Devant l’Hôtel de police de Mulhouse, où il a rendu hommage au sang froid des policiers, le ministre de l’Intérieur est revenu sur le déroulé des faits." L'attaque a eu lieu dans l'après-midi ce samedi, à proximité du marché du Canal couvert, à proximité du centre-ville. Face à un homme armé d'un couteau et d'un tournevis et criant "Allah Akbar" , "une personne civile" s'est "interposée", a indiqué le Pnat dans un communiqué. C'est cette personne qui est morte dans l'attaque.En parallèle, trois policiers municipaux ont été blessés dont un "grièvement.
Bruno Retailleau a indiqué sur TF1 que le suspect, né en Algérie, faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). "À dix reprises, mes services ont relancé le consulat, sans jamais que l'Algérie n'accepte" le suspect, a-t-il assuré.
Le ministre de l’Intérieur a également salué « le courage des policiers municipaux, qui ont maîtrisé l’assaillant et qui l’ont remis aux policiers de la Bac », avant de confirmer le caractère terroriste de l’attaque. « Une fois de plus, c’est le terrorisme islamiste qui a frappé, et une fois de plus, c’est le désordre migratoire qui est à l’origine de cette attaque », a-t-il dénoncé. Le parquet national antiterroriste a été saisi.
Le suspect, âgé de 37 ans, est fiché au FSPRT, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. De nationalité algérienne, il est en situation irrégulière sur le sol français et faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Selon Bruno Retailleau, l’homme avait également des troubles psychiatriques connus et avait déjà été condamné pour apologie du terrorisme.
«Il a été interpellé pour apologie du terrorisme en 2023, peu après les attentats du 7-Octobre. Il a écopé de 6 mois de prison mais a été libéré 50 jours avant le terme de sa peine. Il a été retenu dans un centre de rétention administrative (CRA). On a essayé d’avoir un laissez-passer consulaire à 10 reprises, mais aucune réponse n’a été donnée par l’Algérie. On a tenté de prolonger la rétention de 90 jours en CRA mais il a finalement été libéré et assigné à résidence», a détaillé Bruno Retailleau.
« Le fanatisme a encore frappé et nous sommes en deuil », a réagi le Premier ministre, François Bayrou, qui a adressé ses « félicitations aux forces de l’ordre pour leur intervention rapide ». « L’horreur vient de saisir notre ville », a déploré sur Facebook la maire de la ville, Michèle Lutz.
Le précédent attentat signalé en France remontait au mois dernier, lorsqu’un homme de 32 ans avait blessé au couteau une personne en criant « Allah Akbar » dans un supermarché d’Apt (Vaucluse).
Fin janvier, le procureur antiterroriste, Olivier Christen, avait souligné que « l’absence de décès des suites d’une action terroriste en 2024 en France ne (reflétait) pas une diminution du risque terroriste », rappelant que neuf attentats avaient été déjoués l’an dernier. En 2024, 85 enquêtes pré
Bruno Retailleau a indiqué sur TF1 que le suspect, né en Algérie, faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). "À dix reprises, mes services ont relancé le consulat, sans jamais que l'Algérie n'accepte" le suspect, a-t-il assuré.
Le ministre de l’Intérieur a également salué « le courage des policiers municipaux, qui ont maîtrisé l’assaillant et qui l’ont remis aux policiers de la Bac », avant de confirmer le caractère terroriste de l’attaque. « Une fois de plus, c’est le terrorisme islamiste qui a frappé, et une fois de plus, c’est le désordre migratoire qui est à l’origine de cette attaque », a-t-il dénoncé. Le parquet national antiterroriste a été saisi.
Le suspect, âgé de 37 ans, est fiché au FSPRT, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. De nationalité algérienne, il est en situation irrégulière sur le sol français et faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Selon Bruno Retailleau, l’homme avait également des troubles psychiatriques connus et avait déjà été condamné pour apologie du terrorisme.
«Il a été interpellé pour apologie du terrorisme en 2023, peu après les attentats du 7-Octobre. Il a écopé de 6 mois de prison mais a été libéré 50 jours avant le terme de sa peine. Il a été retenu dans un centre de rétention administrative (CRA). On a essayé d’avoir un laissez-passer consulaire à 10 reprises, mais aucune réponse n’a été donnée par l’Algérie. On a tenté de prolonger la rétention de 90 jours en CRA mais il a finalement été libéré et assigné à résidence», a détaillé Bruno Retailleau.
