Le secrétaire général SCPN Police, Frédéric Lauze, parle de la mort du jeune Elias, victime de l’ultraviolence gratuite : «On ne peut pas être dans une société où la mort est banalisée».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00C'est terrible, c'est glaçant. Les auteurs étaient déjà connus.
00:05Pour l'instant, à ce stade de l'enquête, je ne pense pas, je ne sais pas, si le mobile antisémite a été reconnu dans la procédure, a été pris en compte.
00:19Les deux mineurs sont toujours en garde à vue, pour votre information.
00:23Ils sont toujours en garde à vue. Le très jeune âge et la banalisation de ce type de meurtre, d'homicide, comme ça, fait froid dans le dos sur la société dans laquelle on est.
00:35Et on est dans le 14e arrondissement.
00:37On est dans le 14e arrondissement, puis il y a une banalisation de partout. L'intégrité physique, les agressions contre les personnes devraient être plus sévèrement sanctionnées.
00:47L'intégrité physique, ça devrait être sacré, ça devrait être quelque chose qui devrait être davantage pris en compte par la justice.
00:55Parce qu'évidemment, il y a le coût physique, il y a l'impact psychologique.
00:59Et je crois qu'il faut, si on doit rebâtir et refaire encore, prendre des mesures législatives sur le code pénal, il faut peut-être partir de cette notion.
01:11Les agressions, tout ce qui touche à l'intégrité physique doit être davantage sanctionné, sanctuarisé, parce que l'impact est énorme.
01:19Et on ne peut pas être dans une société où on banalise non seulement la mort de façon aussi froide, glaciale et futile, un être humain, un jeune qui meurt, mais en plus, de façon plus globale, l'intégrité physique.
01:33Et puis il y a des questions à se poser. Ils étaient déjà connus. Ça veut dire que notre système de repérage...