Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Vous allez pouvoir intervenir, et je le dis aux auditeurs, on va rappeler peut-être le numéro de téléphone.
00:0401 80 20 39 21
00:07Et Thierry sera là dans quelques secondes, et je le salue déjà, il pourra vous poser une question.
00:11Mais Elias avait 14 ans, il avait terminé son entraînement de football, il quittait le stade vendredi soir, un peu avant 20h à Paris.
00:18Il s'est donc pris un coup de couteau, vous le savez, il a été tué pour avoir refusé de donner son portable à deux mineurs de 16 et 17 ans.
00:25Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau parle d'un adolescent mort sous les coups de couteau de barbare,
00:31d'une violence gratuite, résultat d'une perte de repère et de l'effondrement de l'autorité.
00:35Refaire de la France un pays où les parents n'ont plus à craindre de voir leur enfant assassiné pour rien, a-t-il dit ?
00:40Tourner le dos à une culture de l'excuse, qui a plongé une partie de notre jeunesse dans un profond sentiment d'impunité.
00:47Je vous propose peut-être d'écouter Sébastien Chenu, qui est le député du Rassemblement National, qui était ce matin chez Sonia Mabrouk.
00:55Ça dit aussi l'effondrement des autorités, des repères, et cet effondrement, il ne vient pas de nulle part,
01:02parce qu'à quoi sommes-nous confrontés en la matière ? Nous sommes confrontés à une hausse très forte sur les 20 dernières années, on va dire,
01:08de la délinquance des mineurs, extrêmement forte, avec des taux de récidive très très forts également, à des statistiques qui ne sont pas fiables,
01:15donc on a évidemment aujourd'hui une problématique de justice des mineurs, mais qui se répète à l'envie.
01:21Prise de parole également de Karine Petit, qui est la maire les écologistes du 14e arrondissement de Paris. Elle était sur BFM samedi soir.
01:29On a eu des signaux d'alerte, par exemple, il y a un peu plus d'un an, qu'un petit groupe de jeunes rentrait dans le centre sportif,
01:37agressait en tout cas, violentait ou menaçait, par exemple.
01:41Ceux qui venaient au stade, on s'est réunis, on a pu mettre aussi des mots sur ce qui se passait.
01:47Deux jeunes qui ont été interpellés font déjà l'objet, en fait, de mesures de la justice pour mineurs.
01:51Certaines mesures, peut-être, ont été mises en place, mais n'ont pas empêché que surviennent ceux d'entre eux.
01:55N'ont pas suffi.
01:56Si Reconquête était au pouvoir, et si Reconquête avait la majorité à l'Assemblée nationale, est-ce que les lois changeraient ? Est-ce que la politique judiciaire serait différente ?
02:04Bien sûr. Je pense que vous connaissez la réponse, je vais vous préciser.
02:08D'abord, ça me fait penser à une phrase de Jean-François Revel qui disait, pour juger un régime politique, comptez les cadavres.
02:15Quand on a cette phrase en tête, on se dit que notre régime politique est condamné, et toute la classe politique avec.
02:20Il faut absolument en changer.
02:22Donc oui, évidemment, quand Reconquête sera au pouvoir, quand on aura la majorité à l'Assemblée, et j'espère pour la France le plus vite possible, bien sûr, les lois changeront.
02:30La première des mesures à prendre, c'est une construction massive de 100 000 places de prison.
02:35Parce qu'on a beau se parer de mots forts, avoir une attitude, dire tolérance zéro, etc. Jacques Chirac avait été élu sur le mot tolérance zéro.
02:45Quelques années plus tard, on voit que les homicides volontaires ont triplé, alors qu'il parlait de tolérance zéro. Pourquoi ?
02:52Parce qu'on a des policiers qui arrêtent des délinquants, et des juges qui les relâchent.
02:55Et quand les juges les relâchent, le plus souvent, ils ne nous disent pas que c'est par laxisme, même si on peut les soupçonner d'eux, le plus souvent ils disent que c'est parce qu'il n'y a pas de place en prison.
03:03Donc un homme qui va commettre un fait grave, un délinquant, petite délinquance, ou parfois beaucoup plus grave, va rester en prison par exemple deux ans.
03:12Parce qu'on se dit que si on le laissait plus longtemps, on n'aurait pas de place, on a déjà des prisons qui sont surpeuplées.
