• il y a 10 heures
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Elisabeth Lévy est avec nous, Gilles William, Golnadel, bonsoir, André Valigny, ça nous fait plaisir que vous soyez là et on va parler justice, donc vous allez pouvoir nous éclairer, Joseph Massé-Scaron, bonsoir, quel fiasco, l'affaire Doilem c'est un fiasco total, voilà un monsieur qu'on m'a renvoyé en Algérie, l'Algérie ne l'a pas gardé, il est revenu ici, il était en centre de rétention administrative et qu'a décidé aujourd'hui la justice ?
00:26De lever son OQTF, donc il est libre ce soir, ce soir il est dehors, donc c'est un fiasco total, on connait les motifs ?
00:36Vous allez voir le sujet de Corentin Alizio, c'est l'influenceur algérien Doilem dont on parle depuis de nombreuses journées, donc il a obtenu gain de cause après le tribunal administratif de Melun qui a annulé l'obligation de quitter le territoire français sans délai dont il faisait l'objet, voyez le sujet.
00:54Dans une vidéo sur TikTok où il compte 168 000 abonnés, ce ressortissant algérien avait tenu des propos en arabe au sujet d'un opposant au régime algérien.
01:04Des propos présentés par les autorités comme un appel au meurtre et une incitation à la haine.
01:10Signalé, puis interpellé, l'algérien, agent d'entretien à Montpellier, avait fait l'objet d'une procédure d'expulsion.
01:18Mais le 9 janvier, alors qu'il atterrit à Alger, les autorités du pays refusent de l'accueillir.
01:23De retour en France, il était depuis retenu dans le CRA le plus proche de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, dans l'attente de son procès le 24 février.
01:32Ses avocats se félicitent de sa libération.
01:36Cette succession de mesures signe un acharnement féroce et aveugle, aujourd'hui sanctionné.
01:41Le ministère a joué son va-tout et a perdu, nous saluons une décision logique.
01:46Le ministère de l'Intérieur annonce faire appel de l'annulation de l'obligation de quitter le territoire et de sa sortie de rétention.
01:53« C'est un cas d'école. On ne va pas tous les jours. J'ai l'impression qu'on répète tous les soirs la même chose. »
02:01« On peut appeler au meurtre sur les réseaux sociaux sans problème. »
02:05« Sauf d'une juge. 4 ans ferme. »
02:09« Les conséquences sont énormes et considérables. On peut appeler au meurtre sans qu'il y ait sanction. »
02:19« Ça veut dire que les personnes qui sont visées par les influenceurs algériens, et Dieu sait qu'il y a un certain nombre de personnes, aujourd'hui, je suis désolé, ont une cible virtuellement accrochée sur le dos. C'est hallucinant. »
02:35« Il y a plus grave que ça. Les juges nous disent que l'État français n'a pas le droit de décider de qui il garde. »
02:48« On parle évidemment d'étrangers, de gens qui ne sont pas français. Eh bien, ils nous disent que vous devez les garder. Franchement, pourquoi on est l'idée ? Pourquoi on va voter ? »
02:58« Pourquoi on va voter ? André Vallini, exclairez-nous ! »
03:01« Justement, je voulais vous dire qu'on ne peut pas vraiment être éclairé sur ce dossier, parce que ce n'est pas mon confrère Golnadel qui me démentira. Pour se prononcer sur un dossier, il faut le connaître dans le détail. »
03:12« Il y a sûrement des raisons juridiques. Les juges ne décident pas comme ça des choses dans l'air sans s'appuyer sur des textes. »
03:17« Alors la réponse, si. Ils décident comme ça. Pour des raisons idéologiques. De temps en temps, toujours. »
03:22« Non, je ne crois pas. Il y a ce qu'on appelle l'État de droit, c'est-à-dire des lois. Et les juges appliquent les lois. »
03:27« Ils interprètent. »
03:29« Ce qui veut dire que... »
03:31« La notion, par exemple, de pacte de corruption, on en fait ce qu'on veut. Je ne vous souhaite pas d'être un jour dans un pacte de corruption. Parce que je vous fais dire ce que vous voulez. »
03:40« Je termine sur l'imam Ikyusen. Souvenez-vous de cet imam Ikyusen. Darmanin avait eu le même problème aujourd'hui que Bruno Retailleau a aujourd'hui. Il faut bien ficeler ses procédures. C'est bien de communiquer, de dire qu'il va faire beaucoup de choses. »
03:54« C'est de la faute de Monsieur Retailleau, c'est ce que vous voulez dire. »
03:55« Non, ce n'est pas de sa faute. Je dis qu'il doit sécuriser ses procédures. Avant de faire de la communication, il doit sécuriser ses procédures. Alors il a fait appel... »
04:01« Il n'y a que ça que vous retenez. »
04:03« Non, il a fait appel. »
04:04« Il a fait appel, Retailleau. »
04:05« Je vous assure, André. Vous me sidérez, en fait. »
04:09« Suivez-moi. »
04:10« Vous me sidérez, André. La seule chose que vous retenez de ce sujet, c'est que Monsieur Retailleau doit sécuriser sa procédure. »
04:17« Ah ben oui. Oui, oui. Il faut faire attention aux procédures. Il y a des lois, il faut les respecter. Un dernier mot. »
04:21« C'est ce que vous mettez en avant. »
04:22« Mais il y a de l'interprétation. »
04:24« Je ne connais pas le dossier. Vous connaissez le dossier, dans le détail ? »
04:28« Non, mais d'une façon générale, les juges interprètent la loi. »
04:31« Je ne connais pas à 100% le dossier. Vous avez complètement raison. Mais je me dis, qu'est-ce qui fait que dans un cerveau, vous, vous pensez comme... »
04:37« C'est fou, ça. »
04:38« Vous pensez ce que vous venez de dire. Et que moi, je pense différemment. Je me dis, quand j'entends ça, je me dis, il y a une question de bon sens. Je dis, voilà quelqu'un. »
04:44« Mais vous pensez... »
04:45« Voilà quelqu'un. »
04:46« Vous pensez que moi, cet Algérien qui incite à la haine et au meurtre, vous pensez que je le trouve bienvenu en France ? »
04:51« Pourquoi vous ne le dites pas ? »
04:52« Je le dis. Je dis que ça n'a rien à faire sur le sol français. »
04:55« Et pourquoi vous ne le dites pas en premier ? »
04:56« Franchement... »
04:57« Je le dis maintenant, si ça vous fait plaisir. »
04:59« Évidemment, ce n'est pas... »
05:00« Seulement, on n'expulse pas quelqu'un du territoire national sans s'appuyer sur des textes. »
05:04« Non. Là, j'y vois... Jusqu'à maintenant, j'approuvais tout ce que vous disiez. Mais là, je vois... »
05:08« Mais ne vous énervez pas. »
05:09« Non, non, je ne m'énerve pas. »
05:10« Non, mais je vois une contradiction. »
05:11« Vous êtes nombreux, là. »
05:12« Non, non, mais je vois une contradiction. »
05:14« Vous pouviez parfaitement soutenir que, par exemple, s'il y a une mauvaise traduction du texte en arabe et qu'effectivement, il ne menaçait pas de mort des opposants, ça se défendait. »
05:26« Oui. »
05:27« Par contre, vous me permettrez de vous dire que, dans le cas contraire, c'est scandaleux. »
05:31« J'y vois ce que j'y voyais hier, à savoir un masochisme inconscient de la population française, en ce compris, permettez-moi de vous le dire, certains magistrats... »
05:42« Parce que moi, je vois des décisions de justice passées, avec tout le respect que je peux avoir pour le corps des magistrats, qui ne sont pas frappées du coin du bon sens ni du coin du bon droit. »
