Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace
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00:00Il est quasiment 19h, merci d'être avec nous pour le face à face, vous en avez
00:04l'habitude chaque dimanche le message de Gilles-William Golnadel avant que de
00:09se rendre en Terre Sainte, le pieux chevalier blanc Guerroira avec sa seule
00:14épée de justice contre le gauche baron noir armé de sa rouge grenade sous
00:20l'arbitrage faussé du Gredin de Val dans un combat déséquilibré par le
00:25nombre mais dont il triomphera par la force du juste droit.
00:29Bonsoir William, je suis un Gredin donc. Écoutez, je n'ai rien à ajouter à ce
00:35que j'ai écrit. Mais votre doigt peut-être maladroit a glissé. Chaque mot a été dû
00:40m'empeser. Vous vouliez dire le Gredin, vous avez confondu, vous
00:46vouliez dire que j'étais le maître de ce débat et que je serais dans les
00:50Gredins peut-être c'est ça ? Non, Gredin et si vous voulez nous nous retrouverons dans le
00:52prétoire. Ah bah bien sûr parce que... J'ai des choses qu'il sait faire. Mais attendez, Julien Drey, moi je vous ai appelé
00:58cet après-midi, j'ai dit il en a marre, il commence à... on est à la limite de
01:01l'injure publique. Donc comme il est mauvais avocat, on sait qu'on peut gagner.
01:05C'est pour ça que moi je lui ai répondu en disant que j'avais convoqué.
01:08L'acclientelle constate votre collusion. On va découvrir votre tweet après le
01:15point sur l'information. Julien Drey, le baron noir, j'ai une surprise, réfléchissez.
01:21Vous vous souvenez, 1976 ? J'étais jeune. Ah peut-être, on voit ça juste après le point sur
01:26l'information. Isabelle Piboulot. Bonsoir Elliot, bonsoir à tous. La sécurité européenne et
01:32l'Ukraine au coeur des discussions demain à l'Elysée. Le président de la République recevra
01:37les dirigeants des principaux pays européens ainsi que le chef de l'OTAN une réunion de
01:42travail au moment où l'administration américaine s'en prend à l'UE et entend négocier directement
01:47avec la Russie pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine. L'attaque au couteau d'hier
01:53en Autriche a une motivation islamiste en lien avec le groupe Etat islamique. C'est ce qu'a
01:58affirmé le ministre autrichien de l'Intérieur lors d'un point presse à Villars. Une perquisition a eu
02:04lieu dans l'appartement du suspect, un demandeur d'asile syrien de 23 ans radicalisé en ligne en
02:09peu de temps. Pour rappel, un adolescent de 14 ans a été tué et cinq personnes blessées. Et puis on
02:16termine avec de belles images direction Venise où le carnaval bat son plein. Les célébrations ont
02:21commencé vendredi le soir de la Saint-Valentin avec une édition consacrée au temps de Casanova.
02:27Un hommage à ce vénitien violoniste, homme de lettres, séducteur quelque peu escroc né il y a
02:33tout pile 300 ans. Les festivités s'achèveront le 4 mars prochain. Je ris parce que je découvre le
02:40tweet de Julien Dreyfus qui vous a répondu. Oyez, venez avec moi relever le défi lancé par ce
02:47médiocre prétendant à la pureté idéologique Obélix et le baron noir ensemble dans une synthèse
02:53parfaite. Une heure fantastique arbitrée par le loyal Elliot. Ah quelle référence littéraire.
03:04Bon le baron noir, avril 1976, est-ce que vous vous souvenez ? Je vois tout de suite, vous allez
03:11arriver. Nous sommes en mobilisation étudiante contre la loi Saunier-Saïté. Il n'y a pas de
03:19quoi s'inventer. Il y a une manifestation importante qui est attaquée par ce qu'on appelait à l'époque
03:24les casseurs et je me retrouve tout seul avec la voiture Sono et après je suis interviewé par la
03:30presse et donc vous allez mettre cette image que vous avez dû retrouver. On voit que j'ai beaucoup
03:35de cheveux. Avril 1976, la première télévision du baron noir, les débuts du baron noir. Découvrons
03:47ça. Nous ne négocierons pas la réforme, nous ne l'amenderons pas. Nous pensons qu'elle est
03:53inacceptable. Notre mot d'ordre reste abrogation de la réforme du second cycle. Si mademoiselle
04:00la secrétaire d'état veut recevoir des délégués étudiants, nous irons. Mais nous irons pour lui
04:05dire simplement que nous lui demandons de retirer son projet. Vous savez ce que je regrette, c'est
04:09qu'il y a le lancement du présentateur exceptionnel. On vous présente dans un groupe d'extrême gauche
04:15à l'époque. Non. Je vous assure. Alors moi je suis surpris, je suis surpris. C'est excessif. Mais ne
04:22faites pas trop le malin, peut-être que j'ai votre première télévision un peu plus tard. Vous l'avez ?
04:26Ah oui, je l'ai. La vraie de vraie. La vraie de vraie. Ah bah la vraie de vraie. Téléfrançaise,
04:31je parle. Oui. Oui oui. Mais mon ami, vos images sont bonnes, mais j'avais déjà fait des choses
04:38avant. Ah bah attendez, ça c'est Lina. Vous allez le dire à Lina. Le service public, ça marche pas
04:42à chaque fois parfaitement bien. C'est plus 71 je sais visser. Eh bah écoutez, 76, on a demandé la
04:48première télévision. C'est déjà pas mal. Monsieur Colnadel, faites attention à vous. Oui bah allez-y.
04:53Je l'ai moi, je l'ai. Non mais peut-être à la fin de l'émission. On verra en fonction de la
04:56pertinence de vos propos ce soir. D'accord. Petit indice. Pourtant j'ai pas trouvé un bon coiffeur
05:01qui m'a permis de sauver mon cheveu. Ah oui mais vous avez une coupe de cheveux extraordinaire à
05:04l'époque. Et vous, vous portiez de belles cravates à l'époque. N'est-ce pas ? N'est-ce pas ? Bon allez,
05:10c'était ses contrevails. Commençons par ce discours, messieurs, de Jay Devance, le vice-président
05:15américain à Munich qui a, en quelque sorte, sidéré une partie des dirigeants européens sur la
05:27terre qui a enfanté la démocratie. Alors qu'est-ce qu'il dit ? Il dit deux choses. Vous n'écoutez pas
05:33votre peuple et vous êtes en train de restreindre un droit fondamental qui est la liberté d'expression.
05:38On a composé les temps forts de ce discours de 19 minutes 30. Je vous propose d'écouter Jay Devance.
