A suivre tempo la so ce lundi 17 mars à partir de 17h30 Thème : Diplomatie : Quelles stratégies? Habib Mosaheb reçoit Ritesh Ramphul, ministres des affaires étrangères et Bernard Saminaden, journaliste et observateur 📞Vos appels au 213 77 77 🔴Emission live à suivre également sur notre application TOPFM LIVE TV et sur Parabole chaine 36 📲Comment faire: Téléchargez notre application "Top FM Mauritius" sur l'App Store ou le Google Play Store, puis sélectionnez TOPFM LIVE TV.
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00:00:13Bon après-midi et bienvenue dans nous l'émission Tempo Lasso.
00:00:19Depuis grand matin nous peut annoncer, aujourd'hui nous peut causer,
00:00:23l'eau, la politique étrangère, l'océan indien et surtout qui nous fait énormément visite du premier ministre de l'Inde
00:00:35et à l'occasion de la fête nationale du 12 mars et nous peut centrer beaucoup plus l'eau, l'Inde, son positionnement, l'Inde,
00:00:48nos bonnes relations avec ce pays et pour nous discuter de ce sujet-là, nous avons à ma droite Ritesh Rampol,
00:00:59le ministre des affaires étrangères et à ma gauche nous avons un des gens qui ne fait que décorer et où est-ce qu'il est ?
00:01:09Notre ami Deno Saminaden, journaliste de longue date et messieurs, bonsoir et merci d'être présent dans nos plateaux.
00:01:19Bonsoir Madame, et bonsoir les auditeurs de Top FM et merci pour l'invitation.
00:01:24Donc voilà, nous commençons par une affaire très basique, c'est-à-dire que nous, Maurice, nous avons une très longue relation avec l'Inde.
00:01:39Quel que soit le gouvernement qu'il a dans l'Inde, quel que soit le gouvernement qu'il a à Maurice, nous avons une relation très très longue
00:01:46et il y a une question qui me reste posée dans laquelle l'Inde et Maurice nous étions bien bien proches,
00:01:54c'était la démilitarisation de l'océan Indien.
00:01:59A l'époque nous faisions croire que l'océan Indien c'était une zone de paix et l'Inde était un des pays,
00:02:04à l'époque il y avait Madame Gandhi, il y avait Cécile, il y avait Madagascar, il y avait beaucoup de pays
00:02:10et aujourd'hui, Monsieur le Ministre, quelle manière nous trouve ça l'aspect de démilitarisation de l'océan Indien
00:02:20et faire autant qu'il est possible dans le sens d'un océan Indien, zone de paix.
00:02:32Merci Bayabib et comme on vient de le dire, d'ailleurs l'Inde-Maurice et l'Inde ont une relation qui date depuis longtemps,
00:02:41mais diplomatiquement la relation date de 1948, même avant l'indépendance du pays.
00:02:48Oui quand l'Inde est en Indépendance.
00:02:51Et nous, Maurice, nous voulons toujours prendre la paix et la stabilité dans la région.
00:02:58Et c'est simple, la raison est simple parce que Maurice est un petit pays d'état insulaire.
00:03:05Pour nous, la paix a une très très importante stabilité pour le suivi économique même du pays.
00:03:14Alors tout le temps, nous voulons prendre la paix et nous voulons gagner aussi le coup de main de l'Inde.
00:03:22Et nous, non, mais là, on peut trouver que ce qui est arrivé dans l'océan Indien sur la politique géopolitique,
00:03:34on peut trouver une évolution qui est arrivée dans le monde, même un nouveau ordre aussi.
00:03:41Et avec l'évolution géopolitique, nous aussi, nos politiques, les amener à changer.
00:03:49Nous devons évoluer aussi avec la situation géopolitique.
00:03:54Alors, mais en ce qui concerne la relation entre l'Inde et Maurice,
00:03:59c'est toujours, traditionnellement, une relation qui est basée sur la culture,
00:04:04sur les échanges commerciaux entre les deux pays.
00:04:09Mais là, nous avons plutôt une relation beaucoup plus stratégique.
00:04:16Oui, en ce qui concerne l'évolution géopolitique,
00:04:21alors la relation est un peu plus stratégique parce que l'important,
00:04:28qui surtout nous entoure avec nos zones maritimes.
00:04:35Les zones maritimes sont très très très grandes.
00:04:37Qui sont très larges, nous parlons de 2,3 millions de kilomètres carrés.
00:04:40C'est beaucoup.
00:04:41C'est beaucoup.
00:04:42Et nous savons que dans cette partie du monde, il y a une route commerciale qui est bien prisée,
00:04:51beaucoup de navires passés.
00:04:52Très très très.
00:04:53Alors tout cela, nous devons être capables d'une énorme sécurité et de stabilité dans la région.
00:05:00Alors un de nos partenaires qui est important pour amener la stabilité dans la région, c'est l'Inde.
00:05:06D'accord.
00:05:08Il y a un stratégique qu'il fallait faire partie de nos questions.
00:05:12Et nous tournons vers Benoît qui nous suit de très près,
00:05:16en tant que journaliste, nous pensons qu'il va nous bananer dans la presse.
00:05:20Et voilà pour l'Inde.
00:05:24J'entends nos camarades ça.
00:05:26Et donc...
00:05:28L'Inde est toujours, il n'y a pas autant pour Benoît aussi.
00:05:31J'ai trouvé ma critique un petit peu injuste.
00:05:34J'ai dit à quelqu'un qui m'a parlé de l'Inde,
00:05:38qui m'a parlé de nos enjeux politiques.
00:05:40Maurice, c'est vrai, nous avons bénéficié de beaucoup de support de l'Union Européenne.
00:05:45Avant c'était la CE.
00:05:46Dans les années 70-80, nous avons diversifié nos districts, nous avons pris nos textiles.
00:05:51Et après, il y en a qui les ont démantelés.
00:05:55Nous avons le protocole, tu vois le protocole.
00:05:57Oui, nous ne tenons pas de prix fixe, pas de prix préférentiel.
00:06:00C'est le protocole qu'ils nous ont demandé, qu'ils ont exigé.
00:06:03Tu vois les diplomates qui t'ont négocié.
00:06:06Il y en a ceux-ci à l'époque, c'est certains qui étaient ministres de l'Agriculture.
00:06:10Il y en a Raymond Charles.
00:06:11Tout ce qu'on se pointe sur là, Maurice avait bénéficié, ça m'a donné l'avantage.
00:06:14C'est un super protocole, démantelé.
00:06:16Il y en a des textiles aussi.
00:06:19Mais il n'est pas obligé de tourner vers un pays qui est avec nous.
00:06:22Le pays qui nous ouvrait la porte, c'était l'Inde.
00:06:25C'est tout à fait normal qu'un pays peut t'enlever la main et refuser.
00:06:30C'est à cause de ça que nos relations sont beaucoup plus serrées.
00:06:35Alors que l'Europe, elle n'existe plus.
00:06:37Nous n'avons pas d'exploitation.
00:06:40Nous avons beaucoup de difficultés.
00:06:42Ils ont 9000, ils ont 14000.
00:06:44Tout ça a été quitté.
00:06:45Tout ça a été quitté, mais c'est à cause de ça que nous ne retournons plus.
00:06:47Monsieur le ministre, nous avons cause de la démilitarisation des lois indiennes.
00:06:53Nous avons cause de l'Océan Indien, de la zone des paix.
00:06:56Je me rappelle à l'époque que l'Inde était la porte-parole la plus forte.
00:07:02Puisqu'elle était plus grande.
00:07:04Il y avait Maurice, Madagascar, Cécile, l'équipe là.
00:07:08Mais il y a une question que les gens se posent.
00:07:12Quand on parle de démilitarisation,
00:07:15comment se fait-il qu'il y ait beaucoup de soupçons, de doutes,
00:07:21de certains faits que les gens croient qu'ils ne sont pas vrais,
00:07:24mais que la presse indienne a fait?
00:07:26C'est Agaléga.
00:07:28Nous vous disons qu'Agaléga, c'est vrai que l'Inde a aidé nous
00:07:38pour faire de bons travaux sur l'île.