05:54« Donc, j'attends de voir la décision de justice... »
05:57« Et l'appel. »
05:59« La décision à l'appel. »
06:01« Bon, saisie en urgence, je le rappelle, le juge a tenu audience ce jeudi, décidé d'annuler les décisions prises par le préfet de Lérault. »
06:12« Cet homme avait été transféré à Paris, il avait été mis dans un avion, on le répète, pour l'Algérie. »
06:17« C'est un fiasco de A à Z. »
06:20« C'est ça qui est sidérant. »
06:21« Pour le gouvernement, oui. »
06:22« Ils doivent rigoler, les Algériens. Ils ont raison. »
06:24« Mais ils ont raison, bien sûr. »
06:26« Mais vous devriez... »
06:28« Je ne pense pas que c'est un fiasco pour le gouvernement. C'est un fiasco pour tous les Français. »
06:32« Pour la France. »
06:33« Tous les Français, d'ailleurs. Sans exception. »
06:36« Pour nous aussi, là, franchement, c'est un camoufle. »
06:39« Parce que c'est un professionnel, en fait, Bruno Retailleau. Évidemment que c'est un professionnel. Évidemment qu'il sécurise sa procédure, comme vous dites. Bien sûr. Moi, j'en suis sûr. Mais aujourd'hui, vous ne pouvez pas aller jusqu'au bout. C'est ça que vous devez y revenir, me semble-t-il. »
06:54« Et en plus, il faut noter que l'appel n'est pas suspensif, là. Bizarrement. »
06:57« Ce qui veut dire que la loi que Darmanin a fait voter n'est pas assez sévère. Contrairement à ce que la gauche disait à l'époque, la loi qui a fait voter Darmanin n'est pas assez sévère. »
07:05« Pourquoi vous ne voulez pas envisager que les juges... »
07:07« La loi qui a fait voter Darmanin, il y a un an. La loi immigration. »
07:09« Je suis heureux de vous l'entendre dire. Il n'y avait pas grand-chose, si vous me permettez, dans cette loi. On a passé notre temps à le dire. Et vous aviez vos amis qui criaient au fascisme avec cette loi. »
07:18« Je sais. »
07:19« Vous n'envisagez pas, André. Non, c'est bon, on arrête. »
07:23« J'ai une citation de De Gaulle qui est « Il y a d'abord la France, ensuite l'État. Enfin, autant que les intérêts majeurs sont sauvegardés, il y a le droit. »
07:36« Ah, c'est bien, ça. »
07:38Bon, Mayotte avec une Assemblée nationale aujourd'hui. Alors, Estelle Youssoupha, je dois dire, elle a été tout à fait remarquable.
07:47Elle est passée d'ailleurs par notre métisse, une ancienne journaliste, comme vous le savez. Elle est députée aujourd'hui de Mayotte.
07:53Et il y a eu un échange avec Sébastien Delogu de la France Insoumise. Et la façon dont Estelle Youssoupha lui a répondu fera date peut-être dans cet hémicycle avec panache et efficacité.
08:08« Je suis en train de dire que je vous ai vu pendant pas mal de temps passer à la télé, Madame Youssoupha, pareil, pour défendre ce qui est défendable, c'est sûr.
08:18Mais où étiez-vous pendant les fêtes, pendant que nous, la France Insoumise, parcourons l'ensemble du territoire pour récolter des dons à envoyer de l'eau et à manger et des denrées alimentaires ?
08:32Où étiez-vous ? Où étiez-vous quand il fallait censurer le gouvernement parce qu'il n'apporte pas les moyens nécessaires à nos compatriotes maorais et maoraises et que vous ne l'avez pas fait ? Où étiez-vous ? Bien sûr, vous n'étiez pas là. »
08:48« Pendant les fêtes, pendant que vous faisiez votre petite tournée des popotes, j'étais sur mon île, en train de compter, d'essayer d'être avec la population.
08:59Moi, je ne sais même pas où vous allez. Non, non, non, mais vraiment, pendant que vous étiez absents, j'étais sur mon île avec la population qui n'a plus de toit, plus à manger, plus de services publics, plus d'hôpital.
09:12Avec rien, ni la population, ni moi-même, on a tout perdu et vous, vous venez vous vanter d'aller faire votre charité ? Mais vous êtes sérieux ? Vous n'avez plus aucune décence ? Aucune décence ?
09:27Non, mais vous pouvez ! Vous pouvez ! De toute façon, de toute façon, c'est là, à la hauteur des arguments, parce que LFI, quand il s'agissait de voter pour la loi d'urgence pour Mayotte, abstention ou contre ! Contre !
09:45Non, mais vraiment ! Non, non, parce qu'on fait l'archéologie des votes ! Allons-y sur l'archéologie des votes ! Quand on est au fin fond du trou, on compte ses amis et les ennemis, ils font tomber les masques, c'est ça que voit Mayotte.
10:01Les ennemis ont fait tomber les masques, parce que quand on débat de Mayotte, qu'est-ce qu'on entend ? Défendre les comores.
10:06Et aujourd'hui, à l'occasion de sa niche parlementaire, elle était vive.
10:10Oui.
10:11Donc c'était exactement à l'occasion de sa niche parlementaire, la droite républicaine a porté au débat la proposition de loi sur le droit du sol à Mayotte.
10:20Et soutenue par le gouvernement, cette proposition rencontre une forte opposition de la part des députés socialistes et LFI qui y voient un recul des principes républicains.
10:28Et à l'instant, je vois que la droite républicaine supprime le droit du sol pour les immigrés illégaux à Mayotte lors de sa journée d'initiative parlementaire.
10:36La droite républicaine, présidée par Laurent Wauquiez, c'est un communiqué que je lis à l'instant, a inscrit en première position une proposition de loi pour restreindre le droit du sol à Mayotte et elle a été adoptée.
10:51Je voudrais qu'on écoute plusieurs interventions sur ce sujet du droit du sol et peut-être faut-il le faire évoluer en France parce que les choses sont différentes.
11:00Il y a un siècle, deux siècles, on peut en tout cas y réfléchir.
11:04Je voudrais qu'on écoute Naïma Moutchou qui est députée horizon du Val-d'Oise et qui, elle, s'est adressée au député de gauche.
11:15Je suis agacée et j'en ai assez d'entendre la gauche donner des leçons, se prendre pour le camp du bien, de l'humanité, de la générosité et j'en ai marre que la gauche me renvoie systématiquement à mes propres origines.
11:26Et alors quoi ? Parce que je suis issue de l'immigration, il faut que j'adhère à vos thèses et à vos thèses angéliques sur l'immigration ?
11:31Il faudrait que je ne voie pas la réalité ? C'est ça votre conception de l'individu Madame Diop ?
11:35C'est ça des clichés, des caricatures et de l'essentialisation encore et encore ?
11:40Et alors qu'est-ce que ça veut dire ? Je suis là devant vous par charité de la France peut-être ?
11:45Non, la France est un beau et grand pays et nous avançons précisément parce que nous avons un cadre légal.
11:52Et j'ajoute que les principes ne sont rien, moi je tiens aux principes, ils ne sont rien s'ils ne sont pas confrontés au réel, rien.
12:01Sinon ils se transforment en dogme, voilà ce qu'est devenue la gauche, une gauche dogmatique qui ne fera rien pour les maorais,
12:08qui ne fera rien pour les français issus de l'immigration parce que précisément vous ne les traitez pas comme des français.
12:14Et avant de vous donner la parole, écoutez ce que Marine Le Pen a dit sur le droit du sol.
12:20Il se trouve que le droit du sol n'est pas dans la constitution française et que par une simple loi nous pourrions et même nous devrions supprimer le droit du sol pour l'ensemble du territoire national.
