Le gendre de l'ex-président de la république libanaise s'exprime

  • il y a 5 mois
M. Gebbran Bassil tient à donner son point de vue sur les affrontements entre le parti Hamas et Israël

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Transcription
00:00 Au moment où au Liban on s'inquiète des réactions d'Israël, à la suite des attaques menées par les intégristes au nord du pays, qu'en est-il des responsables d'Ibanais que nous avons voulu rencontrer ?
00:12 Les fameuses ingérences étrangères, que ce soit des États-Unis, Europe, Turquie, bref, ça c'est le classique des plaintes qui sont émises de la part des politiciens dont font partie quand même Ibanais pour mettre la faute toujours sur les autres.
00:29 Pas du tout, je dis qu'on est fautif en premier lieu. De tous les problèmes internes. C'est notre faute à nous par exemple si on n'a pas l'électricité dans le pays ou bien si notre système ou modèle financier, économique ne valent plus rien.
00:47 Alors c'est notre faute à nous. C'est de ça que je parle. C'est des résolutions onusiennes qui doivent être appliquées et imposées par la communauté internationale.
00:59 Pas laisser un pays comme Israël agresser toujours ses voisins et avoir cette politique de deux mesures.
01:06 Alors, il faudrait peut-être compter sur soi-même et à votre niveau justement. Qu'en est-il déjà ici au Liban et quels espoirs vous fondez ?
01:17 On revient à la politique de deux mesures. On voit d'un côté l'Omoum qui peut couvrir politiquement une guerre contre un pays comme l'Irak et d'un autre côté qui ne peut pas imposer un cessez-le-feu qui est demandé par tout le monde.
01:35 Et si on ne peut pas agir sur ce qui se passe en Palestine maintenant et ne pas agir, vous voyez, ça donne le feu vert et ça donne la justification à la violence qui peut être exercée par tout le monde.
01:52 Nous, le Liban, on est un pays qui demande la paix et qui refuse cette politique de violence qui a toujours été adoptée par Israël.
02:00 C'est là où un parti comme Hamas recourt à la violence en contrepartie. C'est le terrorisme qui justifie la violence.
02:13 Gardez en tête que le Liban est toujours la porte au Moyen-Orient. On ne mesure pas ce pays ni à sa dimension ni à sa population.
02:25 On mesure au message qu'il porte et aux valeurs qui ressemblent à celles de la France, la démocratie, les droits de l'homme, la diversité.
02:34 Et dans ce sens, le Liban est un pays unique qui mérite beaucoup plus d'attention de la part de la communauté internationale pour le préserver.
02:45 Il y a des objectifs à atteindre et l'objectif le plus important c'est de garder ce pays avec sa diversité.
02:53 On a été très bien écouté mais on n'a pas vu un changement de politique.
02:57 Remontrance, tolérance, qui sait ? Place de l'étoile, pas de changement au Liban non plus. Pas de président ni de parlement.
03:05 Place des martyrs, 20 ans de guerre, des jeunes viennent y rendre quelques hommages.
03:11 à l'image.
03:12 [Bruit de moteur]
03:14 [Bruit de la voiture qui se déplace]

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