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Lundi 10 mars 2025, SMART TECH reçoit Yann Serra (Grand reporter, LeMagIT.fr) , Jérôme Bouteiller (fondateur, EcranMobile) et Damien Desanti (fondateur, PHOCEA DC)

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00:00Bonjour à tous, c'est le Monde des Télécoms qui est à la une aujourd'hui de Smartech.
00:11On va voir quelles sont les grandes tendances, notamment au sortir du Mobile World Congress de Barcelone,
00:17qui s'est tenu cette année avec toujours autant d'acteurs majeurs.
00:21On verra ce qui se passe du côté du B2B, du B2C pour les entreprises, pour le grand public.
00:26Ce sera vraiment le grand débrief tout à l'heure.
00:28Mais d'abord, je propose qu'on commence en restant dans les télécoms, bien sûr, par s'interroger sur l'arrivée d'un nouveau datacenter.
00:34Qu'est-ce que ça veut dire un datacenter souverain ? Pourquoi c'est important ? C'est tout de suite 3 questions A.
00:43Je suis en compagnie aujourd'hui d'un nouvel acteur dans l'univers des datacenters.
00:47Bonjour Damien Dessanty.
00:48Bonjour Nathalie.
00:49Vous êtes le fondateur de Fossé ADC.
00:51Vous avez levé 5 millions d'euros en 2024 pour construire à Marseille un nouveau site
00:56qui va proposer évidemment des ressources majeures pour des solutions d'intelligence artificielle.
01:02Vos travaux sont terminés depuis peu.
01:04J'avais déjà une question sur la difficulté que ça représente aujourd'hui d'installer un nouveau datacenter,
01:11notamment à Marseille, qui n'en est pas dépourvu.
01:14Effectivement, ce n'était pas gagné d'avance pour plusieurs raisons.
01:19Déjà, vous l'avez dit, Marseille, c'est une ville qui est extrêmement demandée.
01:24Il y a énormément de demandes de la capacité en datacenter de par sa situation
01:29et le fait qu'elle ait passé 6e hub mondial en termes de connectivité depuis peu.
01:36Mais elle est soumise à des contraintes au niveau du foncier, au niveau de l'approvisionnement en énergie.
01:41Et ça génère énormément de tensions sur cette demande.
01:47Donc beaucoup d'acteurs souhaitent, rêvent de s'insplanter à Marseille.
01:51Oui, parce qu'on a toutes les connexions, les câbles sous-marins qui arrivent.
01:54Enfin, pas toutes, mais beaucoup.
01:56Toutes, mais celles qui desservent l'Asie, le Moyen-Orient et l'Afrique,
01:59et qui, depuis 10-15 ans, montent en flèche au niveau des besoins.
02:03C'est pour ça que, passé du 44e hub mondial à 6e, on a des perspectives pour au-delà encore.
02:10Ça génère beaucoup d'appétence.
02:13Alors, on arrive avec quel argument pour convaincre ?
02:15On arrive avec un argument qui est une complémentarité de l'offre.
02:20Jusqu'à présent, à Marseille, on n'a que deux acteurs en présence.
02:24Un acteur historique, aujourd'hui illustré par le Data Center de Fripro,
02:27mais aussi Digital Reality, qui est un acteur américain
02:31qui a su prendre pratiquement tout le marché à Marseille,
02:36et qui a participé au développement de Marseille.
02:40Et en fait, nous, on arrive avec une offre qui se veut complémentaire.
02:43Donc, on se veut souverain.
02:45Donc ça, c'est un... On va peut-être y revenir.
02:47Ben oui, pour expliquer ce que ça veut dire.
02:49Et aussi, on se veut plutôt orienter aux collectivités, aux entreprises locales,
02:56aux différentes entités de l'économie numérique de Marseille,
03:04qui, Marseille, a quand même été élue capitale numérique en 2022.
03:10Il y a énormément d'activités, mais pas d'offres locales adaptées, donc régionales.
03:15Pas suffisamment.
03:16Alors, qu'est-ce que ça veut dire, arriver avec un Data Center souverain ?
03:19Parce qu'aujourd'hui, c'est un mot qu'on utilise un peu aussi facilement que l'IA.
03:22Qu'est-ce que vous mettez derrière ça ?
03:24Il y a pas mal de définitions de la souveraineté.
03:26Certains pensent que la souveraineté se limite juste à l'emplacement géographique, d'être en France.
03:30D'autres, sur la gestion de la donnée.
03:34Clairement, pour moi, la définition de la souveraineté, ça passe par l'actionnariat.
03:38L'actionnariat, pour moi, et pour d'autres personnes,
03:42passe par un actionnariat majoritairement français.
03:46On peut avoir, effectivement, de l'européenne,
03:47mais il faut que l'actionnariat majoritairement soit français
03:49pour être soumis aux lois françaises et exclusivement françaises.
03:52Ce qui fait que ça garantit que la donnée n'appartient qu'à une seule personne,
03:56n'est accessible que par une seule personne, le propriétaire de la donnée.
