minérale.
46:37 Alors, du coup, quand il a vu la bouteille, il s'est dit « Catastrophe, je viens de dire que l'eau minérale n'était pas bonne ». Donc, il a dit « Oui, mais c'est pas celle-ci, la Saint-Amand, c'est de la bonne », a-t-il dit.
46:51 Et il a rappelé qu'il n'y avait eu aucune non-conformité dans tous les contrôles faits l'année dernière sur l'eau minérale du Douai.
46:58 Et ça, on peut en créditer vraiment, dont Marcial Van de Mustine avant lui, on peut en créditer vraiment cette agglomération.
47:07 Et puis depuis des générations, d'ailleurs, avec l'Agence de l'eau, on peut créditer cette agglomération d'avoir toujours été très attentive à la qualité de l'eau minérale.
47:18 Et de ce point de vue, dans l'agglomération, c'est effectivement une très bonne chose.
47:22 Christophe Dumont a évoqué le débat entre Colline et Frédéric – il les appelle Colline et Frédéric – sur l'écologie punitive en disant « On est tous d'accord avec Frédéric sur le mur qui nous attend ».
47:35 On a eu l'impression qu'il souhaitait encore Robert Pantini, cette fois. « Mon cher Robert, mais je suis regardé, tout le monde, Chester, me regarde, ils se sont donnés le mot. »
47:44 Donc, sur le mur qui nous attend, et je me suis dit, bon, voilà, hop, il a un petit coup.
47:59 Il s'entend bien avec Frédéric Chauvet de temps en temps. Il essaie de le repêcher un peu, de le sortir de la cuvette.
48:05 Alors, Christian Poiret a annoncé qu'il y aura une borne électrique dans chaque commune.
48:10 Il manque évidemment encore 15. Il y a 15 communes qui n'ont pas de borne de recharge électrique pour nos voitures électriques.
48:15 Pour ceux qui habitent en immeuble, ou ceux qui sont dehors en immeuble collectif, ou ceux qui sont en passage, de passage chez sales services publics, a-t-il dit,
48:22 même s'il a dit que sans doute d'autres le feront après.
48:25 Entre nous, je préférerais que ce soit le service public parce que le service public n'essaie pas de faire du bénéfice.
48:30 Ça peut être à euros coûtants, sans bénéfice, tandis que quand ce sont des opérateurs privés, c'est comme de total, ils font du bénéfice.
48:38 Et là, ça coûte à l'utilisateur.
48:41 La 8.1. Le budget primitif.
48:45 Alors là, nous avons eu Laurent Kumorek, le maire d'Erchin, qui est un orateur.
48:51 C'est la première fois qu'il s'exprimait au nom du groupe Alliance.
48:57 Et il s'est exprimé, c'était un morceau d'éloquence, d'éloquence goyeuse.
49:03 C'était un morceau d'éloquence, je dois dire.
49:06 Et il a rappelé que les petites communes étaient passées, je l'avais dit tout à l'heure, j'allais en parler, de 6 000 euros de dotation à 100 000 et bientôt 120 ou 140 000 euros, voire plus.
49:19 Affinité a-t-il dit.
49:21 Et il a filé la métaphore olympique, a-t-il dit également, avec Euradouet.
49:30 Nous lisons la première marche du podium, bien sûr.
49:34 Il a félicité les collaborateurs, les vice-présidents.
49:37 Et il a terminé sous les acclamations du conseil d'Aglo.
49:44 Il avait été très bon, c'est vrai, en annonçant qu'ils allaient donc évidemment voter le budget.
49:51 Le groupe Médine était représenté par Bolivar, François Bolivar, le courtisan à l'échine souple.
49:59 Alors, qui a dit que ça allait être compliqué de faire aussi bien que Laurent Cumorec, et il n'a pas fait aussi bien d'ailleurs, je dois dire.
50:05 Il n'était pas mauvais, mais il ne sait pas vendre des casseroles.
50:09 Il n'est pas aussi bien, il n'est pas battleur de foi comme Laurent Cumorec, qui déjà à la fête de la gaufre avait fait un morceau, un monument d'éloquence.
50:20 Alors, 80 millions d'euros d'investissement sur la table, a-t-il dit, le reversement aux communes, 43 millions d'euros, dont une part volontaire,
50:30 c'est une partie qui est contrainte et une part qui est décidée par l'Aglo.
50:34 Pas d'augmentation du taux de fiscalité.
50:37 Ça m'a fait sourire parce que Thibault de Bruxelles n'était pas là.
50:40 Et du coup, comme il n'était pas là, il n'a pas pu demander la baisse des impôts, ce qui l'aurait fâché cri-cri.
