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Bientôt un nouveau service express régional de transport
Des trains tous les quarts d'heure entre Lyon et Saint Etienne, c'est l'objectif du futur SERM, le Service Express Régional Métropolitain.

Une télécabine à sensation
La station de La Plagne propose depuis cet hiver une ascension à plus de 3000 mètres d'altitude dans une cabine à ciel ouvert. Sensations garanties !

Le dernier gantier grenoblois ferme boutique
C'était le dernier héritier de la tradition gantière grenobloise. Après 60 ans de carrière Jean Strazzeri, Meilleur Ouvrier de France, est contraint d'arrêter son activité.

Dans les coulisses du Beaufort
Fromage emblématique de la Savoie, le Beaufort est considéré comme le prince des Gruyères. Découverte de ses secrets de fabrication à la coopérative de Moutiers.

Un dessert emblématique pour l'Isère
Le département de l'Isère a lancé un concours auprès des jeunes apprentis pâtissiers pour élire le dessert représentant le mieux le territoire.

Un opéra dans un camion
L'opéra de Lyon propose à un nouveau public de découvrir l'opéra grâce à un camion itinérant. La ville de Montbrison a accueilli ce concept inédit.

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00:00...
00:20Des trains tous les quarts d'heure, entre Lyon et Saint-Etienne.
00:24C'est l'objectif de ce nouveau plan CERM qui lie la métropole à la région,
00:30en tout cas si l'état du réseau le permet.
00:32On ne s'interrogera plus de savoir s'il faut prendre un billet
00:35auprès de la métropole, auprès de la région,
00:38s'il faut louer son vélo auprès d'un autre opérateur,
00:42on essaiera de mieux gérer tout ça.
00:44Concrètement aussi, quelqu'un de Saint-Etienne pourra aller
00:46dans le centre de Grenoble avec la même carte,
00:48qui sera la cartoura demain, c'est-à-dire que les mobilités
00:50aussi à l'échelle régionale devront être mieux organisées.
00:53Et concrètement, c'est plus de trains, un cadencement plus régulier.
00:57C'est concrètement des trains avec une plus grande capacité
01:01pour qu'il n'y ait pas des gens, même quand le train arrive,
01:03qui restent sur le quai parce qu'ils ne peuvent pas rentrer dans le train.
01:05Les gares ont aussi une capacité d'absorption du nombre de trains limitée,
01:10donc on est en train de bien organiser, bien coordonner tout ça.
01:13Ce service ne concernera pas que les trains, mais aussi les bus,
01:16les tramways et même les vélos de Saint-Etienne métropole.
01:20L'objectif final en 2026 est de tout réunir au sein d'un même billet
01:24sur la carte Oura de la région.
01:26Et Saint-Etienne métropole se prépare déjà à cette révolution dès 2025.
01:31La première étape, c'était l'année dernière, où nous avons ouvert l'open paiement,
01:36c'est-à-dire le paiement par carte bancaire directement dans les trams et les bus.
01:42À partir du mois de juin 2025, nous aurons donc la possibilité
01:46d'avoir des QR codes, un système de billettiques interopérables
01:50qui sera mis en place dès le mois de juin,
01:52avec l'intégration des services de la carte Oura au mois de septembre.
01:56C'est une billettique unique pour l'ensemble des modes de transport,
01:59d'aller d'un point A à un point B, sans se poser la question en disant
02:02où je prends le type de transport, comment je le prends et combien ça coûte.
02:06En ce début d'année, c'est le lancement de ce projet CERM et des études qui vont avec.
02:11On aura un résultat opérationnel d'ici 12 mois,
02:13une fois les conclusions de ces études connues.
02:16Et une fois qu'on aura les financements aussi de l'État,
02:18compris du retard avec les mouvements politiques de l'année dernière.
02:30Bras tendus vers l'avant, cheveux au vent,
02:32sensations et frissons sont garantis pour ces passagers.
02:36Et pour cause ici, pas de vitres ni de parois,
02:40mais l'impression de pouvoir toucher les montagnes.
02:43Inaugurée en juillet dernier, Aérolive est la nouvelle attraction de la Plagne.
