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Transcription
00:00Lorsque vous entendez qu'Owen a abordé une jeune fille 3, 4 ou 5 jours avant.
00:06Oui, c'est le 4 février.
00:07Si je comprends bien, c'est la même méthodologie.
00:11Oui.
00:11Bon, donc forcément les enquêteurs vont aller voir où cette jeune fille, où les parents de cette jeune fille
00:17et d'imaginer ce qui s'est passé, parce que si il y avait eu quelque chose,
00:21si par exemple ses parents avaient porté plainte, peut-être les choses seraient-elles différentes ?
00:25Effectivement, c'est pour ça que nous on ne minimise pas et on en a reparlé ce matin avec les collègues.
00:30Justement d'ailleurs, on se disait, parce que ça arrive à tout le monde autour de nous,
00:33où des fois les gens se font suivre, aborder des agressions sexuelles, mais avec des cris, la personne part.
00:40Et en fait, tout de suite, il faut faire le 17 et prévenir les policiers.
00:42Il faut tout le temps le faire.
00:43Là, on aurait pu envoyer une patrouille, alors peut-être qu'on ne serait pas tombé sur lui,
00:47mais on aurait un descriptif et à partir de là, après on met des effectifs qui recherchent ces personnes-là.
00:52Et c'est très important.
00:54Mais aujourd'hui, le problème, c'est que je pense que les gens aussi se mettent dans l'idée
00:58qu'il y a tellement d'agressions, tellement de faits, qu'on banalise presque tout en disant
01:04« Mais de toute façon, les policiers, qu'est-ce qu'ils auraient pu faire ? Ce n'est pas grave. »
01:08Vous voyez, il faut vraiment lutter contre ça.
01:11Et puis il ne faut pas tomber dans la psychose inverse,
01:13parce qu'il y a peut-être des gens qui entreraient dans un commissariat pour tout et n'importe quoi.
01:19Oui, ça nous arrive, on en voit.
01:20Après, il y a aussi nos habitués qui viennent dans les commissariats pour dénoncer des choses à gauche et à droite.
01:26Et puis à un moment donné, on voit bien que c'est faux, parce qu'ils ont besoin d'exister et de parler à quelqu'un.

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