03:18On a des directives qui sont données aux juges, où on leur dit éviter au maximum la mise en prison, préférer les modes alternatifs, donc bracelet électronique, assignation à résidence, etc.
03:30Parce qu'on manque de place. Emmanuel Macron avait été élu en 2017 avec la promesse de construire 30 000 places de prison en plus.
03:37Quand on regarde son bilan aujourd'hui, ce n'est même pas 6 000.
03:40La raison que le gouvernement avance, c'est que certaines collectivités ne veulent pas.
03:44Quand il s'agissait des éoliennes, on n'a pas demandé l'avis des maires.
03:48On a dit qu'il ne fallait même pas demander d'études d'impact, qu'il fallait les installer comme ça.
03:52Est-ce que pour des prisons, là, on devrait attendre ?
03:55Là, c'est un sujet qui est encore particulier dans la criminalité ou dans la délinquance, c'est les mineurs.
04:02Qu'est-ce que vous faites avec des enfants de 16 ans, 17 ans ? Est-ce qu'ils sont jugés comme des adultes de 18 ans ? Est-ce que la majorité change ?
04:12Tout à fait. Un jeune qui tue comme un adulte doit être jugé comme un adulte.
04:17Quel que soit son âge ?
04:19Quel que soit son âge, bien sûr. En espérant qu'il n'y ait pas demain des criminels de 10 ans.
04:23Mais on peut quand même espérer que les coups de couteau... On n'est pas à l'abri, donc je préfère ne même pas rentrer dans ça.
04:29Oui, absolument. Quelqu'un qui tue comme un adulte doit être jugé comme un adulte.
04:32Quand on voit ces faits, ce serait inadmissible d'imaginer que ces deux jeunes hommes, dont d'ailleurs je pense qu'on n'a toujours pas l'identité,
04:39ce qui est étonnant parce que dans d'autres cas, on nous donne tout de suite les identités, mais on les aura bientôt, je pense.
04:44J'espère que ces deux jeunes hommes qui ont assassiné Elias prendront de la perpétuité
04:50et qu'on ne se dira pas que parce qu'ils sont mineurs, le droit à une deuxième chance à la réinsertion ou je ne sais pas quoi,
04:54ils méritent absolument d'être mis hors d'état de nuire, si à 16 et 17 ans ils sont capables de faire ça.
04:59Imaginez quel sera leur pédigré à 22 ans, à 25 ans, à 30 ans, si on les a laissés dans la nature.
05:04Il faut absolument...
05:0625 et 30 ans, ils n'y seront pas. Après, la question se pose quand ils arriveront au-delà de 20 ans de prison.
05:10Mais de toute façon, s'ils sont mineurs, les peines sont divisées par deux, je crois.
05:16Il est 11h26, nous sommes avec Sarah Knafo de Reconquête, vous pouvez l'interroger, je crois que Thierry va être avec nous dans une seconde.
05:24Et nous, nous marquons une pause.
05:26Et vous pouvez nous appeler au 01 80 20 39 21, tout de suite avec Pascal Praud sur Europe 1.
05:31Oh, merci.
05:3211h13, Pascal Praud sur Europe 1.
05:35Je vous propose d'écouter Laurent Nunez, il était ce matin au micro de Radio Luxembourg, c'est le préfet de police de Paris,
05:42et il parle de cette montée de violence des mineurs.
05:45Montée en puissance qui devient insupportable, encore une fois, de la violence des mineurs, on le constate.
05:51Vous savez, les mineurs mis en cause dans la délinquance, le chiffre baisse.
05:56On est à peu près à 10% sur l'ensemble de l'agglomération parisienne.
05:59Mais quand on prend certaines catégories de faits, je pense notamment aux vols de violence.
06:04Il faut savoir que les vols de violence dans l'agglomération parisienne, un tiers des mis en cause sont des mineurs.
06:09Les cambriolages, c'est 40%.
06:11On voit de plus en plus de mineurs également dans les home-jacking.
06:14Vous savez, ces agressions violentes à domicile, c'est quelques centaines de faits par an.
06:19Mais néanmoins, on voit que les mineurs s'engagent de plus en plus dans des processus violents.
06:24Sarah Knafour est avec nous, la députée européenne de Reconquête, que faire ?
06:28La première des choses, c'est, comme je le disais tout à l'heure, de traiter des mineurs qui tuent comme des adultes,
06:34qui violent comme des adultes, qui tuent comme des adultes, comme des adultes.
