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00:00Merci d'être avec nous sur Europe 1. Il est 17h33, on est en direct. Vous nous appelez 01 80 20 39 21 et
00:13vous nous dites voilà ce que vous pensez de toute l'actualité. Il y en a qui veulent parler des
00:18narco-racailles. Bruno Rotaio qui a répondu à Eric Piolle, le maire de Grenoble, qui veut trouver
00:22un moyen de vivre avec les dealers de sa ville. On a également des gens qui veulent réagir au
00:27complément d'enquête d'aujourd'hui, d'hier plutôt. On l'avait vu sur les OQTF. Il y a des
00:33personnes aussi qui veulent réagir sur Olivier d'Artigolle. C'est important, comme ça, voilà,
00:38comme ça pour le fun. 01 80 20 39 21. Donc j'ai vu Alexis Colère, et bien c'est chez nous. On
00:45s'est regardé et on ne s'est pas salué. Il y a eu un eye contact ? Il y a eu un, on s'est vu,
00:52il était sur le côté, on ne s'est pas salué. Il était élégant, il était habillé comment pour
00:56un part, très élégant. Il n'avait pas l'air méchant, pas belliqueux, pas belliqueux, franchement,
01:01pas belliqueux plutôt dans son truc. Mais je pense qu'il y avait pas mal de monde qui me parlait,
01:06il était à côté et voilà, on ne s'est pas parlé. Mais je pense qu'il savait qui j'étais.
01:12Bah oui quand même. Non mais je pense, après il savait. Pas comme Edouard Philippe vous voulez
01:15dire. Ouais, Edouard Philippe, je pense que ça a été trop vite, il n'a pas capté, il s'est dit
01:18qui est cette personne, qui est cette personne, franchement. Voilà, tout simplement, tout
01:23simplement. Très bien. Il va y avoir une suite ? Bah je ne sais pas, j'espère le revoir, voilà,
01:28s'il nous écoute. Tiens, Alexis Colère, il ne veut pas venir sur Europe Inter. Il y a Bruno
01:31Rotaillot, tiens. Il ne fait jamais de médias, Alexis Colère. Bah qu'il en fasse au moins.
01:34Oh, il en a fait quelques-uns quand même. Alexis Colère, c'est moi une interview d'Alexis Colère,
01:37depuis 7 ans. Non, c'est vrai, ça c'est pas mal, ça j'aime bien, ça en revanche, ça j'aime bien.
01:40J'aime bien le mec qui ne fait pas d'interview. C'est bien ça, ça c'est bien, il a raison,
01:44c'est bien, bravo à lui. On ne l'a jamais vu, même dans un complément d'enquête ? Il a eu un
01:48complément d'enquête sur lui, mais il n'a pas accordé l'interview. Et d'ailleurs, moi je vais
01:52le défendre sur le complément d'enquête. Sur le complément d'enquête, tu as eu, sur le service
01:56public, parce qu'il y a une histoire de conflit d'intérêts sur MSC Croisière, tu as eu sur le
02:00service public, en deuxième partie de soirée, les textos d'Alexis Colère à sa femme, parce
02:06qu'ils ont été balancés par une fuite judiciaire. Je trouve ça dégueulasse, je trouve ça dégueulasse.
02:11C'est une atteinte à la vie privée déjà. C'était dans le dossier, pour prouver le conflit
02:15d'intérêts ou pas. Et évidemment, comme toujours du côté de la justice, ça a fuité, ça s'est
02:20retrouvé dans le complément d'enquête. Je trouve ça dégueulasse, je trouve ça immonde.
02:22Moi aussi, je trouve ça immonde. Et bravo à Alexis Colère en tout cas, de ne pas faire de
02:26médias, ça je trouve que c'est un très bon point, bravo à lui. C'est vrai, c'est pas mal. Il y a
02:30plein de gens qui veulent réagir, tiens, il y a Émilie qui veut réagir sur les narcotrafiquants,
02:34merci Émilie d'être avec nous sur Europe 1, vous nous appelez 01-80-20-39-21, merci.