00:07:41Nous avons en particulier un jetty qu'elle a construit,
00:07:45et aussi une piste d'atterrissage pour l'avion.
00:07:51Et l'Inde a aussi financé un petit projet communautaire pour les habitants.
00:07:59Et nous devons reconnaître que le jetty et la piste qui nous ont servi
00:08:07c'était dans un moment de crise.
00:08:10Et nous en avons fait récemment un cyclone.
00:08:14Et nous avons envoyé des suppliants à nos compatriotes dans Agaléga,
00:08:21et nous avons servi la piste d'atterrissage
00:08:25pour qu'ils puissent supplier les habitants avec des produits alimentaires
00:08:32et aussi des médicaments, etc.
00:08:34Alors, nous devons réaliser qu'il y a deux pays dans la région,
00:08:39l'Inde et la France.
00:08:41Il y a toujours ce qu'on appelle le « first responder » dans un moment de crise.
00:08:46Ceux-ci viennent volontairement avec un apport d'aide à l'Inde-Maurice.
00:08:54Mais, nous aussi nous posons la question.
00:08:59M. Muscat, je me pose une petite question.
00:09:02Est-ce que c'est vrai que le port d'Agaléga,
00:09:08c'est-à-dire ce jetty,
00:09:13avec la piste d'atterrissage,
00:09:15tombe sous la responsabilité des autorités mauriciennes?
00:09:17C'est-à-dire l'AMPA et le Mauritius Sports Authority.
00:09:22Oui, c'est vrai.
00:09:24Mais non, aucun.
00:09:26Vous savez, il y a des soupçons de soi-disant pousser Agaléga pour une fin militaire, etc.
00:09:34Non, ce n'est pas vrai.
00:09:36C'est pour rassurer le public que ce n'est pas vrai.
00:09:39C'est Maurice qui est là, l'autorité.
00:09:43Le pays apportait à Maurice le port, le jetty, les travaux qu'il a fait, etc.
00:09:49Pour apporter au gouvernement mauricien.
00:09:51C'est nous qui avons la souveraineté sur l'île.
00:09:55Mais j'ai une autre question.
00:09:57Justement, quand il y a un cyclone d'Agaléga,
00:10:00on dirait qu'il y a presque une présence indienne.
00:10:04Et qu'il n'y a presque pas de militaires là-bas.
00:10:07Et qu'il y a des cases écrasées, qu'il y a des dégâts.
00:10:11C'est après qu'il y a une équipe.
00:10:13C'est-à-dire qu'il y a des infrastructures, mais pas vraiment une réelle présence militaire.
00:10:17Comme il y en a, par exemple, dans Diego Garcia, par exemple.
00:10:19Oui, oui, mais...
00:10:21Diego Garcia n'a pas vu...
00:10:23Là-bas, il n'a pas vu ça.
00:10:25Mais ici, non.
00:10:27Et surtout, le travail qu'ils font, c'est pour une fin civile.
00:10:31Pour le public civile.
00:10:34Et nous continuons dans la même direction.
00:10:38Et nous faisons cause de la France.
00:10:41Et nous savons que la France,
00:10:43là où nous avons trouvé l'Arctique ce matin,
00:10:45où hier,
00:10:47nous faisons cause de la présence
00:10:49d'une base militaire française,
00:10:52à Mayotte également.
00:10:54Nous avons 10 boutiques.
00:10:56La Réunion, elle-même,
00:10:58on ne peut pas dire qu'elle a une base militaire,
00:11:00mais elle a une...
00:11:02une plateforme.
00:11:04Oui.
00:11:06Et donc, nous avons la Chine,
00:11:08qui contrôle la partie haute de l'océan Indien,
00:11:12plus là-haut.
00:11:14Nous avons l'Américain, déjà,
00:11:16qui occupe nous à gauche.
00:11:18Et donc, presque tous les grands sont présents dans cette partie du monde.
00:11:23Et nous, nous sommes un petit pays.
00:11:26Nous...
00:11:28une superficie assez...
00:11:30en tant que l'île Maurice.
00:11:33Et, dans ce contexte-là,
00:11:36d'une certaine manière,
00:11:38la diplomatie mauricienne,
00:11:40pour bien qu'on
00:11:42navigue, si on peut pas servir ce terme-là,
00:11:44entre tout simplement l'intérêt étranger
00:11:48et, nous, l'intérêt national,
00:11:51l'intérêt de nos propres populations
00:11:53et de nos peuples.
00:11:55Vous savez, nous sommes...
00:11:57Maurice, surtout,
00:11:59nous sommes capables de prendre l'avantage de tout ça.
00:12:01Oui.
00:12:03Nous pouvons trouver géographiquement
00:12:05comment l'île Maurice,
00:12:07géopolitiquement,
00:12:09l'océan Indien, plutôt,
00:12:11peut avoir une place stratégique.
00:12:13Et nous, nous sommes capables
00:12:15d'engager nos diplomaties
00:12:17pour qu'ils soient capables de tenir l'avantage
00:12:19de tout ça.
00:12:21Oui.
00:12:23Nous...
00:12:25Nous...
00:12:27Nous, dans Maurice, même qu'il est un petit pays,
00:12:29nous avons beaucoup d'assets
00:12:31que nous pouvons exploiter.
00:12:33Nous avons, par exemple,
00:12:352,3 millions de kilomètres carrés
00:12:37de nos I.I.Z.
00:12:39Quand on a beaucoup de ressources,
00:12:41nous sommes capables, nous,
00:12:43d'engager les autres pays
00:12:45pour qu'ils soient capables d'exploiter ça.
00:12:47Parce que,
00:12:49par exemple,
00:12:51en termes d'investissement,
00:12:53nous disons
00:12:55qui est un investisseur
00:12:57aujourd'hui?
00:12:59Il est dans un pays stable,
00:13:01et il est dans un grand marché
00:13:03qu'il est capable d'exploiter, n'est-ce pas?
00:13:05Mais nous, voisins d'un continent
00:13:07africain,
00:13:09nous déposons à peu près
00:13:111,3 milliard
00:13:13de...
00:13:15de...
00:13:17de...
00:13:19de consommateurs.
00:13:21Et nous connaissons
00:13:23l'Afrique.
00:13:25Elle a commencé à se développer
00:13:27parce qu'elle est
00:13:29dans un grand marché.
00:13:31Et nous faisons partie de l'Afrique.
00:13:33Nous sommes une île africaine.
00:13:35Nous sommes une île africaine.
00:13:37Mais ce qui est important, nous avons beaucoup
00:13:39d'organisations. Par exemple, nous sommes des membres
00:13:41de la SADC. Nous sommes des membres
00:13:43de la Comesa. Parce que
00:13:45nous faisons des affaires qui s'appellent
00:13:47l'Union Africaine,
00:13:49ce qu'ils appellent l'Africa
00:13:51Continental Free Trade
00:13:53Agreement, n'est-ce pas?
00:13:55Alors tout ça pour tirer les barrières
00:13:57en termes de
00:13:59mobilité, mobilité des produits,
00:14:01mobilité des...
00:14:03des...
00:14:05des personnes, des produits, etc.
00:14:07Alors là, nous avons un grand marché
00:14:09qui est à côté de nous.
00:14:11Et nous, nous sommes l'île. Parce que nous avons
00:14:13une stabilité politique. Nous avons
00:14:15toutes les infrastructures
00:14:17nécessaires.
00:14:19Mais nous ne pouvons pas servir
00:14:21le pays comme une plateforme
00:14:23pour pouvoir investir dans l'Afrique.
00:14:25Mais c'est là qu'il est important qu'ils
00:14:27s'engagent diplomatiquement avec les pays
00:14:29tels que l'Inde,
00:14:31tels que l'Union Européenne,
00:14:33etc. pour pouvoir
00:14:35attirer les investisseurs, venir
00:14:37de Maurice, pour qu'ils puissent servir Maurice
00:14:39comme une gateway pour l'Afrique.
00:14:41Gateway pour l'Afrique.
00:14:43Nous proposer une cause,
00:14:45une cause appelée partenariat stratégique.