05:45La menace qui m'inquiète le plus vis-à-vis de l'Europe, ce n'est pas la Russie, ce n'est pas
05:52la Chine, ce n'est pas un autre acteur externe. Ce dont je m'inquiète, c'est de la menace qui
05:57vient de l'intérieur de l'Europe. La retraite de l'Europe, certaines de ses valeurs fondamentales,
06:02des valeurs partagées avec les États-Unis d'Amérique. La censure est présentée comme une défense de la
06:07démocratie. Mais quand nous voyons les tribunaux européens annulant des élections et des hauts
06:12responsables menacés d'en annuler d'autres, nous devons nous demander si nous nous tenons à une
06:17norme appropriée. Et je dis cela parce que je crois fondamentalement que nous sommes dans la même
06:21équipe. Nous devons faire plus que de parler de valeurs démocratiques, nous devons les vivre.
06:26En fait, vous ne pouvez pas mandater l'innovation ou la créativité. À Washington, il y a un nouveau
06:33shérif en ville et avec l'administration Trump, nous pouvons être en désaccord avec vos opinions
06:37et nous nous battrons pour défendre vos droits de l'offre en public. D'accord ou pas d'accord ?
06:42Le peuple a une voix, les dirigeants européens ont un choix et je crois fermement que nous
06:51n'avons pas à avoir peur de l'avenir. Vous pouvez accepter ce que votre peuple vous dit,
06:59même si c'est surprenant, même si vous n'êtes pas d'accord. Et si vous le faites,
07:03vous pouvez affronter l'avenir avec certitude, avec confiance, en sachant que les nations se
07:08tiennent derrière chacun d'entre vous. Et c'est pour moi la grande magie de la démocratie. Et
07:14croyez-moi, je le dis avec humour, si la démocratie américaine peut survivre à
07:18dix ans de gronderies de Greta Thunberg, vous pouvez survivre à quelques mois d'Elon Musk.
07:22Première question, est-ce que le constat de J.L. Evans est le bon ? William Golnadel.
07:28Je pense que M. Evans n'a qu'un seul tort, c'est d'avoir raison. C'est difficile. D'ailleurs,
07:36il le dit en plus en termes très courtois. J'ai entendu une des journalistes de France 2
07:46expliquer qu'il s'agissait d'une violente diatribe. Ça n'a rien qu'une diatribe, il dit les choses
07:54posément. Alors, il paraîtrait que ça serait une ingérence. Les Européens ne se sont jamais gênés
08:01pour dire ce qu'ils pensaient de M. Trump, première version, ce qu'ils pensaient de l'affaire
08:10Floyd, ce qu'ils pensaient du prétendu racisme aux États-Unis. On aura passé une partie de notre
08:18vie médiatique à regarder ce qui se passait de l'autre côté du Pacifique ou de l'Atlantique.
08:23Le fait qu'un Américain nous dise sa façon de voir les choses ne me paraît pas incongru. Sur le
08:30fond, pardon de vous le dire, mais la mort dans l'âme, je dis, alors je ne sais pas si j'aurai
08:37le temps de dérouler tous les exemples, mais je dis, je peux l'établir, que nous ne vivons plus
08:43aujourd'hui dans un pays de liberté et que M. Evans a absolument raison de le souligner. Je
08:52vous savez bien que j'assume, par exemple, première chose, j'assume complètement mon obsession par
08:58rapport à l'audiovisuel de service public. Je suis désolé par rapport à M. Barrault,
09:03notre ministre des Affaires extérieures, qui veut donner, lui, une leçon aussi à M. Evans.
09:10M. Barrault n'est pas capable, son gouvernement n'est pas capable d'assurer un audiovisuel de
09:17service public qui soit neutre et pluraliste, conformément à son cahier des charges. Et en
09:24même temps, on nous a coupé une radio, une télévision privée qui était très populaire et
09:29qui ne correspondait peut-être pas à l'idéologie du service public. Ça, c'est ça. C'est mon
09:35premier exemple. Peut-être qu'on en aura plus parce que je pourrai parler pendant des heures.
09:38Si ce n'est pas ça, je pensais que vous ne l'assuriez pas. Si ce n'est pas la première preuve de ce
09:49que M. Evans a raison, j'en donnerai une seconde. Oui, eh bien, moi, ce soir, c'est intéressant
09:55parce que désormais, vous avez une conversion face à vous. Depuis des mois, l'ennemi principal pour
10:03notre ami Gilles-William Goldnadel, c'était l'islamo-gauchisme et l'islamisme. Maintenant,
10:07ça n'existe plus. Et d'ailleurs, dans le discours de M. Evans, il n'y a pas un mot là-dessus sur les
10:14menaces contre la démocratie, etc. Il est dans un pays où vient d'avoir lieu un attentat commis au
10:20nom de cet islamisme politique, à Munich, dans la même ville. D'ailleurs, il a quelques mots en
10:24disant j'y pense. Ça n'existe pas. Non, désolé, ça n'existe pas. Et moi, je vais vous dire, cette
10:28petite opération politique, qu'est-ce qu'elle a comme... Dans son discours, pardonnez-moi, il parle
10:31de l'immigration de masse qui est le premier danger. Oui, il ne parle pas. Non, mais regardez,
10:34vous pouvez le défendre. Il n'a pas besoin d'avocat. Je ne cherche pas à le défendre. Il ne donne pas
10:39un, une seule fois. Ah, voilà, l'islamisme, c'est ça que vous voulez dire. L'islamisme politique,
10:43la menace. D'après moi, c'est quand même la principale menace contre la démocratie, si vous
10:47me permettez. Surtout quand on est à Munich et qu'il vient d'y avoir un attentat. Premier aspect
10:50des choses. Deuxième aspect des choses, et j'en finirai là-dessus. Vous contestez la démocratie
10:54française, considérez qu'eux, etc. Je ne considère pas que la démocratie américaine est un modèle,
10:58surtout quand ceux qui parlent aujourd'hui sont ceux qui, il y a quatre ans, étaient prêts à faire
11:03un coup d'État au Capitole parce que le suffrage universel ne leur plaisait pas. Et c'est pour ça
11:07que je vous dis, conservez ce morceau, parce que vous allez voir dans quelques mois, quand il y aura
11:11de nouvelles élections aux États-Unis, que les choses ne se passeront pas forcément bien, que le
11:15discours sur la spontanéité du vote démocratique, etc. va prendre un peu, va se ternir. Maintenant,
11:22et je finis, je finis. Quelle est l'opération politique qui est tentée ? C'est qu'il vient
11:27à une conférence sur la sécurité. Et on est dans un moment particulier en Europe où M. Trump,
11:34dans le dos de tout le monde, est en train d'essayer de passer un accord avec M. Poutine
11:39pour essayer de faire un nouveau Yalta, sur le dos des peuples européens. Et là, il n'en parle pas.
