Conseil d'agglomération du 15 mars 2024 - 1ère partie :
Rapport et débat d'orientation budgétaire
Rapport et débat d'orientation budgétaire
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00:18 -Chers amis du Douaisy, bonsoir.
00:21 Il y avait un conseil d'agglomération ce soir,
00:25 un conseil du Douaisy agglo à 18h,
00:28 qui a été court parce qu'à 21h, on démolissait un pont.
00:33 Et notre président de Douaisy agglo...
00:37 Il y avait une émission, je regarde rarement la télévision,
00:40 mais il y avait une émission qui s'appelait "Démolisseurs".
00:43 Je ne sais pas si elle existe toujours.
00:45 Et j'imaginais bien notre président de Douaisy agglo dans le rôle du démolisseur.
00:49 Il aurait pu écrire "Ponchero", par exemple.
00:52 Et il dit "Poum", on met le fil rouge sur le bouton rouge,
00:56 on met le fil bleu sur le bouton bleu et paf !
00:59 On démolit le Fredo !
01:01 Alors, précisément parce qu'il allait pouvoir démolir,
01:05 notre président était plutôt de bonne humeur ce soir.
01:08 Les choses ont été...
01:11 Bonsoir à Thierry.
01:13 Je viens de regarder votre vidéo sur le cimetière des animaux.
01:17 Et il faut absolument que nous puissions nous y croiser.
01:23 Et bonsoir à Oriane Delbar, qui n'était pas ce soir.
01:27 Mais quelques êtres vous manquent et tout est dépeuplé.
01:30 Nous n'avions pas Oriane Delbar ce soir au conseil de Douaisy agglo.
01:33 Et nous n'avions pas la star de tous les conseils, Nora Cherki.
01:38 Alors évidemment, sans Oriane et sans Nora Cherki,
01:42 tout manque, tout passe, tout lasse, tout casse.
01:48 Alors ce soir, nous avons donc parlé...
01:51 Nous avons essentiellement parlé de budget.
01:53 Je devrais, si je ne suis pas trop bavard, être court.
01:56 Puisqu'au fond, il y avait 5 points à l'ordre du jour.
02:00 Dont le premier était l'approbation du procès-rural.
02:02 Donc honnêtement, il n'y a pas grand-chose à en dire.
02:05 Mais c'est surtout le point 2, relatif aux finances.
02:08 Débat d'orientation budgétaire,
02:11 rapport d'orientation budgétaire, avant le budget.
02:15 Alors écoutez, on peut dire, on peut dire,
02:18 mais je l'ai souvent dit,
02:20 ce n'est pas là-dessus qu'on me prendra en flagrant délit de critique.
02:24 Les critiques peuvent être positives, notez bien.
02:27 Mais ce n'est pas sur ce point qu'on me prendra en flagrant délit
02:30 de critique, comment dire, acrimonieuse.
02:34 J'ai toujours dit que Louisiaglo
02:37 était une affaire qui tournait, une affaire rentable.
02:41 Après, on a parfois quelques divergences
02:46 sur l'usage que l'on peut faire des fonds.
02:49 Et puis on a aussi quelques divergences
02:52 sur l'usage que l'on peut faire des méthodes.
02:55 Mais pour le reste, Louisiaglo est une affaire qui marche.
02:59 Et alors notre président Poiret,
03:02 avant de laisser dérouler le débat,
03:06 le rapport puis le débat,
03:09 nous a expliqué que, eh bien,
03:12 il faut toujours se poser la question,
03:16 si c'était notre argent,
03:18 est-ce qu'on le ferait ?
03:20 Oui, je me suis dit, c'est vrai, moi,
03:22 si j'avais de l'argent, si le notariat n'était pas ruiné
03:25 par la crise de l'immobilier,
03:27 est-ce que je construirais un bouleau de rhume
03:30 dans mon jardin ?
03:32 Eh bien, peut-être, peut-être, peut-être,
03:35 pour le plaisir d'une petite partie de pétanque,
03:38 mais un sympathique petit bouleau de rhume en gravier
03:41 et peut-être pas le grand bouleau de rhume pharaonique
03:45 que nous a construit le président Poiret.
03:47 Eh bien, je n'aurais jamais autant d'argent
03:49 que Douaisier-Glo, donc, évidemment,
03:51 la question ne se posera pas.
03:53 On n'est pas, nous a dit le président Poiret,
03:55 un distributeur automatique.
03:57 Oui, évidemment.
03:59 D'ailleurs, la ville de Douai, on sait quelque chose,
04:01 et les Douaisiers en particulier.
04:03 Et il a fait l'éloge de sa culture de la recette,
04:06 c'est-à-dire qu'il faut faire rentrer les pépettes.
04:08 Et je ne sais pas si c'est parce qu'il m'avait aperçu,
04:11 mais il a parlé des notaires, il a parlé des successions,
04:13 il a parlé des notaires.
04:15 Et de l'outil que le conseil départemental du Nord
04:21 a mis en place pour récupérer les grands aides sociales
04:24 dans les successions.
04:26 Il nous a fait tout un exposé préalable, en fait,
04:29 qui était un exposé de président du département,
04:33 et non pas après, un exposé de président de Douaisier-Glo.
04:36 Ça m'a fait sourire parce qu'il y a 25 ans,
04:38 j'ai animé une formation du conseil général du Pas-de-Calais
04:43 sur le recouvrement de l'aide sociale.
04:46 Donc je ne peux pas dire que je suis à l'origine
04:48 de la culture de la recette du président Poiret,
04:50 puisque c'était le conseil général à l'époque,
04:52 départemental aujourd'hui, du Pas-de-Calais.
04:55 Donc je ne suis pour rien dans la culture de la recette.
04:58 Il est passé, je crois, de 1 million à 5 millions par an,
05:00 je dis ça de mémoire, de récupération de grandes aides sociales.
05:03 Et c'est vrai que c'est un sujet qui méritait,
05:08 et la preuve, je l'ai traité moi-même jadis,
05:11 qui méritait effectivement d'être étudié.
05:13 Mais alors s'agissant de Douaisier-Glo,
05:15 eh bien, il va investir 80 millions d'euros en 2024,
05:22 180 millions jusqu'en 2026,
05:26 le tout en diminuant l'endettement.
05:28 Alors ça c'est quelque chose qui me fait plaisir,
05:30 vous savez que comme tous les centristes,
05:31 et François Bayrou encore tout récemment en a parlé,
05:35 nous centristes considérons que l'empreinte d'aujourd'hui,
05:40 comme on disait autrefois,
05:41 l'empreinte d'aujourd'hui c'est l'impôt de demain.
05:43 Puis on le sait aujourd'hui avec l'inflation,
05:45 quand vous empruntez,
05:47 eh bien, tôt ou tard, vous avez effectivement une apaise budgétaire.
05:51 Alors l'empreinte, ça peut se justifier dans des cas exceptionnels,
05:54 tels que la crise Covid,
05:56 ou plus généralement des emprunts pour des investissements.
06:00 Alors là, oui, on peut emprunter pour investir,
06:02 parce qu'on aura un retour, on pourra rembourser l'empreinte.
06:04 Mais en revanche, évidemment, ça ne doit se justifier
06:08 que pour l'investissement.
06:10 Et ça sur Douaisy-Aglo, on peut tout à fait l'encréditer.
06:17 12 millions d'euros seront remboursés de dettes cette année.
06:21 On va passer de 6,2 ans de désendettement,
06:29 à 5,5, puis à 4,3.
06:32 Donc effectivement, il est clair que peut-être pourrait-on même imaginer
06:36 qu'un jour, Douaisy-Aglo n'ait plus de dettes.
06:41 Ce serait extraordinaire, une collectivité qui n'ait pas de dettes
06:44 et qui ne soit pas obligée de faire payer des impôts
06:46 pour rembourser ses emprunts.
06:48 Ce serait extraordinaire, sauf encore une fois,
06:50 un emprunt exceptionnel de temps en temps
06:52 pour la réalisation de projets exceptionnels.
06:55 Alors, Christophe Dumont est intervenu,
06:59 et a commencé par quelque chose qui est assez amusant
07:01 et qui a donné lieu à une réponse de Frédéric Chéreau,
07:04 c'est qu'il s'est félicité de la concertation.
07:07 Christophe Dumont s'est félicité de l'esprit de concertation,
07:11 mais comme l'a dit Frédéric Chéreau un peu plus tard,
07:14 il a eu la prudence de dire que c'était dans la majorité de Douaisy-Aglo.
07:18 Quand vous êtes dans la majorité, ça va,
07:20 sinon, effectivement, ça va moins bien.
07:23 D'ailleurs, quand j'étais moi-même dans une espèce d'ambiguïté,
07:29 parce qu'en 2014, nous avons été non inscrits,
07:34 François Sprouvaux et moi,
07:35 mais sans être tout à fait dans l'opposition,
07:37 il nous est arrivé...
07:38 Voilà, c'était un petit peu particulier.
07:40 Nous avions un séminaire à trois,
07:45 nous étions les trois non inscrits,
07:47 avec Guy Cany, qui était lui du Rassemblement national,
07:50 mais qui était donc non inscrit également.
07:51 Nous avions un séminaire
07:53 où le président Poiret, rien que pour nous trois,
07:57 nous présentait le budget.
07:58 C'était un report intéressant d'ailleurs,
07:59 parce qu'il est plutôt un bon pédagogue.
08:01 Et puis, il a arrêté en fin de mandat,
08:03 et il m'a expliqué un jour qu'il avait été arrêté
08:05 parce qu'il n'espérait plus nous convaincre.
08:08 C'est bien que le président Poiret,
08:09 il vous explique quand il pense qu'il va vous convaincre,
08:11 mais si vous n'êtes pas dans sa majorité,
08:14 ou si vous n'êtes pas susceptible de rejoindre sa majorité,
08:17 eh bien, c'est cuit,
08:18 il ne prend pas la peine de vous expliquer.
08:19 Vous voyez, finalement, on ne peut pas l'accuser de...