12:34Le problème c'est que dès que vous laissez une brèche, en réalité il y a des gens qui vont s'engouffrer dans cette brèche.
12:40Leur espoir va s'engouffrer dans une brèche.
12:43S'il y a une personne sur cinq migrant clandestin qui a une chance pour qu'un de ses enfants devienne français, il y en aura quinze qui prendront la mer.
12:52S'il y en a un sur vingt, il y en aura cent vingt qui prendront la mer.
12:56Donc il faut juste qu'il y en ait zéro et alors personne ne risquera sa vie en tentant cette traversée pour espérer bien entendu obtenir à terme la nationalité française
13:08Car Estelle Youssoupha a eu parfaitement raison.
13:11Dès le lendemain, dès le lendemain de Chido, dès le lendemain, il y avait des quoi ça quoi ça qui arrivaient.
13:17Ça veut dire que ça n'était pas la nourriture, l'eau ou le confort matériel qu'il venait chercher.
13:23C'est évidemment l'espérance d'avoir un jour la nationalité française.
13:27Il faut, je le crois, faire cesser cet appel d'air de l'immigration clandestine.
13:33C'est le réel, évidemment dont parlait Mme Moutchou à l'instant.
13:37Il faut quand même ajouter que c'est une, comment dire, c'est vraiment un bobard de nous dire que le droit du sol a toujours fait partie du droit français.
13:45C'est totalement faux. D'abord au départ c'était quand même une volonté de recruter des soldats, pardon.
13:50C'était pas seulement pour l'humanité et pour...
13:53C'est là quand il remonte.
13:54Comment ?
13:55C'est là quand il remonte.
13:56À Philippe Auguste.
13:57Non mais ça a changé, il n'a pas toujours été en activité, il n'a pas toujours été appliqué.
14:00Peut-être que depuis Philippe Auguste les choses ont changé.
14:02Les choses ont changé, oui.
14:03On peut peut-être imaginer de faire bouger.
14:05C'est la raison donnée par Elisabeth, c'était juste pour recruter des soldats.
14:08On recrutait des soldats, mais il n'a pas toujours été dans la Constitution.
14:12On en fait maintenant une sorte de sacralité.
14:14Je crois pas.
14:15Tu es né sur le sol français.
14:16Il n'est pas dans la Constitution.
14:17Il n'est pas dans la Constitution.
14:18C'est ce qu'a dit Marine Le Pen d'ailleurs.
14:19Il n'est pas dans la Constitution.
14:20Non, ils ont raison.
14:21Pourquoi ? Je ne comprends même pas pourquoi on ne le change pas maintenant.
14:23Il y avait une majorité.
14:24Il y avait une majorité.
14:25Moi j'ai trouvé les trois interventions de ces trois dames particulièrement pertinentes.
14:29Chacune dans son...
14:31Sur Mayotte.
14:32Sur son thème.
14:33Sur Mayotte, il y a un vrai souci.
14:34Moi je suis allé au Comores.
14:36C'est un territoire, c'est un pays où on ne nous aime pas beaucoup.
14:39J'ai eu même des difficultés à accomplir ma mission officielle le jour où j'ai été envoyé là-bas par le gouvernement.
14:45On ne nous aime pas aux Comores parce que les Comores sont un peu jalouses du fait que Mayotte soit restée française
14:52et que les choses se passent mieux à Mayotte qu'aux Comores qui sont un des pays les plus pauvres d'Afrique.
14:57Donc à Mayotte, il y a un vrai problème à cause des naissances.
15:00La maternité de Mayotte est la plus importante en chiffres de naissances, en nombre de naissances chaque année, la plus importante d'Europe.
15:07Et tout à l'heure j'écoutais Catherine Ney sur ce plateau avec Laurence Ferrari qui disait une chose intéressante.
15:12François Baroin quand il était au Domtom sous Jacques Chirac a eu une idée qui n'est pas idiote.
15:17Chirac n'a pas voulu parce qu'il disait que c'était la fin de son mandat, qu'il ne voulait pas toucher à ça.
15:21Mais Baroin avait proposé d'installer un nouvel hôpital sur un territoire international.
15:27Les naissances auraient lieu sur ce territoire, qui ne serait plus la France,
15:30pour éviter justement que toutes ces naissances de femmes qui viennent des Comores donnent ce choc.
15:35Il n'y aurait pas moins de naissances.
15:36Non, il n'y aurait pas moins de naissances, mais ils ne seraient pas français.
15:38Non, parce que l'hôpital aurait été installé sur un territoire...
15:42Et on ne peut pas les empêcher de venir... Excusez-moi, j'ai l'air méchante, mais on ne peut pas juste les empêcher de venir accoucher à Mayotte ?
15:47Ça c'est encore plus compliqué.
15:48D'accord.
15:49Ça c'est très compliqué.
15:50Là, pour le coup, Elisabeth pose exactement le problème.
15:53C'est-à-dire, parler du droit du sol sans parler du fait de juguler l'immigration,
15:58qui non seulement maintenant vient des Comores, mais les habitants des Comores vont en Afrique,
16:02pour ensuite après venir à Mayotte, c'est la seule situation qui se passe.
16:07Donc franchement, ça ne sert à rien.
16:09Dernier passage sur ce droit du sol.
16:11Et là, il est vif encore ce passage.
16:14C'était cet après-midi.
16:15Vous allez entendre Laurence Robert Dehaut, qui est députée du Rassemblement National.
16:20Va lui répondre de manière très virulente Benjamin Lucas, d'Europe Ecologie Les Verts,
16:25et Gérald Darmanin fermera la marche sur ce sujet du droit du sol.
16:33Notre générosité est directement utilisée par l'État comorien pour mettre en œuvre une submersion migratoire à Mayotte,
16:39sur laquelle il revendique sa souveraineté.
16:42Une politique qui porte ses fruits, le gouvernement français étant apparemment trop faible
16:46pour tenir tête au gouvernement comorien.
16:49La nationalité française, fondée sur le droit du sol, est aujourd'hui octroyée de manière automatique,
16:54sans aucun contrôle, parfois même, à ceux qui souhaitent notre destruction.
16:58Dois-je rappeler que Mohamed Merah, les frères Kouachi, Amidi Koulibaly, Salah Abdeslam,
17:04Cherif Sheikha, tous multi-condamnés avant d'être auteurs de tueries islamistes,
17:09tous étaient français par droit du sol.
17:12Cet amendement demande un rapport présentant un panorama des naturalisations par droit du sol depuis 1998.
17:19Je demande monsieur le Président que vous suspendiez la séance
17:22et que des sanctions soient envisagées contre la collègue.
17:25Ce Parlement, temple de la démocratie, ne peut pas être le théâtre de l'injure raciste,
17:31de la menace qui pèse sur des millions de nos compatriotes.
17:35La liste des personnes abjectes qu'elle a évoquées, on la partage tous.
17:40Mais on aurait pu aussi dire que monsieur Battili n'était même pas français
17:43lorsqu'il a sauvé les juifs à l'hypercachère,
17:45et vous mériteriez sans doute de l'expliquer davantage à la République.
17:48Vous auriez pu dire aussi qu'il y a tous ces français qui l'ont été par droit du sol
17:52parce que la France, dans son armée, a voulu les mobiliser pour se libérer à plusieurs reprises sur le sol national.
17:57Je ne suis pas sûr que votre argumentation caricaturale serve la France et la nation.
18:01Je ne suis pas convaincu par la démonstration de monsieur Darmanin que j'aime bien.
18:06Je crois que la députée était tout à fait dans son droit, sinon dans son devoir,
18:11de rappeler qu'effectivement l'immigration et l'intégration sont largement ratées,
18:17et de nous donner des exemples précis, particulièrement épouvantables,
18:23justement de gens qui sont de nationalité française.