00:14:47M. Modi, lui-même,
00:14:49il servit
00:14:51pratiquement ce concept-là.
00:14:53Et ben non. Mais quand nous causons
00:14:55partenariat,
00:14:57quand nous causons gateway for India,
00:14:59gateway to Africa,
00:15:01nous avons l'avantage
00:15:03nous causons anglais,
00:15:05nous causons français. Donc,
00:15:07dans l'Afrique, c'est presque anglais-français.
00:15:09Et, comment est-ce
00:15:11qu'on peut bénéficier
00:15:13d'un langage simple pour sa population
00:15:15qui peut écouter nous,
00:15:17la population mauricienne qui peut écouter nous,
00:15:19ni pas trop nécessairement
00:15:21contre tous les aspects
00:15:23géopolitiques, etc.
00:15:25En quoi ce partenariat
00:15:27stratégique, cet
00:15:29gateway for India
00:15:31to Africa,
00:15:33il bénéficie
00:15:35à la population, au peuple
00:15:37mauricien.
00:15:39Dans le passé, souvent, nous disions
00:15:41que Madagascar
00:15:43est une grignée.
00:15:45Et, d'ailleurs,
00:15:47beaucoup de produits que tu peux consommer
00:15:49dans les années 70.
00:15:51Chez Ranana,
00:15:53tu es le président de Madagascar,
00:15:55dans les années 70, il y avait du riz,
00:15:57du maïs de Madagascar, et pas mal de produits.
00:15:59Et, après,
00:16:01le pays
00:16:03fait une collapse, une révolution.
00:16:05Pas de marché.
00:16:07Il y a des missions qui sont arrivées,
00:16:09il y a des rumeurs au Mozambique.
00:16:11Comment ça a bénéficié Maurice?
00:16:13Parce que Maurice, il a un gros problème
00:16:15au niveau
00:16:17du secteur de l'agro-industrie.
00:16:19Il n'a pas suffisamment
00:16:21de terre, et quand il y a
00:16:23des productions en masse,
00:16:25Madagascar,
00:16:27il y a des gens qui disent que Madagascar est une option,
00:16:29mais c'est difficile.
00:16:31Il y a des compagnies
00:16:33comme
00:16:35Madagascar
00:16:37qui l'ont investi dans l'Afrique.
00:16:39Si je ne me trompe pas, je crois qu'ils l'ont investi
00:16:41dans Rwanda ou Botswana,
00:16:43dans l'élevage du poulet, par exemple.
00:16:45Et Madagascar a un bel potentiel
00:16:47au niveau de la pomme de terre,
00:16:49de l'plantation de pomme de terre,
00:16:51parce qu'il n'y a pas de pomme de terre depuis l'Inde,
00:16:53actuellement.
00:16:55Il a aussi un immense potentiel
00:16:57de fruits de mer, de poissons,
00:16:59qui sont capables de transformer,
00:17:01de les mettre dans des conserves, dans des boîtes,
00:17:03pour bénéficier.
00:17:05Mozambique est un pays bien riche,
00:17:07d'ailleurs, il nous faut mettre un ambassadeur
00:17:09là-bas à cause de ça même,
00:17:11mais Maurice ne pouvait bénéficier de ça.
00:17:13À un moment donné,
00:17:15Ritesh,
00:17:17tu as un projet
00:17:19pour
00:17:21gagner de la terre dans Madagascar
00:17:23pour faire de la pomme de terre.
00:17:25Tu as un projet pour Mozambique
00:17:27pour gagner de la terre,
00:17:29pour faire de la production agroalimentaire,
00:17:31etc.
00:17:33Est-ce que
00:17:35aujourd'hui,
00:17:37le nouveau gouvernement qu'il a
00:17:39depuis 4 mois,
00:17:41ou à la tête de la
00:17:43diplomatie mauricienne,
00:17:45est-ce qu'il est capable de ré-envisager
00:17:47cette forme,
00:17:49cette manière de
00:17:51collaborer avec
00:17:53nos amis
00:17:55du continent africain,
00:17:57trouver des moyens pour investir,
00:17:59trouver des moyens pour produire
00:18:01ce qu'il ne faut pas produire ici
00:18:03en grande échelle,
00:18:05est-ce qu'il y a
00:18:07une option et qu'il peut encore
00:18:09travailler là-bas?
00:18:11Évidemment, je veux dire que
00:18:13l'Afrique représente un très grand marché.
00:18:171,3 milliard
00:18:19de consommateurs.
00:18:21Surtout 60%
00:18:23de jeunes.
00:18:25Oui, c'est un peu plus jeune.
00:18:27Oui.
00:18:29Mais je veux dire une chose.
00:18:31Je ne vais pas critiquer,
00:18:33mais j'ai eu l'occasion d'en parler.
00:18:35Ecoute-moi, dans ce gouvernement,
00:18:37tu viens avec une Africa-stratégie.
00:18:39Oui, il y a un grand dialogue
00:18:41qu'il veut faire.
00:18:43Tu as créé une institution qui s'appelle
00:18:45Africa, je vais oublier le nom,
00:18:47qui a injecté
00:18:49des millions
00:18:51dans son projet,
00:18:53dans l'institution-là.
00:18:55Et finalement, ça n'a rien à voir avec nous.
00:18:57Rien.
00:18:59Ça n'a rien à voir avec nous.
00:19:01Et tu sais ce qui fait, parce que sous l'ancien
00:19:03gouvernement, malheureusement,
00:19:05nos diplomaties se mettent
00:19:07à l'orient blanc.
00:19:09Nous ne négligeons
00:19:11pas l'accord bilatéral
00:19:13et multilatéral avec nos
00:19:15organisations et nos pays, nos pays amis.
00:19:17L'Afrique fait négliger
00:19:19complètement.
00:19:21Et c'est la raison pour laquelle,
00:19:23comme l'a dit le premier ministre,
00:19:25docteur Navin Lamoulam,
00:19:27sa première mission à l'étranger,
00:19:29c'était le sommet de l'Afrique.
00:19:31Pour resserrer
00:19:33les liens avec les pays africains.
00:19:35Alors ça, il y a un signal
00:19:37très, très fort. Même moi,
00:19:39j'ai dit, le PME m'a dit
00:19:41de l'inviter en décembre.
00:19:43Mais il a choisi
00:19:45le sommet
00:19:47de l'Afrique, parce qu'il a réalisé
00:19:49que l'Afrique représente
00:19:51un grand marché et aussi
00:19:53d'une manière culturelle.
00:19:55Oui. Et même
00:19:57politique à l'époque nous fait
00:19:59de la guerre.
00:20:01Le signal qu'il vous a donné est très important
00:20:03comme un gouvernement.
00:20:05D'ailleurs, je crois que c'est à cause de ça même
00:20:07qu'il y a de la critique.
00:20:09C'est à cause de ça qu'il n'y a pas de délégation.
00:20:11C'est une petite délégation de 17 personnes,
00:20:13parce que l'Afrique c'est 52 pays.
00:20:15Non, ça aussi n'est pas vrai ça.
00:20:17Cette personne-là a menti ça.
00:20:19C'est une délégation assez importante.
00:20:21Ah, il y a 17 personnes. Non!
00:20:23Enfin, c'est une délégation assez importante.
00:20:25Mais il y en a là-bas
00:20:27pour faire du tourisme,
00:20:29parce qu'il a réalisé, par exemple,
00:20:31qu'il y a une zone de président de la BAD.
00:20:33L'Afrique est en développement.
00:20:35Comme dans le passé, il y a eu beaucoup
00:20:37de développement d'infrastructures.
00:20:39Grâce à la BAD, il y a eu une pompe d'infrastructures routières.
00:20:41Evidemment.
00:20:43Et bien sûr, il y a eu un rétabli contact
00:20:45avec l'Afrique, l'Ethiopian Airlines.
00:20:47C'est un des pays les plus modernes.
00:20:49Pas seulement dans l'Afrique, mais à travers le monde.
00:20:51C'est une bonne raison
00:20:53qu'ils soient venus en Afrique.
00:20:55C'est vrai que l'Afrique a été
00:20:57très très négligée.
