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Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialiste de l'espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s'agissant de l'Ukraine. Les autorités russes accusaient l'homme de 48 ans d'avoir manqué à son obligation de s'enregistrer sous le label d'"agent de l'étranger" alors même qu'il collectait des "informations dans le domaine des activités militaires" pouvant être "utilisées contre la sécurité" de la Russie. Il avait ainsi été condamné à trois ans de prison en Russie. 

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Transcription
00:00Oui, alors, effectivement, c'est une inquiétude très, très importante pour nous,
00:06parce qu'avant, il est resté, bon, il faut dire déjà qu'il est emprisonné depuis neuf mois,
00:15dix mois maintenant, au 6 avril.
00:20Il était auparavant dans un centre provisoire à Moscou même.
00:26Donc, bon, là, on savait où il était.
00:31Il recevait des visites, bien sûr, du consul et de son...
00:38En fait, il ne s'est pas défendu tout seul.
00:42Il a deux avocats, dont un qui est vraiment...
00:47Bon, je pense que c'est celui qui s'occupe le mieux de lui.
00:51Ça veut dire, évidemment, qu'il n'y avait aucune visite personnelle,
00:54mais au moins, les protections consulaires et l'avocat pouvaient venir le voir.
01:01Alors, justement, vous parlez des réactions et des contacts.
01:06Alors, très rapidement, il y a eu cette réaction des autorités françaises
01:10en date d'il y a quelques mois maintenant, le 24 février 2025.
01:15La France qui demande une nouvelle fois la libération de votre fils
01:18et qui appelle à nouveau les autorités russes à abroger la loi sur les agents de l'étranger.
01:24C'est une loi qui, très régulièrement, est utilisée par la Russie contre des opposants en interne.
01:29Là, c'est la première fois que cette loi russe est appliquée contre un ressortissant étranger.
01:36Oui, alors là, tout à fait.
01:38Donc, je pense que ça a absolument surpris tout le monde.
01:41Je dois dire que nous sommes en lien constant avec les personnes de la cellule de crise.
01:48Qu'est-ce qu'on vous dit aujourd'hui ?
01:49Et ils ont été tout à fait surpris également.
01:53Qu'est-ce qu'on nous dit ?
01:54Alors, bon, je pense qu'il y a des conversations entre les diplomates.
02:02Je pense qu'il y a sûrement quelque chose qui se passe.
02:07Mais bien sûr, nous ne sommes pas informés.
02:09Et ça n'appelait pas.

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