Interview ou reportage d'une émission cinéma produite par CANAL+ autour d'un film disponible sur CANAL+ ou sortant en salles, un événement ou une actualité du 7ème Art
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00:00Jose Omar, on se connaît tous les trois, mais c'est la première fois qu'on se retrouve dans ce genre de situation à faire ce qu'on appelle un press junket sur une terrasse d'hôtel.
00:08Alors vous, je ne sais pas, mais moi, ça me fait tout drôle.
00:10Oui, c'est vrai que ça fait drôle, oui.
00:12Un peu.
00:13Surtout qu'on s'est connu sur des terrasses d'hôtel, mais dans des situations beaucoup plus différentes.
00:18À Cannes, dans des endroits plus festifs.
00:21Et avec plus de soleil aussi.
00:23Oui.
00:24Ok, ça démarre bien.
00:26On se connaît tous les trois, mais vous vous connaissez bien tous les deux, parce que je crois que Jose a tiré sur Omar dans le boulet.
00:33Vous avez joué dans une même équipe de foot dans Les Seigneurs.
00:36On a tiré des pénaltys.
00:37Vous avez tiré des pénaltys, absolument.
00:39Surtout toi.
00:40Surtout moi.
00:41Et vous voilà maintenant opposés dans Dis-moi juste que tu m'aimes.
00:45Parce qu'il a tiré ma femme.
00:47Non.
00:48On peut résumer ça comme ça.
00:49C'est vrai que c'est bon.
00:50Dit comme ça, c'est vrai que ça paraît négligeant.
00:53Mais non, je l'ai aimé avant.
00:56C'est un peu le fond du film.
00:57Mais avant d'en arriver là, comment se sont passées les retrouvailles ?
01:01C'est toujours un plaisir.
01:02C'est toujours un plaisir de retrouver Jose.
01:04Et là, c'était marrant aussi parce que c'était dans un autre contexte.
01:08C'est vrai que c'était à chaque fois pour des comédies.
01:10Là, ça l'est un peu moins.
01:11Il y avait une forme de rivalité aussi.
01:14Et c'est vrai que c'était intéressant d'avoir à jouer ça, parce qu'on était dans ce truc un peu tendu.
01:20On est face à face, très tendu et tout.
01:22Et entre les prises, ça récane, ça parle un peu de tout.
01:25C'était marrant de faire ça.
01:28Justement, Le Boulet, c'était en 2002.
01:30Jose, vous trouvez qu'Omar a beaucoup changé ?
01:34Moi, je trouve qu'on est un peu comme vous.
01:36On doit avoir un portrait dans une cave quelque part.
01:38Parce qu'on n'évolue pas.
01:40On ne prend pas trop.
01:42Non, c'est vrai.
01:43C'est les gens qui peuvent peut-être le dire, mais je ne pense pas.
01:45Omar, vous trouvez que Jose a changé ?
01:46Non.
01:47Je retrouve toujours la même chose chez lui.
01:49C'est un plaisir de le voir, la lumière, la chaleur qu'il a.
01:52L'envie de fêter l'instant tout le temps.
01:56On a ça en commun.
01:58Et ça, ça n'a jamais été perdu.
02:00Le temps passe, mais ça, ça ne bouge pas.
02:02Ce film raconte l'histoire d'un couple, non pas un couple que vous formez tous les deux,
02:06mais que vous formez vous avec Elodie Bouchèze,
02:09qui est dans la vie tranquille et d'un seul coup perturbée
02:12par l'arrivée d'un personnage sombre, bizarre, dangereux.
02:19Ah, excusez-moi, non.
02:20D'abord, elle est perturbée par l'arrivée de Vanessa Paradis,
02:23qui était amoureuse, c'était le grand amour d'Omar,
02:26et qui est restée pendant des années, et qui revient en ville.
02:28C'est là que commencent tous les emmerdes.
02:30Moi, je ne fais que voir quelqu'un, qui est joué par Elodie,
02:33qui est une femme qui est perdue, dans le doute,
02:36qui a peur que son mari la trompe,
02:38et je suis là pour aider au départ.