00:20:59Pas plus loin que nous.
00:21:01Il y a un grand producteur de pétrole
00:21:03qui s'appelle l'Angola.
00:21:05L'Angola est un des très gros producteurs de pétrole.
00:21:07Ils font partie de la SADEC,
00:21:09si je ne me trompe pas.
00:21:11C'est un pays qui a une bonne relation
00:21:13avec la Namibie.
00:21:15Namibie, c'est un pays
00:21:17qui fait beaucoup
00:21:19de transbordements
00:21:21de poissons.
00:21:23D'ailleurs, il y a une personne
00:21:25qui, sous l'ancien régime,
00:21:27a été contrainte de livrer des poissons
00:21:29à l'hôpital et à la prison.
00:21:31Les poissons sont sortis de Namibie.
00:21:33Et le travail que vous faites aussi,
00:21:35c'est de faire l'énergie
00:21:37avec des pellettes anti-bois.
00:21:39Voilà, des chips de bois
00:21:41qui nourrissent le pétrole.
00:21:43Beaucoup d'embusés,
00:21:45beaucoup de discours
00:21:49qui sont prononcés par
00:21:51le président de la République,
00:21:53des discours qui, avant qu'un Parlement
00:21:55ne s'élance nouveau,
00:21:57commencent, etc.,
00:21:59nous causent beaucoup d'économies bleues.
00:22:01Bien souvent, nous chansons
00:22:03et enfin nous appelons l'économie
00:22:05océanique, etc.
00:22:07Mais justement,
00:22:09ce concept
00:22:11d'économie bleue,
00:22:13dans la réalité,
00:22:15nous faisons
00:22:17une parenthèse
00:22:19de 10 ans, de 2014
00:22:21à 2024.
00:22:23Et aujourd'hui,
00:22:25ce concept
00:22:27d'économie bleue
00:22:29utilise
00:22:31tout ce qu'il y a comme ressources
00:22:33dans la mer.
00:22:35Et nous avons des points
00:22:37de 3 millions de kilomètres carrés
00:22:39et nous sommes en fait
00:22:41dans une île-continent,
00:22:43dans une île où il y a
00:22:45une grande partie de l'océan.
00:22:47Et qui
00:22:49peut-on envisager,
00:22:51ou personnellement,
00:22:53pour redonner
00:22:55ce concept-là,
00:22:57remettre-le,
00:22:59concrétiser-le réellement,
00:23:01au-delà de nos discours, au-delà de nos slogans, etc.
00:23:03Encore une fois, je vous dis,
00:23:05l'économie bleue,
00:23:07l'économie océanique,
00:23:09comme on l'appelait à l'époque,
00:23:11c'était un projet
00:23:13d'un petit travail, mais qui,
00:23:15comment dire, même après 10 ans,
00:23:17qui nous trouvait, avec l'économie bleue,
00:23:19nous trouvons, comment dire, un déménagement politique,
00:23:21pour gagner un peu d'argent
00:23:23dans la mer,
00:23:25ou bien pour faire l'élevage,
00:23:27c'est vraiment une critique.
00:23:29Dans l'esprit, dans nos espoirs là-bas.
00:23:31C'était le concept
00:23:33d'économie bleue pour l'Ancien Régime.
00:23:35Mais on a un grand potentiel
00:23:37de l'économie bleue.
00:23:39Quand on cause l'économie bleue,
00:23:41on peut causer
00:23:43des ressources minéraux,
00:23:45on peut causer des poissons.
00:23:49Nous
00:23:53exportons à peu près 10 000 tonnes
00:23:55de tuna,
00:23:57de thon, chaque année.
00:23:59Nous sommes capables
00:24:01d'exploiter ça et grandir
00:24:03en exportant le tuna.
00:24:05C'est possible.
00:24:07On peut causer
00:24:09de l'énergie renouvelable.
00:24:11On peut causer de l'énergie verte.
00:24:15Tout ça là, on peut faire des recherches.
00:24:17Tout ça là,
00:24:19c'est un secteur, une possibilité,
00:24:21un pilier
00:24:23qu'on est capables d'exploiter.
00:24:25Mais on a des choses à faire.
00:24:27On a aussi
00:24:29de l'argent pour faire ça.
00:24:31C'est la raison
00:24:33pour laquelle il est important
00:24:35qu'on choisisse un partenaire
00:24:37de développement, un pays
00:24:39ami, qui a
00:24:41l'expérience, qui a
00:24:43le know-how, qui est capable.
00:24:45Là, nous avons
00:24:47un MOU
00:24:49avec l'Inde,
00:24:51l'eau,
00:24:53un échange de données maritime
00:24:55qui peut nous aider
00:24:57pour qu'on soit mieux
00:24:59qu'on, nous, l'océan.
00:25:01Je ne fais que
00:25:03faire une carte
00:25:05pour l'eau, c'est un brandon.
00:25:07Mais tout ça là,
00:25:09c'est pour nous aider,
00:25:11on appelle le domaine awareness,
00:25:13maritime domain awareness.
00:25:15C'est un projet pour un pays
00:25:17qui est capable de connaître
00:25:19exactement le point
00:25:21de ce IZ,
00:25:23de ce zone maritime.
00:25:25Nous ne pouvons pas le développer.
00:25:27Nous ne pouvons pas le développer
00:25:29au coin du IZ pour qu'il y ait
00:25:31un problème.
00:25:33Il y a de l'illegal fishing,
00:25:35il y a de la pêche illégale dans nos zones.
00:25:37Il y a de la piraterie dans nos zones.
00:25:39Il y a de la drogue rentrée
00:25:41par bateau.
00:25:43Tout ça là, nous ne pouvons pas
00:25:45mettre l'eau, mais comment
00:25:47pouvons-nous faire ça?
00:25:49Maurice est un petit pays, nous payons les ressources,
00:25:51malheureusement, mais nous devons faire
00:25:53une capacité de construction.
00:25:55C'est là qu'il y a l'accord
00:25:57qu'il nous fait avec notre pays,
00:25:59avec la France bilatérale.
00:26:01C'est important que nous gagnons
00:26:03l'expertise de l'étranger
00:26:05pour nous capabler mieux.
00:26:07C'est une question que je vous ai demandé
00:26:09dans l'actualité.
00:26:11Dans le dernier magazine
00:26:13qui est sorti pour l'indépendance
00:26:15d'Izcoven, il y a Henri-Marie Moutou
00:26:17qui pose la question.
00:26:19Il dit que s'il y a de la pétrole
00:26:21dans nos eaux territoriales,
00:26:23qu'est-ce qu'il y a qui peut être
00:26:25à l'upper hand?
00:26:27Est-ce que c'est Maurice qui nous laisse
00:26:29exploiter ça? Il y a des écoles
00:26:31de pensée. Il y a une école de pensée
00:26:33qui compte l'exploitation
00:26:35du pétrole fossile, c'est-à-dire
00:26:37d'un écologiste. Il y a une autre école de pensée
00:26:39qui dit non, nous devons exploiter
00:26:41le maximum parce que c'est une source
00:26:43énergétique non négligeable.
00:26:45Mais la question
00:26:47c'est quelle va être
00:26:49le rôle de Maurice si il y a une découverte
00:26:51dans nos eaux? Quelle va être la parité
00:26:53dans sa découverte-là?
00:26:55Est-ce qu'il est pour 50-50?
00:26:57Est-ce qu'il est pour 60-40?
00:26:59Est-ce qu'il l'aime? Est-ce qu'il est
00:27:01aux Etats-Unis? Parce que
00:27:03quand Trump dit oui, il est d'accord
00:27:05et que ça gosse, il n'y a aucun problème.
00:27:07Souveraineté pour nous.
00:27:09Souveraineté pour nous.
00:27:11Nous gouvernons la souveraineté.
00:27:13Quand Trump dit ça, ça veut dire
00:27:15que ça sent une odeur de gaz et de pétrole
00:27:17parce que je crois qu'au Parlement même
00:27:19il y en a un député
00:27:21qui est intervenu dans le passé
00:27:23je dirais que cette région-là
00:27:25c'est une région qui regorge
00:27:27de pétrole
00:27:29et de gaz.
