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Le PDG de LVMH, Bernard Arnault, a déploré la surtaxe sur les grandes entreprises prévue par le gouvernement, l'accusant de "pousser à la délocalisation". L'homme le plus riche de France a comparé la situation économique française à celle des États-Unis, où il s'est rendu pour l'investiture de Donald Trump, vantant la baisse des impôts "à 15%" prévue par le président américain.

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Transcription
00:00Il oublie de préciser quand même que grâce à Emmanuel Macron, sa fortune a non pas doublé mais quadruplé en 7 ans.
00:06Donc je trouve ça quand même assez fort de café qu'il nous remercie et qu'il le remercie Emmanuel Macron de cette manière-là.
00:12Ensuite, pour rentrer dans le fond sur les délocalisations, ce qu'il oublie de vous dire, M. Arnault, c'est que depuis 10 ans,
00:17son groupe LVMH a délocalisé alors que pourtant on lui baissait ses impôts. Et c'est le cas de tous les grands groupes.
00:23Je vous donnerai une statistique de l'INSEE, qui n'est pas une statistique de la France insoumise.
00:28Les grands groupes, en 15 ans, ont détruit 245 000 emplois. Les PME en ont créé 275 000.
00:34Ce qui veut dire que vous avez beau baisser les impôts des multinationales, elles ne vous le rendent pas en emplois créés.
00:39Et d'ailleurs, on n'a pas entendu la proposition d'augmenter de façon très temporaire les taxes au niveau auquel elles étaient avant Macron.
00:46C'est pas une taxe exceptionnelle de 90% pour que tous les grands groupes et les industries annoncent des délocalisations.
00:52On en est à 150 000 emplois détruits dans l'industrie, 250 000 si on prend le commerce en compte.
00:58C'est catastrophique et ce n'est pas dû à la proposition de hausse de taxes en 2025.

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