• il y a 3 heures
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##NOEPISODE##
Transcription
00:00Stéphanie, bonjour.
00:02Oui, bonjour Brigitte et merci Ă  vous deux de me recevoir en direct.
00:07Je vous en prie Stéphanie, merci à vous.
00:09Alors vous aussi, vous avez eu un problĂšme trĂšs jeune, je crois, une maladie orpheline, c'Ă©tait quoi ?
00:15Exactement, alors on m'a découverte sur le tard, mais en fait finalement tout a commencé dans mon enfance
00:23par des symptÎmes intestinaux, du sang, diarrhée, opérée toute jeune à 15 ans d'un prolapse sucré-létal
00:33et ensuite une paralysie de mon corps à 20 ans, et ça a été un peu la descente aux enfers
00:38parce que j'ai continué mes études, mais en ayant des problÚmes de santé perpétuellement.
00:43Et puis...
00:45Et cette paralysie que vous avez eue à 20 ans, c'est passé, c'est resté ?
00:50Oui, c'Ă©tait quelque chose qui Ă©tait ponctuel on va dire.
00:54C'est vraiment quelque chose qui Ă©tait dĂ» en fait Ă  cette maladie orpheline.
00:58D'accord.
00:59Et finalement, les années passant, on m'avait dit que j'avais la maladie de Crohn et ce n'était pas cela.
01:09Et j'ai fait ma petite enquĂȘte de mon cĂŽtĂ©, j'ai Ă©tĂ© voir un peu partout
01:13et là je suis tombée le fait du hasard d'un professeur qui venait de Paris
01:17qui me dit lĂ  vous avez le syndrome des lĂšvres dans l'os.
01:20Mais avant tout cela, j'avais atterri à la clinique Brétéché à Nantes au centre anti-douleurs
01:27mais les gens ne trouvaient pas ce que j'avais.
01:30On m'avait mis un petit peu dans les maladies, comment on appelle ça, la fibromyalgie
01:37et finalement je me disais mais ça ne correspond pas du tout.
01:40Et donc je suis tombée sur ce monsieur qui a commencé par l'hypnose
01:46et puis lĂ  je lui dis voilĂ  j'ai des douleurs dans tout mon corps
01:49et des douleurs dentaires, faciales mais aussi bien mĂȘme intestinales.
01:54Et en vieillissant, les douleurs dentaires, les dentistes avaient fait des mauvais examens
02:00et comme je ne savais pas que j'avais cette maladie, il n'aurait pas fallu que je me fasse opérer, poser des implants.
02:06Et là, voilà, on m'a découvert ce syndrome des lÚvres dans l'os.
02:10Malheureusement, c'est qu'il n'y a pas de traitement.
02:16Et aprĂšs cela, finalement moi je suis toujours un petit peu, mĂȘme si je sais ce que j'ai,
02:21vous voyez je suis un peu paumée puisque mauvais soin dentaire,
02:25il s'avÚre qu'on m'a arraché des dents, mis des implants
02:28et lĂ  j'ai mĂȘme des implants dentaires qui partent en cacahuĂštes on va dire.
02:33VoilĂ  oĂč j'en suis, complĂštement paumĂ©e parce que j'avais au niveau professionnel,
02:38j'avais une bonne profession, j'ai tout arrĂȘtĂ©.
02:42Et je me suis dit, peut-ĂȘtre que je vais me lancer dans la mĂ©decine alternative.
02:49Et lĂ , en fin de compte, je suis tellement pas bien par toutes ces douleurs, articulaires, musculaires,
02:55une hyper fatigabilité, et bien que je suis complÚtement paumée.
02:59Je me dis, est-ce que je peux commencer ?
03:02Je me sens complĂštement... En fait, c'est comme si ça m'emmĂšne en mĂȘme temps une dĂ©pression
03:07d'avoir vécu depuis autant d'années avec autant de problÚmes.
03:12On peut comprendre que vous soyez désespérée,
03:15parce que ce que vous racontez, c'est quand mĂȘme un parcours terriblement difficile.
03:18Vous avez quel ùge aujourd'hui Stéphanie ?
03:2052 ans.
03:23J'aurais juste une question Ă  vous poser, quel risque prenez-vous Ă  essayer ?