18:27Ce genre de terrorisme intellectuel, en plus, avec quelle détestation a été utilisé par le député insoumis,
18:39est complètement terrible. C'est la réalité.
18:42C'est la pure réalité de l'échec flagrant de l'intégration en France.
18:49C'est pour ça que lorsqu'on nous dit qu'on ne peut pas compter la criminalité parce qu'il y a beaucoup d'eux,
18:56effectivement, il y a malheureusement...
18:58Ce qui est extraordinaire, c'est que le simple fait chez cette femme de lister les noms,
19:04se faire traiter de raciste et d'injure,
19:08elle souligne simplement que ces gens sont nés sur le sol de France,
19:13et qu'effectivement, on a tenté à la sécurité de l'État et des personnes. C'est tout.
19:20Non mais il y a autre chose quand même. Le problème, c'est que quand vous êtes naturalisé,
19:24il y a quand même une procédure.
19:26À un moment, vous devez faire vaguement la preuve que vous parlez français, etc.
19:30Si, c'est supposé être comme ça.
19:32Alors que quand vous bénéficiez juste du droit du sol,
19:35vous devenez français sans l'avoir voulu, sans qu'on vous demande rien.
19:38Non, Elisabeth, je suis certaine. Mohamed Merah ne parlait pas mal français.
19:43Je peux même subodorer...
19:45Je parle d'autres choses, je parle de valeurs...
19:47Je peux même subodorer que la génération d'avant Mohamed Merah aimait la France.
19:53Le problème, c'est que les enfants de M. Meraper ont été travaillés,
19:58notamment par ces gens de la France insoumise,
20:01qui lui ont inculqué la détestation de la France.
20:06C'est le problème de la dernière génération.
20:08La détestation de la France, elle ne vient pas simplement de la France insoumise.
20:12Ah, elle y travaille...
20:14Je suis désolé, l'extrême-gauche...
20:17À l'époque dont vous parliez.
20:19L'extrême-gauche, depuis SES Racisme, travaille bien à la détestation de la France.
20:24Et j'en veux beaucoup plus à l'extrême-gauche qu'aux étrangers.
20:29Moi, j'en veux beaucoup plus aux élites qui, depuis des décennies,
20:33sont sur la tête de la France et qui cultivent cette détestation de la France.
20:36Elle n'était d'ailleurs pas l'extrême-gauche, SES Racisme.
20:38C'est bien ça qui l'était.
20:40Elle était infiniment plus dangereuse que ce que vous dites,
20:42parce que ce n'était pas du tout l'extrême-gauche.
20:44C'était la gauche bien pensante.
20:46C'est-à-dire, la gauche bien pensante, une certaine forme de pensée unique
20:54fait que, dans ce pays, depuis 40 ans,
20:57on t'explique que ton père a été un collabo, ou un tortureur,
21:03ou quelqu'un qui a torturé en Algérie, etc.
21:09Et que Napoléon ceci, et que Jeanne d'Arc cela, et que Louis XIV cela.
21:13Voilà, c'est ça.
21:14C'est un rapport au passé, un rapport à la France,
21:17qui est entretenu notamment, disons-le, par l'éducation nationale.
21:21Et par les médias, quand même.
21:23Et par les médias, bien évidemment.
21:25Tout ça, ce n'est pas l'extrême-gauche.
21:27Ce n'est pas l'extrême-gauche.
21:29On va marquer une petite pause.
21:31Et je voudrais simplement vous dire que, sur la juridiction administrative,
21:35j'ai un commentaire intéressant.
21:37Le plus dramatique est que la juridiction administrative,
21:39puisqu'on a commencé évidemment par l'affaire Doilem,
21:41nous dit un de nos interlocuteurs, tribunaux administratifs,
21:45Conseil d'État, a été précisément créé
21:47pour faire prévaloir l'intérêt supérieur de l'État sur les intérêts privés.
21:51Aujourd'hui, ces tribunaux jouent un front renversé.
21:54Ils sont du côté des individus pour organiser l'impuissance de l'État.
21:58Autrefois, l'État était au-dessus.
22:00Maintenant, il est passé en dessous.
22:03Voilà une bonne...
22:05La seule façon de réduire l'immigration
22:07et de faire de la France un pays d'attraction négative,
22:10le droit du sol fait partie des moyens d'y parvenir.
22:13Mais il est recommandé de critiquer les conservateurs
22:15de la Cour suprême américaine,
22:17mais il est interdit de regarder qui compose
22:19le Conseil d'État ou le Conseil constitutionnel.
22:23On marque une pause et nous revenons dans une seconde.
22:31Le premier programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle
22:34a été officiellement publié aujourd'hui
22:36au bulletin officiel de l'Éducation nationale
22:38pour une mise en œuvre en septembre 2025
22:41dans les écoles, collèges et lycées.
22:43Vous voyez le sujet de Audrey Bertheau.
22:47Il voit enfin le jour, après des mois de débat,
22:50le premier programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle
22:54a été publié ce jeudi pour une mise en œuvre
22:57à la rentrée de septembre dans les écoles, collèges et lycées.
23:00Mais que contient réellement le très contesté programme ?
23:04En maternelle, il prévoit la prise en considération
23:07du corps, des sentiments, des émotions,
23:09du respect de l'intimité et de l'égalité entre filles et garçons.
23:13A 4 ans, le programme leur explique
23:15comment identifier un adulte de confiance.
23:18En élémentaire, le but est d'approfondir le consentement
23:21et de comprendre la puberté.
23:23En CP, les écoliers doivent par exemple
23:26nommer les parties de leur corps, dont les parties intimes.
23:29En CE1, ils apprennent à définir et repérer
23:32des stéréotypes de genre grâce à des catalogues de jouets.
23:35Juste avant le collège, l'enfant abordera
23:38les violences sexistes et sexuelles et les dangers d'Internet.
23:41A partir de la 6e, le programme aborde la sexualité.
23:45L'adolescent doit connaître les différents changements du corps
23:48comme les menstruations chez les filles.
23:51A partir de la 4e, l'intersexualité est abordée.
23:54La pornographie et la prostitution sont aussi évoquées.
23:58A compter de la 3e, ils définissent les notions
24:01de désir, d'excitation et de plaisir.
24:04La notion de genre apparaît également
24:07pour la première fois dans le programme.
24:09Enfin au lycée, les élèves sont informés
24:12de ce qu'est la santé sexuelle et des dépistages existants.
24:15Ils prennent un peu plus conscience que l'identité du genre
24:18peut ne pas correspondre au sexe biologique
24:21et approfondissent les conditions du consentement.
24:24Au moins 3 séances obligatoires par an seront organisées
24:27dans l'ensemble des écoles, collèges et lycées.
24:30C'est une séance par trimestre.
24:33Mais on n'a pas mieux à faire.
24:36On ne sait pas apprendre aux gamins à lire,
24:39à écrire l'histoire de France et on va leur apprendre à aimer.
24:42Parce que, excusez-moi, qu'on apprenne quelque chose,
24:45je veux bien, mais s'il y a bien une chose
24:48que normalement, adolescents, on a appris un peu seul,
24:51c'est à découvrir cela.
24:54En revanche, personne n'a jamais appris l'histoire de France tout seul.
24:57Vous avez raison.
25:00On avait conté les gendes, on nous offrait ça quand on était enfants.
25:03C'est vrai, j'adorais ça.
25:06Vous êtes d'accord que l'école n'apprend pas vraiment
25:09ce qu'elle devrait apprendre ?
25:12Mon problème, c'est que j'aurais du mal à vous dissimuler
25:15une manière de défiance par rapport à certains enseignants.