06:37C'est-à-dire que la justice...
06:39Vous croyez que ce sera efficace ?
06:40Absolument. Je pense que la chose qui est efficace, et il ne faut pas se désespérer sur ça,
06:44c'est de mettre les individus qui sont dangereux quand ils sont dans nos rues, en prison.
06:48Là, ils ne pourront plus nuire à personne. Ils seront dans leur prison.
06:51C'est la première des choses à faire.
06:52La gauche essaye de nous expliquer que le but de la prison, c'est la réinsertion.
06:55C'est faux.
06:56Le but de la prison, c'est de mettre hors d'état de nuire des gens qui sont dangereux quand ils sont en liberté.
07:00Donc, les deux assassins du jeune Elias, ils doivent être en prison pour le restant de leurs jours.
07:05Il n'y a pas d'autre solution.
07:06Si vous voulez que la société soit protégée, il faut que ces individus soient mis hors d'état de nuire.
07:11Et moi, je me soucie beaucoup plus de la paix dans la société que du bien-être de deux jeunes assassins
07:15qui ont réussi à assassiner alors qu'ils n'avaient que 16 et 17 ans.
07:18Et ce qui me frappe le plus dans cette affaire, c'est que ce jeune garçon, Elias,
07:22ça a été un garçon courageux, à 14 ans.
07:24Il était dans le 14e, rappelons-le, parce que quand même, le 14e, j'ai été ce matin voir un peu sur Google Maps
07:29à quoi ressemblait cette rue.
07:30C'est une rue banale, ça ne ressemble pas du tout à un coupe-gorge.
07:33C'est une rue comme toutes les autres.
07:35Et quand on voit que ce jeune garçon, il se fait planter d'un coup de couteau dans la clavicule
07:40parce qu'il refuse de donner son portable,
07:42alors on voit directement toutes les conséquences qui vont arriver.
07:45On va avoir des parents en France qui vont éduquer leurs enfants,
07:49j'utilise un mot fort, dans la lâcheté.
07:52C'est-à-dire qu'ils vont dire à leurs enfants, et je les comprends, je ne les juge pas,
07:55ils vont dire à leurs enfants, si quelqu'un vient pour te racketter, tu donnes tout ce que tu as.
08:00Parce qu'il peut avoir un couteau.
08:01C'est-à-dire que pour la première fois, sans doute, dans l'histoire de France,
08:04on va dire aux enfants que la valeur première n'est pas le courage, mais la lâcheté.
08:09Vous m'entendez ? Je ne dis pas du tout qu'ils ne devraient pas le faire
08:11et qu'ils devraient dire à leurs enfants, non, bats-toi, etc.
08:13Ce n'est pas ce que je dis.
08:14Mais je dis qu'on est dans une société où, à tel point que n'importe quel gosse de 16 ans,
08:19n'importe quelle racaille, parce que ce sont des racailles, peut posséder un couteau.
08:23Donc les parents vont dire à leurs enfants, tu donnes tout ce que tu as.
08:26Et ça, c'est gravissime.
08:27Parce qu'on les éduque dans l'inverse des valeurs qui devraient être celles d'une éducation normale.
08:32Un parent devrait dire à son enfant, quelqu'un vient te menacer,
08:34tu ne te laisses pas faire et tu ne baisses pas les yeux.
08:36Thierry vous interroge, bonjour Thierry.
08:38Vous nous appelez d'où Thierry ?
08:40Oui, je vous appelle de la région Pâques, Pascal.
08:43Est-ce que vous êtes un électeur de droite, de gauche ?
08:46Plutôt de droite.
08:47Plutôt de droite.
08:48Alors les familles sont assez éclatées à droite.
08:52Vous votez ?
08:54Je serais très très proche de Mme Knafo.
08:58Donc plus vous êtes proche, c'est-à-dire que vous avez voté Reconquête, par exemple.
09:01Tout à fait.
09:02Pour un candidat Reconquête en PACA.
09:05Votre candidat Reconquête aux élections législatives ?
09:08C'était Éric Zemmour.
09:10C'était Éric Zemmour.
09:12Donc effectivement, il a fait un des scores sans doute les plus importants, j'imagine, de tous les députés de Reconquête.
09:18Une question ou une analyse pour Mme Knafo, Thierry ?