03:59Il n'y a pas de loi extraterritoriale, en fait, qui peut parasiter cette confidentialité ?
04:03Certaines entreprises, ça leur porte peu d'importance.
04:08Ils veulent se développer, même sous des lois extraterritoriales.
04:11C'est pas un problème pour eux.
04:13On voit de plus en plus d'entreprises et aussi les collectivités
04:16qui commencent à vraiment se poser cette question-là
04:19et à orienter leur choix sur des entités qui sont souveraines,
04:23au sens que je veux dire, en termes d'actionnariat.
04:26Vous avez évidemment entendu les annonces de 109 milliards d'investissement
04:30dans l'IA en France, justement pour développer des data centers, notamment.
04:35Vous faites partie de ce plan ? Qu'est-ce que ça va changer pour vous ?
04:40Ça va changer. Nous, c'est très positif, pour plusieurs raisons.
04:44Quand on voit des dizaines, des centaines de milliards d'euros,
04:47après, je pense que les gens qui sont un peu dans la tech
04:50savent découper un peu les annonces et savent que plus de la moitié
04:53va être consacrée à l'achat de GPU pour faire du calcul.
04:57Il y a une fraction de tout ça qui va retomber dans l'économie française, on le sait.
05:01Maintenant, la démarche est bonne parce qu'il faut que la France
05:04se dote d'un réseau de data centers sur son propre sol
05:07pour capter et être un acteur incontournable de l'IA dans les années à venir.
05:11En fait, ça va donner des arguments pour s'installer,
05:14pour développer des data centers français.
05:17Exactement, ça donne des arguments. Alors nous, les acteurs plus petits,
05:20parce que nous, on ne va pas faire 100 mégawatts ou 1 gigawatt.
05:23Nous, on parle de mégawatts, mais quelques mégawatts.
05:25Nous, on est du Edge data center, data center de proximité,
05:28mais on va être aussi nécessaire pour tout ce qui est l'IA de proximité.
05:33Les calculs d'IA sont très consommateurs, notamment pour les entraînements,
05:37mais après, derrière, quand on consomme, tout ce qui est inférence et autres,
05:40il faut la latence faible. Donc, il faut être au cœur des usages,
05:43dans les villes, près des câbles, et là, on a notre mois d'IA.
05:46Merci beaucoup, Damien Dessanty. Je rappelle que vous êtes le fondateur
05:49du nouveau FOSSEA DC, nouveau data center à Marseille,
05:52souverain et respectueux environnementalement.
05:55On n'a pas eu le temps d'en parler, mais je le précise quand même.
05:57Allez, à suivre, on reste dans les télécoms.
05:59C'est le grand débrief du Mobile World Congress.
06:04Bismarck.
06:05Il est de retour du Mobile World Congress. Il s'appelle Yann Serra.
06:08Bonjour, Yann.
06:09Bonjour, Bellephine.
06:10Grand reporter, que dis-je, pour le MAG-IT,
06:13et puis avec nous également pour débriefer de ce MWC cru 2025,
06:18Jérôme Bouteillet, qui est notre chroniqueur régulier du business
06:21dans ce secteur du mobile.
06:23Vous êtes le fondateur d'écranmobile.fr, je le rappelle.
06:26On va commencer par juste prendre le pouls.
06:29Comment ça s'est passé, selon vous, ce Mobile World Congress ?
06:31Comment vous avez trouvé ce salon en 2025 ?
06:34Est-ce que, selon vous, il évolue, il change, j'imagine, avec le temps ?
06:38Oui, il évolue, mais il piétine un peu.
06:40Je ne veux pas commencer l'émission en cassant l'ambiance.
06:43Il y avait un peu moins de monde que l'année dernière.
06:45Je ne sais pas trop vous dire pourquoi.
06:48Moi, ce que je peux vous dire, c'est qu'historiquement,
06:51ce salon, c'était un peu le salon des smartphones.
06:53Pendant très longtemps, je n'y allais pas.
06:55Je suis dans la presse qui parle plutôt des infrastructures.
06:58Depuis la 5G, ils ont un peu libéralisé les infrastructures.
07:01Ils ont dit qu'on allait virtualiser.
07:02C'était ouvert à tout le monde.
07:03C'est devenu le salon des équipementiers,
07:07du tout venant des fournisseurs informatiques.
07:10Du coup, j'y étais.
07:12La première, c'était ce qu'on appelle tantôt ORAN, OpenRAN, VRAN.
07:17Ce sont toutes ces alternatives aux plateformes des équipementiers
07:22qui devaient se concrétiser.
07:23Il y avait des solutions.
07:25Maintenant, ça fait 3 ou 4 ans qu'il n'y a rien qui s'est concrétisé.
07:28On a toujours les mêmes équipementiers.
07:30Pour vous donner une anecdote,
07:32à chaque fois, je vais chez les constructeurs informatiques,
07:35les Dell, les HPE.
07:37Eux sont censés proposer des solutions alternatives aux équipementiers.
07:41Là, j'arrive et il y avait du Nokia partout.