25:18Quand je vois que dans des petites classes encore,
25:21on va apprendre des stéréotypes de genre,
25:24je lisais qu'il n'y a pas longtemps,
25:27une enseignante qui se plaignait auprès d'une autre enseignante,
25:30elle était embêtée parce que tous les garçons
25:33jouaient au ballon et toutes les filles jouaient à la poupée.
25:36A Strasbourg ?
25:39A Strasbourg.
25:42A Strasbourg, c'est pire que ça.
25:45Ils ont mis des drones dans une cour d'école
25:48pour que les filles ne soient pas cantonnées.
25:51Et puis après, ils ont mis des capteurs GPS
25:54qu'ils ont mis pendant 15 jours ou 3 semaines sur des enfants
25:57pour voir l'occupation des sols entre les garçons et les filles.
26:00C'est la mère de Strasbourg.
26:03C'est une œuvre d'art, la mère de Strasbourg.
26:06C'est une expression que j'aime bien pour elle aussi.
26:09On en est là.
26:12A Lyon, ils ont mis dans les cours de récréation.
26:15Oui, mais ça vous fait rire.
26:18Ça vous fait rire aussi.
26:21Ce que je veux dire, c'est qu'on est d'une génération,
26:24les uns et les autres, on a peut-être du mal à envisager
26:27parce que maintenant, les adolescents sont plus précoces qu'on ne l'était.
26:30C'est pas vrai, ça.
26:33Il paraît qu'ils ont accès à des sites pornographiques.
26:36Je crois qu'on fait bien de les mettre en garde contre les dérives.
26:39Mais André, dans les campagnes, les petits garçons à 12 ans, 13 ans
26:42étaient parfois très dégourdis, si vous voyez.
26:45Et dessalés, bien sûr.
26:48Vous croyez quoi ?
26:51Au contraire, ils allaient parfois à Paris.
26:54Ils allaient dans les rues à 12 ans, 13 ans.
26:57Dans les maisons.
27:00Les maisons étaient fermées en 1945.
27:03C'est le mythe de la maison Tellier.
27:06Je vous assure.
27:09Je ne suis pas certain du tout de ce que vous dites.
27:12En vérité, je pense que le mot précocité n'est pas le bon mot.
27:15Effectivement, à cause de ça,
27:18ils ont contact avec des sites pornographiques
27:21qu'ils ne devraient pas regarder.
27:24Mais d'abord, ce n'est pas un signe de précocité.
27:27Et ça n'a rien à voir, pardonnez-moi, avec le sujet
27:30qui est de voir de temps en temps des militants
27:33leur instiller des idées
27:36qui relèvent pour moi de la psychiatrie.
27:39C'est tout.
27:42Un mot encore.
27:45Je pense que des spécialistes, des pédopsychiatres,
27:48on en parle depuis des mois.
27:51Après ce qu'on a entendu, les choses ne sont pas choquantes.
27:54Sauf à la fin, quand j'ai entendu qu'on allait dire aux adolescents
27:57que s'ils sont garçons, ils ne sont pas forcément garçons.
28:00S'ils sont filles, ils ne se sentent pas...
28:03Donc on va les initier à s'interroger sur leur identité de genre.
28:06Ça, je trouve que c'est dangereux.
28:09On le dit sans arrêt, l'école, c'est l'instruction.
28:12L'effort devrait être principalement là-dessus.
28:16Vous avez Mme Borne qui s'amuse à défaire, ce qu'a fait M. Attal.
28:19Visiblement, entre les deux, il ne s'aime pas beaucoup.
28:22Tout ça est grotesque.
28:25Vous savez ce que disait Victor Hugo ?
28:28L'instruction, c'est l'État qui la doit.
28:31L'éducation, ce sont les parents qui la donnent.
28:34Il avait raison, Victor Hugo.
28:37Les patrons, j'adore la question de M. Lucas
28:40qu'on a entendue tout à l'heure dans l'Assemblée nationale.
28:43Je trouve extraordinaire que les patrons acceptent l'Inquisition.
28:46Maintenant, ils vont dans une commission
28:49et puis ils subissent un interrogatoire
28:52sur ce qu'ils gagnent, etc.
28:55Ce n'est pas un interrogatoire économique,
28:58c'est un interrogatoire moral.
29:01Ils lui disent ce que c'est moral, l'argent que vous gagnez.
29:04Notamment Dimeo, le patron de Renault,
29:07qui a tout expliqué hier.
29:10C'est Lucas Dimeo.
29:13C'est Benjamin Lucas qui lui pose la question.
29:16Il répond très bien, M. Dimeo.
29:19Vous voyez cette séquence ?
29:22Elle traduit bien l'air du temps.
29:25Vous disiez tout à l'heure que tout le monde souffre.
29:28Je trouvais ça assez curieux.
29:31Votre rémunération en 2024, c'est 1,7 million d'euros fixe annuel
29:34plus 30% en 2024.
29:37Ça fera sans doute rêver beaucoup de salariés qui nous regardent.
29:405,5 millions d'euros sur un an hors actions.
29:43C'est-à-dire l'équivalent de 260 personnes au SMIC.
29:46C'est à peu près le nombre de salariés
29:49qu'il y a aux Fonderies de Bretagne.
29:52Ma question est simple.
29:55Est-ce que vous pensez, M. le directeur général,
29:58que moralement, intellectuellement, par la force de votre travail,
30:01vous valez 260 travailleurs ?
30:04Il faut aussi comprendre que des gens comme nous,
30:07ils sont là parce qu'on a derrière nous
30:10une carrière de 20 ans, 30 ans, etc.,
30:13où toutes les années, on a dû démontrer des résultats.
30:16Et quand nous, on fait des résultats,
30:19on crée de la valeur.
30:22On a créé 10 milliards de cash en positif
30:25et on a créé 10 milliards de marge opérationnelle.
30:28Ça, c'est la valeur. Ça, c'est ce qu'on fait.
30:32Vous pensez que je dors la nuit tranquille
30:35quand il y a ce type de problème ?
30:38Ne me prenez pas de ce côté-là,
30:41parce que nous aussi, on est des travailleurs.
30:44Est-ce qu'il y a 4 ou 5 fois le SMIC ?
30:47Est-ce que moralement, il vaut 4 ou 5 fois le SMIC ?
30:50Les grands patrons en France, on ne les aime pas.
30:53On trouve qu'ils gagnent beaucoup trop d'argent.
30:56Si on les embête trop, ils vont ailleurs.
31:00Ce qu'il faut, c'est que la fiscalité, les impôts,
31:03leur en prélèvent un bon paquet.
31:06C'est déjà le cas.
31:09Ils payent déjà beaucoup d'impôts sur le revenu.
31:12On pourrait monter un peu, sans aller jusqu'à 75%.
31:15Vous voulez monter plus de 45% ?
31:18Pour ceux qui gagnent vraiment beaucoup d'argent.
31:21Ils gagnent combien, le patron de Renault ?
31:24Au-dessus d'un million d'euros par an.
31:28Là, vous prenez 60% ?
31:31Avec 45%, c'est déjà beaucoup.
31:34Oui, on pourrait faire plus.
31:37Jusqu'à 80% ?
31:40Entre 50 et 75%.
31:43Que ce soit progressif.
31:46Vous voulez aller jusqu'à 75% des gens ?
31:49Vous voulez piquer 75% des revenus à certaines personnes en France ?
31:52S'ils gagnent 5 millions d'euros par an, peut-être.
31:55Vous êtes effrayant.
31:58S'ils gagnent autant d'argent, c'est aussi parce que la France...
32:01Et s'ils se barrent ?
32:04C'est ce que j'ai dit en commençant.
32:0775% ?