00:27:31Mais Moussa Boutiambi,
00:27:33quelle va être la position de Maurice
00:27:35au niveau de ça, si il y a une découverte
00:27:37comme en eaux polymétalliques par exemple?
00:27:39Quand il y a un président français,
00:27:41dans la diplomatie, il n'y a pas des amis
00:27:43il n'y a que des intérêts.
00:27:45Bien sûr. Les intérêts sont permanents,
00:27:47ils ne le sont pas.
00:27:49Alors Maurice, demain,
00:27:51s'il nous trouvait, il nous attendait.
00:27:53Mais s'il arrivait
00:27:55et qu'il nous découvrait un pétrole,
00:27:57normal, il n'aurait aucun intérêt.
00:27:59Tout ce qu'il nous peut faire
00:28:01sous ce gouvernement,
00:28:03ce n'est pas la peine
00:28:05d'être émotionnel.
00:28:07La priorité des priorités
00:28:09c'est l'intérêt de Maurice
00:28:11et de la population.
00:28:13Mais,
00:28:15comme on l'a dit au début
00:28:17de l'émission,
00:28:19peut-être qu'on ne l'a pas réalisé,
00:28:21un petit pays comme Maurice,
00:28:23qui est géographiquement loin
00:28:25avec le continent,
00:28:27d'un bout aux milliers dans l'océan,
00:28:29il y a pour autant
00:28:31qu'il y a besoin d'une diplomatie
00:28:33qui est active,
00:28:35qui est dynamique,
00:28:37et qui est compensée par son étroiteté
00:28:39de nos territoires, etc.
00:28:41Il y a pour autant...
00:28:43Oui, et là,
00:28:45le PME indien
00:28:47qui fait l'un des
00:28:49troisièmes économies mondiales,
00:28:51il n'a qu'à exploiter sa relation-là.
00:28:53Il nous fait un petit break
00:28:55technicien,
00:28:57et nous reprenons,
00:28:59et nous pour continuer
00:29:01à causer
00:29:03l'océan indien,
00:29:05la démilitarisation,
00:29:07Aga Liga,
00:29:09la présence indienne à Aga Liga,
00:29:11le dialogue qui est arrivé,
00:29:13bien souvent,
00:29:15nous connaissons qu'il y a une quantité
00:29:17d'affaires vraies ou d'affaires fausses,
00:29:19aussi, il paraît,
00:29:21et nous pourrons discuter de tout cela
00:29:23avec le ministre des Affaires étrangères
00:29:25et Ritesh Rampol,
00:29:27et avec notre
00:29:29nouveau OSK,
00:29:31Benoît Saminaden.
00:29:39...
00:29:45Téléchargez notre application
00:29:47Top FM Radio sur
00:29:49App Store, Play Store et sur
00:29:51aussi Huawei App Gallery.
00:29:53Top FM Live TV,
00:29:55une grande première, vivez en temps réel,
00:29:57la première radio
00:29:59TV de Maurice.
00:30:01Découvrez notre
00:30:03studio, nos animateurs,
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00:32:47...
00:32:49...
00:32:51...
00:32:53...
00:32:55...
00:32:57TEMPOLA SU
00:33:02Où la voie, où s'y met la nuit.
00:33:06Retour avec TEMPOLA SU nous peut causer notre politique étrangère et la diplomatie mauricienne dans ce monde qui peut aller très rapidement.
00:33:19Pour le verser, pour les qui nous suivent, les mauriciens suivent beaucoup ce qu'il peut se passer dans le monde aujourd'hui grâce à la télévision satellitaire, etc.
00:33:29Et l'océan Indien est une place très très importante.
00:33:34A l'époque, c'était la route des épices.
00:33:37Là, c'est quoi ? Là, faire les tours comme ça, monter vers l'Aisne.
00:33:41Et là, finir la Chine et tout.
00:33:43Et aujourd'hui, il reste une route maritime très très importante, cette partie du monde.
00:33:48Et on peut causer ça avec le ministre des Affaires étrangères, Ritesh Ramphal, et nous avons Bernard Saminaden qui est un vieil routier de la politique, de l'éthique mondiale, on peut dire.
00:34:01À ce moment-là, on peut causer souveraineté.
00:34:04À ce moment-là, on peut causer démilitarisation.
00:34:07Une dernière question, les gars.
00:34:11Je sais qu'il y a un pays, parfois, qui n'est pas facile à causer.
00:34:19Il y a une clause dans la Cour Indo-Mauricienne, l'Inde-Maurice,
00:34:25quand il y a une clause-là, il y a une clause pour révéler une clause confidentielle.
00:34:31Oh, on a causé avec des gens dans les journalistes indiens, mais même des gens dans les affaires étrangères.
00:34:36C'est une relation qu'on a développée avec des gens, un réseau.
00:34:41Mais pourquoi on ne peut pas révéler, on ne peut pas rendre publique cette clause?
00:34:46Parce que nous-mêmes, on nous pose des questions quand on est dans l'opposition.
00:34:50Existez-vous?
00:34:51Non, nous ne pouvons pas, nous ne pouvons pas dire non.
00:34:54Mais malheureusement, l'ancien gouvernement, quand il a négocié la Cour, une médecin-clause de confidentialité était là, non?
00:35:02Et parce que c'est d'aucune raison.
00:35:04Mais par rapport à l'élimination, par rapport à l'élimination, par rapport à l'élimination...
00:35:08Mais de la communauté, nous nous héritons de la Cour.
00:35:14Quand l'ancien gouvernement, il mettait une clause de confidentialité dans la Cour, qui est malheureuse.
00:35:20Mais on peut discuter, on peut discuter.
00:35:24Même le Premier ministre ne nous dit pas tellement.
00:35:27Autre chose qu'on ne comprend.
00:35:29Mais c'est la Cour-là, quand même, on peut dire non.
00:35:31C'est la Cour-là qui n'est pas remis en cause de la souveraineté.
00:35:33Non, non.
00:35:34Mais non, nous avons la garantie.
00:35:37C'est la Cour-là.
00:35:41Ce n'est pas...
00:35:42Mais non, il n'y a rien de militaire.
00:35:45Mais s'il n'y a rien de militaire et de sécurité, mais pourquoi il y a une clause confidentielle?
00:35:50Parfois, enfin, je ne vais pas essayer de faire de l'avocat du diable.
00:35:54Parfois, il y en a qui sont bilatéraux dans notre pays, surtout qui sont maritimes.
00:36:01Oui.
00:36:02Ou ailleurs.
00:36:03Et il n'y a pas qu'un disclose doux pour des raisons stratégiques aussi.
00:36:08Pour penser, hein.
00:36:09Il n'y a pas qu'un disclose doux avec sa nouvelle jetée-là et sa... la piste-là.
00:36:16L'État mauricain, pourquoi pas, surveille de mieux ces zones maritimes.
00:36:23C'est aussi important.
00:36:25Oui.
00:36:26Je veux dire, il n'y a pas de menace.
00:36:27Il n'y a pas de transport, pas d'alimentaire.
00:36:30Mais aussi pour surveiller.
00:36:32Surveiller nos zones maritimes.
00:36:34Nos zones maritimes qui dépendent de 3 millions de kilomètres carrés.
00:36:38Alors, il y a une place stratégique aussi.
00:36:41C'est important.
00:36:42Parce que c'est, moi aussi, non?
00:36:44C'est la route du pétrole.
00:36:46Moi, 80% du...
00:36:48C'est un transport maritime très important, ça.
00:36:51Oui.
00:36:52Il y en a beaucoup, même partout, qui sont aussi dans le détroit du Malneuve,
00:36:56il y en a un bateau qui sort du canal de Suez, un pétrolier,
00:37:01qui traverse ça, et surtout la Chine,
00:37:04qui est dans l'ouverture directe sur l'océan Indien.
00:37:07C'est pour ça qu'il investit dans Colombo et dans Maldives.
00:37:09Alors, ce bateau-là, je le passe.
00:37:11Et je passe un peu à Cote-Como, un peu pied au nord,
00:37:14à Galega, Suez Canal.