08:25 Peut-être son comportement,
08:26 comme tout le monde en vieillissant,
08:27 s'est-il un peu marqué,
08:28 mais on ne peut pas l'accuser d'avoir changé,
08:31 parce qu'il y a dix ans,
08:32 parce que ça fait dix ans,
08:34 au fond, il nous expliquait déjà la même chose,
08:36 c'est que Christian Poiret,
08:37 quand il vous parle, c'est pour vous convaincre,
08:39 et s'il pense qu'il ne peut pas vous convaincre,
08:41 il ne vous parle pas.
08:42 Et donc, évidemment, il ne parle pas à Frédéric Chareau
08:45 parce qu'il pense qu'il ne peut pas le convaincre.
08:46 En fait, il y a une véritable constance,
08:48 et ça, on peut le créditer,
08:50 de sa véritable constance.
08:52 Après, pour un démocrate comme moi,
08:53 c'est peut-être un petit peu moins convaincant,
08:55 mais bon, on peut se demander...
08:59 Non, je vais aller dire une sottise.
09:00 Donc voilà.
09:01 Allez, je ne vais pas déraper tout de suite.
09:03 Alors, Christophe Dumont nous a parlé du Mirabeau.
09:08 Je ne sais pas, il a dû vouloir faire plaisir à Christian Poiret,
09:10 il nous a parlé du Mirabeau.
09:11 Le Mirabeau, ça fait dix ans qu'il est là,
09:14 sans porte et sans fenêtre.
09:17 Et alors, vous savez, c'est un homme intelligent,
09:20 Christophe Dumont.
09:21 C'est un homme intelligent.
09:25 Et je me suis demandé...
09:27 Alors, je ne veux pas être complotiste,
09:28 c'est pas mon style de complotisme.
09:30 Je me suis demandé s'il n'avait pas une idée derrière la tête.
09:32 Parce que d'un coup, il se met à nous parler du Mirabeau.
09:34 Mais pourquoi est-ce qu'il nous parle du Mirabeau ?
09:36 Il parlait au nom de son groupe, bien sûr, le Compagniance.
09:39 Mais pourquoi est-ce qu'il nous parle du Mirabeau
09:41 dont personne ne parlait ?
09:43 Et il nous parle du Mirabeau pour nous dire que
09:47 Christian Poiret a eu la riche idée de garantir les prêts
09:53 contractés par Xavier Lucas et son groupe
09:56 pour faire du Mirabeau le merveilleux hôtel de luxe
10:00 que nous attendons depuis dix ans.
10:02 Et il a dit à ce moment-là que
10:06 tout le monde l'avait voté.
10:09 Ah oui, c'est vrai que tout le monde l'avait voté.
10:10 Moi-même, j'ai dit que
10:13 plutôt que de laisser cette coquille vide,
10:15 que l'hôtel des courants d'air,
10:17 si on pouvait arriver à quelque chose, pourquoi pas ?
10:19 Mais je vous rappelle que, souvenez-vous,
10:22 les travaux étaient supposés commencer en novembre
10:26 et nous sommes en mars.
10:28 Ils n'ont pas commencé.
10:30 Alors que les prêts ont été garantis, cautionnés,
10:34 par Douizy-Aglo.
10:36 Et souvenez-vous qu'au dernier Conseil d'Aglo,
10:39 Algarade, en partie parce que
10:42 Frédéric Chareau avait envoyé un courrier recommandé
10:45 à Xavier Lucas,
10:46 parce qu'il y a régulièrement des briques
10:47 qui tombent sur la chaussée,
10:49 et qu'il avait menacé d'un arrêté de péril.
10:53 Bon.
10:54 Et Christian Bouras disait
10:56 « Mais si vous aviez téléphoné, ça serait arrangé. »
11:00 Et en Conseil Municipal, Frédéric Chareau a dit
11:02 « Bien sûr que j'ai téléphoné, ça ne s'est pas arrangé,
11:03 c'est pour ça que j'ai fait mon recommandé. »
11:05 Bon.
11:06 Alors tout cela m'amène à réfléchir avec vous
11:09 parce que bien sûr, moi, je ne suis pas dans le sein des saints,
11:11 je ne fais pas partie de ceux à qui on parle
11:13 parce qu'on peut les convaincre.
11:16 Pourquoi est-ce que tout à coup,
11:18 alors que les travaux n'ont pas commencé depuis 4 mois,
11:20 mais c'est-à-dire depuis 10 ans,
11:22 pourquoi est-ce que tout à coup,
11:25 le Premier Vice-Président,
11:27 Christophe Dumont, maire de Saint-Le-Noble,
11:29 trouve-t-il le besoin qu'est un homme intelligent
11:32 de dire « Voilà, tout le monde a voté. »
11:36 Est-ce que, est-ce qu'il ne serait pas en train
11:40 connaissant la susceptibilité,
11:42 l'irassibilité de notre Président,
11:45 de nous préparer pour le moment où on va nous annoncer
11:49 que même en ayant garanti les emprunts,
11:51 l'hôtel des Courandaires restera la maison de Casper,
11:54 le gentil fantôme ?
11:57 Est-ce qu'il n'est pas en train de vouloir parer le coup
12:01 de ceux qui vont dire à ce moment-là
12:03 « Mais vous voyez, vous avez garanti des emprunts d'un privé
12:08 auxquels vous aviez déjà revendu abêtiment
12:11 un million et demi moins cher que vous ne l'aviez acheté
12:13 pour qu'il puisse réaliser son projet,
12:15 et même en lui faisant cadeau d'un million et demi,
12:17 et même en attendant dix ans,
12:19 et même en lui garantissant ses emprunts,
12:22 il ne fait toujours pas les travaux ? »
12:24 J'avoue que moi je m'interroge,
12:27 et je dois vous dire à cet égard que,
12:30 parce que j'ai réfléchi, puis j'ai échangé
12:33 avec quelques amis, j'en ai quand même quelques-uns,
12:35 et puis il y a quelques personnes qui parfois discrètement
12:38 encouragent les téméraires,
12:41 moi je crois à la bonne foi de Christian Poiret dans ce dossier.
12:44 Vous savez d'ailleurs que je débite souvent Christian Poiret
12:48 de ses méthodes éruptives, mais je ne crois pas
12:51 que ce soit un homme de mauvaise foi.
12:54 Moi je crois qu'il y croit à son projet,
12:57 et je crois qu'il croit au projet de Xavier Lucas.
13:00 Maintenant la question c'est, est-ce que Xavier Lucas
13:02 est capable de mener ce projet à bien ?
13:05 Est-ce que Xavier Lucas est véritablement quelqu'un
13:08 qui est capable de mener ce projet à bien ?
13:10 Même avec des emprunts garantis,
13:12 parce que ce n'est pas le tout d'avoir une garantie d'emprunt.
13:15 Une fois que vous avez une garantie d'emprunt,
13:17 il faut avoir les emprunts, parce que vous savez,
13:19 les banquiers ne sont pas fous.
13:21 D'ailleurs tout le monde le sait,
13:22 puisque en ce moment ils ne prêtent rien,
13:24 d'où la ruine des dotaires, des agents immobiliers,
13:26 tous ceux qui tournent autour du marché de l'immobilier.
13:28 Les banquiers ne sont pas fous.
13:30 Ce n'est pas parce que vous avez une garantie,
13:32 je ne veux pas faire le cuistre en vous expliquant
13:35 comment tout cela fonctionne,
13:36 je ne suis pas en train de vous faire un cours de droit des sûretés,
13:38 mais vous savez, un banquier,
13:40 quand il vous prête de l'argent pour réaliser un projet,
13:43 ça lui fait une belle jambe que le prêt soit garanti.
13:46 Parce qu'il y a des procédures,
13:48 des procédures extrêmement complexes, coûteuses.
13:51 C'est long, c'est lent, c'est compliqué,
13:53 ça coûte des frais d'avocat, ça veut dire que
13:55 le banquier quand vous lui empruntez,
13:58 si votre projet est tout pourri, il ne vous prête pas,
14:00 même si c'est garanti.
14:02 Parce que c'est compliqué pour lui d'aller chercher la garantie,
14:04 parce que ce n'est pas appuyer sur un bouton,
14:06 comme notre cri-cri, pouf, il appuie sur un bouton et paf !
14:09 Comme dit Frédéric Charroux,
14:12 vous vous réfléchissez, nous on actionne.
14:14 Ce n'est pas le grand leader de Corrèze-du-Nord
14:18 appuyant sur le bouton nucléaire, non.
14:21 Aller courir après un garant,
14:25 même un garant en puissance publique,
14:27 avec des bons avocats, qui a le moyen de faire traîner,
14:29 etc.
14:31 Ça n'est pas si facile.
14:33 Donc la question c'est finalement,
14:35 si ce monsieur n'arrive pas à commencer ses travaux,
14:37 malgré la garantie d'emprunt de la Globe,
14:39 et je ne mets pas en cause la bonne foi de Christian Poiret,
14:42 la question c'est, est-ce que véritablement ce monsieur
14:44 est capable de venir à bien ce projet.
14:46 Bonsoir Alfredine Leblanc,
14:48 je suis malheureusement à mes lunettes,
14:49 parce que je suis même comme une taupe.
14:51 Et c'est quand même quelque chose, si vous voulez,
14:53 l'avenir nous départagera.
14:55 Et il y a un moment où peut-être que nous allons
14:57 nous rendre compte qu'en fait ce garçon,
14:59 il n'a jamais été capable de monter son projet.
15:02 Je vais vous raconter quelque chose,
15:04 je l'ai sans doute déjà raconté,
15:06 il y a de ça plusieurs années,
15:07 mais vraiment plusieurs années,
15:08 c'était le mandat précédent, bien avant le Covid,
15:10 il y a plusieurs années.
15:12 Il avait commencé son projet,
15:13 puis il n'y arrivait pas, quoi.
15:15 Il n'avait pas les acheteurs, il n'avait pas machin, etc.
15:17 Et il nous annonce qu'il va faire une inauguration.
