Les deux motions de censure déposées par La France insoumise (LFI) ce lundi 3 février sont étudiées ce mercredi. Sans les voix du Rassemblement national et du Parti socialiste, il est peu probable que le gouvernement de François Bayrou tombe.
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00:00Oui, Pauline Dession qui a été actée officiellement en réunion de groupe cet après-midi autour de Marine Le Pen, de Jordane Bardella et d'Eric Ciotti même si le président du RN l'avait largement laissé entendre dès hier matin.
00:11A ce stade, nos lignes rouges ont été respectées, me confie un député. Pourtant, en coulisses, ils étaient beaucoup de poids lourds au sein du Rassemblement national, a plaidé ces derniers jours pour une censure du gouvernement.
00:24Mais ce député, il vante une réunion constructive cet après-midi. Tous ceux qui voulaient s'exprimer ont pu le faire. Tout le monde a compris cette décision de raison, que cette fois-ci, les conditions n'étaient pas réunies à la différence de la fois dernière où elles étaient caractérisées.
00:36Le Rassemblement national qui, aujourd'hui, n'a pas voulu s'associer à la France insoumise. Un parlementaire me confiait. Si on avait voté la censure, ça voulait dire qu'on l'a votée avec la France insoumise quasi seule.
00:47Ça aurait donné les forces du chaos versus les forces du gouvernement. Or, l'ERN veut tenter de rassurer, après la motion de censure du mois de décembre, le parti lupiniste qui maintient quand même la pression sur le gouvernement de François Bayrou.
01:00Un élu me confiait il y a quelques minutes. « Ça ne nous interdit pas, dans les semaines ou les mois à venir, d'être libre de censurer si un sujet s'y prête, si on touche à nos fondamentaux », disait-il.
01:09On reste vigilant, prévient-il. Reste que, ce soir, le parti qui a eu le droit de vie ou de mort sur le gouvernement de François Bayrou, ce n'est pas l'ERN, contrairement au mois de décembre dernier.