11:44Alors il vient nous donner des leçons, d'accord, mais la première des leçons, c'est de laisser les
11:47peuples européens se défendre contre ce que représente, surtout aujourd'hui, l'anniversaire
11:51de la mort de M. Navalny. Voilà. Et j'ajoute qu'il défend donc ce qui s'est passé en Roumanie,
11:56il explique dans son discours que c'est normal que la Russie achète des pages et des pages pour peser
12:02sur le score en Roumanie, où on sait désormais que la Russie a essayé d'influencer ce score.
12:08Donc écoutez, moi j'adore l'Amérique, j'adore tout ce qu'elle représente, etc. J'ai pas de
12:14problème. Mais quand les Américains viennent faire la leçon au monde, j'ai toujours tendance
12:18à me méfier un peu. Oui, c'est vrai que les Européens ne sont pas des donneurs de leçons.
12:23Et notamment l'Europe progressiste se garde toujours de donner la leçon.
12:29Moi j'y fais pas de leçons, je constate.
12:31M. Drey, je vous ai écouté avec une patience raffinée. Pour répondre à votre petite vanne
12:39par rapport au fait que j'ai abandonné, autant pour moi, ma pique islamo-gauchiste,
12:45il ne vous échappera pas que l'audiovisuel de service public ne m'a pas comblé depuis le 7
12:51octobre dans sa hargne contre le Hamas, par exemple. Et que j'aurais vraiment aimé avoir
12:58un audiovisuel de service public qui n'épouse pas les bilans du Hamas sans même les sourcer,
13:05par exemple. C'est ma liberté, vous voyez. Il s'agit de ma liberté.
13:08Mais ça, vous avez le droit de l'avoir. Mais ce que je constate, c'est que le principal ennemi
13:14que vous dénoncez à longueur d'émission, parfois à juste titre, eh bien pour les Américains,
13:19il existe le droit. Je n'ai pas l'impression que M. Evans soit un allié de l'islamo-gauchisme,
13:22mais ça doit... Ça va être l'Amérique. Oui, oui. Un jour elle est avec les uns,
13:26un autre jour avec les autres. Ça doit sans doute m'échapper. Deuxième chose, oui, la raison,
13:31bien entendu, c'est par rapport aux menaces sur X, bien entendu. La Commission européenne qui
13:39voudrait évidemment un tout petit peu légiférer là-dessus et empêcher la liberté d'opinion,
13:47parce qu'il y aurait des fakes sur X. C'est bien connu que dans les médias conformistes,
13:55il n'y a pas de fakes. Sauf qu'aujourd'hui encore, je n'ai pas attendu longtemps, aujourd'hui,
14:00ou plutôt hier samedi, il y avait un article du Monde consacré aux dangers néo-nazis,
14:10dangers néo-nazis. Et par quoi il commence l'article du Monde consacré aux dangers néo-nazis ? Par le
14:16salut nazi de M. Elon Musk. Alors s'il fallait maintenant aussi trouver un organe pour enlever
14:24les fakes dans les journaux conformistes ou normaux, si j'ose dire, ce serait quand même
14:30aussi un échec des libertés. Pour répondre à mon excellent contradicteur, pardon de le dire,
14:36l'excellent passage sur la Roumanie est tout à fait pertinent. Qu'est-ce qui s'est passé en
14:46Roumanie ? En Roumanie, il y avait des soupçons, des soupçons. Non, pas des soupçons, c'est avéré.
14:52La justice roumaine a donné des éléments. Non, non, rien du tout. C'est totalement faux. Mais
14:58vous avez le droit de défendre M. Trudeau. C'est votre droit. Même les plus engagés sur ce terrain
15:05là reconnaissent qu'il n'y a pas d'épreuve. Non, c'est vrai. Il se trouve que c'est le candidat
15:12de l'extrême droite qui l'a emporté. Et la Cour suprême a décidé d'annuler l'élection sous
15:19prétexte qu'il y aurait peut-être une intervention russe sur TikTok. On ne montre même pas si la
15:27prétendue intervention russe aurait eu un résultat pour changer le résultat. Je peux vous dire,
15:32mon imagination est impuissante à vous décrire quelle aurait été la réaction des médias si,
15:38par hypothèse intellectuelle, on avait fait le coup au candidat de gauche qui aurait été élu dès le
15:44premier tour. Il me semble qu'on en aurait davantage parlé et par conséquent, l'exemple de
15:49M. Vance est particulièrement pertinent. J'ajoute ça dessus et après je me tairai. En matière de
15:57liberté d'opinion et de justice, comme il a raison M. Vance. Permettez-moi de vous dire, il y a eu
16:03un article dans le Figaro il y a trois jours qui montre la dame Paumier, celle qui avait arraché
16:09les affiches, vous savez, des otages. Le Parquet la renvoie devant le tribunal correctionnel parce
16:15qu'elle a en même temps chanté le 7 octobre et la résistance du Hamas. Le procureur se lève pour
16:24expliquer que finalement ça n'était qu'une opinion et il prône la relaxe. Raison
16:31pourquoi moi je vous avoue que j'ai toujours été davantage sur le premier amendement américain où
16:37on peut tout dire sauf le pire. Parce que si j'étais dans un régime normal en France avec des
16:42juges qui ne soient pas idéologues, ça m'irait. Sauf que je me permets de vous rappeler, je prends cet
16:47exemple au hasard. M. Éric Zemmour a été condamné par la justice en disant que les migrants
16:53sans préciser leur origine ethnique étaient vecteurs de la délinquance. Lui, il a été convoqué. C'est
17:06ce que j'appelle la justice à sens unique. M. Vance a parfaitement raison de la mettre en cause.
17:14Alors on va revenir sur la Roumanie. Parce que ce que vient de dire M. Golnadel est très grave.