02:38Merci encore de me prendre. Et là, je remercie toute l'équipe et vos jeunes journalistes et
02:46toute l'équipe des chroniqueurs. Je voulais réagir parce que quand on entend le vivre
02:52ensemble avec les dealers, moi j'ai eu à subir pendant un an ce genre de personne en dessous de
03:01chez moi, qui avait squatté avec la complicité de gens qui faisaient des travaux et je ne pouvais
03:08pas dormir la nuit. Et puis ce qui est le plus dur dans ce genre de situation, c'est la lâcheté de
03:14l'entourage, c'est-à-dire que les gens savaient mais faisaient comme s'il n'y avait rien. Et c'est
03:20grâce à un élu qui avait un certain tempérament champion de judo que ça a fini par se résoudre.
03:29Et alors ils avaient même allumé le chauffage et j'ai appris bien des mois après que ce chauffage
03:35était défectueux et que ça aurait pu faire sauter l'immeuble. Et ça c'est dans le centre de Paris.
03:45Exactement. Et moi ça a eu des répercussions sur la santé, j'ai eu un premier souci de santé avec
03:52cela. Et quand on n'a pas la possibilité de déménager et même qu'on demande éventuellement
04:02un échange, et bien non. Et en plus quand on sait que ce genre de famille, les pauvres policiers vous
04:09disent qu'ils sont connus. On est d'accord, vous savez des témoignages comme ça, comme celui
04:17d'Emilie, je peux vous en avoir 2000 par jour. C'est la différence entre l'idéologie et la réalité.
04:21C'est toujours pareil. C'est l'idéologie maintenant pro-dealer d'Éric Piolle qui dit
04:28qu'il faut prendre soin de son dealer en bas de chez soi. Et la réalité du témoignage de notre districe à
04:34l'instant. C'est l'idéologie du service public qui nous dit que l'immigration est une chance pour la
04:38France. Les OQTF, le problème ce n'est pas qu'elle ne soit pas exécutée, c'est qu'on en délivre trop.
04:43Qui nous sort une enquête nous disant qu'il n'y a aucun lien entre immigration et délinquance. Et c'est
04:49la réalité des français dans leur quotidien. C'est la confrontation pure entre l'idéologie,
04:54le dogme et la réalité. C'est ça, exactement. Et c'est incroyable quand même. C'est incroyable parce
05:01qu'être aussi déconnecté de la réalité, c'est quand même quelque chose. Je suis désolé, c'est
05:06fou. C'est fou Gauthier, moi ça me rend dingue. Dans le sens, pas le sentiment mais la réalité des
05:11quartiers populaires, les habitants se disent on nous a laissé tomber aussi par rapport à ce qui
05:17vient d'être dit là. Il y a beaucoup des gens qui rentrent dans leur immeuble en devant, ils doivent
05:21baisser les yeux par rapport aux trafiquants qui sont en bas. Non mais c'est au quotidien. Et le
05:26matin, ils se réveillent en ayant peur. Bon j'arrête. Qu'est-ce qu'il y a ? Il a raison. On va se retrouver dans un instant
05:33Olivier D'Artigone, vous avez bien raison parce qu'on doit partir en pause. On va se retrouver dans une
05:37minute. Il y a Émilie qui reste avec nous, il y a Audrey qui nous appelle, il y a également Gilles Dass, à tout de suite sur Europe 1.
05:51Vous le savez, les 20 dernières minutes de l'émission, on prend plein d'auditeurs qui veulent réagir à tout. C'est un bon moment, c'est un très bon moment d'ailleurs sur Europe 1 tous les jours.
05:57On marche sur la tête et on a Émilie qui est encore avec nous, après on a Audrey, on a Gilles Dass, on a Thierry, vous nous appelez 0 à 80 20 39 21, vous réagissez au narco racaille, ce qu'il a dit.
06:08Ce terme qui est très bien trouvé de la part de Bruno Retailleau d'ailleurs, bravo à lui. Et sur d'autres sujets, bien entendu, il y a des gens qui veulent réagir sur les OQTF, sur le complément d'enquête d'hier soir
06:20ou sur d'autres choses, vous êtes bien entendu les bienvenus sur Europe 1. Émilie, vous vouliez rajouter un petit quelque chose après votre témoignage que nous avons fait il y a quelques instants.