« Le fanatisme a encore frappé et nous sommes en deuil », a réagi le Premier ministre, François Bayrou, qui a adressé ses « félicitations aux forces de l’ordre pour leur intervention rapide ». « L’horreur vient de saisir notre ville », a déploré sur Facebook la maire de la ville, Michèle Lutz.
Le précédent attentat signalé en France remontait au mois dernier, lorsqu’un homme de 32 ans avait blessé au couteau une personne en criant « Allah Akbar » dans un supermarché d’Apt (Vaucluse).
Fin janvier, le procureur antiterroriste, Olivier Christen, avait souligné que « l’absence de décès des suites d’une action terroriste en 2024 en France ne (reflétait) pas une diminution du risque terroriste », rappelant que neuf attentats avaient été déjoués l’an dernier. En 2024, 85 enquêtes pré
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00:00J'ai rencontré avec Michel, madame la maire de Mulhouse, avec le préfet, avec l'ensemble des parlementaires qui sont autour de moi
00:09et qui ont dépassé, si j'ose dire, leurs appartenances pour qu'on puisse faire bloc.
00:15Je suis venu pour témoigner au nom du Président de la République, au nom du Premier ministre, de notre reconnaissance
00:21avec un message de gratitude que j'ai voulu adresser notamment aux policiers municipaux de Mulhouse.
00:28Ils ont fait un travail extraordinaire, extraordinaire de courage.
00:33Les choses se sont jouées de façon extrêmement brève dans un délai très très court
00:38puisque l'individu est allé pointer comme il devait le faire puisqu'il était assigné à résidence
00:45et il avait une obligation quotidienne de pointage au commissariat.
00:49Il arrive à 14h26 mais il ne va pas pointer.
00:52On voit que déjà il y a une dimension sans doute psychologique dans ce dossier-là.
00:59Il repart et tout va se jouer finalement en une dizaine de minutes entre 15h40 et 15h50.
01:09Il agresse des agents du stationnement de la mairie de Mulhouse.
01:15Il va blesser très grièvement l'un d'entre eux, l'un des trois.
01:19Je me suis entretenu tout à l'heure avec les deux autres.
01:23L'un avait reçu un coup au thorax mais il est sorti de l'hôpital et leur camarade est encore à l'hôpital.
01:29Il a été touché à la fois au thorax et puis à la horte.
01:33Aujourd'hui, au moment où je vous parle, sa vie n'est pas en danger mais il est grièvement blessé.
01:38Et donc on est à 15h40.
01:41Ensuite il va rencontrer on ne sait pas encore si la victime qui est décédée, 69 ans, de nationalité portugaise.
01:50On ne sait pas s'il s'est trouvé par hasard sur son chemin.
01:55On ne sait pas s'il a fait un acte de bravoure en s'interposant.
01:59L'enquête devra sans doute le déterminer.
02:01Et puis les policiers municipaux à 15h50, donc 10 minutes après les premiers coups, vont l'intercepter.
02:11Ce que je veux dire c'est qu'ils l'ont fait avec un sang-froid absolument remarquable.
02:17Parce que l'individu évidemment était très très dangereux.
02:21Il était armé notamment d'un couteau mais aussi d'un tournevis.
02:24Et il s'est dirigé vers un policier qui a sorti son arme.
02:27Il a sorti son arme mais il n'a pas tiré.
02:29Il n'a pas tiré parce que son camarade l'a prévenu.
02:32Il y avait un environnement, il y avait l'heure, beaucoup de monde, le marché.
02:36Et il a préféré ranger son arme et ils l'ont neutralisée avec une matraque.
02:41Ça témoigne d'un très grand professionnalisme.
02:43Ça témoigne d'un grand sang-froid et de beaucoup de courage.
02:47Et c'est à ce titre, en ayant encore une fois une pensée pour cette personne, 69 ans, portugaise,
02:55qui est décédée, sa famille, qui va connaître la douleur.
02:59Mais je veux vraiment ce soir rendre hommage aux policiers municipaux.