07:44Vous avez un serveur x86 limite sous Windows,
07:48j'exagère, sous Linux.
07:50Et dessus, vous avez des trucs Nokia, Nokia, Nokia.
07:54Je me disais que c'était bizarre.
07:57Que se passe-t-il ?
07:59Et alors, ils étaient embêtés.
08:01Ils m'ont dit qu'ils étaient pénibles, qu'ils ne posaient pas cette question.
08:06Oui, on a encore du Nokia partout.
08:08Pourquoi ?
08:09Parce qu'à priori, ça sera à la prochaine évolution,
08:13c'est-à-dire au moment de la 6G,
08:15mais la 6G, plus personne ne sait quand elle va arriver,
08:17que l'on passera véritablement à autre chose
08:19que des Nokia, des Ericsson, des ZTE, des Huawei.
08:24Pour l'instant, on est encore avec ces équipementiers historiques.
08:27Donc, c'était encore un salon 5G.
08:29D'ailleurs, on va en parler, on va faire un petit focus sur la 5G privée.
08:31Jérôme ?
08:32C'est un peu un retour aux sources, en fait, pour ce salon,
08:34puisque historiquement, dans les années 90,
08:36quand il avait encore lieu en France,
08:38moi, j'y étais allé à Cannes, il y a un peu plus de 25 ans,
08:41c'était précisément le salon des équipementiers.
08:44Il n'y avait pas de solution grand public
08:46et c'est au cours des années 2000-2010
08:48qu'il s'est ouvert à des produits grand public,
08:51avec l'arrivée des constructeurs, notamment de smartphones,
08:54et c'est un petit peu, effectivement, qu'a changé d'orientation,
08:57qu'est devenu un peu plus grand public,
08:58un peu plus le salon du smartphone, comme disait Yann.
09:00Parce qu'on avait d'un seul coup des nouveaux formfactors qui sortaient,
09:03Fabrilier, c'était exceptionnel.
09:05Maintenant, on s'est peut-être un petit peu lassé.
09:06Donc, retour aux sources.
09:07Et puis, la question des infrastructures, c'est devenu essentiel.
09:10Alors, oui, je vais y venir, mais l'autre point aussi,
09:12cette édition 2025, elle était effectivement en demi-teinte
09:14parce qu'il manque, sur le segment des smartphones,
09:17les grandes marques.
09:18Le numéro 1 mondial, Apple, le numéro 2 mondial, Samsung,
09:21font leurs propres événements en décalé.
09:23Et donc, effectivement...
09:24Ça, ça a toujours été.
09:25Ça a toujours été le cas.
09:26À une époque, il y avait, par exemple,
09:27Google qui était venue avec Android,
09:28qui avait occupé beaucoup de places.
09:30Il y avait aussi Samsung,
09:31qui parfois synchronisait ses annonces produits
09:33avec le Mobile World Congress.
09:34Il y avait eu des lancements de Galaxy
09:36ou de casques de réalité virtuelle,
09:38on s'en souvient, avec Mark Zuckerberg, qui étaient venus.
09:40Donc, il y avait quand même des événements de premier plan.
09:43Là, c'est essentiellement les suivants,
09:45donc les constructeurs chinois,
09:47qui, heureusement, ont pas mal d'annonces produits,
09:49mais c'est vrai que c'est un petit peu moins intéressant
09:51peut-être que les années précédentes.
09:52Bon, on a quand même vu des trucs.
09:53Enfin, vous avez quand même repéré des produits un peu waouh.
09:57Mais on va commencer par la 5G privée,
10:00parce que c'est un sujet qu'on aborde
10:02depuis même avant l'arrivée de la 5G
10:04et on attend toujours de voir venir.
10:06Alors, Anne Massorane, ça arrive ou pas ?
10:08Eh bien, oui !
10:09Eh bien, oui !
10:10Eh bien, il y avait des produits.
10:11Alors, il y avait...
10:12Alors, rappelons.
10:13Déjà, vous pouvez rappeler la 5G privée.
10:15Alors, la 5G privée, en gros, c'est pour faire de la 5G,
10:18mais pour remplacer le Wi-Fi par la 5G.
10:21Pourquoi ?
10:22Parce que quand vous voulez du Wi-Fi,
10:23bien évidemment, vous voulez votre réseau privé,
10:25vous voulez votre bulle de connexion sans fil.
10:27Le problème du Wi-Fi, c'est qu'en fait,
10:29malgré tous les arguments en marketing qu'on peut en prendre,
10:32c'est nul.
10:33C'est-à-dire que, en fait, c'est pas fiable.
10:35Si vous êtes dans un industriel, par exemple,
10:39vous ne pouvez absolument pas contrôler vos machines-outils par le Wi-Fi
10:43parce qu'il y a des paquets qui vont se perdre,
10:45parce que votre truc, il va viser à côté.
10:46C'est n'importe quoi.
10:47Donc, le Wi-Fi n'est pas solide, en fait.
10:50Il n'est pas fiable.
10:51Pour des solutions industrielles, oui.