15:19 Moi j'arrive pour l'inauguration, bon.
15:22 Je me dis au début, si vous voulez,
15:24 moi, parfois naïf,
15:26 puis il y avait les petits fours,
15:28 j'aime bien les petits fours,
15:29 je me dis après tout,
15:30 sauf les petits fours, on va en profiter.
15:32 On va aller visiter l'hôtel des Courandères,
15:34 je ne l'avais jamais vu.
15:35 Et je me dis, mais,
15:37 ben tiens, je vais aller voir,
15:39 pour voir un peu comment c'est,
15:41 puis voir ce qu'on va nous expliquer.
15:43 Puis il inaugure un bâtiment qui est tout vide,
15:45 pourquoi est-ce qu'il l'inaugure ?
15:47 Alors, bien sûr, j'ai compris assez vite
15:49 qu'il avait une opération de communication,
15:51 précisément pour essayer d'attirer des acheteurs,
15:53 parce qu'il lui en manquait.
15:54 Mais alors, il posait la première pierre de son bâtiment,
15:56 qu'il avait renommée le Mirabeau.
15:58 Et donc, il avait enlevé une pierre,
16:00 vous savez, dans la façade,
16:01 pour pouvoir mettre un tube,
16:02 dans lequel il avait enroulé quelque chose,
16:04 l'assigné par la main majestueuse de Crécry,
16:07 et puis quelques autres.
16:08 Et puis après, on vissait, vous savez,
16:10 on glisse dans la cove,
16:11 et puis hop, on remet la pierre.
16:13 Et alors, vous savez, j'ai le sens des détails,
16:16 et puis c'est un peu mon métier, quand même.
16:18 Et tout d'un coup, je réalise que son tube, là,
16:21 vous savez, ce sont des tubes, c'est supposé
16:23 se garder très longtemps,
16:24 alors c'est du cuivre, hein,
16:25 vous mettez un tube de laiton,
16:26 vous faisez du laiton, parce que c'est jaune,
16:28 vous mettez un tube de laiton avec un bouchon,
16:30 vous scellez, hein, hop, et puis vous...
16:32 Mais bon.
16:33 Et je découvre tout d'un coup
16:35 que le tube dans lequel
16:38 il avait mis son parchemin,
16:41 signé par Crécry,
16:43 qui était supposé,
16:44 qui avait quand même claqué
16:45 un million et demi d'euros, hein,
16:46 parce que je vous rappelle
16:47 que la Globe a acheté et a revendu
16:48 un million et demi d'euros moins cher,
16:50 il y a dix ans, il y a dix ans,
16:52 vous imaginez tout ce que la Globe
16:53 aurait pu faire en dix ans
16:55 de ce million et demi d'euros
16:56 qu'elle aurait pu placer, bon, voilà.
16:58 Donc il avait quand même raflé
17:00 un million et demi d'euros
17:01 de denier public,
17:02 en rachetant moins cher
17:03 que ce qui avait été acheté par la Globe.
17:05 Et il nous dit qu'il fait son inauguration,
17:07 puis il va nous mettre un tube, là,
17:09 pour que Crécry soit gardé
17:11 pour les siècles des siècles,
17:13 et tout d'un coup, je réalise que son tube,
17:15 c'est un bout de PVC,
17:17 vous voyez, c'est un bout de PVC.
17:20 Le type, il avait pris un bout de la cuilloterie
17:23 de Toutaligou, un bout de PVC.
17:26 Et je me dis, ben, le pauvre Crécry, là,
17:29 qui se déplace spécialement,
17:30 puis il n'était pas président du département à l'époque,
17:32 en fait, il était président de Louisy-Aiglos,
17:33 qui n'est pas rien,
17:34 qui se déplace spécialement pour signer
17:36 son papelard pour les siècles des siècles,
17:38 on va retrouver ça,
17:40 ça sera le Ramsès du Louisy
17:42 quand on retrouvera ça dans trois mille ans,
17:44 40 siècles,
17:46 donc dans quatre mille ans.
17:48 Et dans un tube de PVC,
17:52 les archéologues de dans quatre mille ans,
17:56 ils vont se dire que c'est quand même
17:57 beaucoup moins bien que du temps de Ramsès.
17:59 Mais au-delà de ça,
18:00 ils vont peut-être quand même se dire
18:02 que le type pour qui on a claqué un million d'euros
18:04 et qui récupère un bout de Toutaligou
18:08 en tuyau de PVC
18:10 pour y mettre son parchemin mémoriel,
18:13 bon, voilà.
18:17 Donc si vous voulez,
18:19 on peut y réfléchir.
18:21 Pourquoi est-ce que tout d'un coup,
18:22 on nous a parlé du Mirabeau ?
18:23 Pourquoi est-ce qu'un homme aussi intelligent,
18:25 aussi avisé que Christophe Dumont,
18:29 premier vice-président de l'Aiglo,
18:30 président du groupe Alliance
18:32 pour lequel il s'exprimait,
18:33 éprouve-t-il le besoin de nous parler du Mirabeau
18:36 dont personne ne parlait,
18:37 en précisant que tout le monde l'a voté
18:40 pour bien mouiller tout le monde
18:43 dans le coup éventuellement foireux ?
18:45 Est-ce qu'il n'y aurait pas un petit quelque chose là
18:48 et que les quatre mois
18:50 pendant lesquels il ne s'est rien passé,
18:52 après dix ans pendant lesquels il ne s'est rien passé,
18:55 ce ne serait pas annonciateur d'autres déboires ?
18:59 Moi, je l'ai déjà dit,
19:01 je serai le maire de Douai,
19:04 et je ne suis pas le maire de Douai,
19:05 je ne vais pas avoir envie d'être maire de Douai à force,
19:08 je serai le maire de Douai,
19:10 j'irai, parce que quand même, dites,
19:12 si vous avez vu la caserne Caux là,
19:15 ça a été vendu à un promoteur,
19:19 mais c'est magnifique ce que font ces gens-là,
19:22 c'est magnifique,
19:23 en plus cette idée de peindre ça en jaune,
19:26 c'est tellement différent des couleurs habituelles, etc.
19:29 Mais c'est très bien ce que font,
19:31 là, ce sont des pros,
19:32 et ce sont des pros qui font ça
19:34 sans avoir coûté un million et demi d'euros
19:37 à la puissance publique,
19:39 sans avoir besoin de prêts garantis
19:41 par des collectivités,
19:43 et qui font ça en un an,
19:45 quand l'autre, il ne fait pas en dix.
19:48 Et donc, si vous voulez,
19:50 je ne mets pas du tout en cause,
19:52 pas du tout en cause,
19:54 la bonne foi de Christian Poiret.
19:56 J'ai peur que ce ne soit pire,
19:58 j'ai peur que ce ne soit pire.
20:01 Et vous savez,
20:03 quand on voit à chaque fois que le maire de Douai,
20:06 je suis désolé de comparer l'un et l'autre,
20:08 ils ne vont pas être contents,
20:09 mais à chaque fois que le maire de Douai
20:11 se met en tête de retaper un bâtiment,
20:13 il trouve la mérule.
20:14 Il faut dire qu'il achète des bâtiments
20:16 en mauvais état à prix d'or,
20:18 il les laisse pourrir pendant dix ans,
20:20 et après il est étonné qu'il y ait la mérule dedans.
20:22 Il y a eu la mérule dans le bâtiment
20:24 de la maison Prévost, son restaurant étoilé.
20:27 Il y a eu la mérule dans la librairie La Charpente.
20:31 Il y a la mérule dans la galerie de la Badelaine.
20:35 C'est quand même curieux,
20:37 parce que c'est mon métier.
20:39 Il n'y a pas d'épidémie de mérule à Douai.
20:41 Il y a la mérule que dans les bâtiments municipaux.
20:44 Et curieusement, dans les bâtiments municipaux
20:46 qu'on a laissés dix ans,
20:47 sans jamais rien y faire.
20:49 Le jour où on va aller voir le bâtiment
20:52 dont je parle régulièrement,
20:53 qui se trouve dans l'ancien hôtel particulier
20:55 qui était autrefois un magasin au rez-de-chaussée,
20:57 qui se trouve, dont les plafonds sont classés,
20:59 qui se trouve à l'angle de la rue Saint-Ammé
21:03 et de la rue de la Cloche,
21:05 le jour où on va aller voir,
21:06 si Fredo nous fait le coup de dire
21:08 "c'est curieux, il y a la mérule,
21:09 c'est quand même bizarre,
21:11 je l'ai acheté il y a quinze ans,
21:13 je ne suis jamais allé voir,
21:14 il y a la mérule, c'est pas de chance",
21:16 là je vais lui dire "Fredo,
21:18 fume les champignons, quoi".
21:20 C'est ce que lui conseillait Philippe Therès d'ailleurs.
21:22 Notre bouquiniste irascible
21:24 "fume les champignons, le laissez prospérer,
21:27 bon quand même, quoi".
21:28 Alors, tout ça, si vous voulez,
21:31 moi je me dis que parfois,
21:33 quand la puissance publique veut s'engager
21:35 dans l'aménagement opérationnel,
21:39 comme disent les urbanistes,
21:40 quand elle veut acheter des bâtiments
21:42 pour les retaper, pour les louer,
21:44 pour Patelli-Panala,
21:45 ok, pourquoi pas, pourquoi pas,
21:47 mais il faut aller vite,
21:52 il faut aller vite.
21:54 Et là, le problème de notre Crécri,
21:58 c'est qu'il a acheté un bâtiment,
22:00 il l'a revendu un million et demi moins cher
22:03 à un type qui a offert au cul de garantie,
22:07 qui n'a rien fait au bout de dix ans.
22:09 Au bout de dix ans,
22:10 il y a des bouts de briques qui tombent sur la chaussée.
22:13 Au bout de dix ans,
22:14 on est obligé de se porter garant
22:17 des prêts qu'il doit contracter
22:19 pour pouvoir en faire son hôtel de luxe,
22:21 et même une fois qu'on s'est porté garant des prêts,
22:24 il ne se passe rien.