00:37:17Je le fais sur la route de l'océan Indien, là.
00:37:20Il y en a à peu près 70% du pétrole de la Chine,
00:37:23il passe sur la route-là, il passe dans les eaux.
00:37:25C'est une route très importante.
00:37:26Très importante.
00:37:27C'est la route qui est la plus importante.
00:37:28Si je donne quelques statistiques, peut-être, pour vous et nous,
00:37:31il y a 70% de flux d'hydrocarbures qui circulent dans l'océan Indien
00:37:38pour l'approvisionnement des pays, l'Europe, etc.
00:37:4370%.
00:37:44C'est la route aussi importante qu'à l'époque.
00:37:46Très importante.
00:37:4775% de l'exploitation de l'eau de l'Union Européenne
00:37:51passe par l'océan Indien.
00:37:54Nous avons à peu près 100 000 navires
00:37:58qui transitent dans nos régions chaque année.
00:38:04L'océan Indien abrite environ 36 pays.
00:38:0835% de la population mondiale.
00:38:11C'est beaucoup.
00:38:12C'est beaucoup.
00:38:13C'est pour ça que nous avons 30% du frais
00:38:17du conteneur mondial passe par l'océan Indien.
00:38:22Alors, les pays pétroliers du Golfe
00:38:24détiennent 60% des réserves mondiales du pétrole.
00:38:29Tout ça, c'est un chiffre qui montre l'importance de l'océan Indien.
00:38:35Alors, à cause de ça, ce parti du monde-là
00:38:40devient géopolitiquement important.
00:38:44Plus important.
00:38:45De plus en plus important.
00:38:46De plus en plus important.
00:38:47Il y a une question qui me rappelle à l'époque.
00:38:51Non seulement l'océan Indien est une zone de paix,
00:38:56de démilitarisation,
00:38:57mais il y a un concept très très fort.
00:39:00Le concept du non-alignement.
00:39:02Le non-alignement.
00:39:04Et l'Inde, qui est un des fondateurs
00:39:08de sa non-alignement,
00:39:12qui regroupe beaucoup de pays.
00:39:14Y compris la Chine.
00:39:15Tout est là-dedans.
00:39:16Tu as l'Inde.
00:39:17Il y a Nairu.
00:39:18En fait, il y a l'Inde.
00:39:19Tout ça, l'équipe là.
00:39:20Et puis, en tant que ministre des Affaires étrangères,
00:39:23ou en tant qu'un militant du petit travailliste,
00:39:27un travailliste,
00:39:29c'est-à-dire des longues dates.
00:39:32Quelle manière vous trouvez ça aujourd'hui,
00:39:34ce concept de non-alignement ?
00:39:36Est-ce qu'il est encore valable aujourd'hui ?
00:39:39Et si oui, qui nous fera faire pour nous,
00:39:42conforme-nous beaucoup plus souvent
00:39:44aux principes de base ?
00:39:47Malheureusement,
00:39:49comme on dit,
00:39:51il n'y a pas de nouveau gouverneur.
00:39:53Oui, c'est ça.
00:39:54De toute façon,
00:39:57l'Est du monde,
00:39:59un pays dans l'Est du monde,
00:40:02commence à avoir
00:40:04beaucoup plus
00:40:06de super-pouvoirs, comme on dit.
00:40:09Alors, tout peut changer, doucement, doucement.
00:40:12Comme on disait au début de l'émission,
00:40:15qu'avec l'évolution géopolitique,
00:40:18dans le pays,
00:40:20la diplomatie étrangère aussi
00:40:22peut commencer à évoluer,
00:40:23peut commencer à changer.
00:40:25Alors tout ça, il ne faut pas s'inquiéter.
00:40:26C'est pour le petit pays,
00:40:28comme en Maurice,
00:40:30la paix et la stabilité sont importants.
00:40:33Ce n'est pas un principe de base.
00:40:35C'est un principe de base.
00:40:36Tout le temps, nous finissons,
00:40:38nous partons dans la guerre.
00:40:42C'est ça.
00:40:43Nous sommes une forme de non-annihilation.
00:40:46Nous nous annihilons tout le temps.
00:40:48Parce que c'est important pour nous.
00:40:50Un petit pays comme en Maurice.
00:40:52Nous ne devons pas être impliqués
00:40:54dans un problème qui peut gagner.
00:40:56Un conflit, un grand conflit.
00:40:58Je crois que le non-annihilement
00:41:00finissait de la place,
00:41:02il y a quelques années,
00:41:04à Brix, c'est-à-dire
00:41:06quand on est arrivé à Mauricie,
00:41:08quand j'ai eu envie de la Rize.
00:41:11Par exemple, l'Inde, le Brésil,
00:41:13l'Inde-Brésil, la Russie,
00:41:15Sud-Afrique,
00:41:17qui sont dans un grand marché commun
00:41:19pour qu'ils soient remplacés.
00:41:22Mais, comme on le connaît,
00:41:24Trump en a mis un bon oeil
00:41:26et il commence à prendre des sanctions.
00:41:29D'ailleurs, il y a quelques jours...
00:41:31Son voisin vit.
00:41:33D'ailleurs, son voisin...
00:41:35Par exemple, l'ambassadeur sud-africain
00:41:37a été expulsé.
00:41:39Pourquoi n'expulser pas le militarisme,
00:41:41il ne faut pas tomber.
00:41:43Il n'y a pas qu'il y a eu ceux-là.
00:41:45Et vous trouvez, il y a beaucoup de choses
00:41:47qu'on peut faire,
00:41:49parce que j'ai eu l'honneur de remplacer le dollar.
00:41:51Le dollar coûte trop beaucoup
00:41:53pour un pays non-annihilé.
00:41:55Mais il y a un projet
00:41:57qui a assez longtemps...
00:41:59Même l'Europe n'a pas réussi à imposer...
00:42:01Elle n'a pas réussi à imposer l'euro.
00:42:03L'Angleterre est sortie dans l'eau.
00:42:05Mais il y a une autre mouvance aussi
00:42:07qu'on appelle le Global South.
00:42:09Il y a tout le temps un pays
00:42:11qui envoie
00:42:13de développement.
00:42:15C'est ce que nous appelons les pays du Sud.
00:42:17Les pays du Sud.
00:42:19Et là, pour le G20, par exemple,
00:42:21l'année dernière,
00:42:23j'ai réussi à être invité
00:42:25comme un...
00:42:27un...
00:42:29un guest pour m'assister au G20.
00:42:31Mais aussi du niveau
00:42:33africain, finalement.
00:42:35Je suis un membre du G20.
00:42:37Alors ça,
00:42:39il donne une opportunité
00:42:41à un pays
00:42:43qui envoie de développement,
00:42:45tel que tu sois un pays africain,
00:42:47pour être capable de servir ça comme une plateforme
00:42:49pour exprimer ses problèmes.
00:42:51M. le ministre, j'ai besoin d'une question
00:42:53sur la cause de la diplomatie économique.
00:42:55Le camarade Habib soulève ça.
00:42:57Parce qu'il y a une cause
00:42:59de nouveau ordre.
00:43:01Quel devrait être le profil
00:43:03du...
00:43:05de l'ambassadeur
00:43:07qui représente Maurice dans sa mission diplomatique
00:43:09qui n'est pas ouverte.
00:43:11Et moi, je vous donne une deuxième question.
00:43:13Est-ce que vous êtes satisfait
00:43:15du niveau de votre
00:43:17mission diplomatique
00:43:19qui vous représente Maurice
00:43:21ces dernières années dans votre grande capitale
00:43:23et que nous comptons
00:43:25beaucoup sur ça
00:43:27pour le développement économique, social, etc.
00:43:29Quelle est votre opinion?
00:43:31M. le ministre, je vais vous donner l'occasion
00:43:33de me poser
00:43:35au Parlement
00:43:37sur le gouvernement du programme.
00:43:39Quand vous avez
00:43:41relâché, comment avez-vous
00:43:43gaspillé l'argent public
00:43:45dans votre ambassade?
00:43:49Une ambassadeur reste dans
00:43:51l'hôtel.
00:43:53Il a empoché des millions.