06:28Cela remonte à des années et qu'il y a eu beaucoup de lâcheté, de laxisme et de lâcheté de certains élus à qui on faisait remonter et vous voyez même là en vous appelant, j'espère que j'en aurais pas l'air tombé.
06:43C'est dans un quartier correct et un immeuble correct, c'est partout aujourd'hui, c'est de plus en plus, ça gangrène la France et ça a des conséquences sur l'ambiance en France et sur l'économie, la bonne économie.
07:11Je vais vous dire, sur la qualité de vie des Français, déplorable dans certaines villes, catastrophique. Oui, Géraldine Maillet.
07:18Non mais vous avez raison et quand vous parlez justement de la lâcheté ou du laxisme, ce qui est vrai c'est qu'en fait on a laissé faire, me semble-t-il, pour acheter une paix sociale.
07:28C'est ça.
07:29Et au moment des émeutes par exemple, des terribles émeutes suite à la mort tragique de Naël en fait, à un moment donné, ça s'est arrêté parce que les gros dealers et les gros bonnets ont dit stop, on arrête tout parce qu'on ne peut plus dealer, on ne gagne plus d'argent et donc il faut arrêter et donc ils ont sifflé à la fin de la récré.
07:46C'est vrai.
07:47Donc c'est quand même juste hallucinant, c'est-à-dire que c'est une émeute qui a été remplacée par... En fait, les émeutes ont été stoppées par les dealers, donc là encore une fois, on marche sur la tête.
07:59Et effectivement, vous avez raison, on achète quelque part une sorte de paix sociale parce qu'il y a beaucoup de trafic, parce qu'il y a une sorte d'économie souterraine, il y a beaucoup de gens qui gagnent leur vie comme ça et c'est catastrophique parce que ça veut dire que l'État justement a renoncé à remettre ses gens dans la légalité.
08:15Exactement.
08:16Merci Émilie d'avoir été avec nous sur Europe 1.
08:18Merci à tous, merci encore.
08:18Merci, à très bientôt et bon week-end à vous Émilie, bon week-end.
08:21Il y a Audrey qui est avec nous de Lyon, bonjour Audrey.
08:24Salut Cyril, je suis super contente de vous avoir connu.
08:27Bah nous de même, nous de même Audrey.
08:29Comment ça va ?
08:30Ça va bien Audrey ?
08:31Super.
08:31Ça se passe bien à Lyon ?
08:32Ouais, super.
08:32Tranquille ?
08:33Non.
08:34Non, bah non, comme dans toutes les villes.
08:35Non.
08:36Non mais comme dans toutes les villes, c'est devenu un truc de fou.
08:37En fait, comme dans toutes les villes écolo en fait, c'est bien aussi.
08:40C'est ce qu'on dit souvent ici.
08:41C'est vrai que c'est quand même incroyable.
08:43Il y a quand même un problème.
08:44C'est vrai que c'est terrible parce qu'on a l'impression que les témoignages se succèdent
08:47mais ils se ressemblent tous finalement.
08:49Je viens d'écouter la personne qui était avant moi.
08:51Alors moi j'habite Lyon et j'habite Bandol aussi.
08:53Donc en fait, je navigue entre les deux villes.
08:55Et effectivement, les villes écolo en fait deviennent de plus en plus insécures.
09:01Moi je sais que quand je rentre le soir maintenant, je suis complètement flippée.
09:05Pareil que l'auditrice précédente, moi j'habite dans des quartiers sympas sur Lyon
09:09et pas plus tard qu'avant-hier, quand je suis rentrée le soir,
09:12j'ai des gens qui vivent en bas.
09:14C'est juste incroyable. Jamais on n'aurait vu ça il y a quelques années.
09:18Donc j'ai envie de dire à Grégory Doucet qu'il faut qu'il se réveille,
09:20qu'il faut qu'il remette un peu de police.
09:23Exactement, exactement.
09:25Donc voilà, ça devient insupportable.
09:29La poussière sous le tapis, il faut arrêter.
09:31Moi je ne vous cache pas, j'aime bien en fait le discours de Sarah Knafo.
09:36Je sais qu'elle...
09:40Pour moi elle n'est pas fâcheuse.
09:42J'aime beaucoup sa manière d'évoquer les chiffres,
09:46d'être assez factuel.
