La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a accusé "les rats" de "quitter le navire", en réaction aux propos du PDG de LVMH, Bernard Arnault, qui accuse la surtaxe sur les grandes entreprises prévue par le gouvernement de "pousser à la délocalisation".
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00:00Moi, ce que je peux vous dire, c'est que si Sophie Binet quittait la France, on n'aurait aucune conséquence dans l'immédiat.
00:06Bernard Arnault et sa société, s'ils n'étaient pas présentes, ce n'est pas seulement 40 000 emplois qui apparemment, pour Mme Binet, ne sont pas assez,
00:12les 20% des salariés d'LVMH qui sont en France, c'est tout un écosystème qui est autour.
00:16La semaine dernière, vous aviez le Paris Packaging Week, dans lequel toutes les entreprises du packaging de luxe et de la cosmétique étaient présentes.
00:23Alors Bernard Arnault et LVMH n'avaient pas de stand, mais ils étaient virtuellement présents, c'est-à-dire que vous avez un nombre d'entreprises
00:29dans le verre, dans le plastique, qui travaillent avec Bernard Arnault et qui sont des sous-traitants.
00:33Donc on arrive, on va dire, à une population quasiment de 200 000 salariés qui sont concernés.
00:38Donc moi, quand je vois Bernard Arnault dire ce qu'il a dit, pour moi, c'est un lanceur d'alerte, tout simplement.
00:43C'est-à-dire, moi, je n'ai pas compris non plus qu'il allait quitter la France. Il était tout simplement en train de faire un diagnostic.
00:48Il y a peut-être des entreprises qui pourraient être amenées à le faire. Je ne pense pas que LVMH soit dans cette situation parce que
00:53le « Made in France » pour sa marque, quand même, est important. Mais je ne vous cache pas qu'il y a des entreprises qui, aujourd'hui, se posent des questions à ce sujet.