00:43:55Dans l'hôtel?
00:43:57Les millions sont passés là-bas?
00:43:59C'est facile!
00:44:01Mais c'est un pillage extraordinaire.
00:44:03Et je ne mets pas des gens
00:44:05qui, malheureusement,
00:44:07surtout avec l'évolution
00:44:09de la diplomatie,
00:44:11dans le monde,
00:44:13peuvent avoir
00:44:15des affaires très, très importantes.
00:44:17M. le ministre,
00:44:19avant de venir ici,
00:44:21j'ai eu l'occasion
00:44:23de vous demander
00:44:25ce que vous pensez
00:44:27de l'autre sujet,
00:44:29c'est-à-dire notre souveraineté
00:44:31sur Sagos, le deal, etc.
00:44:33Et tout le pays
00:44:35qui pourrait être nous.
00:44:37Là, le gouvernement a changé
00:44:39depuis 4 mois, non?
00:44:41Depuis 4 mois,
00:44:43j'ai été installé,
00:44:45et j'ai, pour l'essence,
00:44:47tous nos...
00:44:49celles et ceux
00:44:51de notre
00:44:53ambassade,
00:44:55les commissaires, les hauts commissionnaires,
00:44:57etc.
00:44:59Le travail qu'on peut dérouler là, actuellement,
00:45:01ça change
00:45:03les anciens qui étaient là,
00:45:05sous l'ancien régime, et avec tout ce qu'on sait
00:45:07qu'expliquer les gaspillages,
00:45:09et comment ça peut passer
00:45:11pendant ces 4 mois-là,
00:45:13et comment les choses peuvent évoluer
00:45:15à ce niveau-là.
00:45:17Vous avez dit que
00:45:19d'abord,
00:45:21on prend la décision pour
00:45:23qu'il y ait un ambassadeur.
00:45:25Et maintenant, oui.
00:45:27Et maintenant, on demande un terme d'extension
00:45:29parce que c'est un problème national.
00:45:31Les enfants d'école, etc.
00:45:33C'est évident.
00:45:35Pour certains.
00:45:37Et là, on peut procéder
00:45:39à
00:45:41nomination d'un ambassadeur.
00:45:43Là, nous sommes
00:45:45à New York,
00:45:47M. Mitterrand,
00:45:49comme ambassadeur.
00:45:51M. Mitterrand
00:45:53pour l'Union.
00:45:55Nations Unies.
00:45:57Uniquement Nations Unies.
00:45:59Pas Washington.
00:46:01Basé à New York.
00:46:03Uniquement pour Nations Unies.
00:46:05Mais,
00:46:07nous disons que c'est important
00:46:09qu'il y ait des gens
00:46:11qui aient l'expérience,
00:46:13qui aient aussi
00:46:15la compétence
00:46:17d'un poste d'ambassadeur.
00:46:19Et surtout,
00:46:21d'un poste d'ambassadeur comme Washington, par exemple.
00:46:23Là, nous avons l'ACO Agua, par exemple.
00:46:25Qui est très important
00:46:27pour le secteur textile
00:46:29à Morris.
00:46:31Et qui devait être renouvelé en septembre.
00:46:33Et
00:46:35l'Américain, le new administration,
00:46:37Trump,
00:46:39n'a pas encore prononcé l'ACO Agua.
00:46:41Mais il est important
00:46:43qu'il nous mette un ambassadeur
00:46:45à Washington de calibre.
00:46:47Avec l'expérience,
00:46:49qui est capable d'ouvrir la porte
00:46:51pour avoir une négociation.
00:46:53Alors, c'est très important.
00:46:55Il y a un certain nombre d'ambassadeurs,
00:46:57d'un poste stratégique très très important.
00:46:59Genève aussi.
00:47:01C'est un ambassadeur très très important.
00:47:03Après, nous avons un pays
00:47:05avec un ancien pouvoir colonial.
00:47:07La France, l'Angleterre, etc.
00:47:09Evidemment.
00:47:11Mais alors, tout ça, c'est important.
00:47:13Il vous prend sur le temps.
00:47:15L'important, c'est que
00:47:17nous devons mettre des gens,
00:47:19comme on vient de le dire, qui sont capables d'aider le pays.
00:47:21Qui ont l'intérêt du pays.
00:47:23Aider le pays pour ouvrir
00:47:25la porte, signer
00:47:27un traité, etc.
00:47:29Pour qu'ils nous emmènent
00:47:31un investissement, surtout,
00:47:33dans le pays.
00:47:35Ce travail, c'est ça.
00:47:37Les mauvaises langues, pas pour sur les valises.
00:47:39Pour vous veiller
00:47:41à ce qui passe, pas sur les valises.
00:47:43Par exemple, Washington.
00:47:45Le ministre était au courant.
00:47:47Quand il y en a la voix,
00:47:49tu peux signer.
00:47:51Just Ram Singh.
00:47:53Just Ram Singh était l'ambassadeur.
00:47:55Il a fait un travail formidable.
00:47:57C'était un lobbyiste.
00:47:59C'est une profession...
00:48:01Et aux Etats-Unis, c'est une profession extraordinaire.
00:48:03C'est un cabinet de lobbyistes
00:48:05qui m'aurait sollicité.
00:48:07Ils ont fait un travail pour
00:48:09qu'ils soient capables de gagner un quota
00:48:11pour exporter ça aux Etats-Unis.
00:48:13Je ne sais pas si ça va être le cas
00:48:15pour qu'ils soient capables de renégocier.
00:48:17Mais c'est un grand cabinet lobbyiste.
00:48:19Il nous inquiète aussi
00:48:21la politique de Trump.
00:48:23Il est le plus transactionnel.
00:48:25Il préfère
00:48:27dire la route directement.
00:48:29L'investissement.
00:48:31On doit aussi considérer
00:48:33si l'Université engage
00:48:35politiquement, diplomatiquement, avec les Etats-Unis
00:48:37pour qu'ils soient capables
00:48:39de faire un genre de free trade agreement
00:48:41avec les Etats-Unis.
00:48:43Entre Maurice et les Etats-Unis.
00:48:45Il me fait la peine, moi,
00:48:47le nouveau
00:48:49représentant de trade
00:48:51qui a été nommé.
00:48:53Il me fait la peine d'écrire une lettre
00:48:55pour féliciter et pour causer
00:48:57un petit peu l'accord
00:48:59et aussi la possibilité
00:49:01pour qu'on puisse
00:49:03commencer une relation bilatérale
00:49:05entre les deux pays.
00:49:07Alors, nous nous engageons.
00:49:09Une question qui m'a...
00:49:11Puisqu'il ne veut qu'aux Etats-Unis,
00:49:13il ne veut qu'aux Trumps.
00:49:15Quelle est la situation
00:49:17aujourd'hui en ce qui
00:49:19concerne Chagos,
00:49:21en ce qui concerne le deal,
00:49:23en ce qui concerne nos souverainetés,
00:49:25reconnaître nos souverainetés,
00:49:27etc., quand nous étions là, aujourd'hui ?
00:49:29Vous voyez que
00:49:31le dossier Chagos, c'est un dossier
00:49:33qui
00:49:35peut être considéré
00:49:37au niveau du bureau
00:49:39du premier ministre.
00:49:41Et aussi, il faut
00:49:43accepter
00:49:45qu'il y a un certain nombre d'affaires
00:49:47qui, malheureusement, nous ne sommes pas capables
00:49:49de divulguer, vu
00:49:51qu'ils nous
00:49:53ne finalisent pas beaucoup
00:49:55quoi que ce soit
00:49:57par rapport au Chagos. Ils sont capables
00:49:59d'éliminer l'implication, etc. Alors, il est important
00:50:01qu'ils nous gardent
00:50:03la confidentialité pour le moment.
00:50:05Mais sur le plan de notre souveraineté,
00:50:07c'est énorme. Mais il est important, c'est ce que le premier ministre
00:50:09vient de dire. A chaque fois,
00:50:11depuis sa première ministre,
00:50:13pas l'ancienne,
00:50:15le premier ministre vient de dire pas question
00:50:17de la souveraineté.