22:25 Il n'y a même pas un coup de pinceau.
22:28 Bon, voilà.
22:31 Donc la question, la vraie question,
22:33 c'est est-ce qu'il n'y aurait pas là-dedans,
22:35 je regarde si on m'a mis les commentaires,
22:38 bonsoir à tous et toutes,
22:41 excusez-moi parce que je ne vois vraiment rien
22:43 quand je n'ai pas mes lunettes,
22:45 je me demande quand même en toute franchise
22:47 s'il n'y aurait pas là-dedans une vaste couillonnade,
22:50 et vous savez souvent dans ces affaires-là,
22:53 il y a quand même de l'hubris,
22:54 il y a quand même de l'ego,
22:55 il y a quand même la dimension égotique de nos politiques,
22:58 enfin bon, je ne suis pas l'unique à avoir de l'ego,
23:01 quand vous avez claqué un million et demi d'euros
23:04 de nier public pour revendre moins cher un bâtiment,
23:10 vous n'avez pas envie de dire que vous vous êtes fait avoir,
23:13 et vous n'avez même pas envie de le penser,
23:16 et quand vous en êtes à vous porter garant de prêts,
23:19 et que même là il ne se passe rien,
23:21 la question mérite d'être posée.
23:23 Alors peut-être que Cricri devrait se poser la question,
23:25 le président, devrait se poser la question,
23:27 aller voir le zozo et lui dire
23:31 « je te rachète ton bâtiment pour moitié prix,
23:34 c'est une manière de récupérer un million et demi d'euros,
23:37 et puis je vais fourquer ça à quelqu'un qui connaît le métier,
23:40 parce que… »
23:41 Puis l'autre il dépose le bilan, on n'en parle plus,
23:43 enfin voilà, bon,
23:44 mais je me pose quand même des questions,
23:47 je me pose des questions parce que ça dure,
23:49 ça traîne, ça se prolonge,
23:51 et un homme aussi intelligent que Christophe Dumont,
23:55 qui n'est pas, c'est pas notre Cricri qui démarre au garde-tour,
23:59 c'est autre chose, c'est un garçon,
24:02 qui sait ce qu'il dit, qui sait pourquoi il le dit,
24:04 qui voilà, c'est pas vraiment…
24:10 Bon, l'avenir le dira,
24:12 mais je n'ai pas pu lui en parler,
24:14 parce que vous avez les postes conseils,
24:16 il n'était plus là, en plus il avait dû partir,
24:18 parce qu'il avait une manifestation importante à Saint-Le-Noble,
24:20 il est parti en cours de conseil,
24:22 et puis je n'ai pas pu en parler aux autres,
24:24 parce qu'on parlait d'autre chose, etc.
24:26 Voilà, bon, c'est toujours très sympathique les postes conseils,
24:29 avec ce petit souci que parfois on ne boit pas que de l'eau,
24:33 et que, dans le respect du code de la route bien sûr,
24:36 mais que quand on est fatigué comme moi,
24:38 il suffit des deux verres auxquels on a droit,
24:40 deux verres et demi normalement,
24:41 il suffit des deux verres auxquels on a droit
24:43 pour être déjà très fatigué, ce qui est mon cas,
24:45 donc voilà, on n'a pas forcément…
24:47 Mais je regrette de ne pas avoir pu en parler,
24:50 je continuerai à en parler, c'est un sujet qui m'intéresse,
24:52 le Mirabeau, l'hôtel des Courandaires, revenons-y,
24:55 voilà, c'est bizarre, c'est bizarre,
24:58 et on ne peut pas compter sur le maire de Douai
25:01 pour en faire quelque chose,
25:02 alors il ne veut peut-être pas, il faut dire que ça va partir,
25:04 voilà, façon puzzle,
25:06 mais c'est quand même en face de la poste,
25:08 enfin c'est… voilà, il faut faire quelque chose,
25:10 voilà, messieurs faites quelque chose.
25:12 Bon, alors, ensuite,
25:15 il nous a parlé de Radouin,
25:18 Christophe Dumont, il nous a parlé de Radouin
25:21 que personne ne se sent agressé, a-t-il dit,
25:24 oui, enfin c'est-à-dire que c'était Frédéric Chéreau
25:28 qui s'était pris trois pins de dynamite dans la tronche
25:31 au dernier conseil d'Aigleau, donc voilà.
25:34 Alors, il a expliqué,
25:37 c'est un vrai débat, nous n'aurons jamais,
25:39 je dois vous le dire, jamais la vérité.
25:41 Euradouin ne naît que sur le côté gare et la clochette,
25:53 et c'est Aigleau qui fait tout, qui paye tout et qui fait tout.
25:57 La zone d'aménagement concertée,
26:00 la ZAC Euradouin,
26:02 ne comprend pas la partie de l'autre côté de la gare,
26:07 c'est-à-dire vers le centre-ville,
26:09 la partie de la gare et ce qu'il y a en face de la gare de Douai.
26:12 Je vous rappelle que la gare de Douai est la deuxième des Hauts-de-France,
26:15 ce n'est pas une garounette, c'est une vraie gare,
26:17 deuxième des Hauts-de-France en transit de voyageurs.
26:20 Donc c'est un monde fou la gare de Douai,
26:22 c'est un vrai enjeu d'aménagement du territoire économique,
26:26 ferroviaire, etc.
26:29 Et effectivement, en face, il n'y a rien.
26:34 Il n'y a rien et la question c'est pourquoi ?
26:37 Alors, en gros, la théorie de Christian Poiret,
26:41 depuis longtemps, ça fait longtemps qu'il le dit,
26:44 c'est "j'aurais voulu tout faire,
26:47 mais vous nous avez emmerdé,
26:50 vous n'avez pas avancé", c'est là qu'il avait dit
26:52 "vous réfléchissez, nous on actionne,
26:54 vous n'avez pas avancé,
26:56 il fallait vous attendre dix ans,
26:58 moi je voulais que mon projet aille vite,
27:00 donc j'en ai eu marre, je vous ai laissé votre quartier de gare là en face,
27:02 vous faites ce que vous voulez,
27:04 et moi je suis à l'autre côté et je le fais".
27:06 C'est la version Christian Poiret.
27:08 Alors c'est ce que nous a dit Christophe Dumont,
27:10 d'une façon plus pacifique, qui nous a dit
27:12 "bien sûr que nous souhaitions un projet quartier gare global
27:16 avec une grande ZAC, zone d'aménagement concerté,
27:19 communautaire, mais ça n'a pas été possible".
27:21 Et il a expliqué, il a donné quelques explications
27:24 sur pourquoi ça n'a pas été possible.
27:26 Alors, version Christophe Dumont.
27:30 1. Le parking silo,
27:33 qui est donc un parking où on va empiler des voitures,
27:36 n'était pas souhaité par la ville.
27:39 Et puisqu'il n'était pas souhaité par la ville, on se comprend,
27:42 en fait l'idée, c'est que l'AGLO aurait voulu le faire
27:47 côté centre-ville,
27:51 mais que le maire de Le Foul en Pas,
27:54 ils l'ont fait de l'autre côté,
27:56 mais que du coup comme ils l'ont fait de l'autre côté,
27:58 ils ont fait la ZAC seulement sur les terrains qu'ils maîtrisent,
28:01 pas sur la partie face à la gare, par-dessus la gare, etc.
28:05 Ensuite, il y a un bâtiment,
28:08 qui est un bâtiment de la Cername,
28:10 qui appartient à la Cername,
28:12 le fret ferroviaire des wagons de marchandises,
28:17 et que l'AGLO souhaite raser.
28:20 Et apparemment Frédéric Chereau ne souhaitait pas le raser,
28:24 et ils avaient donc aussi un débat là-dessus.
28:28 Enfin, Frédéric Chereau souhaitait un bâtiment hybride,
28:33 on est revenu là-dessus,
28:36 et c'était, a dit Frédéric, a dit Christophe Dumont,
28:40 une exigence forte de la ville,
28:44 mais en même temps, à l'AGLO,
28:46 personne ne comprenait très bien ce qu'était un bâtiment hybride.
28:51 Et donc, a conclu assez aimablement,
28:55 Christophe Dumont, enfin, aimablement,
28:57 pour s'un nom aimable, conclut aimablement Christophe Dumont,
29:00 et bien, plutôt que d'avoir une zack communautaire
29:03 des deux côtés de la voie ferrée et des deux côtés de la gare,
29:05 on a fait simple, l'AGLO a sa zack
29:08 sur l'arrière de la gare, vers la clochette,
29:12 et la mairie fait ce qu'elle veut en face.
29:15 Bon.
29:17 Et, je suis en train de, j'ai du mal à me relire,
29:23 je suis un peu écrit comme un cochon.
29:25 Et donc, chacun fera ce qu'il voudra de son côté.
29:30 Et si on avait, dit-il, eu une zack complète,
29:37 y compris la partie vers le centre-ville,
29:42 et bien, les projets qui auraient été faits
29:46 vers la partie ville n'auraient pas été des projets communautaires,
29:49 c'est-à-dire, en fait, il y avait un débat là-dessus,
29:51 on ne peut même pas se mettre d'accord entre la ville et l'AGLO
29:53 sur les types de projets.
29:56 Et donc, il a conclu en disant qu'en faisant chacun son,
29:59 chacun ses espoirs, on ne va pas s'embêter les uns les autres.
30:02 Alors, on reviendra là-dessus parce qu'il y a eu des réponses intéressantes.
30:06 Frédéric H. Marek, c'est compliqué, Frédéric H. Marek.
30:15 Frédéric H. Marek, je le dis sans acrimonie,
30:17 parce que c'est un homme que j'ai toujours trouvé intéressant.
30:21 Il a une maîtrise de droit public,
30:23 ce qu'on appelle un master en aujourd'hui,
30:25 il est loin d'être SAU,
30:29 il a une vision politique, une vision idéologique, certes,
30:34 mais qui est souvent intéressante,
30:36 que je ne partage pas forcément, mais qui est souvent intéressante.