32:10Ce n'est pas moral, pour le coup, de piquer à quelqu'un 75%.
32:13C'est marrant que vous êtes obsédé par l'argent.
32:16Son ennemi, c'est la finance.
32:19Vous êtes obsédé.
32:22La preuve, c'est que vous voulez piquer 75%.
32:25Moi, je ne gagne pas 5 millions d'euros par an.
32:28Je ne suis pas conservé.
32:31Mais je trouve extraordinaire cette volonté que vous avez
32:34chez les gens qui gagnent beaucoup d'argent
32:37de leur enlever jusqu'à 75%.
32:40C'est dans votre ADN.
32:43Ça ne sert absolument à rien.
32:46C'est contre-productif.
32:49Il y a un truc qui ira mieux, c'est vous.
32:52Vous vous direz qu'on les a eus.
32:55Ça apportera de l'argent dans les caisses de l'État.
32:58C'est ce que j'ai dit tout à l'heure.
33:01Mais ils iront en Suisse.
33:04Ils iront en Suisse.
33:07Fait rentrer de l'argent dans l'État
33:10qui va mal gérer cet argent.
33:13Qui va le dépenser n'importe comment.
33:16Il y a des patrons qui ont les moyens.
33:19Il n'y a pas un endroit à l'étranger
33:22où des patrons ne donnent pas dans la philanthropie.
33:25Pourquoi en France, ça ne se fait pas ?
33:28Qui a financé Notre-Dame ?
33:31Ils l'ont quand même fait.
33:34C'est extrêmement difficile.
33:37C'est le rapport à l'argent qui m'intéresse.
33:40Ce n'est pas que la gauche.
33:43Il y a un affect en France.
33:46Vous avez une autre expression pour le dire.
33:49Ce qui compte, ce n'est pas ce que j'ai dans mon assiette.
33:52C'est que l'autre n'est pas plus.
33:55C'est une phrase très célèbre.
33:58Il ne suffit pas d'être heureux.
34:01Encore faut-il que les autres ne le soient pas.
34:04Il y a un affect robuste qui est resté.
34:07Je pense qu'il vient vraiment de la révolution française.
34:10Il y a une passion française pour l'égalité.
34:13C'est une passion triste.
34:16L'envie, la jalousie et la haine impuissantes.
34:19Les Américains sont soucieux de liberté avant d'égalité.
34:22Nous, c'est d'abord l'égalité.
34:25Vous, c'est d'abord l'égalité.
34:28Tous les autres pays en Europe, la justice fiscale n'existe pas.
34:31Il y a des grands, des petits, des intelligents.
34:34Lisez le papier d'Eugénie Bastier aujourd'hui
34:37sur un intellectuel américain.
34:40Je l'ai lu.
34:43Je pense que ce que je reproche beaucoup à l'extrême gauche française,
34:46c'est d'exciter les bas instincts du peuple.
34:49En matière de nationalité,
34:52ils excitent le masochisme français,
34:55la détestation de la France.
34:58En matière d'argent,
35:01ils excitent le bas instinct du peuple.
35:04En matière d'argent,
35:07ils excitent le bas instinct humain, trop humain,
35:10de la jalousie humaine.
35:13C'est une très grande chose qu'il faut savoir maîtriser.
35:16L'extrême gauche passe son temps
35:19à exciter ce bas instinct-là.
35:22Je dis que l'extrême gauche
35:25en fait sa spécificité politique.
35:28Je ne dis pas qu'elle a le monopole de ça.
35:32Il se trouve que l'extrême gauche
35:35a colonisé la gauche.
35:38Jacques Chirac n'a pas fait sa campagne en 1995
35:41à la présidentielle sur ce thème ?
35:44Tout ça infuse.
35:47Tu sembles découvrir qu'une grande partie de la droite
35:50a été contaminée par les idées de gauche,
35:53en ce compris les idées d'immigration.
35:56Je ne découvre pas.
36:00Ça s'arrange quand même un peu.
36:03Vous pouvez dire enrichissez-vous comme Guizot.
36:06C'est ça le nerf de la guerre.
36:09Il faut que les Français gagnent mieux leur vie
36:12qu'entre le net et le brut.
36:15Et que ceux qui gagnent énormément
36:18fassent preuve de solidarité.
36:21Ils le font avec les armées.
36:24Mais comment qu'ils ne le font pas ?
36:27Arrêtez avec fasse preuve de solidarité.
36:30Mais ils le font.
36:33Ils le font plus que vous.
36:36Ils ont plus donné que la racine carrée
36:39que vous avez donnée à l'État.
36:42Ils ont donné dix fois, cent fois, mille fois,
36:45dix mille fois plus qu'André Valény.
36:48Je ne peux pas vous dire autre chose.
36:51André, ils vous ont donné dix fois plus que vous.
36:54On propose que ce soit progressif.
36:57C'est l'étranglement progressif.
37:00Je crois que la richesse est créatrice de richesse.
37:03Bon, la drogue.
37:06Ah non, M. Mélenchon, il a dit que c'était immoral d'être un médiateur.
37:09Écoutons M. Mélenchon.
37:12Nous changerons tout de fond en comble
37:15le moment venu lorsque la majorité des Français
37:18décidera que ça leur en vaut la peine d'essayer autre chose
37:21que cette catastrophe permanente
37:24qui a ruiné ce pays, qui a ruiné ses finances,
37:27sa capacité d'invention et qui s'appelle
37:30le libéralisme qu'on le repeigne de temps en temps
37:33de social-libéralisme ou ce que l'on voudra
37:36mais qui est toujours la même chose.
37:39Les uns accumulent sans fin et les autres se font dépouiller d'eux-mêmes
37:42en parallèle exact.
37:45Tout ce qui va aux milliardaires a été retiré à ceux qui produisent.
37:49Voilà la vérité qui fait qu'il est immoral
37:52d'être milliardaire.
37:55Voilà le chef des Insoumis
37:58avec qui la gauche s'est alliée
38:01pour garder les élections en juin dernier.
38:04Le PS.
38:07Alors que ses modèles, Cuba, le Venezuela,
38:10sont dans la pauvreté la plus totale.
38:13Cuba c'est une catastrophe.
38:16Le communisme c'est une catastrophe.
38:19Le Venezuela c'est pas mieux.
38:22Oui mais c'est pas grave.
38:25L'important c'est que tout le monde soit pauvre.
38:28Le plus important c'est ça.
38:31Que tout le monde soit pour quoi ?
38:34Pauvre. L'important c'est que tout le monde soit pauvre.
38:37Donc qu'ils sont plus heureux.
38:40Oui bien sûr tout le monde est malheureux.
38:43Et après vous créez quand même une nomenclature.
38:46Parce qu'il y a quand même une nomenclature.
38:49Dans laquelle M.Mélenchon avec l'argent de l'État
38:52aurait une jolie voiture, une belle maison, etc.
38:55Il n'est pas pauvre M.Mélenchon.
38:58Il n'est pas riche.
39:01Il est beaucoup plus riche.
39:04Il y a quand même une nomenclature.
39:07Il n'est pas capable de faire du business.
39:10Il ne peut être que militant.
39:13Donc il rêve d'une nouvelle nomenclature.
39:16Dans laquelle il aura une place importante.
39:19Au frais de l'État.
39:22Parce qu'il ne sait rien faire d'autre qu'être militant.
39:25Et puis les autres sont pauvres.
39:28Ça peut durer 80 ans.
39:31Vous pensez vraiment qu'il faut augmenter les prélèvements ?
39:35Est-ce que vous voulez qu'on voit la campagne de sensibilisation ?
39:38Parce que vous avez M.Retailleau
39:41qui aujourd'hui a lancé cette campagne de sensibilisation
39:44pour les stupéfiants.