00:50:19Il ne faut pas qu'il y ait quelqu'un qui doute
00:50:21qu'il
00:50:23Maurice
00:50:25est dans l'entière souveraineté,
00:50:27pas juste
00:50:29dans les autres lignes, mais
00:50:31c'est-à-dire l'ensemble
00:50:33de l'archipel.
00:50:35L'archipel, oui.
00:50:37Alors, ça, pour nous,
00:50:39c'est un critère
00:50:41important. Il n'y a aucune
00:50:43concession pénale.
00:50:45Mais c'est vrai, il nous comprend
00:50:47aussi que l'Américain
00:50:49a envie
00:50:51qu'il ait sa base
00:50:53et une mesure de sécurité.
00:50:55Parce qu'il n'y a pas envie qu'une tierce personne
00:50:57connaisse,
00:50:59qu'il arrive...
00:51:01Mais ça, nous comprenons.
00:51:03Et c'est ce qu'on peut discuter.
00:51:07Ça, c'est une affaire.
00:51:09Mais une deuxième affaire, il y a aussi un paquage
00:51:11financier qui, pour nous, est secondaire.
00:51:13Pour nous, les priorités, c'est la souveraineté.
00:51:15Maintenant, ce paquage-là
00:51:17aussi,
00:51:19ça aussi, on peut discuter.
00:51:21On peut, quelque part,
00:51:23laisser un
00:51:25étranger
00:51:27vendre-nous la terre.
00:51:31Exploiter-nous la terre
00:51:33pour ce qu'on a besoin d'elle.
00:51:35Oui, peu importe.
00:51:37Parce qu'elle
00:51:39l'est en entier,
00:51:41mais elle a quelque part une récompense.
00:51:43Oui, elle a un loyer
00:51:45ou un loyer.
00:51:47Elle est bien réflectée.
00:51:51C'est ce qu'elle nous peut donner.
00:51:53Alors, il ne faut pas
00:51:55pour vendre le pays.
00:51:57C'est ça qu'il nous faisait
00:51:59capable de discuter.
00:52:01Il vous prend le temps qu'il vous prend.
00:52:03Aussi, vous devez faire ressortir.
00:52:05Il vous prend le temps
00:52:07qu'il vous prend, mais nous, à aucun
00:52:09moment, on ne va pas vous céder.
00:52:11Maintenant,
00:52:13vous comptez très bien.
00:52:15Vous connaissez, vous suivez tout ce qu'il dit.
00:52:17Et vous pensez,
00:52:19vous, avec Donald Trump,
00:52:21le président des Etats-Unis,
00:52:23et avec tout le respect qu'il nous doit
00:52:25pour le poste, les fonctions,
00:52:27et avec lui, il nous fera faire
00:52:29confiance.
00:52:31Il va changer.
00:52:33Ou absolument, vous-même.
00:52:35Je suis avec Trump tous les jours.
00:52:37Depuis qu'il est élu,
00:52:39c'est Trump II, aujourd'hui.
00:52:41Trump, c'est un businessman.
00:52:43Il pense tout en termes de business.
00:52:45Quand il a envoyé un message de félicitations
00:52:47au premier ministre,
00:52:49pour l'indépendance,
00:52:51beaucoup d'Américains sont choqués.
00:52:53Ils disent, c'est incroyable, Trump a envoyé un message.
00:52:55Mais il est un businessman.
00:52:57Trump, c'est un businessman.
00:52:59D'après moi,
00:53:01Trump, peut-être,
00:53:03il peut trouver sa région là,
00:53:05sur la plage, sur la mer.
00:53:07Il peut imaginer qu'une fois, il y a des outils
00:53:09qu'il va développer, faire des terrains golf, faire des ressorts.
00:53:11Je ne sais pas.
00:53:13Vous pensez qu'il va aller dans la bonne direction.
00:53:15Et qu'il va reconnaître
00:53:17nos souverainetés, l'ensemble.
00:53:19Les souverainetés, c'est ce qui inquiète d'autres.
00:53:21Parce que j'ai un sénateur, Kennedy,
00:53:23qui m'a exposé
00:53:25en Louisiane.
00:53:27Il me dit qu'il y a
00:53:29beaucoup d'avions de chasse chinois.
00:53:31Exactement.
00:53:33Non, non.
00:53:35Parce que tous les jours,
00:53:37il y a beaucoup d'avions de chasse chinois.
00:53:39Beaucoup d'avions de chasse chinois qui survolent,
00:53:41qui passent presque à côté de la base de Diego Garcia.
00:53:43Il dit que c'est une menace.
00:53:45Ça, il me dit.
00:53:47Il est capable de vérifier ça ?
00:53:49Il n'est pas capable de vérifier.
00:53:51Ça, c'est une chose américaine.
00:53:53Alors ça, vous, Kennedy, nous connaissez votre position.
00:53:55Non, pas lui. Pas ça qui est le ministre de la Santé.
00:53:57Il y en a un autre, Kennedy, mais il y a un républicain d'ici.
00:53:59Et je n'évoque qu'il y a un avion de chasse
00:54:01et un frigate qui passent
00:54:03à côté.
00:54:05Il y a un balonçon, etc.
00:54:07Ça, je n'ai pas accepté.
00:54:09Mais dans le concret,
00:54:11ce qui est important,
00:54:13ce qui est mauricien, mais je comprends,
00:54:15c'est que Modi a été un saut,
00:54:17un saut de confiance
00:54:19pour Maurice vis-à-vis d'un Américain.
00:54:21Parce que l'Occident,
00:54:23très mal connu Maurice
00:54:25sur les politiques étrangères,
00:54:27sur les relations avec l'Inde.
00:54:29J'ai associé Maurice avec la Chine.
00:54:31Mais Modi, il nous a donné un rôle important.
00:54:33Il nous a donné la garantie à Trump
00:54:35que, voilà, vous trouvez, là,
00:54:37je vais sauter côté, là, je vais parler à mon invité d'honneur.
00:54:39Là-bas, Maurice.
00:54:41Et ça, je pensais, il en amène un plus
00:54:43dans la décision
00:54:45de l'Occident.
00:54:47Surtout des États-Unis.
00:54:49Voilà.
00:54:51C'est la contribution de Modi.
00:54:53Nous pouvons,
00:54:55il arrive encore 3 minutes,
00:54:57nous pouvons faire une break pour l'Iftar.
00:54:59Et une question qui m'a bien posé,
00:55:01puisque vous êtes le ministre des Affaires étrangères,
00:55:03nous avons une grosse
00:55:05zone de conflit
00:55:07depuis très très longtemps
00:55:09dans le Proche-Orient.
00:55:11Nous avons le problème
00:55:13de la guerre israélo-palestinienne.
00:55:15Nous avons Gaza, nous avons tout ce qui peut arriver.
00:55:17Et Maurice,
00:55:19il a toujours une politique
00:55:21très forte
00:55:23à côté
00:55:25de la cause palestinienne, n'est-ce pas ?
00:55:27Et Morsi,
00:55:29il a encore pareil, sa position.
00:55:31Toujours. Mais évidemment,
00:55:33nous,
00:55:35le peuple palestinien
00:55:37et Maurice, c'est la guerre pour la même cause.
00:55:39Souveraineté territoriale.
00:55:41Exact.
00:55:43Nous ne sommes pas capables de se séparer
00:55:45de la cause palestinienne.
00:55:47Donc, moi,
00:55:49quand je suis venu ici,
00:55:51j'ai reçu
00:55:53l'accord de paix
00:55:55qui a été signé
00:55:57grâce
00:55:59à l'Egypte et à Qatar.
00:56:01Et j'ai écrit une lettre personnellement
00:56:03à
00:56:05le ministre des Affaires étrangères
00:56:07et je le félicite
00:56:09pour le travail
00:56:11que je viens de faire
00:56:13pour essayer d'amener
00:56:15l'accord de paix.
00:56:17Nous pouvons faire
00:56:19une pause, évidemment,
00:56:21pour l'élevage, et ensuite,
00:56:23nous reviendrons là-bas.
00:56:25Et donc, voilà.
00:56:37L'heure de l'Iftar.
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