30:40 Mais, voilà, il a perdu sa mairie, Dauby,
30:44 il n'a pas l'âge de la retraite, il a passé trimestre,
30:49 et, bon, voilà.
30:52 Donc, il se retrouve dans la majorité de Christian Poiret,
31:00 parce que du coup, il est VP, il est vice-président, à l'agglo,
31:03 et ce qui a coupé le Parti communiste en deux,
31:07 les vrais communistes, et puis les communistes ralliés,
31:13 ce sont en réalité les battus,
31:15 les battus Dauby, les battus de Wazier,
31:19 qui sont restés dans la majorité de Christian Poiret,
31:23 les autres étant un petit peu entre les deux,
31:26 pour avoir une vice-présidence,
31:28 parce que ça fait des trimestres pour la retraite.
31:30 Bon.
31:32 Je ne critique pas les gens qui ont besoin de manger,
31:35 mais quand même parfois c'est un peu triste,
31:39 et qu'un homme qui, voilà, je ne juge pas ses affaires pénales,
31:43 il a été relaxé en première instance,
31:46 le parquet a fait appel,
31:48 vous vous rappelez de ce qu'a dit le juge d'instance correctionnelle,
31:53 qui a dit qu'il était, en gros, que c'était un couillon.
31:57 Je dis ça sans méchanceté.
31:59 En gros, ce qu'a dit le juge, c'était qu'il avait très mal géré,
32:01 mais qu'il ne l'avait pas fait exprès.
32:03 Et que du coup, comme il ne l'avait pas fait exprès,
32:05 bon, ben, on ne pouvait pas le condamner au pénal,
32:07 c'est impossible.
32:09 Après, quand l'entourage de Frédéric Achemarek a dit,
32:13 regardez, il est honnête, il ne l'a pas fait exprès,
32:16 oui, oui, oui, c'est vrai, mais enfin, sans doute,
32:20 de toute façon, il est présumé innocent,
32:22 mais il n'y a peut-être pas non plus de quoi en faire à titre de gloire.
32:26 Enfin, je dis ça avec une partialité,
32:28 ça fait très longtemps que je soutiens l'actuelle maire d'Auby,
32:32 et ça remonte à 2008, je crois, d'ailleurs.
32:35 Et donc, nous sommes de vieux partenaires, si je peux dire.
32:39 C'est un radical de gauche, ce que j'étais dans ma jeunesse,
32:42 ce qu'a été mon père aussi, comme élu,
32:44 donc nous sommes politiquement un peu assez proches.
32:48 Voilà, aujourd'hui, je suis homonême depuis 2007,
32:52 mais il y a une forme de familiarité qui fait que j'ai de la sympathie pour lui,
32:58 et puis je préfère, évidemment, il faut quand même l'avouer,
33:01 un radical à un marxiste.
33:04 C'est bien compréhensible.
33:08 Alors, Frédéric Aschmarek nous a dit, il nous a fait...
33:10 Il est parti dans une espèce de...
33:13 Et si vous avez l'impression que...
33:15 Enfin, il oublie qu'il est allié à un président d'hiver droite.
33:19 Vous me direz Guy Faroussi, comme quoi votre affamé n'a pas d'oreille,
33:25 et votre rempli non plus.
33:29 Donc, il est parti dans la stratosphère
33:32 sur les 10 milliards d'économies que le gouvernement,
33:35 que M. Le Maire, que etc., etc., etc., etc., etc.
33:41 En nous expliquant que le système concurrentiel
33:48 n'est pas la seule méthode de développement humain.
33:54 Moi, je ne suis pas un libéral, comme beaucoup de centristes,
33:57 et je pourrais être d'accord avec lui.
34:01 Mais alors, quand on est le vice-président de Christian Poiret,
34:05 s'en aller faire l'apologie du marxisme,
34:10 il faut espérer que le président est sourd.
34:14 Parce que...
34:16 Il n'est pas récompensé, le président,
34:18 parce que quand même, il rémunère un vice-président
34:21 qui lui fait l'apologie du collectivisme
34:25 et du bonheur humain par le soviet,
34:31 c'est à peu près...
34:33 L'investissement est aussi mauvais politiquement
34:36 qu'il l'est en termes d'hostellerie avec le Mirabeau.
34:41 Bon, alors, il nous a dit,
34:43 après nous avoir fait cette démonstration,
34:45 il a terminé par
34:47 "Vous avez notre confiance,
34:49 et vous pouvez compter sur notre soutien."
34:52 Bon, voilà.
34:53 Donc le président Poiret,
34:55 qui est vent debout contre le Parti communiste,
35:02 et particulièrement Charles Beauchamp,
35:05 qui est de l'Arlesie, quand même,
35:07 qui est conseiller départemental communiste,
35:10 a, au conseil départemental,
35:13 le président Poiret a la confiance
35:16 des communistes de Douaisy-Aiglon,
35:18 parce que le système concurrentiel
35:21 n'est pas la seule méthode de développement humain.
35:24 Frédéric Chéraud, le voici,
35:26 notre Frédéric Chéraud,
35:28 depuis 2020, a-t-il rappelé,
35:31 parce qu'il répondait à Christophe Dumont,
35:33 le projet n'est plus concerté
35:35 avec l'ensemble des groupes de la majorité,
35:38 n'est plus concerté, pardon,
35:39 qu'avec l'ensemble des groupes de la majorité,
35:42 et effectivement, oui, l'opposition,
35:44 ben oui, comme on ne peut pas la convaincre,
35:47 eh bien, oui, alors, je réponds à Guillaume Quatrille,
35:51 le socialiste, c'est le communisme
35:53 plus l'électricité, c'est vrai.
35:55 Alors, il est vrai qu'à Douaisy-Aiglon,
35:57 il y a souvent de l'électricité dans l'air,
35:59 même les moustaches sont électriques, ça.
36:01 Là, je dois dire que, en effet,
36:03 je ne sais pas si c'est Frédéric Cachemarek
36:05 qui fournit le groupe électrogène,
36:07 mais oui, ça, incontestablement,
36:08 nous avons de l'électricité,
36:09 pas ce soir, pas ce soir.
36:11 Ben, c'est-à-dire que ce soir,
36:12 notre président savait qu'il allait voir
36:14 abattre un pont, donc, il était,
36:16 voilà, il n'avait pas besoin de s'agacer
36:18 sur le maire de Douais,
36:20 alors qu'il allait pouvoir faire sauter
36:22 les ponts, si vous voulez.
36:23 Je ne sais pas si c'est lui qui faisait le poum,
36:25 ou pas, je ne sais pas.
36:26 C'est vraiment une jugement.
36:27 Tiens, mais enfin, il a peut-être pensé
36:28 que je me loue de lui, alors.
36:29 Et je ne peux pas, car, je vais vous dire après,
36:32 j'arrive, j'arrive.
36:34 Alors, le maire de Douais nous a dit,
36:37 voilà, il y a une bonne santé financière
36:39 de l'agglo, il s'en réjouit.
36:41 Il a donné acte de la culture à l'arsène.
36:43 Oui, alors, ça, il faut dire que,
36:44 comme Frédéric Chéraud aime l'impôt,
36:47 quand l'autre lui dit qu'il fait payer
36:50 toutes les familles, les récupérations
36:52 d'aides sociales, les machins,
36:53 qu'il a un râteau à 120 ans,
36:55 là, Frédéric Chéraud, tout de suite,
36:57 ça lui parle.
36:58 Comme quoi, ils pourraient s'entendre, hein.
37:01 Dès lors que...
37:05 Ensuite, nous sommes d'accord, a-t-il dit,
37:07 sur le beau projet de Radouet
37:09 et la passerelle.
37:10 Mais il a rappelé la patinoire, quand même,
37:12 la patinoire, un peu moins.
37:14 Alors, il rappelle la patinoire,
37:15 je vous rappelle, il ne rappelle que la patinoire
37:17 parce que le boulot de Rôme, il l'a votée.
37:20 Ça, je peux créditer les écolos
37:21 de ne pas l'avoir votée.
37:22 Mais le boulot de Rôme,
37:23 nous avons été deux à ne pas le voter,
37:25 c'est François Sprouvaux et moi.
37:27 Le Chéraud, il l'a voté, le boulot de Rôme.
37:29 Alors, évidemment, maintenant, il est embêté.
37:31 Il ne peut pas, après 2020,
37:34 renier ce qu'il a voté, après 2014.
37:37 Donc, du coup, le boulot de Rôme,
37:39 ça lui va.
37:40 La patinoire, ça lui va pas.
37:41 On ne sait pas bien pourquoi.
37:42 C'est aussi parce qu'il l'a votée.
37:44 Parce que c'est l'époque où il nous faisait la leçon,
37:46 avec François Sprouvaux,
37:47 il nous faisait la leçon au Conseil municipal.
37:49 Il reprend chaque colline de parler
37:51 au Conseil municipal de l'agglo.
37:55 Mais, je lui dirai un jour, à notre fredon,
37:59 il y a quand même eu une fois,
38:00 où il nous a dit en Conseil municipal
38:04 qu'il nous reprochait de nous opposer
38:07 à l'agglo, à Christian Poiret,
38:09 parce que, nous a-t-il dit,
38:10 on n'obtenait plus en négociant dans les couloirs
38:13 qu'en s'opposant publiquement.
38:15 On a vu le résultat.
38:17 On a vu le résultat, mon garçon.
38:19 Mais bon, comme disait mon grand-père,
38:22 c'est le métier qui rentre.
38:23 Quelqu'un... Ah, c'est mon ami Amar.
38:25 Mais oui, Amar, je serai là, bien sûr.
38:26 J'ai vu passer ton invitation.
38:27 J'avais même été prévenu avant.
38:29 Bonsoir aux camarades.
38:30 Fais-nous qui ?
38:33 Je règle quelques petits problèmes comptables
38:35 et j'arriverai.
38:37 Alors, pour l'Azerdame,
38:40 Frédéric Chéreau nous dit que c'est la SNCF
38:43 qui possède ce bâtiment
38:45 et que donc... Ah, le reblochon était très bon.
