En exclusivité dans "Quelle Epoque" sur France 2, Caroline Darian, fille de Gisèle Pelicot et fondatrice de l'association "M'endors pas", prend la parole pour la première fois à la télévision après le procès de Mazan, pour témoigner des violences sexuelles dont elle a aussi été victime. Elle affirme qu'elle certaine qu'il existe d'autres victimes dans ce dossier.
Caroline Darian n'a jamais cessé de le répéter : elle a été la "grande oubliée du procès" de Mazan car elle n'a pas été reconnue comme victime de son père, alors que des photos d'elle inconsciente et en sous-vêtements ont été découvertes dans le disque dur de Dominique Pelicot. Et que celui qui a été condamné pour avoir drogué son épouse Gisèle et l'avoir soumise à des dizaines de viols à leur domicile avait l'habitude de garder des traces photo et vidéo de ses actes.
Caroline Darian a déclaré, avoir déposé plainte contre son père, Dominique Pelicot, condamné dans le procès historique des viols de Mazan, un « message à toutes les victimes » pour dire « qu’il ne faut jamais lâcher ».
La plainte, qu’elle précise avoir déposée mercredi, porte sur « l’administration de substances psychoactives » et sur des « abus sexuels » que son père « a certainement commis sur [elle] », a-t-elle affirmé.
Il est visé pour dix infractions dans la plainte déposée par sa fille, longue de trente pages, dont l’AFP a pris connaissance, notamment celles de viol et tentative de viol, d’agressions sexuelles, « d’administration de substance de nature à altérer le discernement pour commettre des viols et/ou des agressions sexuelles » et de mise en danger d’autrui.
Dominique Pelicot a été condamné en décembre dernier à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir drogué sa femme, Gisèle, afin de la violer et de la livrer à des dizaines d’inconnus, dans la ville de Mazan (Vaucluse) où ils habitaient.
Caroline Darian n'a jamais cessé de le répéter : elle a été la "grande oubliée du procès" de Mazan car elle n'a pas été reconnue comme victime de son père, alors que des photos d'elle inconsciente et en sous-vêtements ont été découvertes dans le disque dur de Dominique Pelicot. Et que celui qui a été condamné pour avoir drogué son épouse Gisèle et l'avoir soumise à des dizaines de viols à leur domicile avait l'habitude de garder des traces photo et vidéo de ses actes.
Caroline Darian n'a jamais cessé de le répéter : elle a été la "grande oubliée du procès" de Mazan car elle n'a pas été reconnue comme victime de son père, alors que des photos d'elle inconsciente et en sous-vêtements ont été découvertes dans le disque dur de Dominique Pelicot. Et que celui qui a été condamné pour avoir drogué son épouse Gisèle et l'avoir soumise à des dizaines de viols à leur domicile avait l'habitude de garder des traces photo et vidéo de ses actes.
Caroline Darian a déclaré, avoir déposé plainte contre son père, Dominique Pelicot, condamné dans le procès historique des viols de Mazan, un « message à toutes les victimes » pour dire « qu’il ne faut jamais lâcher ».
La plainte, qu’elle précise avoir déposée mercredi, porte sur « l’administration de substances psychoactives » et sur des « abus sexuels » que son père « a certainement commis sur [elle] », a-t-elle affirmé.
Il est visé pour dix infractions dans la plainte déposée par sa fille, longue de trente pages, dont l’AFP a pris connaissance, notamment celles de viol et tentative de viol, d’agressions sexuelles, « d’administration de substance de nature à altérer le discernement pour commettre des viols et/ou des agressions sexuelles » et de mise en danger d’autrui.
Dominique Pelicot a été condamné en décembre dernier à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir drogué sa femme, Gisèle, afin de la violer et de la livrer à des dizaines d’inconnus, dans la ville de Mazan (Vaucluse) où ils habitaient.