02:48La première télécabine à l'air libre a proposé une montée
02:51à plus de 3000 mètres d'altitude au-dessus du vide,
02:55avec une vitesse de 6 mètres par seconde.
02:58Vous regardez en bas aussi.
02:59Ce qui est sûr, c'est que là en bas, je ne risque pas de la lâcher.
03:02Ça fait quand même des sensations, mais c'est vraiment sympa.
03:06La vue, le paysage, c'est vraiment beau.
03:10On a l'impression d'être vraiment en liberté.
03:12C'est vraiment très, très bien.
03:14C'est magnifique.
03:15Un paysage démentiel, c'est extraordinaire.
03:19Au départ, c'est une appréhension, mais honnêtement, ça vaut le détour.
03:25Mais avant de pouvoir profiter de cette ascension vertigineuse vers les sommets,
03:30il a fallu bien sûr s'équiper et surtout être brifi.
03:34Je vais vous prévenir, venez vers moi.
03:36Et à ce moment là, c'est moi qui vais ouvrir la porte de la cabine,
03:42ouvrir le rail de sécurité.
03:44L'idée, c'est déjà de pouvoir expliquer un petit peu le fonctionnement de notre nouvelle cabine,
03:48qui est quand même très particulière, qui a ni vitres
03:51et qui a aussi un sol complètement ouvert où on peut voir à travers,
03:54avec un système où on est harnaché avec un baudrier et une longe pour se sécuriser.
03:59Du coup, effectivement, on est sur une cabine qui est en mouvement dans notre gare quand elle arrive.
04:04Et du coup, il faut effectivement préparer les gens,
04:07leur expliquer niveau sécurité comment ça va fonctionner
04:10pour qu'ensuite, en temps réel et en vitesse réelle sur le quai,
04:13que tout puisse bien se passer.
04:15Les consignes de sécurité données,
04:17il ne reste donc plus qu'à savourer l'expérience pour cette famille venue de Montpellier.
04:2315 minutes en moyenne pour admirer les montagnes à perte de vue
04:27et vertige ou pas, difficile de ne pas en ressortir conquis.
04:31J'ai vraiment, vraiment, vraiment peur.
04:33On voit vraiment bien le vide.
04:35Mais par contre, pour les personnes qui sont à l'aise avec ça,
04:39franchement, ça peut être une expérience qui est top.
04:41C'est très beau.
04:42Et franchement, la vue, elle a coupé le souffle.
04:44On ne va pas se mentir, j'ai eu un peu peur quand même.
04:46Mais franchement, une fois qu'on est dessus, on a juste à regarder la neige.
04:49Et franchement, c'est impressionnant.
04:50Franchement, on n'a pas trop le temps de stresser.
04:52Moi, franchement, je me suis régalée.
04:54Une expérience insolite qu'il est donc possible de vivre été comme hiver.
04:59Il faudra quand même compter 49 euros par personne pour embarquer à bord d'Aérolive.
05:10140 ans de savoir-faire grenoblois balayés d'un revers de la main.
05:14La maison des gants Lady Gear, fondée en 1885, est contrainte de baisser le rideau
05:19car sa matière première, la peau de chevraud, vient à manquer.
05:23Le maître gantier et meilleur ouvrier de France, Jean Stradzeri,
05:26a lutté jusqu'au bout pour que sa boutique reste ouverte.
05:29Après 60 années dans la profession, même 61 ans depuis cette année,
05:36on met un terme un peu à notre fabrication,
05:39mais ce n'est pas de gaieté de cœur que l'on fait ça.
05:42J'ai fait ce que j'ai pu pour maintenir ma boutique et ma fabrication
05:48le plus longtemps possible et puis voilà, je suis obligé d'arrêter maintenant.
05:51Pour tout vous dire, je n'étais pas préparé.
05:53Je n'aurais jamais pensé que j'arrêterais vraiment
05:55en raison du manque de matière première.
05:58Depuis l'annonce de la fermeture, les derniers clients affluent
06:01pour profiter des promotions et essayer de trouver gants à leur main.