38:47 Alors, le reblochon, je dois dire, Amar,
38:50 moi, quand je t'apporte du reblochon de la Clusaz,
38:52 il arrive de la ferme, il vient de la ferme
38:54 et il arrive dans ton réfrigérateur.
38:58 Quoi, toi, quand tu m'as approché,
39:01 apporté un reblochon qui ne venait pas de la Clusaz,
39:03 je ne sais plus très bien où tu étais,
39:05 deux possibilités.
39:07 Soit, t'es revenu du bled à pied,
39:12 soit t'es passé par le bled sur le chemin du retour.
39:16 Parce que le reblochon, j'ai cru qu'il allait faire péter le réfrigérateur.
39:20 Il m'a fait péter le goulot, ça c'est sûr.
39:22 J'ai cru, ah, ça c'est du...
39:26 Ah, le reblochon d'Amar, c'est du reblochon viril.
39:30 Le wokisme n'est pas passé chez le reblochon d'Amar.
39:34 Déjà que j'ai plus beaucoup de dents, mais alors là,
39:37 il n'y avait plus de palais, plus de lambe, plus de gosier, plus d'estomac, plus rien.
39:40 Il était parfait.
39:42 C'est à peu près l'équivalent de Frédéric Chirot
39:46 avalant un bâton de dynamite,
39:48 allumé, évidemment,
39:50 enfourné par le président Poiret.
39:53 Alors, donc, notre maire qui nous dit que c'est SNCF
39:57 qui possède le bâtiment Cernam,
39:59 il ne semble pas le vendre.
40:01 Alors, il a dit qu'il était tout à fait d'accord pour le raser,
40:03 mais qu'en fait, on ne pouvait pas, puisqu'il appartenait à Cernam,
40:06 et que donc, il ne pourrait pas le raser,
40:09 puisque la Cernam ne voulait pas le vendre.
40:11 Et il a expliqué aussi
40:14 qu'il était d'accord pour le parking Silo,
40:17 de son côté,
40:19 côté ville,
40:21 mais que c'est le président qui avait tranché,
40:23 parce qu'au bout d'un moment, le président, il en avait eu assez d'attendre.
40:25 Bonsoir à la relousse.
40:27 Et puis, tout à coup, il nous a parlé de l'eau.
40:30 Pourquoi pas ? Parce qu'il ne boit pas,
40:33 donc il ne boit que de l'eau, notre chère eau.
40:35 Et il nous a dit, il a raison,
40:37 que l'eau la moins chère sur le marché,
40:39 on parle de l'eau en bouteille,
40:41 est 16 fois moins chère que l'eau du robinet.
40:44 Donc, améliorons la qualité d'eau du robinet,
40:46 et nous aurons de l'eau infiniment moins chère.
40:50 Il a raison, de ce point de vue,
40:52 j'ai toujours préféré l'eau du robinet,
40:54 qui est parfois un petit goût de javel,
40:56 mais bon, encore mieux vaut un goût de javel qu'un goût de plastique.
40:58 Et dans le Douaisy, ça va.
41:00 J'ai été étudiant à Lille,
41:02 à Lille, on se demande toujours si l'eau du robinet
41:06 n'est pas branchée directement sur les égouts.
41:09 À Douai, franchement, on s'en tire bien.
41:11 Là, on peut vraiment féliciter
41:13 les services de l'eau à Douai,
41:16 qui, je le rappelle, ont été pendant très longtemps
41:18 dirigés par un adjoint centriste.
41:21 Thibaut de Bruxelles, entre deux trains,
41:23 notre Thibaut de Bruxelles !
41:25 La Voix du Nord, l'autre jour, a rappelé malignement
41:28 que je l'appelais Thibaut de Bruxelles.
41:30 Thibaut de Bruxelles, entre deux trains,
41:32 nous a dit qu'il était d'accord.
41:34 Ah, parce que, oui, alors, Frédéric Eschmarek
41:36 avait commencé par « rien ne va plus ».
41:38 Je me suis dit « ça y est, voilà, qu'il va se mettre à la roulette ».
41:41 Après, il nous a critiqué le système capitaliste,
41:43 donc non, pas encore.
41:44 « Rien ne va plus », nous a dit Thibaut de Bruxelles.
41:46 « Rien ne va plus parce que... »
41:48 Parce que il était d'accord en grande partie
41:50 avec Frédéric Eschmarek.
41:52 D'une certaine manière, que les extrêmes se rejoignent,
41:54 ce n'est pas très étonnant,
41:56 même si les communistes, généralement,
41:58 quand même, sont assez peu...
42:00 assez peu suspects de se rallier à l'extrême droite.
42:03 C'est plutôt les connexions, c'est plutôt
42:05 entre l'extrême gauche et l'extrême droite
42:07 qu'entre les communistes et l'extrême droite,
42:09 même si le pacte germano-soviétique...
42:11 Bon, hein, quand même, hein ?
42:14 Bon.
42:16 Parfois, ils ne sont pas très, très, très regardants,
42:18 mais enfin, c'est vrai que, généralement,
42:20 ils ne sont pas, quand même, tout à fait
42:22 partants pour ce genre de choses,
42:24 même si, je vous rappelle que Georges Marchev
42:26 était le premier à se plaindre
42:28 de l'insécurité causée par l'immigration
42:30 dans les quartiers.
42:32 On l'a oublié, ça. On l'a oublié.
42:34 C'est Georges Marchev. Comme quoi,
42:36 quand on a de la mémoire, on se souvient de choses étonnantes.
42:38 Et moi, je me suis intéressé à la politique
42:40 très tôt, puisque j'étais une famille politique,
42:42 alors, évidemment. « Rien ne va plus. »
42:44 Alors, il a rappelé... Ben oui, pendant qu'il y était,
42:46 c'est pas seulement 10 milliards,
42:48 c'est 50 milliards d'économies
42:50 sur les trois prochaines années
42:52 par le gouvernement. Ben oui,
42:54 mais bon, mon garçon,
42:56 il y a un moment...
42:58 Oui, moi, je n'ai rien contre la dépense,
43:00 mais il faut trouver des sous.
43:02 Et là, les sous, ça devient compliqué
43:04 à trouver, quand même. Bon,
43:06 il faut le dire.
43:08 Alors, ensuite, il a fait réagir
43:10 notre Fredo, un peu après. Il a évoqué
43:12 la quatrième augmentation de la fiscalité locale
43:14 à Douai. On y reviendra.
43:16 Et puis, il a posé quand même quelques questions
43:18 après avoir tourné en bouche
43:20 tous les compliments qu'il doit. Vous savez, il essaie
43:22 de faire croire qu'il est gentil. Il est bien élevé.
43:24 Il est bien élevé. Tant qu'il n'est pas au pouvoir,
43:26 ça va. Notre député
43:28 essaie de nous faire croire
43:30 qu'il est gentil. Alors, il dit toujours
43:32 « Oui, merci au service, merci à ci,
43:34 merci à ça, merci par ci,
43:36 merci par là,
43:38 merci au chemin de fer qui m'amène de Bruxelles,
43:40 merci au chemin de fer qui m'emmène
43:42 à Bruxelles, etc. » Et alors, là,
43:44 il nous disait « Oui, mais... Bon, merci, merci, merci,
43:46 mais quand même, 6 millions d'euros
43:48 d'augmentation de charges du personnel,
43:50 de charges de fonctionnement, ça fait peut-être quand même
43:52 beaucoup. Et,
43:54 je dis ce que
43:56 dit notre ami Thierry Dondelère,
43:58 1,3 million d'euros
44:00 d'augmentation de frais de personnel,
44:02 stricto sensu,
44:04 500 000 euros d'augmentation
44:06 de contrats de collecte, quand même,
44:08 est-ce qu'on pourrait me dire, etc. Bref,
44:10 on commence à faire un peu péter
44:12 les compteurs. Stéphanie
44:14 Stirnon,
44:16 Stéphanie Stirnon, notre
44:18 excellente, merveilleuse, parce que
44:20 je ne cesse de le dire, elle a du talent, cette
44:22 femme, lorsqu'elle me mettra
44:24 en camp, ce seront des camps
44:26 parfaitement étanches, parce qu'elle a du
44:28 talent, et je le dis sincèrement,
44:30 et chacun sait que de ce point de vue, quand je dois dire une vacherie,
44:32 je la dis, mais là, elle a du talent,
44:34 un talent un peu réfrigérant,
44:36 mais elle a du talent, même si elle prend toujours
44:38 soin d'être épargne avec moi, elle m'a même proposé un jour
44:40 de me faire un café, je lui dis surtout,
44:42 chers collègues, attention, attention, attention,
44:44 je ne voudrais pas être accusé d'exploiter,
44:46 je ne voudrais pas être accusé
44:50 d'une crise d'urticaire patriarcale,
44:52 moi qui ai été élevé par une mère féministe,
44:54 on ne peut pas m'avoir avec ça,
44:56 j'ai des alertes.
44:58 Alors Stéphanie Stirnon s'est réjouie
45:00 des fonds de concours pour les communes,
45:02 s'est réjouie de la solidarité,
45:04 s'est réjouie de la passerelle,
45:06 car cette passerelle est en tissu
45:08 urbain, et donc comme elle est en tissu urbain,
45:10 c'est verteux,
45:12 l'idée si vous voulez c'est que
45:14 on ne consomme pas, on ne artificialise pas
45:16 des terres, on densifie
45:18 le tissu existant
45:20 et donc c'est verteux,
45:22 il faut toujours un peu de
45:24 vocabulaire un peu abscond,
45:26 je dois vous dire franchement que notre
45:30 Christian Poirier qui est par ailleurs
45:32 tout à fait compétent,
45:34 et qui sait très bien de quoi il parle,
45:36 je me dis parfois quand il écoute Stéphanie Stirlon,
45:38 il ne doit pas comprendre,
45:40 parce que quand il lui parle de
45:42 passerelle en tissu urbain parce que c'est verteux,
45:44 bon, c'est pas du tout un problème
45:46 de compétence, c'est qu'ils ne parlent pas la même langue,
45:48 enfin c'est, voilà, bon.
