La garde à vue des deux adolescents, suspectés d'avoir poignardé mortellement Élias à Paris a été levée. Ils doivent être présentés à un juge ce lundi 27 janvier. Tous deux sont déjà connus de la justice.
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00:00C'est un lundi matin douloureux pour les élèves qui sont arrivés ici aux alentours de 8h00,
00:06entrés en classe, voyant quelques fleurs déposées dans le hall de l'établissement,
00:11et puis qui, vous l'avez dit, ont la possibilité d'aller parler, d'aller exprimer leur douleur
00:17auprès de cette cellule d'écoute, cellule psychologique mise en place,
00:21avec notamment une infirmière, un médecin scolaire, ici tout au long de la semaine.
00:27La manière de les soutenir, notamment pour l'éducation nationale,
00:30on a pu discuter ce matin avec Arnaud Petit, avec le recteur de l'Académie de Paris,
00:35il s'appelle Bernard Beignet, il était ici, et il pointe une difficulté particulière,
00:40une question qu'il faut se poser sur nos adolescents, écoutez-le.
00:45Beaucoup trop d'élèves ont avec eux un couteau, une arme blanche,
00:49qui ne sert à rien dans leur vie scolaire, mais dont il faut se préoccuper.
00:55Il est vrai que ceux qui ont frappé Elias n'étaient pas des élèves,
01:00et que la situation était très différente,
01:03mais un adolescent ne doit pas se transporter avec une arme blanche.
01:09Voilà donc ce que déplore le recteur de l'Académie de Paris.
01:13Ce que l'on peut préciser ici, c'est qu'il y a cette cellule d'écoute, cellule psychologique.
01:18Les élèves de troisième, de la génération du jeune Elias,
01:22ne sont pas présents à l'établissement cette semaine,
01:24parce qu'ils sont en stage de découverte professionnelle,
01:27cette semaine de stage en troisième,
01:29mais ils ont tout de même la possibilité de venir ici,
01:32à cette cellule d'écoute, se confier à cette cellule d'écoute,
01:35cette cellule psychologique, s'ils en ressentent le besoin.