09:22Alors, moi j'ai constaté dans ma carrière d'ancien policier, je suis retraité actuellement,
09:27que les criminels étaient rarement des primo-délinquants.
09:31Ce sont des personnes qui ont accumulé et enchaîné les agressions, les vols avec violence,
09:38sans obtenir de réponse pénale propre à mettre un terme à leur carrière.
09:43Et à chaque fois, j'ai pu constater un certain paternalisme et une bienveillance de la part des magistrats.
09:51J'ai même assisté une fois à une séance un peu surprenante et surréaliste.
09:56Mon commissaire a interpellé le procureur là-dessus,
09:59parce qu'il s'agissait de cas de jeunes qui avaient accumulé plus de vingtaines,
10:03d'une vingtaine d'agressions avec violence sur des jeunes victimes.
10:07Et le commissaire a dit au procureur, mais que faites-vous des victimes en pareil cas ?
10:14Le procureur a répondu, la victime n'apparaît pas dans le code de procédure pénale.
10:18Elle peut porter partie civile, mais elle n'apparaît pas.
10:21Donc vous voyez, les magistrats ne s'occupent pas des victimes, ils les ignorent,
10:25et leur comportement est extrêmement paternaliste.
10:29Ça, ça m'a frappé.
10:31La difficulté, c'est de faire un raisonnement par rapport à un cas peut-être unique.
10:37Je pense que les magistrats, je l'espère en tout cas,
10:40prennent en compte les victimes et les entendent.
10:43Et on l'a vu parfois dans certaines affaires.
10:45Dans l'affaire Pellicot, par exemple, la victime a été prise en compte.
10:49Et c'est une bonne chose.
10:51Déjà, Mme Pellicot, cette affaire a été très médiatisée,
10:55mais toutes ces délinquances, tous ces vols avec violence, ça devient banal, Pascal.
11:00Mais c'est banal, vous avez raison.
11:02Mais qu'est-ce qu'on fait ?
11:03C'est ça, là, une fois que...
11:04Je vous en prie, Sarah Knafo veut vous répondre,
11:06mais peut-être voulez-vous terminer, Thierry ?
11:08Ah oui, alors, nous les policiers, évidemment,
11:10nous les mettons à disposition de la justice,
11:13nous rédigeons des procédures,
11:15mais il y a aussi, en parallèle, le volet social et préventif.
11:19Ça, je voulais vraiment en parler.
11:21Il y a un tas de réunions, on participe à un tas de réunions
11:25que je qualifierais de théodules,
11:27pour employer un terme qui vous attire,
11:29des baromètres d'orbiance, on leur donne le nom qu'on veut,
11:32et je vais prendre un exemple concret d'un jeune,
11:35je constatais qu'il gravissait petit à petit les échelons de la délinquance,
11:39avec des actions de plus en plus violentes,
11:41et à chaque réunion, je citais son cas.
11:44Je dis, voilà, on a tel jeune qui nous pose des problèmes, que fait-on ?
11:47Je n'ai jamais eu...
11:48Justement, la question, je la pose à Sarah Knafo,
11:51parce que c'est la grande question des prochaines années.
11:54Il y a sans doute un double volet, d'abord,
11:56l'éducation, parce que c'est quand même très important,
11:58évidemment, mais qui peut éduquer ?
12:00A priori, c'est les parents qui éduquent les enfants,
12:02donc si les familles sont décomposées, si j'ose dire,
12:05ou en tout cas, si la mère est seule,
12:07c'est forcément plus compliqué, avec trois, quatre ou plusieurs enfants.
12:11Et puis, qu'est-ce qu'on fait sur le volet répressif ?
12:13Sarah Knafo.
12:14Merci beaucoup de votre témoignage,
12:17qui corrobore plusieurs autres,
12:19et qui confirme ce qu'on en pense chez Reconquête,
12:23mais je pense que vous le savez, si vous votez déjà pour nous.
12:25Pour vous répondre, je pense que le volet répressif
12:29et le volet préventif se rejoignent.
12:31Je m'explique.
12:32Donner des exemples, ça sert à quelque chose.
12:35C'est la faiblesse qui excite toujours la violence,
12:37et c'est toujours la force qui la calme.
12:39N'importe quel parent sait ça,
12:41n'importe quel chef d'État sait ça,
12:43on le sait dans tout le reste des pays du monde,
12:46on le voit aujourd'hui avec Donald Trump, c'est un exemple,
12:48mais on le voit partout ailleurs dans le monde.