10:52Pour des solutions industrielles, mais aussi...
10:54Donc, une autre application, c'est dans les médias,
10:57dorénavant.
10:58C'est-à-dire que là, il y a eu cet exemple de la...
11:00Vous savez, les caméramans qui ont suivi la flamme olympique.
11:03Alors, comment ils étaient équipés, en fait ?
11:05Ces gens-là avaient donc de la 5G privée.
11:07C'est-à-dire que les caméras étaient équipées d'une carte SIM
11:10qui communiquait uniquement avec l'antenne 5G
11:13qui était posée sur la voiture derrière.
11:14Et donc, du coup, l'intérêt, c'est qu'ils avaient, bien évidemment,
11:18du débit fluide pour les caméras.
11:20Il n'y avait pas une image qui sautait.
11:22Et ce n'était pas du tout parasité par les gens alentours
11:25puisque, bien évidemment, tout le public est connecté à la 5G.
11:27Donc, c'était un autre réseau.
11:28C'était étanche.
11:29Donc, du coup, c'est ce qui permet...
11:31Voilà, la 5G privée, c'est vraiment la qualité de la 5G
11:35avec le côté privé, le côté bulle, comme ils disent, du Wi-Fi.
11:40OK. Et donc, est-ce qu'il s'est passé des choses un petit peu nouvelles, là,
11:43sur le Mobile World Congress en matière de 5G privée ?
11:45Oui.
11:46Ah !
11:47Oui.
11:48Oui. Alors, en fait, il y a surtout deux fabricants français.
11:51Alors, pourquoi des français ?
11:53Parce que c'est un peu le problème qu'on a en Europe.
11:55C'est que chaque pays a ses longueurs d'onde.
11:58Bon, on n'arrive pas vraiment à s'uniformiser.
12:01Donc, du coup, on parle surtout des fournisseurs français,
12:04en l'occurrence en France.
12:05Et donc, on en a deux.
12:06Alors, un qui, je crois, est habitué de vos plateaux Rapid Space,
12:09Jean-Paul Smet.
12:10Absolument.
12:11Qui a une solution absolument extraordinaire.
12:13Alors là, maintenant, il a...
12:14En fait, il était venu...
12:15C'était un peu comme une live box, vous voyez.
12:17Donc, il y avait la boîte avec...
12:19Je ne sais pas si on a des images, d'ailleurs.
12:20Mais bon, peut-être.
12:21Et donc, il y a la 5G.
12:24Voilà, la 5G, aussi facile à installer qu'une borne Wi-Fi.
12:28Donc, dans une belle boîte.
12:30Alors, il y avait un prix, un salon à 5 550 euros.
12:33J'ai failli en prendre une.
12:34Donc, ça devient vraiment accessible.
12:36Alors, ça devient accessible.
12:37C'est une toute petite boîte.
12:38Enfin, une boîte.
12:39Un amplificateur.
12:41C'est-à-dire que, vous savez, c'est ces petits cubes blancs, là,
12:44avec un peu des ébrés.
12:46Enfin, bon, bref.
12:47Et vous mettez des antennes dessus qui ne coûtent pas très cher.
12:50Et en fait, vous avez tout.
12:51Et alors, pourquoi...
12:52Donc, lui, comment il s'en sert ?
12:54Il s'en sert pour faire du...
12:57Il y a beaucoup, dans les pompiers, dans les ambulances,
13:00le côté talkie-walkie.
13:02Donc, talkie-walkie, en fait, c'est...
13:04J'appuie sur un truc, je parle à tout le monde.
13:06Je préviens tout le monde.
13:07Donc, ça, c'est un truc qu'on peut faire avec la 5G.
13:09Et donc, lui, il propose sur sa borne un service...
13:11Il propose des services d'urgence.
13:12Des services...
13:13En fait...
13:14Alors, on va même aller plus loin.
13:15On va même rentrer dans le détail.
13:16Delphine, vous avez raison.
13:17Il y avait un programme en France qui s'appelait le RRF,
13:20le Réseau Radio du Futur.
13:23Voilà.
13:24Très mégalo.
13:25Et donc, ça devait être remplacer tous les talkie-walkies,
13:28de tous les pompiers, la police, les ambulances.
13:32Enfin, bon, bref.
13:33Et donc, ça devait...
13:35Alors, c'était un projet immense.
13:37Le ministère de l'Intérieur avait dit qu'on allait être avec...
13:41Je ne sais plus.
13:42C'était Airbus, Thalès.
13:43Enfin, bon, bref.
13:44Et en fait, finalement, ça ne s'est jamais fait.
13:46Et donc, aujourd'hui, les brigades de gendarmerie et de pompiers,
13:49en fait, ont besoin d'une solution.
13:51Alors, Jean Rapidspace n'a pas dit qu'il les avait comme clients.
13:57Mais en tout cas, il ne veut pas dire qui,
14:00mais ils ont signé pour des milliers de déploiements en France
14:06avec cette solution-là.
14:07OK.
14:08Et vous parliez d'autres acteurs ?
14:09Oui.
