Dans le cadre d'un colloque intitulé "Femmes d'exception", grâce à une heureuse initiative, celle du Conseil général conjugée harmonieusement à celle du maire de St Guilhem-le-désert, Philippe Machetel, cinq écrivains passionnés de longue date par l'art, la culture, les recherches généalogiques et surtout l'histoire, se sont réunis au mois de mai dans cette localité devenue à juste titre célèbre pour avoir su préserver son cadre environnemental. Le village vient d'ailleurs d'avoir le mérite, chèrement acquis, d'être désigné comme le plus chaleureux, le plus intéressant, voire d'être le plus aimé de toutes les régions françaises. A l'abbaye de Gérone, un joyau architectural quasiment intact malgré le passage du temps car magnifiquement préservé et admiré à juste titre par les touristes du monde entier qui s'y pressent chaque année, dans une salle entièrement restaurée, ces historiens et historiennes ont évoqué avec humour, savoir et talent, plusieurs heures durant sans lasser leur public, un pan particulier et assez méconnu de notre histoire du Moyen-âge.
En effet, la personnalité attachante d'une femme jeune particulièrement cultivée émergeant de cette époque romantique plus connue par ses chevaliers et ses troubadours a su retenir leur attention. L'existence de Duoda a en effet fasciné chacun de ces orateurs à tel point que la vie, le caractère bien trempé de celle-ci ont pu être restitués sans trop de mal. Au contraire, malgré les difficultés à vouloir se pencher précisément sur un passé reculé, en brossant savamment et intelligemment le portrait haut en couleurs de cette femme tout en évoquant même prudemment certains épisodes tragiques de sa vie mal connus, chacun de ces chercheurs a démontré qu'il n'avait pas ménagé sa peine et de longues années d'études pour faire part avec enthousiasme de ses réflexions. Et cela grâce à une patiente enquête personnelle et la découverte progressivement de nouveaux manuscrits. Dame Duoda avec Guillaume d'Orange, St Guilhem, quant à elle jouera au XIIème siècle un rôle surprenant. Avec ses lettres adressées à son jeune fils dont elle fut tôt séparée, ses écrits mi sentimentaux, mi pédagogiques, ses conseils et toutes exhortations réitérées de jour en jour, d'année en année, pour que soit observée même à distance une éducation stricte, exemplaire, donnent une image fidèle du personnage. Un portait estompé et assez bien nuancé puisque les touches appuyées de cette juste sévérité se mêlent toutefois à celles d'un réel amour maternel. Quoique seulement parvenues par voie épistolaire, ces recommandations dessinées toutes avec justesse gardent leur valeur. Omniprésents, ces témoignages affectifs abordent avec pertinence des thèmes fort différents. Ils touchent de prés à tout ce qui relève à la fois d'une éducation classique mais l'ensemble reste d'actualité grâce à des suggestions qui sortent des habitudes. Cela justifie amplement la renommée de Duoda et c'est pourquoi son nom ne peut rester inconnu du grand public et intéressera naturellement ceux qui se penchent, parents ou éducateurs sur les problèmes de la jeunesse souvent perdue, voire traumatisée ces derniers temps. Plus de 8 siècles nous séparent de cette période de chevalerie galante. Pour l'instant, les informations en sont le plus souvent tronquées, nous arrivent par bribes car des manuscrits éparpillés sont égarés ou perdus. Cependant l'intérêt pour Duoda et son oeuvre même isolée dans l'histoire de la littérature ne faiblira pas pour autant. Des recherches méticuleuses se poursuivent ici et là pour en savoir davantage. Il est évident que le nom de celle-ci désignée femme d'exception, comme quelques autres, marquera son époque et trouvera un écho favorable pour accentuer ou préserver une sensibilité qui n'a pas varié depuis des siècles.
En effet, la personnalité attachante d'une femme jeune particulièrement cultivée émergeant de cette époque romantique plus connue par ses chevaliers et ses troubadours a su retenir leur attention. L'existence de Duoda a en effet fasciné chacun de ces orateurs à tel point que la vie, le caractère bien trempé de celle-ci ont pu être restitués sans trop de mal. Au contraire, malgré les difficultés à vouloir se pencher précisément sur un passé reculé, en brossant savamment et intelligemment le portrait haut en couleurs de cette femme tout en évoquant même prudemment certains épisodes tragiques de sa vie mal connus, chacun de ces chercheurs a démontré qu'il n'avait pas ménagé sa peine et de longues années d'études pour faire part avec enthousiasme de ses réflexions. Et cela grâce à une patiente enquête personnelle et la découverte progressivement de nouveaux manuscrits. Dame Duoda avec Guillaume d'Orange, St Guilhem, quant à elle jouera au XIIème siècle un rôle surprenant. Avec ses lettres adressées à son jeune fils dont elle fut tôt séparée, ses écrits mi sentimentaux, mi pédagogiques, ses conseils et toutes exhortations réitérées de jour en jour, d'année en année, pour que soit observée même à distance une éducation stricte, exemplaire, donnent une image fidèle du personnage. Un portait estompé et assez bien nuancé puisque les touches appuyées de cette juste sévérité se mêlent toutefois à celles d'un réel amour maternel. Quoique seulement parvenues par voie épistolaire, ces recommandations dessinées toutes avec justesse gardent leur valeur. Omniprésents, ces témoignages affectifs abordent avec pertinence des thèmes fort différents. Ils touchent de prés à tout ce qui relève à la fois d'une éducation classique mais l'ensemble reste d'actualité grâce à des suggestions qui sortent des habitudes. Cela justifie amplement la renommée de Duoda et c'est pourquoi son nom ne peut rester inconnu du grand public et intéressera naturellement ceux qui se penchent, parents ou éducateurs sur les problèmes de la jeunesse souvent perdue, voire traumatisée ces derniers temps. Plus de 8 siècles nous séparent de cette période de chevalerie galante. Pour l'instant, les informations en sont le plus souvent tronquées, nous arrivent par bribes car des manuscrits éparpillés sont égarés ou perdus. Cependant l'intérêt pour Duoda et son oeuvre même isolée dans l'histoire de la littérature ne faiblira pas pour autant. Des recherches méticuleuses se poursuivent ici et là pour en savoir davantage. Il est évident que le nom de celle-ci désignée femme d'exception, comme quelques autres, marquera son époque et trouvera un écho favorable pour accentuer ou préserver une sensibilité qui n'a pas varié depuis des siècles.
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