17:19C'est la première fois que je vois sur un plateau quelqu'un défendre la politique de M. Poutine à ce
17:25point. Parce qu'il a été prouvé. Ça vous fait peut-être rigoler. Riez de bon cœur. Moi ce n'est pas du
17:35bien. Vous ne serez pas venu pour rien. Parce que ça va vous détendre. Vous savez quand on rit ça
17:40détend. Il a été prouvé. La preuve que ça a été prouvé c'est que si cette élection avait été volée
17:49vous seriez à la tête de manifestations gigantesques dans les rues de Bucarest pour
17:54protester contre ce vol. Je n'ai pas vu le peuple roumain descendre. Je l'ai vu au contraire
17:58descendre pour protester contre ce qui s'était passé. Donc vous qui dans ce discours de M. Vance
18:03disiez le peuple a raison il faut aller dans le sens du peuple. Vous devriez être d'accord avec
18:07le peuple roumain qui est descendu massivement dans la rue. C'est pour ça que la cour de justice
18:11a été saisie. C'est parce qu'il y a eu des manifestations gigantesques. Celles-là vous les
18:15avez oubliées. Elles ne vous arrangez pas. Elles mettaient en cause. J'exige mon droit de réponse.
18:21Vous n'avez rien demandé. Sur ce plateau on n'exige rien. Il a donné beaucoup d'exemples. Il n'a pas
18:32cité la France. J'ai été gravement mis en cause. On m'indique que je suis un suppôt de poutine.
18:39Ça me paraît une expression un peu excessive. Mais je peux me tromper.
18:43Mais ça ne vous dérange pas. Alors répondez.
18:46Je n'ai pas fini. C'est pas fini.
18:48Bon allez qu'il réponde. Allez on verra.
18:50Alors si vous voulez d'abord je le dis sans acrimonie particulière. Mais je juge rarement la vérité à l'aune du nombre de manifestants dans la rue.
19:01L'extrême gauche m'a habitué à être plus habile à descendre dans la rue que la droite.
19:06Premièrement. Deuxièmement tout le monde aura compris à l'exception de Drey Julien que je ne disais même pas que le type d'extrême droite a été élu.
19:20Je n'affirme même pas que poutine n'a pas fait quelque chose. Je dis simplement que la preuve et tout le monde le reconnaît ou presque n'a pas été apportée juridiquement.
19:32Et que le type ça y est il a été élu immédiatement la cour suprême l'enlève et maintenant les élections ça sera dans à peu près un an.
19:42Pardon je suis bien persuadé que si on faisait ça aux candidats de gauche alors qu'on aurait dit si ça se trouve sur TikTok on l'a aidé un peu.
19:53Le Venezuela l'a aidé un peu. J'ai l'impression que la réaction médiatique serait un tout petit peu plus outrageante.
20:01Fin de l'air.
20:02Oui vous pouvez demander vous allez voir les images.
20:05Non mais je n'ai pas besoin Julien. C'est intéressant d'avoir votre avis sur la Roumanie.
20:10L'ingérence russe aujourd'hui dans un certain nombre de processus électoraux elle est prouvée.
20:22Moi je voudrais revenir sur la France. Est-ce qu'aujourd'hui vous avez la sensation que la liberté d'expression est en recul ?
20:32Est-ce qu'aujourd'hui on a le droit de tout dire sur un plateau ?
20:37Est-ce qu'il y a des intellectuels qui ont été ostracisés, mis au banc de médias mainstream parce qu'ils proposaient une thèse qui ne plaisait pas à la pensée unique ?
20:47Vous avez un débat mais je prends l'impression que la société française est au bord d'une dictature.
20:55On peut protester contre des décisions, contre des comportements, contre le poids de tel ou tel lobby qui n'est pas forcément toujours que le lobby de la gauche dans un certain nombre de médias.
21:08Mais la France ne vit pas et moi si vous voulez j'ai une chose, j'aime mon pays. J'y suis attaché.
21:14Je veux bien me balayer devant ma porte, reconnaître etc.
21:17Mais moi quand les américains viennent me donner des leçons, je leur dis bravo, vous nous avez aidé à un moment donné dans notre vie.
21:22Vous avez été important, je peux peut-être même en être la preuve.
21:26Je ne serais peut-être pas là sur ce plateau s'ils n'avaient pas débarqué en Algérie en 1942.
21:30Mais vous n'êtes pas non plus l'exemple.
21:33J'entends. En revanche, puisqu'on parle de J.D. Vance, ça va être évidemment ce discours, il va être commenté, recommandé dans les prouesses d'un jour.
21:41Juste une chose, il y a une remarque.
21:44Ne soyez pas, vous êtes un journaliste de qualité et donc vous n'êtes pas naïf.
21:48Non mais loin de là.
21:50J'ai posé une question, pourquoi il vient parler de sécurité ? C'était ça le thème.
21:55Mais la sécurité, par exemple, il parle de la question démocratique, il parle aussi de l'immigration.
22:01Et moi je n'ai pas du tout compris comme vous, lorsqu'il parle de l'immigration, évidemment il fait lien avec l'islamisation de l'Europe.
22:06Il n'y a pas de hasard. Vous savez comme moi, ces discours-là, ils sont passés à la moulinette.
22:10Il ne prononce pas ce mot et il sait pourquoi il ne le prononce pas.
22:13D'ailleurs, vous savez, avec M.Trump, aujourd'hui tout le monde...
22:16Je ne comprends pas ce que vous voulez dire par là.
22:17Ça veut dire que demain, moi je connais les Américains et que je connais aussi le cynisme de la politique américaine.
22:22C'est-à-dire quoi ? Demain ils soutiendront les terroristes ?
22:24Je vais vous donner un exemple très simple. J'attends de savoir ce que va faire M.Trump en Syrie avec les Kurdes.
22:29J'attends de savoir si M.Trump ne va pas se dégager et ne va pas laisser les Kurdes se faire massacrer par l'armée de M.Erdogan.
22:39Et vous voyez, s'il empêche cela...
22:43Mais c'est un débat qui est passionnant. En revanche, ce que je vous disais, pardonnez-moi, lundi...
22:47Il y a un moment où je parle, où c'est uniquement un dialogue...
22:51Alors vous allez peut-être pouvoir répondre aussi.
22:54Demain, peut-être sur France Inter par exemple, il va y avoir un commentaire ou une analyse d'un spécialiste des Etats-Unis ou d'un géopolitologue sur J.Divens, sur son discours.
23:18Pourquoi, demain matin, un homme comme M.Bocoté ne sera pas invité ? Je cite M.Bocoté comme plusieurs ont cité d'autres.
23:24Mais vous voyez, on n'aura peut-être qu'une seule vision de ce discours-là.
23:28Je pense que je gagerais que vous avez raison et que ce ne sera pas l'opinion de M.Bocoté qui va...
23:34Vous pouvez me protester contre le fait que ça ne fait pas pour autant de la France un pays pour la dictature.
23:38Est-ce qu'à un moment je peux intervenir ?
23:40Oui, après la publicité.
23:43C'est tellement facile de me fermer la bouche ainsi.
23:46Le procédé n'échappera à personne.
