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00:00Il est 7h15, on parle des entreprises de chez nous, du Pays Basque, dont l'écho d'ici tous les jours.
00:04Et voici là, aujourd'hui, c'est une société qui recrute, Epidor 64, société de maroquinerie
00:09qui recrute 80 personnes dans le Sudland et au Pays Basque, tout simplement parce que l'entreprise rencontre beaucoup de succès.
00:15Et on est avec son directeur, bonjour Jérôme Védie.
00:18Bonjour.
00:1930 personnes doivent être recrutées sur le site de Briskus, 50 à Astang.
00:23C'est quand même une forme de renaissance puisque votre groupe est présent depuis 2012, suite à la chute d'un atelier à Briskus.
00:31Oui, c'est ça. L'entreprise Luxat, qui fabriquait des chaussures à l'époque, était en difficulté, comme un petit peu tout le secteur de la chaussure.
00:37Et voilà, suite à ce dépôt de boulot, notre PDG a racheté l'établissement de Briskus et a reconverti les 40 salariés à l'époque à la maroquinerie.
00:46Et aujourd'hui, combien de salariés ?
00:48Alors aujourd'hui, on est 200 sur Briskus et 120 sur Astang.
00:52D'accord, donc c'est vraiment un succès, on peut dire ce mot ?
00:56Je ne sais pas si on peut dire ce mot, succès, en tout cas on est ravis de pouvoir aujourd'hui recréer de l'emploi,
01:02former nos artisans maroquiniers à ce métier qui vraiment permet aux gens de pouvoir fabriquer des très beaux sacs sur des savoir-faire d'excellence, exigeants aussi.
01:14Vous travaillez pour qui d'ailleurs ?
01:16On travaille pour de grandes maisons françaises.
01:18On peut donner des noms peut-être ?
01:20Non, on ne peut pas parce qu'on est tenu à de la confidentialité sur ces sujets-là.
01:24Mais en tout cas c'est des marques de luxe, c'est vraiment des grandes maisons françaises connues et reconnues à travers le monde.
01:31Des grandes maisons françaises qui ont à cœur de maintenir, faire perdurer les savoir-faire en France.
01:39Et là vous recrutez à l'heure où on entend parler justement de ces entreprises qui mettent la clé sous la porte,
01:44parce que concurrencées par les prix pratiqués à l'étranger, il y a quand même une forme de fierté ?
01:50Oui, bien sûr, bien sûr.
01:52L'autre signe que tout va bien aussi, c'est que vous avez agrandi les locaux ?
01:56Oui, pour assurer cette croissance, nous avons du coup agrandi, doublé la superficie du site de Briscousse.
02:03En même temps, on a essayé de traiter aussi les conditions de travail, la qualité de vie au travail avec les locaux.
02:08Et on a construit cette nouvelle maroquinerie à Asting qui nous permettra d'accueillir jusqu'à 300 artisans.
02:15Et là, on l'a dit, vous êtes en pleine période de recrutement, 80 personnes, quel profil vous recherchez ?
02:21On peut avoir tout type de profil, on peut avoir des gens déjà formés à la maroquinerie,
02:26qui pratiquent la couture machine, la piqûre machine, mais également des savoir-faire plus de montage.
02:32Mais on peut également avoir, il y en a beaucoup, de gens qui souhaitent se reconvertir dans un métier peut-être plus manuel.
02:39Et du coup, on accueille ces gens-là.
02:41Notre recrutement ne se fait pas vraiment sur CV, il se fait plutôt en allant chercher des aptitudes.
02:46Aptitude de dextérité, aptitude de précision et également de concentration.
02:51Ensuite, nous formons pendant 3 mois.
02:54Vous prenez le temps de former les gens ?
02:55Oui, on accueille les gens pendant 3 mois avec nos propres artisans qui ont évolué sur des missions et des fonctions de formateurs.
03:02Et pendant 3 mois, on assure la formation sur les savoir-faire d'excellence.
03:06Et donc là, la formation débute quand ?
03:09Alors, on a plusieurs sessions de formation par an. On en a 3 par an.
03:12On en a une qui a débuté en février. La prochaine va débuter en avril.
03:17Et la dernière se déroule plutôt au mois de septembre en général.
03:21Donc, on a 2 sessions d'information collective avec France Travail, le 8 et le 10 avril prochains.
03:27À Asparin, c'est ça ?
03:28Alors, à Asparin pour le 10 et le 8 avril à Aurégave.
03:32Merci à vous, Jérôme Védy, directeur de l'entreprise Epidor 64 à Briscouges.
03:38À Briscouges, donc, et à Astanga.