14:10Alors, il y avait BECOM.
14:11BECOM, c'est un institut de recherche initialement.
14:14En fait, eux, ils se sont étendus comme une société privée
14:18qui s'appelle Obvious, maintenant,
14:20et donc qui propose la même chose.
14:23Alors, eux, c'est plutôt sur des équipements qu'ils vont acheter ailleurs.
14:25C'est-à-dire, en fait, on va avoir du Lenovo,
14:28des antennes, des petits équipementiers plutôt chinois.
14:33Mais surtout, eux, c'est pouvoir faire un réseau 5G
14:37qui a tous les services de la 5G.
14:40Dans le côté de Rapidspace, on a une infrastructure qui fonctionne.
14:43Dans le côté de BECOM, on a vraiment des services.
14:45Donc, dès qu'on se connecte, on va pouvoir faire de la vidéo.
14:49On va pouvoir avoir aussi ces services de talkie-walkie.
14:53Et donc, ça, c'est aussi des solutions toutes petites qui fonctionnent
14:56qu'eux, ils en vendent beaucoup aux médias.
14:59Il y a une subtilité, c'est que pour l'heure, en France,
15:03toujours à cause de la réglementation des longueurs d'onde,
15:07pour l'instant, il n'y a que la 4G privée qui fonctionne.
15:10Mais en fait, on commence à avoir une 5G privée.
15:12L'ARCEP autorise des tests.
15:15Mais en fait, Obvious va devoir attendre la fin de l'année
15:19pour pouvoir vraiment vendre de la 5G privée
15:22qui fonctionne sur les longueurs d'onde de la 5G
15:24et pas sur les longueurs d'onde de la 4G.
15:26Et sur n'importe quel site en France ?
15:28Sur n'importe quel site en France.
15:29Parce qu'en fait, l'idée de ces ondes privées,
15:32c'est que justement, elles ne cognent pas avec les ondes des réseaux opérateurs.
15:36Donc, il suffit auprès de l'ARCEP d'acheter une licence.
15:40On dit, voilà, pour tel kilomètre carré.
15:42Oui, mais c'est toute la difficulté, c'est qu'aujourd'hui,
15:45c'est un marché sur lequel les opérateurs étaient installés seuls.
15:49Et donc, cette ouverture à une nouvelle forme de concurrence.
15:52Il y a l'exemple des Allemands.
15:53Les Allemands ont fait ça super bien.
15:54Il y a un site web, on dit quelle est notre parcelle,
15:58on clique, on met la carte bleue, hop, ça y est, on a droit.
16:01Maintenant, on a quand même des offres aujourd'hui
16:03qui sont véritablement accessibles pour libérer ce marché.
16:06Exactement.
16:07Ok, on va passer aux produits qui vous ont marqué, Jérôme,
16:11sur ce Mobile World Congress.
16:13Faites-nous un peu briller les yeux.
16:15Alors, j'en ai sélectionné plusieurs.
16:17La première tendance, c'est autour de l'environnement,
16:19avec des appareils qu'on peut recharger avec des panneaux solaires.
16:23Alors, le premier qui est sorti du bois, c'est le constructeur chinois Lenovo,
16:27qui est très présent dans l'univers des ordinateurs portables,
16:29avec un modèle qui s'appelle le Yoga Solar.
16:32Et donc, la coque de l'ordinateur portable est équipée d'un panneau solaire.
16:35Et donc, on peut recharger l'appareil.
16:37Et a priori, il pourrait être complètement autonome en électricité.
16:41Plus besoin de le brancher s'il y a suffisamment de soleil.
16:43Là, c'est le coucher de soleil qu'on voit.
16:45Alors, ça, c'est l'Infinix.
16:47C'est un smartphone.
16:49C'est plus petit.
16:51On est sur une recharge de 2 watts.
16:53Voilà, c'est le modèle Lenovo, le Yoga Solar.
16:55Donc lui, il serait a priori autonome en électricité.
16:58Donc là, on devine des panneaux solaires à l'extérieur.
17:01Exactement. Toute la coque extérieure, c'est un panneau solaire.
17:04Et le second concept dont on a aussi parlé,
17:07c'est un petit constructeur chinois qui s'appelle Infinix.
17:09Là, c'était au niveau d'un smartphone,
17:11donc un panneau solaire beaucoup plus bas, avec une puissance de 2 watts.
17:13On parle plus de prolongateur d'autonomie
17:16que de véritable alternative à un système électrique classique et filaire.
17:20Mais c'est déjà pas mal.
17:22Ça présente pas mal d'avantages.
17:24On peut penser par exemple aux touristes en vacances sur la plage
17:26pour recharger leur appareil.
17:28Mais ça peut aussi intéresser des populations,
17:30des régions qui ont un accès limité aux réseaux électriques
17:33et qui pourraient être autonomes,
17:35à la fois en connexion et désormais en électricité.
17:37Donc des tendances intéressantes qui devraient se commercialiser dans les prochains mois.
17:40Autre chose ?