03:27Tout Ă  fait, je suis tout Ă  fait d'accord avec vous, mais je n'ai plus confiance en moi en fait.
03:31C'est comme si je n'étais pas légitime de cette situation.
03:35Mais attendez, on est en plein dedans.
03:39Et ce doute de légitimité, ou ce complexe d'imposture,
03:44on peut appeler ça comme on veut, il remonte à l'ùge de vos 15 ans,
03:48et peut-ĂȘtre d'un petit peu avant.
03:50Ah oui, je suis tout Ă  fait d'accord avec vous,
03:53puisque j'ai appris aussi en revenant dans mon passé
03:57que je n'étais pas un enfant désiré.
04:01Donc, le constat que vous pouvez faire aujourd'hui, c'est quoi ?
04:05C'est que un, vous avez trouvé une piste originale,
04:09et originelle sur peut-ĂȘtre la causalitĂ© de ce qui vous arrive.
04:13La deuxiĂšme des choses, c'est que ce dont vous parlez lĂ ,
04:17et sur cette cause, nous sommes dans le passé.
04:20Aujourd'hui, ce n'est plus le passé, c'est le présent.
04:23Donc votre passĂ©, il a fait ce que vous ĂȘtes aujourd'hui,
04:26mais votre prĂ©sent, il va dĂ©pendre de ce que vous faites, de ce que vous ĂȘtes aujourd'hui.
04:30Tout Ă  fait.
04:31Et ça, c'est une décision et c'est un choix,
04:33et c'est un choix et une décision que vous seuls pouvez prendre.
04:36Vous avez fait tout ce que vous pouviez,
04:38vous avez cherché dans toutes les directions,
04:40vous ĂȘtes arrivĂ© Ă  un moment donnĂ© oĂč mĂȘme,
04:42vous avez trouvé un homme miraculeux qui vous a nommé votre maladie,
04:46mais maintenant, vous, il faut que vous en fassiez quelque chose.
04:49Et peut-ĂȘtre bien qu'effectivement, les pistes et les choses que vous sentez,
04:53eh bien, il faut que vous leur fassiez un petit peu confiance.
04:56Et que pour faire confiance aux choses,
04:58c'est que quand vous avez des intuitions ou des sentiments comme ça qui vous arrivent,
05:02eh bien, allez-y, prenez juste le risque d'essayer.
05:06Vous savez qu'il y avait cette fameuse publicité qui était faite par le loto à une époque,
05:10qui était que 100% des gagnants ont tenté leur chance.
05:12C'est vrai. Je suis d'accord avec vous.
05:15Oui, mais elle est totalement indiscutable.
05:18Et c'est de ça dont vous avez besoin,
05:20parce que mĂȘme si effectivement, ce que vous avez,
05:23et mĂȘme s'il y a des similitudes, n'est pas la fibromyalgie,
05:27il n'y a pas d'éléments de diagnostic précis pour une fibromyalgie
05:29qui permettent de savoir si c'en est une ou pas.
05:31Mais ce sont des manifestations qui sont Ă  peu prĂšs les mĂȘmes.
05:34C'est-Ă -dire que vous avez mal Ă  vous-mĂȘme.
05:36Vous avez mal partout.
05:38Parce que, sans doute,
05:40quelles que soient les raisons de cela, ou Ă  tort ou Ă  raison,
05:42il y a un sentiment au plus profond de vous-mĂȘme d'avoir Ă©tĂ© malmenĂ©.
05:46Mais celle qui a d'abord été malmenée, c'est vous.
05:49Et celle qui d'abord vous a malmené, c'est vous.
05:51C'est-Ă -dire qu'en ce moment, c'est vous qui ĂȘtes en train de vous malmener,
05:55en vous mettant dans un doute,
05:57qui est que vous sentez, grosso modo, vers quoi vous pouvez aller,
06:01qu'est-ce qui peut vous faire du bien,
06:03et en mĂȘme temps, vous vous dites que non, vous n'osez pas,
06:05vous ne savez pas, vous n'ĂȘtes pas sĂ»re.
06:07Vous ne pourrez jamais prendre une décision véritable pour votre vie en étant sûre.
06:10LĂ , je vous suis sur toute la ligne.
06:13Tout Ă  fait.
06:14Mais oui, Stéphanie, c'est...
06:16Bien sûr qu'il faut oser.