09:50Il y a beaucoup de gens qui nous parlent d'elle sur Europe 1.
09:54Beaucoup d'auditeurs.
09:56Je trouve qu'elle est très pertinente dans son discours.
09:58J'aime beaucoup aussi...
10:00Alors je déteste Zemmour par contre.
10:02Moi je suis plutôt de droite à la base.
10:04Mais bon, maintenant à la droite,
10:06si j'aime bien Wauquiez.
10:08Il est super.
10:10Moi j'aime beaucoup Wauquiez.
10:12Honnêtement Sarah Knafo ou Marion Maréchal
10:14qui a des idées très...
10:16qui a un programme plutôt libéral
10:18qui n'est pas fâcheux.
10:20Mais pareil, je pense qu'elle est patriote.
10:22C'est vrai que Sarah Knafo,
10:24on sent qu'il se passe quelque chose autour d'elle.
10:26Il y a énormément d'auditeurs qui nous en parlent.
10:28Il y a beaucoup de gens qui m'en parlent.
10:30C'est vrai qu'il se passe un truc autour de Sarah Knafo.
10:33Il se passe un truc autour de Philippe de Villiers.
10:35Il se passe un truc autour de Bruno Retailleau.
10:39Vous nous parlez également de Laurent Wauquiez.
10:41Mais c'est vrai que Sarah Knafo,
10:43elle revient souvent chez nos auditeurs.
10:45Merci Audrey d'avoir été avec nous sur Europe 1.
10:47Je vous en prie.
10:49Je vous embrasse fort.
10:51Bon week-end.
10:53Tiens, il y a Gildas qui voudrait nous parler des OQTF.
10:55Parce qu'il y a eu un reportage,
10:57un document sur complément d'enquête.
10:59Et ce document,
11:01c'est vrai qu'il parlait
11:03des OQTF Gauthier Lebray.
11:05Et on avait l'impression
11:07qu'il voulait
11:09que les gens aient moins peur
11:11des OQTF.
11:13C'est comme cette histoire de l'affiche
11:15où ils n'ont pas voulu mettre que le meurtrier présumé
11:17de Philippine était un OQTF.
11:19Où il y a des gens qui ont retiré les affiches
11:21ce qu'ils avaient mis, tués par un OQTF.
11:23Oui, alors il y avait un biais
11:25flagrant dans ce complément d'enquête.
11:27C'était de dire, un, il n'y a pas de lien entre
11:29immigration et insécurité.
11:31Deux, il y a trop
11:33d'OQTF délivrés.
11:35Et les OQTF
11:37ne sont pas des délinquants.
11:39Alors c'est vrai qu'il n'y a plus de délit de séjour irrégulier,
11:41donc il n'y a plus de délinquance.
11:43Et 98%
11:45des OQTF n'ont jamais été condamnés par la justice.
11:47Mais c'est toujours pareil, c'est où est-ce que vous mettez le focus ?
11:49Parce que oui, 98% des OQTF
11:51n'ont pas été condamnés par la justice.
11:53Mais ceux qui l'ont été, ou ceux qui ont commis
11:55des crimes comme le meurtrier de
11:57Philippine ou le meurtrier de Lola,
11:59n'avaient rien à faire en France par définition.
12:01Donc, évidemment, il y avait un biais dans ce complément d'enquête.
12:03Mais tu ne trouves pas, Gauthier, qu'ils ont voulu,
12:05avec ce complément d'enquête, un peu culpabiliser
12:07les Français ? Il y avait un truc du genre
12:09c'est un fantasme, vous fantasmez
12:11là-dessus, il n'y a pas de problème, c'est reculé,
12:13il n'y a rien à voir. Et je trouve que c'est très insultant
12:15par rapport aux Français qui se posent des questions
12:17à juste titre, je trouve, sur ce problème
12:19des OQTF, qui est un vrai problème, un vrai poison
12:21et encore une fois, qui n'est pas une question de racisme,
12:23c'est une question de, on doit maîtriser
12:25et quand on ne doit pas être sur le territoire français,
12:27on ne doit pas être sur le territoire français, quel que soit
12:29votre nationalité. Bien entendu.
12:31Gildas ?