23:50La publicité, on revient dans un instant.
23:52On écoutera J.Divens sur la question migratoire et on reviendra sur les vrais chiffres de la submersion, l'étude et le dossier du journal du dimanche.
24:01A tout de suite.
24:05Il est quasiment 19h30 sur CNews et on poursuit le face-à-face.
24:08On a passé vraiment toute la première partie à revenir sur ce discours.
24:11Si vous pouviez demander M.Dredd d'être un peu moins agressif, ça m'arrange aussi.
24:15Agressif, agressif.
24:16Vous avez quand même dit que c'était un agent du KGB quasiment.
24:19Pour lui c'est un honneur.
24:20Oh là là, il continue.
24:22Je ne sais plus.
24:23Il y a beaucoup de monde qui a réagi sur les réseaux sociaux.
24:25Soutien total à Gilles-William Golnadel devant la censure d'Eliott Deval.
24:29C'est le peuple français ça.
24:32Mais ça c'est contre vous.
24:33Non mais c'est le peuple français.
24:35Vous n'y pouvez rien.
24:36Vous avez vu comment il organise son lobby.
24:37Bah écoutez.
24:38Sur internet, sur l'endroit où il y a la liberté d'expression.
24:40Sur X.
24:41Sur X.
24:42C'est l'endroit où il y a la liberté.
24:43Bon messieurs.
24:44Un peu de sourire, ça fait du bien puisque nous allons aborder deux actualités dramatiques
24:48qui sont arrivées coup sur coup.
24:50Une à Munich avec cette attaque à la voiture Bélier.
24:53Attaque terroriste islamiste.
24:56Faisant 37 blessés et tuant une femme et un bébé de deux ans.
25:02Et puis à droite, c'est en Autriche avec un homme qui s'est attaqué au couteau à des innocents.
25:09Tué à un adolescent de 14 ans.
25:11Tuant un adolescent de 14 ans.
25:13On a flouté son visage.
25:14Mais ce qui est absolument terrifiant, c'est le sourire qu'il a lorsqu'il est interpellé par les policiers.
25:21Et entre ces deux faits, ces attentats terroristes islamistes, vous avez toujours ce discours de J.D. Vance
25:31où il revient sur l'urgence absolue selon lui qui est l'immigration de masse.
25:37On l'écoute.
25:39Je crois qu'il n'y a rien de plus urgent que l'immigration de masse.
25:43Aujourd'hui, près d'une personne sur cinq vivant dans ce pays est venue de l'étranger.
25:47C'est bien sûr un record absolu.
25:49C'est un chiffre similaire soit dit en passant aux Etats-Unis qui n'a jamais été aussi élevé non plus.
25:54Et je vous invite à lire cette étude vertigineuse de nos confrères du journal du dimanche
26:00sur les vrais chiffres de la submersion.
26:02On apprend qu'en 2024, il y a donc 330 000 entrées légales sur le territoire.
26:08Ça a doublé par rapport à 2002.
26:11Vous avez aussi tous les chiffres sur les demandes d'asile qui ont explosé en l'espace de dix ans.
26:19En cumulé, vous avez un million d'OQTF qui n'ont pas été exécutés entre 2013 et 2024.
26:28Donc la question que j'aimerais vous poser, c'est qu'ont-ils fait à l'Europe ?
26:34Qu'ont-ils fait à la France en voyant tous ces chiffres et à cette submersion ?
26:38Peut-être que vous allez reprendre le mot.
26:40C'est-à-dire qu'aujourd'hui, est-ce que vous reconnaissez le pays dans lequel vous avez grandi ?
26:45Est-ce qu'aujourd'hui, cette évolution incontrôlée de l'immigration
26:49a fait qu'il y a eu un bouleversement de notre société ?
26:52Est-ce qu'il y a des responsabilités ?
26:54Écoutez, encore une fois, malheur à M. Vance qui doit être exécuté parce qu'il a dit la vérité.
27:00D'ailleurs, il est tout à fait honnête.
27:02Il dit que son propre pays, sous les démocrates, a subi également une vague.
27:08Je reconnais mon pays comme un pays submergé.
27:13Je reconnais mon pays comme un pays submergé.
27:17Et le fait, M. Vance, de le dire, c'est également d'être poursuivi.
27:29Les Insoumis font une motion de censure contre M. le Premier ministre
27:36parce qu'il a osé dire la vérité.
27:39On voit bien à quel point M. Vance a raison sur le fond du problème
27:45et sur l'interdiction d'en parler librement.
27:49Et encore, ça va mieux maintenant.
27:52Pourquoi vous pensez que les progressistes n'ont que le mot censure à la bouche ?
27:58C'est parce qu'ils sentent bien que leur tentative de clouer le bec des gens
28:04devient de plus en plus difficile.
28:06Donc, il en devient de plus en plus méchant.
28:11Mais que ce soit sur le fond que dans la forme, effectivement, que M. Vance a raison.
28:17Et Munich, hier, pour vous donner encore la preuve de ce que j'avance,
28:22hier, Arte, télévision publique, 19h45, annonce la mort de la maman et de la petite-fille à Munich.
28:35On oublie simplement de dire que l'assassin est afghan.
28:39M. Vance a raison, les libertés sont en cause.
28:43Julien Dray.
28:45Alors, le problème, aujourd'hui, c'est pas tant de faire des polémiques incessantes sur les chiffres, etc.
28:52Le problème, c'est quelle est l'efficacité des politiques publiques pour maîtriser les flux migratoires.
28:57Sinon, ces polémiques sont incessantes, je les connais depuis 20 ans.
29:01Ce que je constate, c'est l'impuissance dans laquelle se retrouve, quelle qu'il soit, une grande majorité des responsables politiques.
29:08Donc, je veux bien discuter sur les mots.
29:11Moi, ce qui m'importe aujourd'hui, c'est est-ce qu'on est en capacité de maîtriser les flux migratoires de manière intelligente et efficace.
29:18Et donc, la seule question qui est posée, c'est est-ce que nous serons capables de mettre en place, ce que je demande, des quotas,
29:24de les discuter démocratiquement à l'Assemblée nationale, qui permettrait de limiter un certain nombre d'entrées dans le moment actuel,
29:30pour mieux les contrôler, qui permettrait de raccompagner à la frontière sans être pris dans le magma juridique européen.
29:38C'est ça la question qui est posée.
29:40Pour mieux intégrer aujourd'hui, il faut être capable, à un moment donné, de stopper des flux migratoires que nous ne maîtrisons plus.
29:45Voilà la question qui est posée.
29:47Et donc, la question, elle est posée aux responsables politiques, non pas de jouer avec les mots, mais d'être efficaces.