06:05Une vague d'entraide qui met du baume au cœur à l'équipe de l'établissement.
06:08Ça faisait 15 ans qu'on avait la boutique,
06:10donc on avait notre clientèle et ça fait chaud au cœur
06:13parce qu'il y a beaucoup de solidarité autour de tout ça.
06:16Ils veulent repartir avec leur dernière paire de gants de Grenoble.
06:19Le magasin ne désemplit pas.
06:21Les grenoblois sont également venus remercier la Femini Stradzeri,
06:24qui représente l'héritage du Grenoble du XIXe siècle,
06:27lorsque la ville était la capitale mondiale du gant.
06:30C'était immuable en fait.
06:31De voir fermer ce magasin, c'était un peu crève-cœur, on va dire ça comme ça.
06:36À la fois très triste de la fermeture,
06:38et en même temps très contente d'avoir pu prendre une paire d'avance
06:43pour quand j'aurais perdu ceux-là ou qu'ils seront trop abîmés.
06:47Un seul regret pour Jean,
06:48celui de ne pas avoir réussi à transmettre ses connaissances
06:51et à perpétuer son savoir-faire.
06:53Unique maître gantier au col tricolore,
06:56Jean Stradzeri est et restera à jamais le premier.
07:02Une texture lisse, couleur ivoire, un talon concave et une croûte plutôt épurée.
07:09Pas de doute, ce sont bien ici les caractéristiques du Beaufort.
07:13Mais avant de devenir une meule à pâte presse et cuite,
07:16ce prince des gruyères typique de Savoie
07:19est passé par un processus de fabrication bien précis,
07:22comme ici, à la coopérative laitière de Moutier.
07:25Là on se trouve dans l'atelier de fabrication de Beaufort,
07:28et comme on peut le voir,
07:30le lait qui a été collecté ce matin,
07:33donc le lait chaud de la traite du matin,
07:36plus le lait froid d'hier soir,
07:38est mis dans les cuves,
07:41chauderon de 6000 litres de lait,
07:43dans lesquels on va mettre jusqu'à 5400 litres de lait en ce moment pour faire 12 meules.
07:48On remplit, pendant qu'on remplit, ça chauffe,
07:51et quand la cuve est pleine, à ce moment-là,
07:54le fromager rajoute la présure.
07:57Une fois cet enzyme naturel ajouté,
07:59place au décaillage pour obtenir des perles de fromage.
08:02Puis c'est au tour de la cuisson de faire son job.
08:05Le Beaufort appartient à la famille des fromages à pâte presse et cuite.
08:10Le pressage c'est après, la cuisson c'est dans le chauderon.
08:13On va monter de 33° à 54° en 40 minutes.
08:17Quand c'est bon, on attend encore un petit peu
08:21pour peaufiner l'égouttage,
08:23et après on moule les fromages.
08:25Les fromages restent en moyenne 20h sous presse,
08:27puis ils sont refroidis et immergés dans une eau saturée en sel.
08:31Ce n'est que 24h plus tard qu'ils rejoignent les caves d'affinage,
08:35où en moyenne 500 meules sont stockées à minima 5 mois,
08:38avec la particularité d'être affinées à la main,
08:41et dans des caves datant des années 50.
08:43Il faut une température contrôlée,
08:46entre 6,5 et 9,5-10 degrés,
08:51et avec un taux d'hygrométrie assez élevé,
08:53entre 90 et 95%.
08:56Au cours de cet affinage, les fromages sont retournés,
08:59ici à la main,
09:01et frottés avec de l'eau salée régulièrement.
09:04Quand on estime que la croûte a un petit peu séché,
09:07on les retourne et on les frotte.
09:09Pour autant, la coopérative évolue aussi avec son temps.
09:12Depuis 2012, des travaux ont permis de moderniser l'affinage,
09:16avec un robot réalisant les mêmes gestes que les salariés.
09:19Toutes les tâches difficiles de retournement à la main
09:22ou de faire tourner la meule sur le bord de la planche,
09:25c'est fait par le robot.