12:33Oui, bonsoir. Bonsoir, Gildas, merci
12:35d'être avec nous sur Europe 1. Merci
12:37de m'accueillir aussi sur votre station.
12:39D'abord, je vous présente tous mes voeux pour l'année 2025.
12:41Merci, pareillement, et bon week-end à vous
12:43en tout cas aussi. Merci beaucoup.
12:45Il y a quoi de prévu ce week-end ?
12:47Moi, ça va être
12:49écriture et match de foot
12:51pour mon fils. Très bien, vous embrassez votre fils.
12:53En Bretagne. Merci, très bien.
12:55Vous vouliez nous parler
12:57de cette... Oui, moi je voulais
12:59apporter juste un regard
13:01de quelqu'un qui n'a pas vécu en France depuis
13:03plus de 20 ans. Vous étiez où,
13:05Gildas ? Moi, je vivais en Polynésie
13:07française. Ah, d'accord.
13:09Et je suis revenu pour une année vivre en France
13:11et moi, j'ai connu
13:13la France que dans les années 80 et 90
13:15et les années 2000, toutes les années 2000,
13:17je n'y ai pas vécu et je suis revenu ici
13:19et je me suis retrouvé
13:21affubé de pas mal d'étiquettes
13:23complotistes,
13:25racistes, antisémites
13:27peut-être un jour et d'extrême droite
13:29a priori, tout simplement parce que
13:31je ne comprends plus vraiment
13:33la France dans laquelle j'ai vécu
13:35et celle dans laquelle je viens vivre en fait
13:37où on ne peut pas discuter
13:39avec les gens facilement
13:41où on semble être quelqu'un
13:43d'une sorte d'extraterrestre
13:45quand on évoque tout ce que
13:47vous présentez, tout ce que vous
13:49soulevez comme problématique qu'on trouve
13:51en France. Donc,
13:53bref, j'ai même
13:55l'impression d'être pas un QUTF
13:57mais un retour de vivre ailleurs parce que
13:59ici, t'es plus chez toi.
14:01C'est assez
14:03franchement, ça fait peur
14:05ce témoignage de Gildas qui n'avait pas vécu
14:07en France métropolitaine depuis
14:09très longtemps et qui
14:11voit quand même que...
14:13Moi, Gildas, je vous le dis,
14:15c'est surtout, je vous le dis, une minorité
14:17de gens qui ne pensent pas
14:19comme vous, qui vont faire chier
14:21une majorité. On ne peut pas se raconter d'histoire.
14:23Mais c'est clair, c'est effectivement le cas.
14:25C'est effectivement le cas, mais c'est vrai
14:27que c'est délicat parce que d'habitude
14:29je veux dire, quand moi j'arrive ici,
14:31je ne connais plus grand monde
14:33on prend un apéro,
14:35on discute. Après avoir parlé
14:37des enfants, des belles plages polynésiennes
14:39et voilà, on a envie
14:41de parler de sujets un peu plus pertinents
14:43de savoir comment ça va ici,
14:45comment on peut trouver du travail, comment
14:47on peut vivre avec les gens et on se rend compte
14:49qu'il y a des sujets qu'il ne faut pas aborder
14:51ou être sûr
14:53que les personnes pensent comme vous.
14:55Si on pense comme vous, vous avez le droit
14:57de parler, sinon vous pensez mal.
14:59C'est d'une tristesse
15:01incroyable. Moi, je n'empêche personne de
15:03penser comme il veut et
15:05je vous ai écrit sur votre
15:07TikTok, enfin pas sur TikTok, comment ça s'appelle, sur
15:09X, une phrase d'Orwell qui disait
15:11que c'était surtout la liberté de laisser
15:13les gens dire ce que vous n'aviez pas envie d'entendre.
15:15Aujourd'hui, ce n'est plus possible.
15:17Aujourd'hui, il faut dire ce que
15:19la majorité bien-pensante
15:21ou minorité, parce qu'elle n'est pas
15:23si importante que ça non plus,
15:25veut entendre.
15:27Très bien, merci en tout cas.
15:29Merci d'avoir été avec nous
15:31et c'était important ce témoignage
15:33de Gildas sur Europe 1.
15:35Voilà, on se vendredi, il est 17h49,
15:37on va finir avec Thierry, merci Gildas d'avoir été avec nous.