29:54Je peux vous dire, l'heure n'est pas à la modération, et on n'y arrivera pas comme ça.
30:00Avec un conseil constitutionnel, et peut-être avec le nouveau président qu'on nous annonce, on ne pourra pas s'en sortir,
30:06avec à la tête du pays, l'équivalent à peu près d'un monsieur Vance pour la France.
30:11Sinon, nous serons définitivement submergés.
30:14Je l'assume, l'heure n'est pas à la modération.
30:17Moi, j'ai toujours, comme vous aimez bien les chevaliers blancs, etc.
30:20Moi, il y a un truc que j'ai toujours fait attention, c'est les matamor.
30:23C'est-à-dire ceux qui, ou ce qu'on appelait chez nous, en Algérie, les fanfarons.
30:27C'est-à-dire ceux qui viennent vous dire, vous allez voir, moi, quand je serai, etc.
30:31Moi, je vis juste sur les faits.
30:33Donc, nous avons, par exemple, un ministre de l'Intérieur, qui ressemble étrangement à un autre président et ministre de l'Intérieur,
30:38qui annonçait un certain nombre de choses qui ne sont pas passées.
30:41Alors, je ne vais pas m'acharner, parce que, dans le moment actuel, ce n'est pas utile.
30:45Mais, voilà, c'est sur les faits.
30:46Et les faits, je maintiens que, si vous voulez faire un référendum,
30:50moi, je suis d'accord pour un vrai référendum sur la question des quotas.
30:54Vous voyez ? J'assume.
30:55– Enfin, on peut difficilement faire un procès d'intention à M. Retailleau qu'elle est main liée.
31:00Je ne dis pas du tout que ça sera facile.
31:02– Ah, c'est facile.
31:03– Je ne dis pas du tout que ça sera facile.
31:04– C'est qu'elle n'envoie pas au gouvernement si on a les mains liées.
31:05– Je ne dis pas que ça sera facile.
31:06Je ne dis pas même que l'équivalent de M. Vence,
31:08qui serait élu à la tête de la République française,
31:12ne serait pas empêché par je ne sais quelle manœuvre politique,
31:15ou même par la rue.
31:17On est loin de la solution, ça c'est sûr.
31:20Mais avant, pour dire que quelqu'un est un matamor,
31:24il faut encore lui donner les moyens d'agir et de voir qu'il n'a pas agi.
31:27– Mais alors, si on n'est pas en capacité d'agir, on ne va pas au gouvernement.
31:32On dit je ne suis pas en capacité d'agir, je n'y vais pas.
31:35On n'entretient pas l'illusion que quand on va arriver, etc.
31:37Ça c'est une question de cohérence personnelle.
31:40Premier aspect des choses.
31:41Le deuxième aspect des choses.
31:43Mais c'est une explication que je n'ai toujours pas eue.
31:47Puisque vous menez une tant de batailles sur les mots, etc.
31:50Sur les termes, voilà.
31:52Pourquoi vous ne voulez pas un référendum sur les quotas ?
31:55– Mais moi je ne veux pas un référendum sur les quotas.
31:57– Ah ben voilà.
31:58– Je ne suis pas intéressé par votre histoire de quotas.
32:00– Ah ouais, vous n'êtes intéressé par rien.
32:01Vous êtes intéressé par faire l'agitation autour de l'immigration.
32:04Parce que vous ne voulez pas l'arrêter.
32:05Parce que finalement c'est un fonds de commerce à la fois.
32:07– Non, non, oui d'accord.
32:08– Ah ouais, c'est un fonds de commerce.
32:10Après avoir été l'agent de Poutine, maintenant je suis un commerçant.
32:14– Ce n'est pas honteux de dire commerçant.
32:15– Qui fait commerce de ma démagogie.
32:20– Moi j'ai un respect total pour les commerçants.
32:23– Je pense que vous vous trompez.
32:25Vous feriez mieux de voir du côté de vos anciens amis.
32:28– Je ne vois pas de mes anciens amis.
32:30Moi je vous dis simplement qu'il y a eu un Premier ministre…
32:32– Vous avez parlé des quotas, Julien.
32:33Mais c'est parce que si on continue, on ne pourra pas faire les autres thèmes.
32:36– Oui, alors allons-y.
32:37– Vous l'avez déjà dit.
32:38– On pourrait faire une question.
32:39Est-ce que les Français sont pour les référendums sur les quotas ?
32:42– Vous savez ce qu'ils veulent par exemple ?
32:43Ces deux Français sur trois.
32:44– Ah, c'est vous qui allez répondre à la place des Français ?
32:45– Non, parce qu'en fait on a fait quelques sondages
32:47que j'ai pu suivre sur ces dernières années.
32:49– Moi j'en ai sur les quotas.
32:51C'est pour ça que je défends cette position.
32:53– Vous n'avez pas posé un sondage sur les quotas.
32:54– Non, je n'ai pas d'argent pour eux.
32:55Mais si vous voulez on fait une quête.
32:58– Je peux vous donner 10 derniers sondages sur la question migratoire.
33:01– Ils sont pour limiter les flux migratoires.
33:03Les quotas c'est la seule manière de le faire.
33:09– Pourquoi ce serait-ce ?
33:11– Parce que dire on va faire l'immigration zéro ça ne marchera pas.
33:13– Vous êtes piégé par le baron noir.
33:15Allons-y sur un autre sujet.
33:17– Moi je ne t'ai fait écouter le peuple lorsqu'il répond aux sondages.
33:19– Moi aussi je t'écoute, c'est pour ça que je fais les quotas.
33:20– Georges Ibrahim Abdallah, criminel, condamné en 1984 à la réclusion à perpétuité
33:28pour avoir participé, je le rappelle, à la citisine de deux diplomates en 82,
33:33un Israélien et un Américain.
33:36Il en est à sa onzième demande de remise en liberté.
33:40Et elle va peut-être être acceptée la semaine prochaine,
33:42des décisions qui ont été contestées par le parquet antiterroriste.
33:46Je précise tout ça parce que c'est important,
33:48les téléspectateurs ne sont peut-être pas au courant.
33:50Eh bien il a reçu la visite, puisque les députés ont des droits de visite dans les cellules,
33:54d'un certain Éric Coquerel qui fièrement explique qu'il est dans sa cellule,
34:00que c'est une rencontre fraternelle entre militants politiques,
34:0441 ans ça suffit, Georges, il faut l'appeler par son prénom,
34:08doit être libéré le 20 février et pouvoir repartir chez lui au Liban pour poursuivre la lutte.