17:42Alors, le Xiaomi 15 Ultra, le salon du Mobile Konga,
17:47c'est un petit peu devenu un salon de la photo bis,
17:49parce qu'aujourd'hui, les ventes d'appareils photos se sont effondrées.
17:52On parle d'à peine 10 millions d'unités par an,
17:54alors qu'on a plus d'un milliard de smartphones.
17:56Donc voilà, le smartphone et le nouvel appareil photo.
17:58Et sur ce marché-là, la marque chinoise Xiaomi fait du très bon travail.
18:02Ils ont récupéré la collaboration avec Leica,
18:06qui il y a quelques années travaillait avec Huawei.
18:10Et ils ont dévoilé pendant le salon un appareil photo qui est absolument superbe,
18:15qui reprend d'ailleurs le design d'un appareil photo Leica des années 70.
18:19C'est amusant cette alliance entre les vieux noms de la photo argentique
18:22avec les smartphones chinois.
18:24Et c'est un produit assez spectaculaire.
18:27Capteur principal d'un pouce,
18:29comparable à des appareils photos hybrides,
18:3150 mégapixels, équivalent à 23 millimètres.
18:34Téléobjectif de 200 mégapixels, équivalent à 100 millimètres.
18:38Stabilisation optique, enregistrement aurore.
18:41Et puis il y a aussi plein d'accessoires pour équiper son smartphone.
18:46Une poignée des filtres.
18:48Comme le disent les journalistes qui l'ont essayé ces derniers jours,
18:52c'est un appareil photo qui permet de téléphoner.
18:54Un très bel appareil.
18:56Allez, une dernière petite trouvaille.
18:58Peut-être les lunettes de réalité assistée.
19:02Alors en France, on a des boîtes encore dans les micro-composants.
19:05On ne les connaît pas forcément très bien.
19:07Mais c'est MicroLid et STMicro.
19:09Ils sont tous les deux basés à Grenoble.
19:11C'est vraiment des spécialistes des nanotechnologies.
19:13Ils se sont associés à une société qui s'appelle Quanta
19:16pour dévoiler un formfactor de lunettes connectées.
19:19Mais des lunettes dédiées à la réalité assistée
19:23et pas à la réalité augmentée.
19:25Alors il y a une petite nuance.
19:26La réalité augmentée, c'est en général une image
19:28qui se réflèche en 3D dans notre champ de vision
19:30et qui s'adapte à notre environnement.
19:32C'est ce que peut faire Meta dans ses casques.
19:34Mais surtout Apple avec le Vision Pro.
19:36Donc il faut un hardware assez sophistiqué.
19:38Là, on parle simplement de réalité assistée.
19:40C'est-à-dire qu'on va avoir en vision tête haute
19:42des petits éléments comme du texte,
19:44des chiffres ou des petites flèches
19:46qui vont s'afficher dans notre champ de vision.
19:48C'est un peu plus limité,
19:50mais ça permet de faire tenir ça dans des lunettes.
19:52Exactement, des modèles beaucoup moins chers.
19:54MicroLid est déjà partenaire de fabricants
19:56comme Engo, Julbo, Cosmo.
19:58Plutôt pour des lunettes pour les sportifs,
20:00les cyclistes par exemple.
20:01Ça leur évite de baisser les yeux pour regarder leur smartphone.
20:03Ils ont dans leur champ de vision les flèches
20:05pour s'orienter, leur vitesse, leur rythme cardiaque
20:07pour certains aussi.
20:09Et ça préfigure les lunettes qu'on va avoir
20:11en fin d'année chez Meta.
20:13Parce qu'ils ont annoncé qu'il y aurait
20:15ce type de modèles probablement en novembre-décembre.
20:17Et elles sont fabriquées
20:19avec le groupe RayBan
20:21qui appartient au groupe franco-italien Essilor Luxottica.
20:25Et je ne serais pas étonné que les composants
20:27qu'on voit dans ces prototypes
20:29se retrouvent dans les modèles Meta
20:31ou dans plein d'autres modèles de lunettes connectées.
20:33Donc ça va être une vraie accélération sur ces produits
20:35qui sont vendus à peine quelques centaines d'euros
20:37et qui sont préfigurés comme le successeur
20:39du smartphone.
20:41On pense que 2025, ça va être vraiment le décollage
20:43pour ce type de dispositifs. On verra.
20:45Dans le genre futur,
20:47il y avait aussi la Photonique
20:49qui a fait l'actualité.
20:51La Photonique, qu'est-ce que c'est ?
20:53C'est le fait de convertir
20:55des équipements qui fonctionnent à l'électricité
20:57qui envoient du réseau filaire
20:59sur des câbles Ethernet.
21:01Vous voyez très bien.
21:03Le problème, c'est qu'on veut aller
21:05de plus en plus vite, mais il faut passer
21:07par de la fibre.
21:09Ça a un rapport avec
21:11l'intelligence artificielle. Pour nourrir
21:13les GPU suffisamment rapidement,
21:15il fallait atteindre la vitesse de 800 gigabits
21:17par seconde. Or aujourd'hui,
21:19vous avez des
21:21capuchons.