50:46 Ça m'aurait amusé, mais il n'était pas là. Il devait être chez son ami Orban, sans doute.
50:51 Donc, il n'a pas pu demander la baisse des impôts.
50:56 Dans une tentative un peu approximative d'éloquence courtisane, Bolivard a dit au président Poiret, c'est vous qui pilotez les commandes.
51:10 Voilà que maintenant, les commandes, ça se pilote.
51:15 Bon. Alors, le président Poiret, parce qu'il n'y a pas eu d'applaudissements,
51:21 le président Poiret a volé au secours de son courtisan en disant « tu as été à la hauteur ».
51:27 Et pof, on a applaudi avec une spontanéité touchante.
51:32 Bolivard avait eu la subtilité de saluer son voisin Lionel Blassel, vice-président aux finances.
51:42 C'était avide parce que Lionel Blassel qui s'est exprimé ensuite, mais sur la présentation du budget,
51:50 on voit que Lionel Blassel n'a peut-être pas une très grande marge de manœuvre, donc il ne s'exprime pas beaucoup.
51:56 On lui laisse un peu les sujets techniques, quoi.
51:59 Bonsoir Nora Cherki, chère Nora Cherki, bon anniversaire.
52:04 J'ai été privé du plaisir de votre compagnie pendant le buffet qui suit le conseil d'agglo dont vous êtes toujours la fleur,
52:16 le trophée, le totem, l'emblème. J'en étais privé parce que je n'étais pas en forme et j'ai donc dû rentrer chez moi.
52:23 Et je n'ai donc pu ni dévorer les petits fours, ni vous dévorer du regard.
52:28 Je m'arrête là parce que sinon je sens que MeToo va me tomber sur la figure.
52:32 Et l'actualité dans les élus du Twizy n'est pas très bonne en la matière, donc respectons la présomption d'innocence.
52:41 Frédéric Chéreau a dit qu'il fallait améliorer le dialogue.
52:47 Oui, il avait encore cinq doigts en travers de la joue.
52:53 Il fallait améliorer le dialogue. Il fallait mettre fin à la rupture territoriale voulue par certains.
53:00 Et donc il allait s'abstenir. C'était une abstention de principe, mais encourageante, car, a qu'il dit,
53:08 le président a choisi d'avoir une opposition, donc nous la menons tant bien que mal.
53:13 C'est plutôt tant mal que bien, je dois dire.
53:16 Alors Colline lui a reproché en disant que ce n'était pas le président Poiret qui avait choisi d'avoir une opposition.
53:23 Si, puisque le président Poiret n'a pas voulu lui promettre qu'il serait encore vice-président.
53:31 Donc il l'a chassé de la majorité.
53:34 Alors d'un autre côté, moi j'ai dit déjà et je le redis que Frédéric Chéreau devrait voter le budget.
53:40 Il devrait voter le budget et ensuite critiquer.
53:44 Je rappelle que lorsque, dans le mandat précédent, j'étais avec Françoise Prouveau, nous étions les deux seuls opposants à Christian Poiret.
53:55 Frédéric Chéreau nous a fait en conseil municipal de doué une leçon de morale.
54:01 Il fallait la faire celle-là. Une leçon de morale en nous disant qu'on obtenait plus en négociant dans les couloirs
54:09 qu'en s'opposant publiquement. On a vu le résultat à la fin du mandat.
54:12 Il nous a fait une leçon de morale. Eh bien, je lui dis, puisqu'il nous a fait une leçon de morale, qu'il obtiendrait plus en votant le budget
54:22 et ensuite en critiquant un certain nombre d'éléments de ce budget et notamment, enfin, en nous sortant les chiffres
54:31 sur ce que reçoivent les douésiens par tête en matière de fonds de concours. C'est ça le chiffre.
54:38 Et il ne le sort toujours pas et je le regrette. Remarquez, je pourrais le calculer moi-même, mais je le regrette.
54:45 Le groupe PC est intervenu. Je parle du vrai, des vrais PC. Est intervenu pour rappeler la nécessité d'intervenir sur le logement
54:58 et les questions sociales. Et Christian Poiret a répondu que la question sociale était importante.
55:03 Et du coup, Frédéric Eschmarec, l'ancien communiste, est assez tenté, obligé d'en rajouter en disant que ce budget était merveilleux,
55:10 bien géré, équilibré. Enfin, voilà, il était prosterné. Christian Poiret a dit « C'est vrai, le président est un peu exigeant,
55:19 mais quand on est exigeant, c'est bon ». C'est bon, surtout pour celui qui est exigeant. Et comme il n'y a eu que quelques oppositions,
55:27 quelques abstentions, il nous a dit que le budget était voté à l'unanimité. Parce que pour lui, si vous voulez, des abstentions, ça n'existe pas.