06:18Mais si on n'ose pas, on ne fait rien.
06:21ComplĂštement.
06:23C'est vrai que dans ma vie, j'ai pas mal osé.
06:25J'ai fait beaucoup de choses.
06:27Pendant...
06:29Ma vie est atypique, on va dire.
06:31Pendant... J'ai été mariée de 19 ans, je me suis séparée.
06:34J'ai rencontré mon compagnon,
06:36qui est décédé en 2014.
06:38Je suis restée deux ans toute seule.
06:40Et puis pendant presque sept ans,
06:43j'ai rencontré un pÚre narcissique.
06:46Et ça, ça ne m'a pas non plus aidée.
06:48En fait, ça m'a fait grandir en contrepartie,
06:50parce que maintenant, je suis méfiante.
06:53Mais de l'autre,
06:55vous voyez, il m'a enlevé cette confiance aussi.
06:58Oui, mais vous savez trĂšs bien,
07:00puisqu'on en parle quand mĂȘme assez souvent,
07:02des pervers narcissiques,
07:04on les rencontre Ă  un moment oĂč on est un peu fragilisĂ©.
07:07Et quand on est veuve, on est forcément un peu fragile.
07:10Mais en mĂȘme temps,
07:12ils s'attachent aux belles personnes.
07:15Donc c'est que vous ĂȘtes quelqu'un de bien,
07:17malgré ce que vous avez l'air de croire.
07:19Et puis, maintenant,
07:21je crois que vous allez les repérer,
07:23les Ă©ventuels pervers narcissiques
07:25que vous pourriez rencontrer.
07:27Vous avez payé pour apprendre, comme on dit.
07:29C'est ça.
07:31Malheureusement,
07:33il faut passer par ce genre de situation
07:35pour vraiment apprendre.
07:37C'est triste, mais c'est vrai.
07:39C'est vrai.
07:41Donc ne croyez pas.
07:43Vous savez, c'est terrible
07:45comment l'ĂȘtre humain a toujours tendance
07:47à penser que ce qu'il s'est passé,
07:50l'accident qui est arrivé, va se reproduire.
07:52C'est trĂšs rare, c'est toujours autre chose
07:54qui nous attend.
07:56C'est jamais la mĂȘme tuile qui tombe sur la tĂȘte
07:58si vous préférez.
08:00Donc soyez confiantes,
08:02osez et avancez.
08:04Je vous remercie en tout cas, Brigitte,
08:06de tous ces conseils.
08:08Merci Ă  vous, Michel.
08:10En tout cas, faites-vous confiance sur votre choix.
08:12Je pense que,
08:14et peut-ĂȘtre que je me trompe comme vous,
08:16nous allons nous tromper tous les deux ensemble.
08:18Ou tous les trois.
08:20Mais peut-ĂȘtre que vous avez eu une bonne intuition,
08:22une bonne idée d'aller
08:24trouver une pratique
08:26dans laquelle vous allez
08:28Ă  la fois apprendre
08:30Ă  vous occuper de vous
08:32et finalement peut-ĂȘtre aussi apprendre
08:34Ă  vous occuper des autres.
08:36Exactement. En fait, c'est le fait d'avoir eu
08:38toute cette expérience de vie
08:40et ça fait longtemps que j'ai envie aussi
08:42de m'occuper des autres.
08:44Ça a toujours Ă©tĂ©.
08:46Si vous voulez bien vous occuper des autres...
08:48Comment ?
08:50Mais si vous voulez bien vous occuper des autres...
08:52Oui.
08:54Qu'est-ce qu'il vous faut d'abord ?
08:56M'occuper de moi-mĂȘme.
08:58Donc vous connaissez parfaitement la réponse.
09:00Et puis, j'ai juste envie aussi
09:02de donner une petite
09:04chose drĂŽle.
09:06Vous savez ce qu'on dit du hasard ?
09:08C'est Einstein qui disait que
09:10le hasard prend le nom de Dieu
09:12pour pas qu'on le reconnaisse.
09:14Voyez ?
09:16Mais Einstein a
09:18dit beaucoup de choses que finalement
09:20en vieillissant, je me suis rendue compte que
09:22c'Ă©tait pas... En fait, c'est une personne
09:24qui avait une casquette.
09:26En faisant quoi ?