21:23Ça fait 7 centimètres de long.
21:25Vous mettez ça entre le truc électrique et la fibre optique
21:27qui est une fibre optique de base.
21:29En fait, ces capuchons-là,
21:31ils fonctionnaient très bien pour 100 gigabits.
21:33Au-delà de 100 gigabits,
21:35le capuchon valait 1500 euros
21:37parce qu'ils n'arrivaient pas du tout à le fabriquer.
21:39Pour faire du 200, du 400, c'était l'horreur.
21:41On a eu en France
21:43le fondeur
21:45le fabricant
21:47de semi-conducteurs
21:49franco-italien
21:51qui a une usine
21:53à Kroll près de Grenoble
21:55et qui a annoncé
21:57il y a quelques jours qu'ils avaient réussi
21:59à faire une puce qui allait enfin permettre
22:01de faire de la photonique à 800 gigabits
22:03par seconde, de pouvoir faire de l'IA.
22:05Sur ce salon, il y avait Huawei
22:07qui avait, comme d'habitude, toujours le plus gros
22:09stand du MWC
22:11qui a proposé les premiers
22:13équipements réseau qui supportaient ce 800 gigabits
22:15par seconde. Vous avez pu le voir ?
22:17J'ai pu le voir.
22:19Ce n'est pas très sexy.
22:21En action ?
22:23C'était très rigolo.
22:25On avait ces petits
22:27capuchons sur des trucs qui tournent
22:29avec des signaux optiques.
22:31Je ne sais pas si on a les images.
22:33C'était très joli à regarder.
22:35En fait, il y a deux intérêts.
22:37Le premier intérêt, c'est que
22:39il y a des nouveaux GPU Nvidia
22:41qui vont sortir à la fin du mois. Ils vont pouvoir être
22:43en pleine vitesse grâce à ça.
22:45C'est important parce que c'est quand même
22:47des puces qui coûtent 40 000 dollars
22:49la puce. Donc si vous pouvez l'utiliser
22:51qui a 25 % de sa puissance, c'est un peu dommage.
22:53Donc là, c'est une première chose. Le second
22:55intérêt dans les équipements
22:57Huawei, c'est qu'ils vont permettre d'interconnecter
22:59aussi à pleine vitesse des data centers
23:01entre eux. Pourquoi c'est intéressant ?
23:03Parce que malgré tous les projets
23:05qu'on a dit d'IA, de
23:07réindustrialisation des data centers
23:09en France, en Europe, il est probable
23:11qu'on n'y arrive pas parce qu'on n'aura pas assez de GPU.
23:13Il est probable qu'on ne mette qu'au
23:15maximum 20 000 GPU par data center
23:17et qu'il faille interconnecter
23:19les data centers à pleine vitesse pour pouvoir
23:21tous les faire fonctionner ensemble. Et donc grâce à ça,
23:23grâce à ces petits capuchons
23:25de Photonics et donc Huawei,
23:27sans doute d'autres, mais Huawei pour l'instant est le seul
23:29à le proposer, on va pouvoir
23:31avoir une IA comparable
23:33à Stargate en Europe.
23:35Communautaire.
23:37Justement, l'IA, c'était censé être quand même le
23:39sujet transverse qu'on allait croiser au
23:41MWC. Qu'est-ce que vous avez vu d'autre
23:43autour de ça ? On a vu
23:45des annonces du côté des opérateurs des télécoms
23:47qui commencent à communiquer sur
23:49leur utilisation propre de l'IA pour
23:51mieux répondre, par exemple, à leurs clients.
23:53D'autres choses ?
23:55De mon côté, c'était surtout
23:57les IA en réseau.
23:59L'IA, ce qu'on appelle agentique,
24:01qui va être rendue possible
24:03notamment par les petits
24:05Photonics, les capuchons Photonics dont je vous ai
24:07parlé, mais qui va aussi être rendu possible grâce à la
24:095G Advance.
24:11La 5G Advance,
24:13on étend les longueurs
24:15d'onde pour pouvoir, parce que quand vous faites
24:17des IA en réseau, il faut que vous
24:19uploadiez plus de données
24:21que vous en downloadez.
24:23Alors qu'aujourd'hui, on downloade plus d'informations.
24:25Et donc, il va falloir
24:27passer à la 5,5G ou 5G
24:29Advance, ça dépend des noms.
24:31Mais en fait, finalement, ils sont
24:33en retard.
24:35Ça n'arrivera pas avant 2030 au moins.
24:37Ça, c'est une première chose. En revanche, l'autre chose
24:39par rapport à l'IA,
24:41qui est assez surprenante, c'est l'arrivée,
24:43c'est les Chinois qui amènent ça,
24:45des avatars.
24:47Les avatars, why not ?
24:49Mais en fait, en Chine, visiblement,
24:51tout l'e-commerce passe par des avatars.