34:14Alors moi j'ai besoin que vous me décodiez ce que représente ce message,
34:20là on voit les images de cette cellule.
34:24– Si vous voulez, on vient comme ça, mine de rien, en l'espace d'un week-end,
34:29de franchir encore un palier chez les Insoumis,
34:34de complicité active et avérée avec des terroristes.
34:39Le type est un terroriste, le type a participé à deux assassinats,
34:44il a été condamné à perpétuité, non seulement il demande sa libération,
34:49ce sont ses endroits les plus stricts, mais il dit qu'il est fraternel avec lui
34:53et il veut qu'il poursuive la lutte au Liban.
34:57Contrairement au mensonge de M. Mélenchon,
35:00qui a été dans les pattes de son fougueux lieutenant pour twitter,
35:05M. Mélenchon ment, M. Abdallah n'est pas libérable automatiquement,
35:12il est libérable mais pas automatiquement, d'autant plus, petit détail,
35:17qu'il a refusé toujours de regretter ses crimes.
35:22Parmi les éléments qui font qu'on peut libérer quelqu'un avant la fin de la perpétuité,
35:28c'est si jamais il a fait amende honorable, si jamais il a changé.
35:32Abdallah au moins, il a si j'ose dire une qualité, il ne change pas.
35:37C'est un homme qui...
35:39Donc on est d'accord, M. Abdel...
35:41Et Léry Coquerel, si je comprends bien, soutient un criminel.
35:44Le plus grave, monsieur, c'est qu'alors qu'ils ont franchi un palier,
35:49vous avez entendu quelque chose sur le service public ?
35:52Ah, ils se sont indignés contre M. Vance.
35:56Alors là, du matin jusqu'au soir, ils s'indignent contre Vance.
36:00Je n'ai pas lu la moindre chose, je n'ai pas entendu le moindre mot
36:03contre le franchissement d'un nouveau palier par la France insoumise.
36:07J'appelle ça le privilège rouge.
36:10Moi, je vais remercier M. Léry Coquerel.
36:14Allez-y, pourquoi ?
36:16Parce qu'il donne la preuve qu'aucune alliance n'est possible désormais
36:19avec cette formation politique.
36:21Comme si on avait besoin de cette preuve-là.
36:23Mais c'est une preuve supplémentaire.
36:25Surtout, c'est intéressant à la veille du Congrès du Parti Socialiste.
36:28Parce qu'effectivement, M. Abdallah est un terroriste.
36:31Amicalement, je ne lui conseille pas d'aller au Liban s'il est libéré.
36:34Vu la situation qui règne aujourd'hui au Liban, je ne suis pas sûr
36:37qu'il va être accueilli à bras ouverts.
36:39Les rapports de force ont évolué au Liban même.
36:42Mais ça, c'est une parenthèse qui se ferme.
36:45Mais ce n'est pas le problème.
36:47Le problème, c'est qu'effectivement, il a participé à des attentats terroristes
36:50et qui ont coûté la vie à des innocents.
36:53Et qu'à ce titre-là, il a été condamné par la justice française.
36:56Et je pense que la justice française sera fidèle aux décisions
36:59qu'elle a prises jusqu'à maintenant et qu'elle ne le libèrera pas.
37:02Y compris parce qu'il n'y a pas amendement rabe,
37:04il n'y a pas reconnaissance, etc.
37:06Maintenant, c'est vrai qu'à partir du moment où la France insoumise
37:09dans la continuité de ce que sont ses prises d'opposition,
37:12notamment depuis le 7 octobre, le soutien au Hamas, au Hezbollah,
37:15franchit une étape supplémentaire en affichant aujourd'hui
37:18qu'elle a parti liée à toutes ses forces pro-islamisme
37:21parce que M. Abdallah se revendique de l'islamisme politique.
37:24On voit Rima Hassan dans les bras l'un de l'autre, vraiment amoureusement.
37:27Mais même la cellule, je trouve ça...
37:29On voit Rima Hassan enlacée avec Abdallah,
37:37ce serait un parti de droite, il aurait été dissous.
37:41À ce degré de collusion avec le terrorisme international,
37:45un parti serait dissous, pas la France insoumise.
37:48Allons en Israël, s'il vous plaît.
37:52Allons en Israël, s'il vous plaît.
37:54Et c'est pour ça que je pense que c'est un élément, et je finis,
37:57c'est un élément supplémentaire et soumis à la réflexion
38:00de tous ceux qui vont avoir dans les semaines et les mois à venir
38:03à voter pour savoir si on continue cette histoire de front populaire bidon
38:06avec la France insoumise.
38:08M. Mélenchon a dit aujourd'hui que nous n'étions plus ses alliés.
38:11Et moi je lui dis merci, je ne veux pas être ton allié.
38:14Allons en Israël à présent, si vous me le permettez,
38:16puisqu'on va rejoindre notre envoyé spécial Olivier Benkemoun.
38:20Marco Rubio a condamné il y a quelques minutes
38:24la dépravation, je cite, du Hamas qui détient des cadavres d'otages.
38:32Racontez-nous.
38:34Bonsoir Eliott, bonsoir à tous effectivement.
38:38Marco Rubio, c'est le nouveau secrétaire d'État américain,
38:41l'équivalent du ministre des Affaires étrangères.
38:44Il vient pour la première fois faire une tournée au Moyen-Orient.
38:47Premier pays qu'il visite, c'est Israël.
38:50Il a vu Benjamin Netanyahou, il a passé sa journée avec lui.
38:53Il a apporté beaucoup de signes de soutien.
38:55Il a commencé en arrivant d'ailleurs dans ses valises
38:58les bombes qu'a longtemps attendues Israël.
39:011600 bombes lourdes qui devraient être utilisées par l'armée
39:06et qui ont été bloquées par l'administration Biden.
39:09Donald Trump les a débloquées.
39:11Aujourd'hui, il est venu avec ça.
39:13Elles ont été livrées dans le port.
39:14Et le voilà qui soutient sans faille, avec les mots que vous avez dits,
39:18la lutte d'Israël et de Benjamin Netanyahou contre les terroristes.
39:22Il n'a pas peur de parler de terroristes.
39:24Ça change de la diplomatie qu'on connaît bien.
39:26Ça change de la diplomatie française
39:28qui a encore parlé aujourd'hui de solutions à deux États.
39:32Emmanuel Macron a appelé Mahmoud Abbas en lui disant
39:34il faut une solution à deux États.
39:35Non, pas du tout.
39:36Ce qu'on a entendu dans la bouche du secrétaire d'État américain,
39:39ce sont des mots très durs.