02:42Je reviens donc à ce personnage sombre, dangereux et ambivalent que vous jouez.
02:47Je ne vois pas ça du tout comme ça.
02:49Je vois ça comme un personnage amoureux, transi,
02:51et voyant la fragilité d'une femme et essayant de l'aider.
02:55Il se met à son service, quoi.
02:56Ça se plaît.
02:57Parce qu'Anne-Leny, votre réalisatrice, parle d'un thriller domestique.
03:01Oui.
03:02Moi, je trouve que c'est bien résumé.
03:04C'est bien dit, oui.
03:06J'aime bien l'idée, mais c'est...
03:08Oui, il est...
03:10Mais si, il est complètement sombre, par contre.
03:12T'as beau mettre des habits blancs, il est sombre, le personnage.
03:16Il est sombre, oui, parce qu'il vient pour faire un travail qui n'est pas forcément...
03:19Il vient pour redresser une boîte, virer des gens.
03:22Ce n'est pas un personnage très sympathique dès le départ.
03:24Tout le monde a peur de lui.
03:25Mais après, on découvre son cœur d'artichaut.
03:29J'en ai un ou pas de cœur d'artichaut ?
03:30Non, il n'y en a pas ?
03:31Qu'est-ce qu'on parle de costume, là ?
03:32Ce costume blond, vous enterrez quelqu'un aujourd'hui ?
03:34J'ai acheté une île.
03:36Vous venez quand vous voulez.
03:37Je cherche un petit bonhomme de cette taille-là,
03:39qui s'appellerait Tétou.
03:42Je sais que l'autre est mort et je cherche...
03:43Voilà, je fais une annonce.
03:44Dans quel coin ?
03:45On verra bien.
03:47Je peux réaliser tous vos rêves.
03:48Je vais faire vraiment un gros truc.
03:51Moi, en voyant le film, j'ai pensé à liaison fatale.
03:53Mais alors, une liaison fatale inversée.
03:55C'est-à-dire que là, c'est la femme qui est infidèle.
03:59Et c'est l'homme qui est dangereux.
04:01Vous seriez un peu le Glenn Close.
04:05Oui, c'est ça.
04:06Oui, d'une certaine manière, oui.
04:08C'est vrai.
04:09Souvent, comparé à Robert Donnay Jr.,
04:11vous êtes quasiment le sosie.
04:14Ça fait un petit changement.
04:15On ne peut pas s'emballer non plus.
04:16Je pense que le jour où on sera côte à côte,
04:17on verra qu'il y a quand même un scravisme.
04:20Non, mais ça fait donc un petit changement de registre.
04:22Ça fait un changement...
04:23Oui, Glenn Close à Robert Donnay Jr.
04:26Oui, mais bon...
04:27Il y a un petit écart.
04:28Faut dire que pendant ma jeunesse,
04:29j'ai été perverti.
04:30On m'avait déjà habillé en femme plusieurs fois.
04:33Je ne sais pas si vous êtes au courant.
04:34Non, non, aucun souvenir de ça.
04:36Non, mais en ce moment, on sent pas mal d'affaires.
04:38J'ai l'impression que moi aussi,
04:39j'ai envie de dire des choses.
04:40C'est peut-être la maman.
04:41Anne le nie.
04:43Mais pourtant, est-ce qu'elle a hésité
04:46au moment de la distribution des rôles ?
04:47Est-ce que vous auriez pu intervertir les deux personnages ?
04:51Je crois que je l'ai dit.
04:52À la base, elle était venue me chercher
04:55pour Thomas, justement.
04:56Et qu'en fait, moi, en lisant le scénario,
04:59Julien qui m'intéressait,
05:00c'était Julien que je trouvais vraiment admirable.
05:03Et qui était pour moi
05:05quelqu'un que j'avais envie de défendre.
05:07En plus, qui était un peu moins attendu aussi
05:09d'aller par là.
05:11Donc, ouais, j'étais beaucoup plus attiré
05:13par le personnage de Julien.
