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00:00Et vous faites référence évidemment à la Lune de Libération ce week-end,
00:03les gros dégueulasses, entre guillemets, qui vous visaient vous
00:07et Gérard Depardieu avec une double page qui rapportait
00:11des propos que vous auriez tenus dans ce film de fiction.
00:14Est-ce qu'on peut les écouter ces propos ou est-ce que ça vous ennuie de les écouter ?
00:18D'abord c'est dans les mains de mon avocat, la seule chose que je vais vous dire
00:21parce que c'est Jérémy Assous qui s'occupe de ça et je pense qu'on a des choses
00:25peut-être plus intelligentes à dire que de relayer ce genre de choses,
00:28de vous entendre quand même parce que je sais que ça peut choquer ces propos.
00:31Moi j'ai des jeunes gens ce matin qui m'ont dit qu'ils sont choqués d'entendre ces propos.
00:37Puisque vous m'acculez à ça, je ne peux pas vraiment m'en échapper,
00:42je vais vous dire une chose, deux choses.
00:45La première, c'est que ce n'était pas une caméra cachée.
00:48Je joue dans mon propre film, donc je sais que je suis filmé
00:53puisque c'est censé être montré un jour.
00:55Ça c'est par exemple ce qu'on va entendre là, ce sont des dialogues de fiction.
00:59C'est le dialogue de mon film, c'est comme si vous aviez volé en 1973
01:03des rushs à Bertrand Blier et dire regardez ce qu'on dit de Vert et de Pardieu.
01:09Mais non, ce n'est pas une caméra cachée, ce n'est pas des choses qui ont été filmées à mon insu.
01:14Il y a deux techniciens qui me filment avec Gérard dans mon film de fiction
01:20qui s'appelle 70.
01:23Écoutons ce passage, c'est Jérémy Assous qui est sur le coup.
01:27Écoutons ce passage, parce que c'est bien que vous donniez votre version,
01:30parce qu'il y a des gens qui pensent qu'ils veulent.
01:32Non, il faut que vous rectifiez, parce que moi je vous connais un peu,
01:35je n'ai pas envie qu'on pense...
01:37On me vole un film, d'accord, de fiction, écrit,
01:40un film de fiction qui était censé sortir au cinéma.
01:44Film de fiction, je joue comme dans La Chèvre,
01:47je joue Pierre Richard et Gérard de Pardieu, je joue Gérard de Pardieu.
01:49Donc on exagère tout, on filme 24 heures sur 24,
01:53au montage, on regarde ce qu'on garde, ce qu'on ne garde pas.
01:55Je suis étonné, petit 1, qu'ils aient sorti ça alors qu'il y a 100 fois pire dans le film,
02:00mais écrit, assumé,
02:02et 2, qu'ils nous fassent croire que c'est filmé à la dérobée,
02:06alors que je sais, Gérard, on a des micros !
02:09On a des micros !
02:10Écoutons cette séquence et vous allez pouvoir réagir.
02:13C'est des femmes abîmées, c'est des femmes qui ne ressentent rien,
02:17alors elle est maintenant avec un mec encore pire, une fiotte, une vraie fiotte.
02:32Je renvoie effectivement,
02:36si ça intéresse certains, ils pourront aller sur les réseaux sociaux,
02:39écouter davantage.
02:40Pourquoi j'interromps ? Parce qu'on entend, c'est plutôt chuchoté,
02:44et je ne suis pas sûr que l'auditeur qui nous écoute comprenne.
02:48Ce n'est pas que j'assume ou que je n'assume pas, c'est que j'assume à 1000% !
02:51Mais Pascal, 1000% !
02:54C'est important que vous puissiez le dire.
02:55Simplement, aujourd'hui, vous êtes, je le répète, une cible.
02:58Gérard Depardieu aussi est une cible.
03:00Et alors ?
03:02Je trouve que d'abord, Gérard Depardieu est un immense comédien.
03:05Mais bien sûr, et moi je suis un immense écrivain.