09:28Je me suis rendue compte avec l'expérience
09:30de vie...
09:32Non, parce que j'avais entendu en vieillissant.
09:34Oui.
09:36En prenant de l'Ăąge
09:38que...
09:40En grandissant.
09:42Allez, on va vous accepter.
09:44On va accepter en grandissant.
09:46VoilĂ .
09:48Oui, vous avez raison.
09:50Non mais, voyez
09:52Stéphanie, si vous vous occupez des autres,
09:54vous allez apprendre Ă  Ă©couter
09:56les mots qu'ils disent les autres. Parce que
09:58quand on Ă©coute les mots qu'on dit,
10:00c'est tellement révélateur
10:02de nous-mĂȘmes.
10:04On dit que le corps ne ment jamais, mais finalement, nous non plus,
10:06on ment jamais.
10:08Alors lĂ ,
10:10en ce cas, merci Ă  vous deux.
10:12Franchement, c'est gentil comme tout.
10:14Vous m'apportez. Du moins, ça me donne
10:16une pierre Ă  l'Ă©difice pour moi, mĂȘme
10:18pour m'aider dans
10:20mon chemin de vie.
10:22Écoutez StĂ©phanie, moi j'ai envie de vous ajouter
10:24quelque chose, et c'est un vrai compliment
10:26sincĂšre que je vais vous faire.
10:28On entend votre joie de vivre,
10:30on entend votre rire,
10:32donc je crois que vous pouvez vraiment faire
10:34beaucoup de bien aux autres.
10:36Vous avez cette vitalité.
10:40C'est vraiment gentil, parce que vous ĂȘtes
10:42quelqu'un que je connais
10:44depuis X temps, je dirais, dans
10:46ce que j'ai pu voir de vous. Mais en tout cas, vous ĂȘtes une trĂšs belle
10:48personne, et
10:50je pense que... Non, vraiment,
10:52ça me touche profondément.
10:54Tant mieux, c'Ă©tait le but de vous toucher.
10:56Pour que vous preniez confiance en vous.
10:58Merci beaucoup Stéphanie.
11:00Oui, c'est important, on sait
11:02comment les mots parlent de nous.
11:04Ah oui, bien sûr.
11:06C'est pas par hasard qu'on utilise tel mot
11:08Ă  la place d'un autre.
11:10Bien sûr, ils sont des révélateurs.
11:12C'est Pythagore qui disait
11:14que les mots sont les souffles de l'Ăąme.
11:16Oui, c'est joli aussi.
11:18Bon, on va continuer,
11:20parce qu'il y a beaucoup
11:22de choses Ă  dire. En tout cas, on voit
11:24bien comment
11:26parfois le corps est en
11:28souffrance terrible.
11:30C'est peut-ĂȘtre l'Ăąme qui est quelque part
11:32en souffrance. Bien sûr, c'est quelque chose
11:34qui tape au carreau pour dire
11:36mais lĂ , je suis lĂ , j'existe,
11:38il y a un truc à l'intérieur de nous qui essaye
11:40de dire et d'exprimer.
11:42Ce qui est assez troublant, c'est quand on réfléchit
11:44un petit peu et qu'on repositionne
11:46les choses contextuellement en parlant,
11:48avant que le corps ne s'exprime avec une intensité
11:50un peu forte et parfois inconfortable,
11:52il a donné plein de signes avant-coureurs.
11:54Mais malheureusement, quelles que soient
11:56les raisons, on n'a pas pu ou on n'a pas voulu les entendre.
11:58Il faut bien reconnaĂźtre qu'on est tous
12:00un peu pareil.
12:02Une petite
12:04douleur quelque part, on ne fait pas attention
12:06et hop, on se lĂšve et on y va.
12:08Mais quand ça commence à faire un petit peu
12:10plus mal, il faut peut-ĂȘtre se poser
12:12justement. Alors, je vous propose
12:14une petite devinette. Écoutez bien parce que
12:16c'est...
12:18Quel est le temps de conjugaison du verbe dans la
12:20phrase « Je suis enceinte ».
12:22Vous avez le temps des infos pour essayer
12:24de me trouver la réponse. Et puis, on continue
12:26Ă  Ă©voquer les mots du corps
12:28quel qu'il soit, bien sûr,
12:30vous pouvez nous rejoindre.

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