09:27C'est quand même nous qui décidons de la force de la brosse,
09:31la pression qu'on exerce,
09:33de la quantité d'eau qu'on injecte,
09:35du nombre de tours qu'on fait,
09:37et bien sûr qu'il va y avoir un contrôle visuel avant,
09:39quand est-ce que je déclenche les soins,
09:41et après, est-ce que ce que j'ai fait faire
09:43est à la hauteur de mes attentes.
09:45Un travail moins pénible pour les salariés,
09:47mais identique dans la technique,
09:49avec quelques mois plus tard des Beauforts
09:51qui se retrouveront en vitrine.
09:53En moyenne, la coopérative fabrique
09:55près de 18 000 meules chaque année.
10:04Il est 8h du matin au centre de formation de Bourgoin-Jalieu,
10:07et dans 4 heures, les 4 brigades faites d'apprentis
10:10vont devoir livrer leur version du dessert de l'Isère.
10:13L'ambiance est formidable, ça sent bon,
10:16ça sent le miel, ça sent la pomme,
10:18ça sent le coin, ça sent le chocolat, la vanille,
10:21il y a des sourires sur tous les visages.
10:23Pourtant, l'enjeu est grand.
10:25Le meilleur dessert qui sortira de cette cuisine
10:27deviendra le dessert de l'Isère.
10:29L'objectif derrière ce concours,
10:31promouvoir la gastronomie iséroise
10:33et les produits du département.
10:35Car le cahier des charges est clair,
10:37la recette doit contenir pommes, poires,
10:39chocolat et bien évidemment des noix.
10:41Et certains prennent quelques risques dans les ingrédients.
10:44Je trouve ça assez habile de certaines équipes
10:47de pousser un petit peu le risque en utilisant les épices.
10:50Voilà maintenant la moitié du temps de préparation écoulée.
10:53L'un des coachs d'une des brigades
10:55retranscrit l'ambiance du défi.
10:57Là, ça se passe plutôt bien,
10:59ils sont assez détendus,
11:01ils ont envie de prendre du plaisir.
11:03On est plutôt dans les temps,
11:05tout se passe bien, il n'y a pas eu de ratés,
11:07j'espère qu'il n'y en aura pas.
11:09Et des ratés, il n'y en a eu aucun.
11:11Les apprentis qui ont pu s'entraîner assez
11:13pour le concours ont toutes et tous réussi
11:15à rendre dans les temps leur création.
11:17Maintenant, place au jury.
11:21Les délibérations faites,
11:23c'est l'onctueuse qui remporte cette édition du meilleur dessert.
11:26Deux pâtes sablées avec d'un côté une poire pochée
11:28et de l'autre de la crème chocolat chartreuse
11:30et de la crème aux noix.
11:32La concurrence a été telle que le jury
11:34a eu beaucoup de difficultés à choisir le gagnant.
11:37Les quatre pour nous méritaient
11:39de faire partie des desserts de l'ISER.
11:42Au final, c'était un régal total
11:45et un moment de partage et de bonheur.
11:48Derrière ce dessert, ce sont deux apprentis,
11:50Émilie et Léo, mais surtout...
11:52Beaucoup d'émotion, parce qu'il y a eu beaucoup de travail.
11:55On est partis vraiment à l'opposé
11:58et on a réussi.
12:00Je suis très fière de ce qu'on a fait aujourd'hui.
12:03Moi, je trouve que ça a été une sacrée bonne aventure
12:06parce qu'on a pu découvrir beaucoup de monde,
12:08partager avec beaucoup de gens.
12:10Je pense que c'est encourageant.
12:12Plus tard, si on me propose des concours de ce type,
12:15je le ferai avec grand plaisir,
12:17même sans forcément gagner,
12:19mais juste y participer, c'est déjà magnifique, génial.
12:21Une victoire qui donne envie de voir en grand.
12:24J'espère atteindre un jour l'émeuf et le gagner.
12:27Alors qui sait, dans l'avenir,
12:29ces apprentis s'affronteront peut-être
12:31pour devenir là où le meilleur ouvrier de France.
12:35Non, vous ne rêvez pas.
12:37Vous venez de monter dans un camion
12:39où se joue un opéra, Place Bouvier à Montbrison.