39:47Pour lutter contre la drogue.
39:50Et je voulais qu'on voit peut-être cette séquence que vous n'avez peut-être pas vue.
39:53Il annonce aujourd'hui le lancement d'une vidéo électrochoc
39:56à destination des consommateurs de stupéfiants pour les culpabiliser
39:59et lutter contre le narcotrafic.
40:02C'est la première fois en France qu'on s'attaque vraiment aux stupéfiants.
40:05Aux consommateurs plus exactement.
40:08Écoutons.
40:33Chaque jour, les personnes payent le prix de la drogue que vous achetez.
40:40Je vais vous faire écouter deux sons.
40:43Tout d'abord M.Retailleau.
40:46Nous allons montrer précisément que derrière ces paradis artificiels
40:49il y a l'enfer qui lui est bien réel
40:52qu'ont créé les leaders, les narcotrafiquants.
40:55Et que bien entendu s'il y a des leaders
40:58c'est parce qu'il y a, je le disais, des consommateurs
41:02au bout du joint, au bout du rail de coque
41:05il y a le canon des armes qui tue
41:08et qui tue de jeunes victimes.
41:11Fumer un joint, prendre un rail de côte
41:14c'est avoir du sang sur les mains.
41:17Car en Bouchesne, il y a des trafiquants qui utilisent ces adolescents
41:20comme de la chair à canon
41:23et des réseaux qui pratiquent le proxénétisme.
41:26Personne n'avait jamais dit ça.
41:30Ah oui, il l'avait dit.
41:33Avant de vous faire réagir, écoutez ce qu'a dit le président colombien
41:36lui qui veut légaliser la cocaïne dans le monde entier.
41:39La cocaïne est illégale
41:42parce qu'elle est fabriquée en Amérique latine
41:45pas parce qu'elle est pire que le whisky.
41:48Les scientifiques ont analysé ça.
41:51La cocaïne n'est pas plus mauvaise que le whisky.
41:54Si vous voulez la paix, vous devez démanteler le trafic, n'est-ce pas ?
41:57Et si la cocaïne était légalisée partout dans le monde ?
42:00Elle se vendrait comme les vins.
42:03Donc voilà ce que je voulais vous faire écouter.
42:06Il faut enfin s'attaquer aux consommateurs.
42:09Vous m'avez très souvent entendu sur ce plateau dire qu'il faut s'attaquer aux consommateurs.
42:12S'il y a autant de trafic, c'est qu'il y a des consommateurs.
42:15Et je trouve que Eric Piolle a raison, le maire de Grenoble,
42:18en disant qu'il faudrait aussi tester les députés et les sénateurs.
42:21Le problème, c'est qu'Eric Piolle dit qu'on ne testera pas le conseil municipal de Grenoble.
42:24Parce qu'on lui a dit « Ok, alors commencez au conseil municipal de Grenoble ».
42:27Et il a dit « Ah non, pas au conseil municipal de Grenoble ».
42:30Mais quelle société de surveillance et de flicages ! Vous allez faire un contrôle à l'Assemblée nationale ?
42:33Est-ce qu'on peut faire une campagne aussi pour dire aux gens qui utilisent...
42:36Vous savez, c'est les gens qui vous apportent votre repas pour 3 euros ou 5 euros
42:41qu'ils alimentent l'immigration clandestine. Est-ce qu'on peut aussi faire ça ?
42:44Il ne va pas être suivi par tous les parlementaires et les filles.
42:47Vous passez le même rapport ?
42:50Quand vous suivez un joueur, vous alimentez le trafic de drogue.
42:53Quand vous faites appel à des services qui sont évidemment rendus par des clandestins,
42:59vous alimentez l'immigration clandestine, ça me paraît tout à fait...
43:03Est-ce que c'est des clandestins qui livrent ?
43:06Je voulais juste vous dire qu'il faut être logique.
43:10Si on fait cela pour la drogue, et je comprends, c'est le consommateur qui est responsable.
43:14Il faut dire que le consommateur de services rendus par des clandestins
43:18est aussi responsable de l'immigration illégale.
43:21Il ne sait pas que ce sont des clandestins, le consommateur ?
43:23Il ne sait pas que ce sont des clandestins, mais peu importe.
43:26Mais en revanche, est-ce qu'il faut...
43:29Il y a des gens qui nous écoutent, ça touche tous les milieux.
43:33Là, il y a des enfants qui ont 20 ans, 25 ans,
43:38qui sont dans les beaux quartiers de Paris avec leurs parents
43:42qui sont dans des jolies maisons ou des jolis appartements haussmanniens.
43:45Et le gosse, il fume un petit pétard régulièrement.
43:50Avec ses parents, je ne sais pas. Je ne le crois même pas.
43:54Je ne le crois pas, Elisabeth. Tout est possible.
43:57Il n'y a pas que...
44:00Ça touche tout le monde, c'est ça que je veux vous dire.
44:03La politique, le journalisme, on le sait très bien.
44:06La cocaïne, tout ça, dans certains milieux.
44:09Je vois que Gauthier Lebret est en train de sourire.
44:11Vous pouvez venir, Gauthier, pour les dernières minutes de l'émission.
44:14Mais là, il veut cibler la police.
44:16Dans votre génération, vous avez quel âge ? 25 ans ?
44:19Vous, j'imagine, vous n'avez jamais fumé un jour ?
44:22Rien du tout. Mon corps est sain et le restera jusqu'à la fin de mes jours.
44:25Sauf l'alcool, me dit Benjamin Nau.
44:28Ce n'est pas le dernier non plus.
44:31S'il veut balancer, on va balancer.
44:36Avec modération, j'imagine, bien sûr, quand vous faites une soirée.
44:39Je suis le soir, je suis à l'antenne, totalement sobre.
44:42Mais dans votre génération, quand vous étiez en école,
44:45est-ce que tout le monde fumait un joint régulier ?
44:47Non, tout le monde ne fumait pas.
44:50J'ai l'impression que beaucoup...
44:53Mais il y a une différence entre, comme vous dites,
44:56tout le monde fumait un joint, entre fumer tout le temps
44:59et ceux qui fument occasionnellement. Ce n'est pas la même chose.
45:02Il y a des gens qui fument tout le temps et qui sont tout le temps défoncés.
45:05Et puis il y a des gens qui fument le week-end.
45:08En tout cas, est-ce qu'il ne faut pas parler ?
45:11Est-ce qu'il faut criminaliser ceux qui fument ?
45:14J'y crois bien davantage, très sincèrement,
45:17que les messages moralisateurs.
45:20Oui, mais l'argent, ce n'est pas la petite amende
45:23qui est dissuasive, honnêtement.
45:26Non, ce n'est pas ça qui est dissuasif.
45:29Vous voulez de la prison, c'est ça ? 1500 euros chaque fois ?
45:32Oui, mais ils ne les paieront pas parce qu'ils n'ont pas les moyens.
45:35Je pense que ce n'est vraiment pas possible.
45:38Si on pénalise de toute manière et il n'y a pas d'exécution,
45:41je crois qu'il faut renoncer à tout.
45:44Mais alors, qui va venir ? Parce que quand vous fumez, vous fumez chez vous.
45:47Donc qui va venir chez vous ?
45:50Non, mais c'est au moment où vous achetez la drogue.
45:53C'est à ce moment-là que vous vous faites gauler.
45:56Oui, je suis d'accord avec vous.
45:59Mais si vous partez du principe actuel que de toute manière,
46:02ça ne sert de rien parce que rien n'est exécuté...
46:05Je pense que ça va être très difficile de faire payer les amendes.
46:08Il y a beaucoup de choses.
46:11Si on veut se sortir, il y a beaucoup de choses qui vont être très difficiles.
