Chroniqueuse : Myriam Seurat
Le Belvédère inférieur consacre une rétrospective qui n'a que trop tardé à celles qui, à travers leurs œuvres, ont grandement contribué à l'histoire de l'art à l'époque du modernisme viennois et de la Première République autrichienne.
Pour les femmes souhaitant devenir artistes au début du XXe siècle, le parcours était semé d'embûches. Elles n'avaient pas le droit d'étudier à l'Académie des Beaux-Arts et n'avaient par conséquent que peu de chances d'accéder aux associations d'artistes.
Les opportunités d'exposer leurs œuvres étaient donc minimes. Certaines ont néanmoins réussi à se faire une place dans un monde artistique viennois dominé par les hommes et à se construire une belle carrière. Bien qu'actives sur la scène artistique de l'époque et ayant exposé entre autres à la Sécession et au Salon Pisko, beaucoup tombèrent dans l'oubli. Le Belvédère inférieur dédie une exposition tardive à ces femmes courageuses.
Redécouverte d'œuvres par des artistes oubliées.
Si des rétrospectives sur la vie et l'œuvre d'artistes renommées de l'époque ont vu le jour ces dernières années, leurs travaux demeurent largement mésestimés et sont à peine connus du grand public.
Cette exposition tente de peindre une vision plus inclusive du modernisme viennois et de l'entre-deux-guerres.
Des femmes artistes ayant contribué à l'art de cette époque y sont à l'honneur. Outre des œuvres redécouvertes et exposées pour la première fois, l'exposition rend hommage aux apports d'artistes aujourd'hui en majeure partie oubliées aux courants du « stimmungsimpressionismus » (impressionnisme d'atmosphère), du sécessionnisme, de l'expressionnisme, de l'art cinétique ou du réalisme social.
Des œuvres d'Ilse Bernheimer, Maria Cyrenius, Friedl Dicker, Marie Egner, Louise Fraenkel-Hahn, Helene Funke, Greta Freist et d'autres y sont présentées.
Exposition au Belvédère inférieur jusqu’au 19 mai.
Plus d’informations sur : https://www.belvedere.at
Le Belvédère inférieur consacre une rétrospective qui n'a que trop tardé à celles qui, à travers leurs œuvres, ont grandement contribué à l'histoire de l'art à l'époque du modernisme viennois et de la Première République autrichienne.
Pour les femmes souhaitant devenir artistes au début du XXe siècle, le parcours était semé d'embûches. Elles n'avaient pas le droit d'étudier à l'Académie des Beaux-Arts et n'avaient par conséquent que peu de chances d'accéder aux associations d'artistes.
Les opportunités d'exposer leurs œuvres étaient donc minimes. Certaines ont néanmoins réussi à se faire une place dans un monde artistique viennois dominé par les hommes et à se construire une belle carrière. Bien qu'actives sur la scène artistique de l'époque et ayant exposé entre autres à la Sécession et au Salon Pisko, beaucoup tombèrent dans l'oubli. Le Belvédère inférieur dédie une exposition tardive à ces femmes courageuses.
Redécouverte d'œuvres par des artistes oubliées.
Si des rétrospectives sur la vie et l'œuvre d'artistes renommées de l'époque ont vu le jour ces dernières années, leurs travaux demeurent largement mésestimés et sont à peine connus du grand public.
Cette exposition tente de peindre une vision plus inclusive du modernisme viennois et de l'entre-deux-guerres.
Des femmes artistes ayant contribué à l'art de cette époque y sont à l'honneur. Outre des œuvres redécouvertes et exposées pour la première fois, l'exposition rend hommage aux apports d'artistes aujourd'hui en majeure partie oubliées aux courants du « stimmungsimpressionismus » (impressionnisme d'atmosphère), du sécessionnisme, de l'expressionnisme, de l'art cinétique ou du réalisme social.
Des œuvres d'Ilse Bernheimer, Maria Cyrenius, Friedl Dicker, Marie Egner, Louise Fraenkel-Hahn, Helene Funke, Greta Freist et d'autres y sont présentées.
Exposition au Belvédère inférieur jusqu’au 19 mai.
Plus d’informations sur : https://www.belvedere.at
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