55:34 Donc il a été voté à l'unanimité. Il était content. Pour tout, il était content. Je suis content qu'il soit content.
55:39 Ensuite, oui, alors il y a eu un moment très amusant. 7,8, 2. Christian Poiret a quitté la salle pendant quelques minutes,
55:49 laissant la présidence... Disons qu'il quittait la salle pendant quelques minutes, annonçant que Lionel Blassel allait intervenir sur le vote
55:58 des autorisations de programme et des crédits de paiement, le point 8,2 après le vote du budget. Donc Christian Poiret dit ça.
56:04 Bonsoir à Nicolas. Christian Poiret dit ça, sort de la salle et confiant donc la présidence de l'Assemblée à Christophe Dumont.
56:18 Et Lionel Blassel ne parle pas. Et Christian Poiret s'en rend compte et en passant s'arrête pour lui.
56:29 « Tu peux y aller ». Parce que Lionel Blassel respectueusement attendait le retour du président Poiret en croyant que la présidence
56:36 de la séance par Christophe Dumont, c'était juste pour attendre que Christian Poiret revienne.
56:41 Bon. C'est vous dire si l'ambiance est... comment dire... propice à l'initiative individuelle.
56:52 Alors, sur le vote des taux de taxes dans les demandes des ordures ménagères, la TEOM, on en a parlé tout à l'heure,
57:01 souvenez-vous, la Chambre régionale des comptes a dit qu'il fallait lisser plus vite. La GLO lisse sur 20 ans.
57:08 Alors, en fait, ce qui se passe, c'est qu'on va lisser pour arriver à un taux de 16,96%, mais la commune de Douai sera la seule
57:18 de toutes les communes de la GLO à avoir un taux légèrement supérieur. Et Colline a demandé à vote différenciée parce qu'elle
57:26 s'opposait au taux douésien, le jugeant trop élevé, en rappelant que c'est une volonté de la majorité municipale.
57:34 Frédéric Chéraud a répondu que c'est parce qu'il voulait avoir des sacs et non des bacs, que c'est pour ça que c'est plus cher,
57:43 et qu'il y avait... et qu'il voulait particulièrement avoir des sacs dans les quartiers, dans le centre-ville, plutôt que des bacs,
57:50 et que ça nécessitait qu'il y avait des ramassages plus fréquents dans le centre-ville, qu'il pourrait peut-être y avoir des bacs
57:57 dans les quartiers périphériques, mais pas dans le centre-ville, et que, de toute façon, il fallait attendre la fin du marché
58:02 pour éventuellement le renégocier. Christophe Dumont... et c'est pourquoi je le signale, parce que c'est la deuxième fois du Conseil
58:09 que Christophe Dumont a soutenu discrètement Frédéric Chéraud contre Colline Craïn. C'était discret, c'était un peu empoitillé,
58:17 mais je le signale. Il a confirmé que les sacs sont plus onéreux et nécessitent un ramassage plus fréquent. Il y a donc eu trois votes
58:27 différenciés. Le lissage des ordures ménagères pour tout le monde a été voté à l'unanimité. La partie douée, il y a eu trois voix contre,
58:38 c'était les trois élus de l'opposition douésienne. Alors je dois dire à cet égard que la question des sacs, j'ai tendance à penser
58:49 qu'il a peut-être raison de préférer les sacs aux bacs, cela dit, notamment parce que... j'ai tendance à penser qu'il est peut-être mieux
59:01 les sacs que les bacs. Je pense qu'il a sans doute raison. À condition que les sacs soient sortis au bon moment, parce que quand vous avez des bacs,
59:09 les gens ne laisseront pas leurs bacs pendant deux jours dans la rue. Quand vous avez des sacs, les gens peuvent avoir tendance
59:15 à laisser leurs sacs deux jours dans la rue. Et comme il n'y a pas de verbalisation, c'est d'ailleurs pour ça qu'on doit avoir des ramassages
59:24 plus fréquents, sauf qu'ils ne seront jamais assez fréquents, parce que sinon ça coûterait quatre bras pour le coup. Et malheureusement,
59:32 nous n'avons pas de ramassage assez fréquent où il n'y a pas de verbalisation plus exactement, comme il y a des dépôts sauvages.
59:38 Et de ce point de vue-là, honnêtement, le ramassage est infiniment moins efficace. Et j'ai eu l'occasion de dire qu'il était moins efficace
59:44 à Douai qu'à Lille, ce qui est quand même assez fabuleux quand on voit que c'est une ville de 230 000 habitants où le ramassage
59:50 est infiniment plus efficace. On peut quand même se poser des questions.

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