46:14Pas seulement la lutte contre la drogue.
46:17En tout cas, M. Retailleau a sans doute raison d'aller sur ce chemin-là.
46:20Pourquoi pas. Il a raison.
46:23Il y avait une dernière chose que je voulais vous montrer.
46:26C'est le président Macron qui va recevoir le dirigeant syrien.
46:29C'est pas mal.
46:32Oui, un terroriste dûment répertorié.
46:35Le nouveau dirigeant syrien par intérim,
46:38Ahmad al-Sharek, a reçu un appel téléphonique du président Emmanuel Macron
46:41qui l'a félicité et l'a invité en France à indiquer la présidence syrienne.
46:44Il y a deux manières de voir ça.
46:47On peut dire qu'on parle à tout le monde quand on est président de la République.
46:50On est dans un pays où on va chercher les origines très anciennes d'un parti politique
46:53pour voir si c'est encore bon.
46:56Et là, on reçoit quand même, avec tous les honneurs, un terroriste.
46:59Il y a quand même peut-être une marge.
47:02Et je gagerais que ce monsieur sera moins critiqué
47:05que le président élu des États-Unis d'Amérique.
47:08Oui.
47:11Le même monsieur qui a dit, il faut le rappeler,
47:14qu'il pouvait y avoir d'élections libres en Syrie
47:17que pas avant 3 ou 4 ans.
47:20Et pourquoi pas 5 ou 10 ?
47:23Et ça ne pose aucun problème de le recevoir ?
47:26J'ai un ami qui est un grand flic, que je connais depuis très longtemps.
47:29Il me dit, ça m'amuse beaucoup vos débats sur la drogue.
47:3235 ans que je bosse sur ça, et franchement, vous êtes vraiment décalés avec la réalité.
47:35Première chose.
47:38Il me dit ensuite, les taux de THC dans le cannabis sont aujourd'hui 10 fois supérieurs
47:41à ceux d'il y a 30 ans.
47:44C'est plus la fumette de nos jeunes années.
47:47Et il termine en disant, les amendes forfaitaires grotesques dans la répression.
47:50Et qu'est-ce qu'il dit qu'il faut faire ?
47:53J'ai beaucoup de respect pour votre ami,
47:56qui vous parle pour dire qu'il fallait au contraire matraquer.
47:59Il vous dit que ça ne sert à rien.
48:02Je ne suis pas pour une amende de douleur.
48:05Il vous dit au contraire qu'il faut être très sévère.
48:08Je n'ai pas la conclusion.
48:11Soit il va me dire, il faut tout légaliser.
48:14Et il est en train de nous écouter.
48:17Qu'est-ce qu'il faut faire ?
48:20Il me suit, il choisit, il choisit ce qu'il arrange, etc.
48:23C'est un grand flic.
48:26J'étais en fac de droit avec lui à Nantes.
48:29Je ne dirais pas qu'il sait.
48:3235 ans, parce qu'ils connaissent, ils savent de quoi ils parlent.
48:35C'est vrai que c'est des sujets très techniques.
48:38Ils sont en contact en permanence et ils en savent plus que vous.
48:41Il paraît qu'il y a un ou deux sujets
48:44où d'autres gens sauraient plus que vous.
48:47Mais qu'est-ce qu'il vous dit alors ?
48:50Il va me répondre.
48:53Il est à la concurrence à votre copain.
48:56Et c'est qui ?
48:59Là, c'est en train de plier les petits trois points.
49:02Oui, très sévère.
49:05Oui, très sévère.
49:08Oui, très sévère.
49:11Oui, très sévère.
49:14Je vais être très sévère.
49:18Il vient de confirmer ce que je dis.
49:21Il y a quand même une bonne nouvelle qui vient de tomber à l'instant.
49:24On devait en parler ce soir dans 100% politique
49:27et on va peut-être remanier l'émission.
49:30La TVA pour les auto-entrepreneurs, cette réglementation vient de tomber.
49:33À l'instant. Eric Lombard recule.
49:36Il vient de le dire.
49:39Il veut dire que c'est grâce à lui.
49:42Ce racket n'aura pas lieu.
49:46Effectivement, c'est 37 000, 20 000 euros.
49:49C'est des sommes modestes en chiffre d'affaires.
49:52Bien évidemment, une entreprise de 37 000 euros.
49:55Vous avez le bras long.
49:58J'étais sensible sur votre accueillement autour du noir.
50:01Que ça encouragerait le noir.
50:04Puisque je vous ai dit de quoi on n'allait pas parler,
50:07je peux peut-être vous dire de quoi on va parler.
50:10Évidemment, les deux infos majeures, c'est la France impuissante
50:13face à l'expulsion de ce douanem qui est devenu inexpulsable.
50:16C'est Kafka, c'est insupportable.
50:19Le président algérien doit bien rire ce soir en nous voyant
50:22nous multiplier pour essayer de l'expulser et on n'y arrive pas.
50:25Et puis, la deuxième information, c'est le droit du sol enfin restreint à Mayotte.
50:28Mais c'est intéressant, pourquoi il est restreint ?
50:31Pourquoi il n'est pas supprimé le droit du sol à Mayotte ?
50:34Il est restreint. Ça, c'est encore un autre débat.
50:37Vous avez raison, Elisabeth.
50:40L'excellent. Combien ça vaut, Causer ?
50:435,90. C'est ça.
50:46Non, c'est 6,50.
50:49Je trouve que c'est quand même très cher.
50:52J'ai des news, c'est beaucoup moins cher que ça.
50:55Si jamais on veut nous accueillir dans ce beau et grand groupe,
50:58on mettra du tarif.
51:01J'ai des news de Laurence Ferrari, de tous nos amis,
51:04de Sarah Knafo qui est en couverture,
51:07de Geoffroy.
51:10Panique dans le camp du bien,
51:13la tech passe à droite.
51:16Algérie, avons-nous une cinquième colonne,
51:19c'est donc Causer.
51:22Vous êtes la grande chef de Causer ?
51:25Oui, on est plusieurs.
51:28Il y a des gens qui collaborent.
51:31André Valigny, il est effondré.
51:34Comme c'est un homme remarquable,
51:37un homme remarquable, sympathique,
51:40qui a eu un engagement longtemps à gauche
51:43et qui voit que tout ce que vous avez imaginé
51:46a globalement périclité.
51:49On peut résumer comme ça.
51:52Je suis joigné du parti socialiste au moment de la nupes.
51:55Je reste fondamentalement de gauche,
51:58la gauche républicaine, laïque, universel.
52:01J'entends bien, mais globalement,
52:04vous avez sans doute voté Mitterrand en 1980.
52:07Depuis, l'école, c'est une catastrophe.
52:10L'économie, si quand même.
52:13Toutes les belles idées que vous aviez,
52:16forcément, elles ont été en difficulté.
52:19Mais ce n'est pas fini, il faut y croire.
52:22Oui, mais j'y crois toujours.
52:25Et nous, on croit aussi en la justice.
52:28Cette émission est donc terminée.
52:31Je remercie grandement Jean-Marc Lelouch,
52:34Ludovic Libard, Jean-François Covelard,
52:37Benoît Bouteille, Robin Piette.
52:40Demain soir, ce sera l'ami Éliott Deval.
52:43Désormais, vous êtes 21h30.
52:46Merci de mon téléphone, Elisabeth.
52:49Elle pique les téléphones.
52:52Demain soir, vous serez là aussi.
52:56Hier soir, vous étiez en forme.
52:59Mais ce soir, on espère que vous serez encore meilleur.
53:02Chaque jour, le but, c'est d'être meilleur que la veille.
53:05A demain et à tout de suite avec Gauthier.

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