39:40Et on va l'écouter, je vous propose, à propos du Hamas.
39:45À ce sujet, le Président a été très clair.
39:48Le Hamas ne peut pas continuer d'être une force militaire ou gouvernementale.
39:53Et franchement, tant qu'il sera une force capable de gouverner
39:56ou d'administrer, ou une force capable de menacer par la violence,
40:00la paix sera impossible.
40:03Il doit être éliminé.
40:05Il doit être éradiqué.
40:10Le Hamas doit être éradiqué.
40:12Pas de paix possible.
40:13Evidemment, pas de solution à deux États.
40:15C'est important cette déclaration.
40:17Puis elle intervient à un moment très particulier.
40:19Parce que vous savez, demain, on va, j'allais dire,
40:22pas du tout fêter, mais marquer les 500 jours de guerre.
40:25500 jours, demain, de guerre.
40:28Israël continue à se préparer.
40:30Il y a une grande mobilisation.
40:31L'armée est prête.
40:32Les réservistes sont prêts.
40:33Mais en même temps, on doit penser à la phase 2 de l'accord de Trèves.
40:37Il reste précisément 73 otages.
40:40Encore tous les jours, il y a des manifestations pour demander la libération des otages.
40:44Tous les jours, il y a une pression importante des familles des otages
40:47pour demander la libération, qu'on arrête la guerre.
40:49Mais ce n'est pas l'idée générale en Israël.
40:51Il faut libérer les otages, ça c'est le plus important.
40:54Mais se préparer à éradiquer le ramasse, comme l'a dit Marco Rubio.
40:58Merci beaucoup Olivier Benkemoun pour toutes ces précisions depuis Israël.
41:02Un mot avant notre dernier thème sur cette déclaration de Marco Rubio.
41:06Peut-être que tout a été dit dans cette déclaration.
41:09Une fois encore, je ne peux qu'approuver ce qui a été dit.
41:13Les paroles, si j'ose dire, réconfortantes par rapport aux otages.
41:19Aussi, l'esprit de vouloir s'en prendre maintenant à la dictature iranienne.
41:27Je n'étais pas sûr que l'administration américaine irait de ce côté-là.
41:32J'ai l'impression que les Américains sont d'accord.
41:34Mais vous savez, la vie c'est long, quatre ans c'est long.
41:37La réalité est difficile au Proche-Orient.
41:40Américain ou pas américain, la réalité est difficile.
41:43Mais en tous les cas, dans les mots employés, dans les concepts employés,
41:48encore qu'il y aurait quelques nuances si j'avais le temps,
41:52je ne peux que me féliciter de ce que je viens d'entendre.
41:54J'ouvre et je ferme rapidement une parenthèse.
41:57Je vois un tweet de Gauthier Lebret qui cite un débat qu'il y a actuellement sur France 5
42:02avec un titre, vous savez c'est les synthés que vous voyez en bas,
42:05avec inscrit à masse, une organisation toujours dangereuse, point d'interrogation.
42:10C'est la question qu'on se pose actuellement sur France 5.
42:13Je rappelle qu'il y a quand même aux mains du Hamas un franco-israélien
42:18qui est toujours détenu depuis plus de 500 jours.
42:21Mais je n'ai pas entendu.
42:23Non mais attendez, moi je sais bien.
42:25La 5, c'est en permanence comme ça.
42:28Le Hamas aujourd'hui, on le voit, reste une organisation extrêmement dangereuse sur la bande de Gaza.
42:35Depuis quelques jours, ils ont essayé de faire main basse,
42:38ils essayent de faire main basse sur l'aide alimentaire
42:40et ils s'en servent comme moyen de chantage sur la population gazaouie.
42:43Ils ont réarmé toute une partie de ceux qu'ils avaient transformés en civils,
42:48qui ont ressorti leurs uniformes et ils essayent de reprendre pied sur le territoire.
42:52C'est pour ça que la situation va être difficile dans les semaines à venir.
42:56Mais je voudrais faire une remarque que la presse visiblement n'a pas notée.
43:00Dans la première liste des otages qui devaient être libérés,
43:03il y avait les deux bébés et la mère, et Mme Fir.
43:07Et vous avez remarqué qu'on est passé de 6 à 3 et qu'ils n'ont pas été libérés.
43:11Et vous savez pourquoi ?
43:13Parce que ces trois otages-là sont la monnaie d'échange que le Hamas espère utiliser
43:18pour obtenir la libération de terroristes qui sont des assassins et qui ont été prouvés.
43:22Et ils savent que le seul instrument qui leur reste, c'est celui-là.
43:26C'est pour ça que les semaines à venir vont être très difficiles
43:29parce qu'on rentre dans l'os dur maintenant.
43:31Et l'os dur, ça va être effectivement de régler cette question-là
43:35et d'obtenir la libération, non pas des 73,
43:38parce que d'après les estimations, il en reste 38 à 40 qui sont encore en vie.
43:42Merci messieurs, c'était un plaisir d'être avec vous ce soir.
43:45Vous allez nous manquer la semaine prochaine.
43:47Vous me mettez à votre place, ça ne va pas être facile.
43:49Vous prévoyez quand même une émission ?
43:51On va prévoir une heure de silence.
43:53D'accord, oui.
43:54Une heure de silence.
43:56C'est la seule solution.
43:58Merci à tous les deux.
43:59On avait encore beaucoup de thèmes.
44:00J'aurais aimé qu'on parle de Bétharra.
44:03Votre présence quand même.
44:05Pour vous, ça va être une heure d'excuses.
44:08Pour ces années de mobilisation syndicale et militante.
44:12J'ai été insulté.
44:14Et d'insultes, c'est vrai.
44:15Vous pourriez présenter vos excuses.
44:16Il aura passé d'une heure pour se demander pardon.
44:18Imaginez, vous avez été un marchand de commerce.
44:20Un commerçant et un agent de bout de bout.
44:22Que les choses soient claires, ce n'est pas une insulte d'être un commerçant.
44:25Non, j'ai bien compris, ne vous inquiétez pas.
44:27C'est pas une insulte.
44:29Les téléspectateurs décodent tout.
44:33Ils sont loin d'être bêtes.
44:35En revanche, vous auriez pu, avant de quitter, présenter vos excuses.
44:39Oui, c'est ça.
44:41Je ne sais pas comment on dit au revoir en russe.
44:43Peut-être que vous le savez, William.
44:45Vous vouliez que je me trahisse à ce point-là.
44:48C'était bien tenté.
44:50Allez, rendez-vous dans un instant.
44:52Il a été bien formé.
44:54Rendez-vous dans un instant pour l'art des profs.
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