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Bernard Arnault, patron de LVMH, s'est exprimé sur la fiscalité en France concernant les grandes entreprises et de potentielles surtaxes. Lionel Roques, entrepreneur, détaille la situation de certains patrons d'entreprises dans l'Hexagone. 

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Transcription
00:00De toute façon, les chiffres dont vous venez de parler, les 20%, les 40%, qui sont des chiffres totalement délirants,
00:04il faut bien comprendre que ça veut dire que c'est de l'argent qu'il n'y aura plus investi en France.
00:12Non mais c'est une évidence.
00:13Sauf qu'on peut faire semblant de se dire, bon c'est pas grave, c'est gravissime.
00:17Oui mais là on a besoin de re-remplir les caisses de l'État et donc on a le droit de faire des efforts.
00:20Alors justement, on va en parler de ça.
00:22L'État est mal géré et donc comme l'État est mal géré, il va aller chercher dans les entreprises
00:28qui ne sont pas trop mal gérées.
00:30Tous les bénéfices dont on parle quand on parle des surprofits sont faits à l'extérieur de la France.
00:37C'est-à-dire qu'ils reviennent, Bernard Arnault se défend mal, son tableau que vous avez mis n'est pas un bon tableau.
00:43C'est pas 3 milliards, c'est-à-dire qu'en fait il faut qu'il compte tous ses salariés,
00:47tous les salariés, les cotisations patronales, ses sous-traitants.
00:50Et donc c'est des dizaines de milliards.
00:54Une entreprise, la mienne comme d'ailleurs Bernard Arnault, en fait c'est à peu près 50% d'imbots.
01:00C'est-à-dire que vous prenez, entre les cotisations patronales et les charges salariales, les imbots de ça, c'est 50% de la richesse.
01:06Et donc ils ont décidé qu'effectivement, comme on est sur un Titanic qui est un bateau fou,
01:12il faut détruire toute notre économie pour mettre quelques litres de gasoil en plus pour que le bateau fou continue.
01:18Mais c'est de la folie.

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