Après la défaite de 1940, beaucoup d'hommes de gauche se fourvoient dans la collaboration par pacifisme et anticommunisme. Les plus modérés soutiennent la politique de collaboration de Vichy, comme l'ancien ministre du Front populaire Charles Spinasse. Mais c'est à Paris que se regroupent les partisans les plus durs de l'Allemagne. Deux grands partis à la solde des Allemands émergent : le premier est le PPF de l'ex-communiste Jacques Doriot, le second celui du néo-socialiste Marcel Déat. A la Libération, les collabos sont traqués et jugés. Ou se font oublier. Pascal Ory, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Olivier Wieviorka, historien et enseignant-chercheur à l'Ecole Normale supérieure de Cachan et Simon Epstein, professeur et chercheur à l'université hébraïque de Jérusalem, évoquent la question.
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00:00En 1944, la France se libère de quatre longues années d'occupation.
00:06Les collaborateurs sont devenus les hommes honnis d'une France qui souhaite se reconstruire.
00:11Beaucoup d'hommes de gauche se sont engagés dans la collaboration parce qu'ils ont été aveuglés par leur anticommunisme, parce qu'ils ont été aveuglés par leur pacifisme.
00:22Après notre documentaire, les grands paradoxes français, quand la gauche collaborait avec nos invités, nous nous interrogerons sur ceux qui, à gauche, ont choisi le camp de la collaboration durant la Seconde Guerre mondiale.
00:34Un documentaire suivi de débats doc présenté par Jean-Pierre Gracien sur lcp et lcp.fr.