24:53Et du coup, Huawei
24:55toujours, a un
24:57cloud, le cloud Huawei,
24:59comme AWS,
25:01Google GCP, un cloud
25:03chinois qui fonctionne en Europe,
25:05qui n'est que pour l'Europe,
25:07pour être aux normes, et qui
25:09arrive avec des services prêts à l'emploi
25:11qui sont des services d'avatar.
25:13Alors, il y a l'avatar,
25:15mais il y a aussi des services d'IA pour
25:17conduire tout seul des camions
25:19sur des chantiers, ce genre de choses qui n'existent pas
25:21sur les clouds américains.
25:23Donc voilà.
25:25Du coup, ils tentent.
25:27Voilà, c'est ce qu'ils nous ont présenté, en tout cas,
25:29lors de ce salon.
25:31Sur l'IA, il y a eu... Sur l'évolution de la 5G aussi,
25:33parce qu'il ne nous reste plus que deux minutes.
25:35Il y a eu une coïncidence,
25:37c'est qu'Apple a lancé
25:39iOS 18.4
25:41qui inclut Apple Intelligence la même semaine
25:43que l'Ombudsman. Alors, je ne sais pas si c'était fait exprès
25:45ou quoi, mais en tout cas, on a pas mal de fonctions
25:47d'IA qui arrivent sur les smartphones
25:49Apple en ce moment,
25:51et bon, elles ne sont pas très spectaculaires.
25:53C'est un début, mais Apple est un petit peu en retard
25:55là-dessus. Il y a d'autres
25:57applications qui font du meilleur travail, clairement.
25:59Juste sur le futur de la 5G,
26:01parce que pour l'instant, on n'a pas tellement vu de bond
26:03dans les usages. Je parle du grand public,
26:05avec l'arrivée de la 5G.
26:07Ça se fait en douceur, parce qu'on est passé du texte à la photo,
26:09de la photo à la vidéo, et heureusement
26:11qu'il y a la 5G pour accompagner cette évolution des usages,
26:13sinon nos réseaux seraient saturés.
26:15La nouveauté, c'est la 5G+,
26:17la 5G stand-alone,
26:19qui a été activée chez certains opérateurs
26:21l'année dernière, et qui commence
26:23à se déployer très doucement. Tous les smartphones
26:25ne sont pas compatibles, et on devrait franchir
26:27le cap du gigabit seconde,
26:29ce qui est quand même extraordinaire,
26:31comparable à la fibre optique, mais ça se fait de manière assez
26:33transparente. On n'a pas senti les grosses
26:35accélérations, comme avec l'arrivée de la 3G ou de la 4G,
26:37c'est assez transparent, et comme
26:39Yann le disait, dans les prochaines années, on va commencer à parler de 6G.
26:41C'est plus progressif, en fait.
26:43Sachant que la 5G stand-alone,
26:45c'est uniquement une mise à jour logicielle,
26:47d'un point de vue infrastructure,
26:49ça n'accélère rien du tout.
26:51Si ça va plus vite, c'est parce que le logiciel est plus
26:53optimisé, c'est tout.
26:55Vous vouliez rajouter quelque chose avant la fin ?
26:57Par rapport à l'IA, il y avait des opérateurs,
26:59ils avaient tous leur IA,
27:01j'ai vu T-Mobile,
27:03mais ça faisait un petit peu...
27:05Leur IA pour communiquer avec les clients, c'est ça ?
27:07Non, c'était de la com, ils avaient
27:09renommé en gros ChatGPT ou DeepSeek
27:11avec leur logo.
27:13Pourquoi faire ?
27:15Parce qu'il y a des services aux consommateurs,
27:17ça va aider maintenant, vous êtes sûr que vous allez avoir
27:19justement des assistants, des chatbots
27:21appuyés, on a un peu ça partout.
27:23Mais il n'y avait rien de véritablement
27:25impressionnant, à part
27:27ces avatars, qui répondent,
27:29j'ai discuté avec une avatar
27:31qui...
27:33Après, est-ce qu'on a besoin d'avoir des avatars pour
27:35choisir son téléphone ou changer de forfait ?
27:37Je ne sais pas !
27:39Il y a quand même un intérêt, c'est qu'en fait
27:41elles parlent entre elles les
27:43IA maintenant, c'est les réseaux d'IA.
27:45Ça, les agents, absolument.
27:47Ça permet de diviser
27:49une question en plusieurs IA
27:51et chaque IA spécialisée va pouvoir
27:53vous répondre. Plutôt que d'avoir des hallucinations,
27:55vous allez avoir
27:57celle qui va être spécialisée
27:59dans les téléphones, elle va vous répondre sur les téléphones
28:01et en fait ça va passer par la seule
28:03IA que vous avez, qui va se connecter aux autres.
28:05Il fallait aussi écouter Steve Wozniak au MWC,
28:07qui justement s'inquiète de ses hallucinations parce qu'on ne sait pas
28:09quand elles tombent, donc attention, gardons
28:11notre esprit critique. Merci beaucoup
28:13à tous les deux pour ce débrief du
28:15Mobile World Congress 2025. Yann Serra,
28:17Jérôme Bouteiller.