12:42Un projet mis en place par l'Opéra de Lyon et la région.
12:45Neuf départements traversés et Montbrison n'a pas hésité
12:48à rejoindre la tournée sur un coup de fil.
12:50C'était il n'y a pas trois semaines.
12:56J'attends le signal.
12:59Le directeur de l'Opéra de Lyon, un dimanche,
13:01me contacte pour me proposer ce que nous avons aujourd'hui.
13:04Et très franchement, j'ai dit oui tout de suite.
13:07C'était une très belle opportunité,
13:09l'occasion de faire découvrir l'Opéra à Montbrison
13:12sous une forme assez exceptionnelle,
13:15des gradins amovibles,
13:17du aller-vers tel qu'on le pratique sur l'Ouafouragglomération.
13:20Aller vers le public, aller sur les territoires.
13:23C'est aussi le credo que s'est donné
13:25l'actuel directeur de l'Opéra de Lyon,
13:27le Stéphanois Richard Brunel,
13:29ex-élève de la Comédie,
13:31longtemps directeur de la compagnie Anonyme,
13:34qui n'a pas oublié les leçons du maître de la décentralisation,
13:37Jean d'Asté.
13:39Le public, c'est un plus un et un par un
13:42qu'il faut amener vers la création contemporaine.
13:45Écoute, depuis que j'ai été nommé à la direction
13:48de l'Opéra National de Lyon,
13:50évidemment, je n'ai pas oublié d'où je viens,
13:53je n'ai pas oublié mes rencontres avec Jean d'Asté
13:56il y a maintenant assez longtemps.
13:59C'est tout à fait le positionnement de l'Opéra de Lyon,
14:02de s'ouvrir et de s'interroger,
14:04et de partager avec du public, par ailleurs,
14:06qui ne connaît pas forcément l'opéra,
14:08qui ne connaît pas forcément la musique
14:10et qui n'a jamais été confronté
14:12à une soprane et un bariton à 1m50.
14:17Pour cette opéra de poche,
14:19le Saint-Douglas et Richard Brunel
14:21ont choisi un livret contemporain,
14:23et non pas la facilité.
14:25C'est écrit autour d'une réalité,
14:27les glaciers fondent, se réchauffent
14:29et les algues rouges les recouvrent.
14:31Tout d'un coup, ce que ça évoque en imaginaire,
14:34le sang des glaciers ou le sang du glacier,
14:36on peut tout à fait imaginer après
14:38une contamination de l'eau,
14:40un assèchement du fleuve,
14:42on peut vraiment pousser le bouchon
14:44et c'est ce qu'ont fait les trois artistes.
14:46Elles ont inventé une dimension plus onirique.
14:49Deux artistes lyriques incarnent
14:51les frères et sœurs ingénieurs glaciologues
14:53enfouis sous la glace qui refait surface.
14:55Les musiciennes sont, elles,
14:57derrière un tulle carrelé,
14:59façon Jean-Pierre Reynaud,
15:01et leurs sons de harpe, violoncelle ou accordéon
15:03grincent devant le danger
15:05des sons inédits, très organiques.
15:07La compositrice Claire-Mélanie Sinuber
15:09a utilisé nos trois instruments
15:11avec une symbolique.
15:13En ce qui concerne l'accordéon,
15:15il est plus en référence à la glace.
15:17Et pour la harpe ?
15:19Pour la harpe,
15:21c'est le côté aquatique, il me semble.
15:23Le mouvement de l'eau.
15:25Voilà, c'est ça.
15:27Et notre troisième comparse,
15:29au violoncelle,
15:31fait le lien entre nous deux.
15:33Le violoncelle s'apparente
15:35à la voix humaine.
15:37Elle fait un peu la troisième voix de l'opéra.
15:39Un opéra qui nous fait entendre
15:41des sons concrets, grincements,
15:43glissés, presque des grognements d'animaux.
15:45Et le glacier qui s'envahit de rouge.
15:47Un opéra symboliste.
15:49Un camion nomade à Montbrison
15:51avec une représentation ce mercredi soir
15:53à 20h.
15:55Et demain à 14h30.

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