45:50 Alors, elle a dit
45:52 aussi que
45:54 elle a félicité pour la capacité
45:56 à attirer des projets ambitieux,
45:58 et elle a cité une vision
46:00 en rappelant, et elle a raison,
46:02 que c'était un projet cvso-haut,
46:04 avec des problèmes de transport de
46:06 marchandises, c'est-à-dire effectivement, il faut quand même
46:08 te dire compte du fait que ce n'est pas totalement gratuit ces choses-là.
46:10 En termes de risques,
46:12 on a déjà du cvso, on en a deux
46:14 à Douai, il y a une à
46:16 Aubis et une à Oisier,
46:18 on va avoir une troisième cvso, et de cvso,
46:20 il faut quand même le savoir.
46:22 Par contre, la patinoire,
46:24 elle a rappelé que c'était pour elle
46:26 un projet d'un autre temps.
46:28 Et elle s'interrogeait, on y reviendra,
46:30 parce que la réponse de Christian Poirier était très intéressante
46:32 sur le plan, on est d'accord ou pas,
46:34 c'est très intéressant. Comment développer
46:36 le territoire ? Alors, je vous rappelle,
46:38 le zéro artificialisation net,
46:40 si vous entendez parler de ZAN,
46:42 zéro artificialisation net,
46:44 l'idée, c'est que
46:46 les communes ne peuvent plus
46:48 artificialiser, donc il faut utiliser
46:50 des friches industrielles. Or,
46:52 nous sommes un secteur où il n'y a
46:54 déjà plus beaucoup de zones
46:56 agricoles, et
46:58 notre Christian Poirier
47:00 bâtit, bâtit, bâtit, bâtit, bâtit,
47:02 pour amener de l'emploi, ce qui est très bien,
47:04 et là, si vous voulez, autant on peut densifier le centre-ville
47:06 pour de l'habitation, pour du petit commerce,
47:08 mais on ne peut pas mettre les usines Céveso-Hôte
47:10 en plein centre-ville, donc on est
47:12 évidemment obligé, bon là, c'est sur du
47:14 terrain de Renaud, là, c'est pas le cas, mais pour
47:16 d'autres activités, on est obligé de consommer
47:18 du terrain. Et donc, elle dit, mais comment
47:20 est-ce qu'on va faire avec, d'un côté, le zéro artificialisation
47:22 net, le fait qu'on ne puisse pas continuer
47:24 à consommer du terrain, et d'un autre côté,
47:26 le fait qu'on construit des activités industrielles
47:28 qui, forcément, devront être en périphérie.
47:30 C'était une vraie question
47:32 qui, évidemment, implicitement,
47:34 consistait à dire qu'il allait falloir arrêter
47:36 de faire du développement économique. Alors, vous imaginez
47:38 les moustaches de
47:40 notre ami Christian Poiret, en pleine
47:42 face à ce type
47:44 d'hérésie
47:46 économique.
47:48 Comment aller vers l'autonomie alimentaire,
47:50 a-t-elle dit ? Parce qu'il manque des hectares,
47:52 ce qui se tient, bien sûr, parce que si on artificialise,
47:54 on n'a pas d'hectares
47:56 pour manger les bonnes carottes du pays.
47:58 Et donc,
48:00 voilà ce qu'elle a dit, ce qui était intéressant,
48:02 ce qu'elle dit est toujours intéressant.
48:04 On a alors donné
48:06 la parole au sage,
48:08 nous a dit
48:10 Christian Poiret,
48:12 au sage de l'Assemblée, Jean-Luc Allais,
48:14 deuxième vice-président,
48:16 président du groupe Médic. Vous savez que
48:18 Jean-Luc Allais, je le ménage toujours,
48:20 parce qu'il a voté
48:22 modem aux législatives
48:24 de 2007. Alors, ce n'est pas tout à fait d'hier,
48:26 mais vous avez comme ça, voilà,
48:28 il y a des fidélités qu'on n'oublie pas.
48:30 Alors, Jean-Luc Allais,
48:32 eh bien,
48:34 nous a dit
48:36 qu'il nous a reparlé,
48:38 il faut toujours qu'il défende, Jean-Luc Allais se sent
48:40 toujours obligé de défendre Christian Poiret.
48:42 J'ai dit déjà que je pensais qu'il
48:44 faisait du mal, parce que,
48:46 bon voilà, pas toujours
48:48 qu'il
48:50 trop embrasse pas les trains, voilà,
48:52 c'est un peu trop, parfois.
48:54 Alors,
48:56 voilà,
48:58 l'AGLO et la Ville n'étaient pas
49:00 d'accord sur Euradoit,
49:02 il dit. Frédéric Chéreau voulait garder
49:04 le bâtiment Cernam
49:06 pour un projet municipal,
49:08 et donc c'est pour ça qu'ils ne se sont pas mis d'accord,
49:10 parce que Frédéric Chéreau voulait garder
49:12 ce bâtiment municipal pour un projet Cernam,
49:14 et donc,
49:16 alors que l'AGLO veut
49:18 le raser pour ne pas avoir
49:20 une friche, donc,
49:22 ils n'étaient pas d'accord, ont-ils dit.
49:24 Il a rappelé que
49:26 les échanges avaient commencé en 2014-2015,
49:28 ça fait 10 ans qu'ils sont sur ce projet,
49:30 que,
49:32 par ailleurs, pour la partie qui est devant
49:34 la gare, côté municipal,
49:36 face à la gare,
49:38 donc vers le centre-ville, et bien,
49:40 une aide serait possible de l'AGLO
49:42 pour cette aide financière,
49:44 serait possible de l'AGLO pour certains projets,
49:46 si c'était des projets
49:48 d'intérêt communautaire,
49:50 évidemment.
49:52 Alors,
49:54 vous savez, dans ces cas-là, on se dit,
49:58 parfois,
50:00 peut-être qu'on parle un peu trop.
50:02 Je veux bien
50:04 qu'on nous dise,
50:06 on financera devant la gare,
50:08 si c'est d'intérêt communautaire,
50:10 mais si on dit ça,
50:12 il faudra être certain qu'on n'ira pas
50:14 demain filer une enveloppe
50:16 à une commune, une petite commune,
50:18 une commune rurale,
50:20 bien sympathique, mais dont le maire,
50:22 je ne vise pas Jean-Luc Allais à Domina,
50:24 mais je ne parle pas de sa commune,
50:26 mais n'importe quelle commune,
50:28 dont le maire serait un fidèle soutien
50:30 du président Poiret, aurait un projet
50:32 à réaliser, n'importe lequel,
50:34 et à qui on filerait un peu de pognon,
50:36 une subvention exceptionnelle
50:38 pour un projet qui n'aurait aucun intérêt
50:40 communautaire. Il faut toujours se méfier de ça,
50:42 parce que, quand on commence à vous dire,
50:44 je vous financerai seulement
50:46 pour vous faire du communautaire, il faut être sûr
50:48 de le faire pour tout le monde.
50:50 Bon, voilà, à voir,
50:52 à voir.
50:54 Puis intervient le président Poiret,
50:56 et franchement, son intervention,
50:58 de toute façon, dès qu'on parle d'économie,
51:00 dès qu'on parle de budget, il est intéressant,
51:02 parce que c'est un homme qui est passionné par son sujet,
51:04 et il est intéressant. Je ne suis pas forcément
51:06 d'accord avec ce qu'il dit, peu importe,
51:08 mais il est intéressant.
51:10 Alors, il a rappelé incidemment
51:12 qu'il était membre du Médi,
51:14 mais qu'il ne venait pas dans les réunions
51:16 du Médi pour laisser le Médi
51:18 s'exprimer librement.
51:20 Alors,
51:22 Jean-Luc Allais disait qu'il était
51:24 président depuis 12 ans. Christian Poiret
51:26 a dit « Ah non, 14 ! 14 !
51:28 Ça fera 14 le 7 mai ! »
51:30 C'est la démission
51:32 de Jean-Luc Delisle,
51:34 qui était président
51:36 de Douai-Giaglo et qui était adjoint au maire
51:38 de Douai chargé du commerce,
51:40 et qui est démissionné après la funeste
51:42 affaire du tramway Fantôme.
51:44 Avant l'hôtel Fantôme, il y a eu le tramway Fantôme,
51:46 qui a coûté beaucoup plus cher qu'hôtel Fantôme.
51:48 Alors,
51:50 Jean-Luc Allais disait
51:52 que oui, alors on redrissait,
51:54 que depuis que Christian Poiret
51:56 était président, c'est pour ça qu'il comptait les années
51:58 avec Delisle, et bien on redistribuait
52:00 aux communes de plus en plus.
52:02 Ça en avait commencé par les petites communes
52:04 de moins de 5 000 habitants, et puis on distribuait
52:06 de plus en plus. On était arrivé
52:08 à 28 communes sur 35
52:10 dans l'Aiglo qui bénéficiaient
52:12 de l'augmentation des fonds de concours,
52:14 et en 2026 on serait à 32.
52:16 J'espère que dans les 3 qui manquent, il n'y aura pas
52:18 Douai. Peut-être bien qu'on va se rendre
52:20 compte que celles qui manquent, ce sont les grosses.
52:22 Bon, alors il faudra voir
52:24 ce qui arrivera à ce moment-là
52:26 à notre ami le maire de Saint-Denis,
52:28 qui est quand même la deuxième commune de l'Aiglo,
52:30 c'est pas tout petit, il y a 15 000 euros,
52:32 il y a 15 000 habitants à Saint-Denis.
52:34 On verra. Mais il faut le ménager
52:36 parce que,
52:38 non seulement c'est un homme avisé, mais c'est un homme
52:40 qui,
52:42 je pense,
52:44 peut éventuellement devenir encombrant
52:46 si on le traite avec
52:48 une désinvolture exagérée.
52:50 Bon, nous verrons à ce moment-là.