12:50Quand on a un État faible, ça excite les violents,
12:53parce qu'ils savent que la réponse sera faible.
12:55Donc la meilleure prévention, c'est la répression.
12:57Maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
12:59Vous disiez tout à l'heure que certains juges peuvent être fermes, etc.
13:02Le problème en réalité, c'est même pas chaque juge pris isolément,
13:05où on peut très souvent, malheureusement trop souvent,
13:08voir qu'ils sont affiliés au syndicat de la magistrature,
13:10donc à l'extrême gauche,
13:11mais passons même sur les partis pris, partisans de certains juges.
13:17On a un problème systémique dans la justice,
13:19c'est que la peine encourue n'est jamais la peine prononcée,
13:22qui elle-même n'est jamais la peine exécutée.
13:24La peine encourue, c'est ce que dit le code pénal.
13:26Si vous volez ceci, vous méritez X années de prison.
13:29La peine prononcée, c'est ce que le juge va décider lors du procès.
13:33Et la peine exécutée, c'est le nombre d'années
13:35que vous allez effectivement rester en prison,
13:37ou combien de temps vous allez avoir un bracelet électronique,
13:39ou ce que vous allez payer à la fin, etc.
13:41La peine encourue, le code pénal la donne.
13:43Mais la peine prononcée, bien souvent, n'atteint jamais la peine encourue.
13:47Pourquoi ? Parce que des juges idéologisés,
13:51des circonstances atténuantes qui sont presque toujours prises
13:54dans leur sens maximal,
13:56parce qu'il y a des directives, comme je vous le disais tout à l'heure,
13:58qui demandent au juge de ne pas placer en prison.
14:00Et ça, c'est des directives claires qui sont écrites,
14:02c'est pas quelque chose qu'on leur a chuchoté à l'oreille, c'est écrit.
14:04On leur dit ne les mettez pas en prison parce qu'on n'a pas assez de place.
14:07Première des choses, il faut évidemment mettre un signe égal
14:10entre la peine encourue et la peine prononcée.
14:12Pour ça, peine planchée, construction de place de prison.
14:15Et évidemment, lutter contre l'idéologisation de la justice
14:19empêcher la syndicalisation,
14:21notamment dans le syndicat de la magistrature.
14:23C'est pas normal d'avoir des juges d'extrême gauche pour faire court.
14:26Et c'est aussi pour ça que la justice est à ce point décrédibilisée en France.
14:30Et enfin, peine exécutée.
14:32Comment faire pour que la peine prononcée soit la peine exécutée ?
14:34À mon sens, il faut supprimer le juge de la liberté et de la détention,
14:38c'est-à-dire un juge qui va venir rejuger un procès
14:41pour dire un tel s'est bien comporté en prison,
14:43il a dit bonjour aux agents pénitentiaires,
14:46il a fait de la poterie ou je sais pas quoi,
14:48donc il mérite de sortir au bout de 4 ans au lieu de sortir au bout de 8 ans.
14:50Ça ne devrait pas exister.
14:52Monsieur a raison, quand le JLD, le fameux juge de la liberté et de la détention,
14:55rend son deuxième jugement, la victime n'existe plus.
14:58On ne prend même pas en compte le crime qui a été commis,
15:01on ne s'occupe que du comportement en prison, et ça c'est anormal.
15:04On devrait supprimer cette fonction.
15:05Un jugement, c'est un jugement.
15:06La justice a rendu sa décision, il faut la respecter.
15:0911h43, la pause, et nous revenons avec Sarah Knafon
15:13pour aussi parler de politique, j'allais dire politicienne,
15:16parce qu'au delà des idées, l'incarnation est toujours importante,
15:20notamment en France, que les droites sont multiples,
15:24contrairement à ce qu'il se passe aux Etats-Unis,
15:27avec Donald Trump qui avait fait main basse sur le parti conservateur.
15:31Donc comment réunir toutes ces droites derrière un seul nom,
15:34c'est une question qui n'est pas facile.
15:36A tout de suite.
15:37Et comme Thierry, vous pouvez interroger notre invité Sarah Knafon,
15:40députée européenne reconquête au 0.
15:4229.21, belle fin de matinée à l'écoute de Pascal Prohevo sur Europe 1.