Caroline Darian n'a jamais cessé de le répéter : elle a été la "grande oubliée du procès" de Mazan car elle n'a pas été reconnue comme victime de son père, alors que des photos d'elle inconsciente et en sous-vêtements ont été découvertes dans le disque dur de Dominique Pelicot. Et que celui qui a été condamné pour avoir drogué son épouse Gisèle et l'avoir soumise à des dizaines de viols à leur domicile avait l'habitude de garder des traces photo et vidéo de ses actes.
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TVTranscription
00:00Vous parlez de votre mère dans le livre
00:02comme d'une héroïne des temps modernes.
00:05Oui.
00:06Ce qu'elle a fait pendant 4 mois,
00:09cet exercice très périlleux
00:12de venir tous les jours dans cette cour,
00:15d'être confrontée à moins de quelques mètres
00:18de ses 51 accusés, co-accusés...
00:23Et puis surtout, on ne l'a jamais vu flancher, ma mère.
00:27Donc, elle est restée très digne, très droite, c'est elle.
00:31Je sais comment elle fonctionne,
00:33mais je ne connais pas beaucoup de femmes,
00:35sincèrement, à l'âge qu'elle a,
00:37qui auraient été capables de tenir la distance
00:40et de rester aussi...
00:42aussi fortes qu'elle l'a été durant ces 4 mois.
00:47Paul ?
00:48C'est pour ça que vous avez dit quelque chose tout à l'heure.
00:50C'est pas un jugement, c'est un ressenti
00:52quand vous avez dit que la communication est restreinte.
00:56Je trouve ça fou...
00:58Pas du tout un jugement, mais je trouve ça fou d'entendre ça
01:01après tout ce que votre famille a vécu.
01:04J'apprends là, et je ne pouvais pas imaginer qu'aujourd'hui,
01:07vous parliez très peu à votre maman ou elle vous parle très peu.
01:11Je trouve ça fou.
01:13Je vais vous faire une confidence qui, en fait, n'en est pas une.
01:16C'est que dans des familles où il y a des cas d'inceste,
01:19comme c'est le cas dans notre famille,
01:21et vraiment, je le redis ici,
01:25souvent,
01:27l'équilibre familial est rempli.
01:30Ca fait tout exploser.
01:31Ca fait tout exploser.
01:33Et c'est comme ça.
01:35Nous, de l'extérieur,
01:36on ne peut pas imaginer à 1 % ce que vous ressentez,
01:39on se dit bêtement que ça va souder justement les victimes,
01:43si on peut les appeler ainsi,
01:45et justement, ça va créer un clan encore plus soudé.
01:49Ce que vous avez été pendant tout l'avant-procès.
01:51Tout l'avant, il y a eu des moments compliqués
01:54quand on a découvert un certain nombre de choses.
01:58Les cold cases de Paris, par exemple.
02:00Oui, parce qu'il faut dire, si je peux me permettre,
02:03je vous arrête, il faut dire, quand même, c'est important.
02:06C'est pour ça que vous dites que c'est un des plus grands violeurs,
02:09mon géniteur, de l'histoire de France de ces 50 dernières années.
02:12Il y a des cold cases où on a retrouvé des scènes de crimes
02:15où, avant l'affaire de votre mère et la vôtre,
02:19il y a eu des femmes qui ont été abusées, agressées,
02:22des femmes qui sont mortes, et on a retrouvé son ADN.
02:25C'est surtout qu'aujourd'hui, on a retrouvé son ADN
02:27sur une scène de tentative de viol qui a été très violente en 1999.
02:31Cette jeune fille, à l'époque, avait 20 ans, elle avait mon âge.
02:35Elle avait l'âge de sa fille.
02:37Et Marion, ce qu'elle a vécu
02:40pendant ces quatre heures et demie d'agression,
02:44elle s'est vue mourir.
02:47Si elle ne s'enfermait pas dans ce clacard, il la finissait.
02:51Et je pense qu'il y a d'autres victimes de Dominique Pellicot.