15:39Au plaisir, bonne soirée.
15:41Merci, on va finir avec Thierry de Haute-Garonne.
15:43Bonjour Thierry, merci d'être avec nous sur Europe 1.
15:45Oui, bonjour Cyril et bonjour à toute l'équipe.
15:47Bonjour.
15:49Merci beaucoup.
15:51J'essaie de vous suivre tous les soirs.
15:53C'est un amour.
15:55Des sujets qui sont super intéressants.
15:57Je suis tellement triste
15:59de voir que
16:01ça va s'arrêter.
16:03Alors ne vous inquiétez pas, ça va.
16:05Il va se passer des choses.
16:07Ne vous inquiétez pas.
16:09Alors moi j'aimerais bien, avant le préambule,
16:11savoir si vous pouvez,
16:13je sais que vous avez un grand cœur,
16:15j'aurais bien aimé assister avant que ça parte.
16:17Vous savez, des fois, vous avez quelqu'un qui est là,
16:19que vous prenez dans le public ou ailleurs,
16:21et qui pourrait être là pour assister.
16:23Moi j'avoue que j'aurais bien aimé.
16:25Ça aurait vraiment été mon kiff.
16:27De passer quelques heures
16:29avec l'équipe, avec vous.
16:31On va regarder.
16:33Vous pourrez faire la sieste.
16:37J'aime bien Olivier d'Artigone.
16:39Moi aussi je l'adore.
16:41Je l'adore ce mec.
16:43C'est un super gars.
16:45Ils vont vous prendre en recueil, ne vous inquiétez pas.
16:47Très vite Thierry, parce qu'il nous reste une minute.
16:49Je parlais effectivement de ces procédures,
16:51de deux millions de procédures,
16:53je pense que vous l'avez entendu,
16:55en attente, en souffrance.
16:57Donc il y a vraiment un problème.
16:59Je pense que M. Darmanin va vraiment
17:01prendre tout ça à bras-le-corps
17:03et qui change les choses.
17:05Je donne quelques exemples. J'ai été délégué du procureur de la République
17:07pendant un an. Je ne sais pas si vous savez
17:09ce que c'est un DPR.
17:11Ça vous parle ou pas ?
17:13Un DPR, délégué du procureur de la République.
17:15C'est un assistant en fait.
17:17C'est un assistant qui assiste
17:19le procureur de la République et notamment les magistrats
17:21pour, on va dire
17:23une espèce de deal si vous voulez,
17:25pour éviter que
17:27les mises en cause qui sont des petits délits
17:29et qui n'ont pas bien sûr
17:31des casiers énormes,
17:33des judiciaires énormes,
17:35ou des problèmes énormes,
17:37qu'on puisse éventuellement leur donner
17:39une amende
17:41ou un stage de citoyenneté
17:43ou du travail non rémunéré
17:45dans différentes
17:47comment dire
17:49associations ou mairies.
17:51Pour pouvoir essayer de les récupérer
17:53et désengorger. J'ai fait ça pendant un an.
17:55J'ai adoré.
17:57Et j'aimerais bien le refaire.
17:59Mais seulement je suis parti parce que j'étais extrêmement démotivé.
18:01Je gagnais 600 euros par mois
18:03à plein temps.
18:05Alors le problème de ce métier,
18:07c'est qu'on n'a pas de salaire, pas de contrat de travail,
18:09pas de
18:11comment dire
18:13pas de contrat de travail, pas de salaire,
18:15on n'a pas de statut,
18:17on n'a pas de carte professionnelle
18:19et actuellement j'ai encore des collègues qui sont là
18:21mais quand j'en parle
18:23j'imagine que c'est pas vrai.
18:25Thierry, bravo pour votre témoignage, vous avez bien raison.
18:27Merci à vous d'avoir mis le...
18:29Je reste en ligne ?
18:31Non mais on va y aller Thierry, c'est fini, c'est la fin de l'émission.
18:33On va prendre un avis, vous restez en ligne bien entendu.
18:35Merci à tous d'avoir été avec nous.
18:37Tout de suite c'est Punchline avec Thierry Cabane
18:39sur CNews Europe 1. Merci.