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Les deux motions de censure déposées par La France insoumise (LFI) ce lundi 3 février sont étudiées ce mercredi. Concernant la première motion de censure, le gouvernement de François Bayrou n'est finalement pas tombé, dû aux manques de voix du Rassemblement national et du Parti socialiste.

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Transcription
00:00Alors d'abord, il faudrait rappeler que le Front Populaire est né avant que la France Insoumise la rejoigne et qu'il n'y a dans le Front Populaire aucun chef.
00:08Et Jean-Luc Mélenchon n'est pas le chef du Front Populaire. Donc personne n'exclut personne.
00:13Et en réalité, quand la France Insoumise fait ce communiqué que j'ai lu avec un peu d'amusement, la réalité, c'est qu'ils disent que nous avons pris une décision sans les consulter.
00:22C'est vrai. Mais est-ce qu'eux-mêmes, quand ils disent qu'ils excluent le Parti socialiste, ils ont consulté le Parti communiste ou les écologistes ?
00:29Pas du tout. Et donc vous voyez bien qu'en réalité, il s'agit là encore d'un numéro de claquette. Il y a un Front Populaire qui est né comme le glorieux Front Populaire de 36,
00:38qui est né simplement parce qu'il y avait une menace directe qui était celle de l'extrême-droite. Et donc c'est pour cette raison que nous nous sommes retrouvés,
00:46alors même qu'il y a des différents qui sont connus. Et le Front Populaire continuera à exister tant qu'il y aura la volonté de battre l'extrême-droite.
00:53Olivier Faure, numéro de claquette peut-être. Enfin moi, si je regarde attentivement ce qu'ont fait les membres de ce nouveau Front Populaire,
00:58vous êtes les seuls à ne pas avoir voté la censure. — Ben c'est vrai. Mais les insoumises étaient les seuls à demander la destitution du chef de l'État en septembre.
01:06Et donc il y a une autonomie stratégique pour les uns et pour les autres. Et ça n'est pas si grave, parce qu'en réalité, il y a des objectifs stratégiques
01:15pour la France insoumise dont tout le monde a compris qu'elle souhaite simplement le blocage des institutions pour pouvoir accéder à une présidentielle anticipée.
01:22Moi, je ne le pense pas. C'est mon droit. — Donc vous ne voulez plus rien avoir à faire avec Jean-Luc Mélenchon et ses... Et ses... Et ses... Comment dire ?
01:29J'allais dire alliés. Non. Et les autres membres, les autres dignitaires de la France insoumise. — Mais nous continuons... Enfin tout ça, c'est un cinéma.
01:38La réalité, c'est que dans les jours qui viennent, il y aura des amendements qui seront portés par les uns et par les autres, soutenus par les uns et par les autres.
01:45Nous allons nous battre ensemble dès jeudi, c'est-à-dire dès demain. Nous allons nous battre ensemble contre la niche parlementaire déposée par les Républicains,
01:57par le parti de Laurent Wauquiez. Nous allons ensemble être dans la tranchée pour nous battre contre les mesures très régressives qui sont proposées aujourd'hui
02:04par la droite dite républicaine. Donc tout ça ressemble à une forme de communication de crise, si vous voulez, peut-être l'expression d'un mécontentement.
02:16Mais de toute façon, personne n'a le pouvoir sur personne. Et nous sommes parfaitement autonomes. Ils le sont aussi.
02:23— Un tout dernier mot. — Chacun doit respecter chacun.

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