05:15Pareil José ou pas ?
05:16Non, moi, quand elle m'a amené le rôle,
05:19je me suis dit, ah, c'est bien.
05:20Parce que comme on avait déjà fait le torrent,
05:22on continue un peu cette histoire.
05:24J'espère que je finirai carrément
05:25à découper des gens dans un parc.
05:27Mais dans 5, 6 films avec Anne le nie.
05:29Mais non, mais j'aime bien le procédé
05:31d'avancer vers ça.
05:33Et tu veux dire quelque chose ?
05:36Non, non, là, mon Dieu.
05:37Avec un truc très petit.
05:39Une cuillère.
05:41Ça ne sera jamais vu.
05:42Ça va durer des plombes.
05:44Là, on va se dire,
05:45le mec est vicieux, quoi.
05:46Cuillère à café.
05:51Attends, le conte de Montécristo
05:53est sorti avec une cuillère.
05:55Et moi, je ne peux pas tuer avec.
05:57Ça va durer des plombes.
05:59C'est vrai qu'on parle,
06:00qu'on dise de mots du territoire
06:02où ça se situe cette histoire.
06:04C'est-à-dire le territoire brèze.
06:06Je me souviens de Coluche qui disait
06:07c'est bien la Bretagne.
06:08C'est pas loin de la France.
06:10J'avais été sensible à ce dépaysement.
06:12Non, mais nous, on connaissait.
06:13Là, c'était Vannes.
06:14C'était bien, mais nous,
06:15on avait déjà fait Brest et Molen ensemble.
06:18On est des habitués.
06:19C'est un peu notre terrain de jeu,
06:20en fait, la Bretagne.
06:21Sacré délire.
06:22Oui, c'est vrai, c'est ça.
06:23Vannes, c'est extraordinaire.
06:24Très, très belle ville.
06:25Formidable.
06:26Et très bien située, justement,
06:27parce qu'on dit un peu du film
06:28qu'il est un peu chabrolien.
06:29Mais je comprends.
06:30C'est parce que l'horloger de Saint-Paul
06:31est un peu dans le même système.
06:32C'est-à-dire que, vraiment,
06:33c'est des rues.
06:34On se retrouve toujours à un moment ou un autre.
06:35Et c'est pratique pour l'équipe
06:36parce qu'on se récupère
06:37à n'importe quel moment.
06:38Juste dire un mot
06:40pour finir de la suite de vos aventures.
06:42Omar, il y a Shadow Force qui arrive,
06:45qui est un film d'action américain
06:47avec Kerry Washington.
06:49Shadow Force, oui.
06:50On ne sait pas où il est, ce film.
06:51Je l'ai tourné il y a deux ans.
06:52On attend qu'il sorte.
06:53Oui.
06:54Mais il est quelque part dans le...
06:55Mais il va sortir.
06:56Ben, incha'Allah.
06:57En même temps, le titre,
06:58Shadow Force.
06:59Oui, c'est vrai.
07:00J'aurais dû avoir le nom.
07:01J'aurais dû t'en parler.
07:02Mais oui.
07:03C'est comme le boulet.
07:04Mais oui.
07:06Il a super bien porté son nom.
07:08Et c'est pas tout, Omar.
07:13Il y a aussi...
07:17C'est impossible.
07:19Désolé.
07:20C'est impossible à dire, cette interview.
07:22C'est impossible.
07:27Excusez-moi.
07:28Vous devriez continuer ensemble.
07:30Oui.
07:31Je vous promets.
07:32Oui.
07:33Non ?
07:34Bon, écoutez.
07:35Ne soyez pas jaloux.
07:36On peut réfléchir.
07:37Moi, jaloux.
07:40Moi, jaloux.
07:43Je sens ça, le monde.
07:44Allez.
07:45Soyez heureux.
07:46Merci, Antoine.
07:47Antoine !
07:48Ça va.
07:49Ça va.
07:50Ça va.
07:51T'as trouvé un nouveau pote.
07:52C'est bon.
07:53Et c'est quoi, alors, cette nouvelle coupe ?