52:52 Frédéric Chéraud
52:54 a repris la parole
52:56 pour dire non,
52:58 répondre notamment à Thibaud de Bruxelles.
53:00 Et là il avait raison Frédéric Chéraud. Non,
53:02 la ville de Douai n'a pas augmenté
53:04 ses impôts
53:06 depuis 4 ans, pas plus que l'Aiglo.
53:08 Ce sont les bases qui augmentent.
53:10 Oui, alors ça, là je peux le dire,
53:12 là vraiment, parce qu'à chaque fois qu'il a augmenté
53:14 les impôts, je me suis égosillé.
53:16 Lorsque Jacques Vernier a augmenté
53:18 les impôts en 2009, je me suis égosillé.
53:20 Donc ça, alors là, on peut me faire confiance.
53:22 Quand les impôts augmentent, je veux y faire.
53:24 Si je ne dis rien, c'est vraiment qu'ils n'ont pas augmenté.
53:26 Je le rappelle, ce ne sont pas les taux
53:28 qui ont augmenté, ce sont les bases qui ont augmenté.
53:30 Donc ça ne fait pas 4 fois, 4 années consécutives
53:32 qu'il augmente les taux, ça n'est pas vrai.
53:34 Ce sont les bases qui augmentent.
53:36 Donc les impôts augmentent parce que les bases augmentent
53:38 et particulièrement parce qu'il y a de l'inflation.
53:40 C'est pour ça qu'ils ont augmenté beaucoup
53:42 l'an dernier, que la taxe sociale a augmenté beaucoup l'an dernier
53:44 puisque les bases sont maintenant indexées sur l'inflation.
53:46 Mais ce ne sont pas les taux.
53:48 Et j'espère bien,
53:50 j'espère bien qu'il ne va pas nous les augmenter
53:52 les taux parce que sinon on va encore m'entendre
53:54 m'égosiller.
53:56 Christian Poiret
53:58 a voulu revenir
54:00 tranquillement, vous le savez,
54:02 tranquillement, vous savez la tranquillité de Christian Poiret.
54:04 Il est presque arrivé,
54:06 presque arrivé. Sur la fin,
54:08 ça commençait un petit peu à monter.
54:10 Mais, mais, mais, mais, il a été
54:12 quand même, je dois dire,
54:14 bonsoir à Martine Banty, et à tous les autres,
54:16 parce que je vois Martine Banty s'afficher,
54:18 je ne néglige pas les autres. Il a été quand même, je dois dire,
54:20 assez maîtrisé
54:22 ce soir.
54:24 Surtout par rapport à la dernière fois.
54:26 C'est beaucoup.
54:28 Il voulait revenir tranquillement sur Euradouin,
54:30 mais vraiment tranquillement,
54:32 a dit-il. Ah oui,
54:34 vous avez déjà mal aux oreilles.
54:36 Alors, il nous a appris,
54:38 figurez-vous, que la nuit,
54:40 quand il avait
54:42 du temps, alors j'imaginais,
54:44 après je bavardais avec un élu de la majorité
54:46 municipale, qui me
54:48 disait de façon assez amusante que comme
54:50 à Douaisie-Hagelot, on parlait
54:52 du conseil municipal de Douais et comme au conseil
54:54 municipal de Douais, on parlait du
54:56 conseil de Douaisie-Hagelot,
54:58 j'allais finir par avoir du mal à commenter puisque
55:00 j'avais toujours commenté la même chose.
55:02 Alors j'imaginais le capitaine Haddock,
55:04 il y a un épisode
55:06 du capitaine Haddock
55:08 où il a
55:10 le...
55:12 où il a la couverture,
55:14 il ne sait pas s'il doit la mettre au-dessus, en-dessous,
55:16 au-dessus, en-dessous, au-dessus, en-dessous.
55:18 Et alors j'imaginais le président Poiret
55:20 faisant une insomnie, se demandant
55:22 s'il devait mettre la couverture au-dessus des moustaches
55:24 ou en-dessous des moustaches, en regardant
55:26 en replay,
55:28 parce qu'il regarde en replay, le conseil
55:30 municipal de Douais. Et Frédéric Chéreau
55:32 qui dans ces moments-là,
55:34 pourtant ce garçon il a son droit à partir,
55:36 mais parfois,
55:38 on aimerait bien voir le conseil de Hagelot en replay,
55:40 on aimerait bien, mais on ne le voit déjà
55:42 pas en play. À un moment on ne le voyait
55:44 plus en replay, maintenant on ne le voit même plus en play,
55:46 on ne le voit plus du tout, il n'est même plus filmé.
55:48 Parce qu'à un moment il était filmé, pas
55:50 diffusé. À un moment il était filmé, diffusé,
55:52 y compris en replay, après il a été filmé, diffusé,
55:54 mais seulement en direct, après
55:56 il a été filmé, pas diffusé,
55:58 alors maintenant on est sûr qu'il n'y aura pas de fuites, il n'est pas filmé du tout.
56:00 Ça fait des économies, pourquoi
56:02 filmer si on ne diffuse pas ? Mais,
56:04 on aimerait bien pouvoir
56:06 revoir l'écoler de Crécrier en replay,
56:08 ça serait amusant, et bien non. Alors
56:10 lui par contre il regarde le conseil municipal de Douais.
56:12 Alors c'est vrai qu'il y avait eu un passage
56:14 amusant, évidemment il s'en est
56:16 délecté pendant qu'il montait, qu'il descendait
56:18 la couverture, ou la couette
56:20 pour être plus moderne qu'à l'époque de Tintin.
56:22 Alors,
56:24 il nous a dit,
56:26 on va revenir
56:28 sur le moment où il s'est délecté,
56:30 il nous a dit d'abord que sur
56:32 la Cernam, le bâtiment de la Cernam,
56:34 Frédéric Chéreau
56:36 lui aurait dit devant témoin,
56:38 et je dois vous dire que je le crois,
56:40 je vous dis pourquoi, parce qu'en fait il l'a déjà dit,
56:42 il l'a déjà dit
56:44 au conseil d'Aiglo, il n'avait pas été contrôlé,
56:46 il l'a dit il y a déjà plusieurs années,
56:48 tant qu'il n'avait pas été contrôlé, je pense que c'est un
56:50 vrai, il l'a dit il y a plusieurs années, tant qu'il n'avait pas été contrôlé,
56:52 je pense qu'il dit la vérité.
56:54 Frédéric Chéreau lui aurait dit
56:56 qu'il ne voulait pas du tout raser ce bâtiment,
56:58 que, alors,
57:00 on n'y touche surtout pas,
57:02 je mets de la peinture dessus, ce sera
57:04 propre, et cela
57:06 me servira certainement pour le secteur
57:08 associatif. Et je suis
57:10 sûr que c'est vrai, enfin, sûr
57:12 autant qu'on peut l'être, mais Christian Poiret
57:14 l'avait déjà dit au conseil d'Aiglo,
57:16 je pense que réellement, effectivement, Frédéric Chéreau
57:18 souhaitait récupérer ce bâtiment
57:20 pour
57:22 y mettre des associations.
57:26 Ensuite, le parking silo,
57:28 Frédéric Chéreau lui aurait
57:30 dit, ça on ne saura jamais,
57:32 je ne veux pas de voiture à douer,
57:34 ça pourrait bien arriver, surtout s'il a
57:36 posé sur l'épaule
57:38 le regard perçant
57:40 de Stéphanie Stirnon,
57:42 parce que,
57:44 nous a-t-on dit, Christian Poiret voulait mettre
57:46 le parking silo sur le parking
57:48 gratuit qui se trouve à côté de la
57:50 gare, mais côté doué.
57:52 Et Frédéric Chéreau, ne voulant pas de voiture
57:54 de temps doué, a donc décidé,
57:56 non vous ne voulez pas, du coup,
57:58 c'est pour ça qu'il a décidé de ne prendre que l'arrière
58:00 et de mettre son parking silo à l'arrière.
58:02 C'est tout à fait possible, effectivement.
58:04 Après, il y a ce fameux bâtiment
58:06 hybride.
58:08 Alors Christian Poiret nous a dit
58:10 qu'il n'a pas fait politique, qu'il ne sait pas ce que
58:12 c'est, et que de toute façon, il ne se
58:14 fera pas, pas plus, ce qui prouve
58:16 qu'il a de la mémoire, c'est des biens envoyés,
58:18 que la grande médiathèque, qui devait
58:20 être un bâtiment rayonnant,
58:22 parce que je vous rappelle quand même que
58:24 Frédéric Chéreau
58:26 a été élu,
58:28 réélu en 2020,
58:30 en nous annonçant qu'il allait nous faire une grande médiathèque,
58:32 et dès qu'il a été réélu, il nous a dit
58:34 qu'il ne ferait pas de grande médiathèque parce que ça coûtait trop cher.
58:36 Et puis,
58:40 il avait aussi annoncé qu'il déménageait
58:42 des colles d'art, et il a vendu le bâtiment
58:44 pour en faire des appartements dans lequel il allait
58:46 aménager les colles d'art.
58:48 Et je vous rappelle que sur le mandat précédent, il devait faire de Douai
58:50 une grande ville d'eau.
58:52 Alors qu'on a le cas d'Alsace-Endors qui
58:54 est arrivé, et c'était vraiment l'occasion d'en faire
58:56 quelque chose, on entendait pourtant qu'il défend
58:58 les bâteliers avec Carimadelli,
59:00 mais qui est évidemment sa candidate pour les
59:02 européennes, donc c'est bien commode, mais
59:04 il n'a rien fait en 10 ans.
59:06 Bon, on va y revenir, ça d'ailleurs.
59:08 De façon souriante,
59:10 l'hôtel,
59:12 ah oui, parce que c'est vrai,
59:14 alors, il y a un hôtel, ça fait 10 ans,
59:16 elle écrit sur Poiret, je ne suis pas sûr que ça fasse tout à fait 10 ans.
59:18 Je suis pas sûr que ça fasse tout à fait 10 ans.