Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Europe 1, 16h-18h, au Marche sur la Tête, Cyril Hanouna.
00:05Merci d'être avec nous sur Europe 1, 16h04, vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter, bien entendu.
00:10Je le rappelle, Europe 1, en Marche sur la Tête, c'est l'émission qui a le plus progressé,
00:13toutes émissions confondues depuis le début de l'année, donc merci à tous.
00:17Vous pouvez chercher, même sur Radio Cocktail, Radio Totem, voilà, n'hésitez pas.
00:21Et tout ça, grâce à qui ? Grâce à Gauthier Lebray.
00:23Non, arrêtez, arrêtez.
00:24Non, mais pas que lui, grâce à Olivier Lartigolle également, bien entendu.
00:27Grâce à Fabien Lequeuvre, qui fait un quart d'heure incroyable, 17h15, c'est le plus fort de l'émission.
00:34Et grâce à Géraldine Maillet, merci.
00:36Non, mais Géraldine Maillet et Valérie Benay, vous en avez fait beaucoup maintenant aussi.
00:40On ne va pas se raconter d'histoires.
00:42Ah, alors, avant de revenir sur le complément d'enquête d'hier soir,
00:46incroyable, on va revenir dessus avec Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France.
00:50Merci Nicolas Dupont-Aignan d'être avec nous.
00:52Merci.
00:52Alors, je n'ai jamais suivi, est-ce qu'on fait la...
00:54On ne fait pas la liaison.
00:55Les gens propres ne s'accordent jamais.
00:57C'est ça, moi je ne l'ai jamais faite, mais j'entends des journalistes parfois la faire.
00:59Certains, j'ai essayé, désespérément, mais à l'usure, je vais y arriver.
01:03Je sais, mais ce sont des journalistes de gauche qui le font.
01:05Oui, j'avoue.
01:06Du pauvre Dupont-Aignan.
01:08Je vais vous énerver, je le sais, je le sais.
01:11Mais comme il y a plus de journalistes de gauche que de droite...
01:13Tout le monde veut vous énerver.
01:1401-80-29-21, on va vous raconter ce qui s'est passé hier dans le complément d'enquête sur France 2.
01:20C'est absolument incroyable, Gauthier Lebray.
01:23On va revenir dessus.
01:24C'était drôle parce qu'évidemment, il y avait Bruno Rotailleau dans cet entretien à la fin de ce documentaire de complément d'enquête.
01:33C'est là où on voit le décalage, si vous voulez, entre ce que vivent les Français et le narratif qu'essaye d'imposer le service public.
01:41Parce que le narratif, c'est tout voit bien, il n'y a aucun lien entre immigration et insécurité,
01:46on distribue trop d'OQTF, c'est pourquoi on n'arrive pas à les réaliser.
01:49Il y a la réalité, puis il y a le parallèle à cette réalité.
01:53Et après, on peut faire la bataille des chiffres, parce qu'ils ont mis devant Bruno Rotailleau des chiffres qui tenteraient à prouver qu'il n'y a aucun lien entre insécurité et immigration.
02:01Et même que les magistrats sont pourquoi pas racistes, c'était le sous-entendu à un moment donné,
02:04et condamnent plus sévèrement les étrangers que les Français.
02:07Moi, j'ai des chiffres à vous révéler, si vous voulez, dans un instant.
02:10On va réécouter un premier extrait.
02:12Le journaliste a exposé à Bruno Rotailleau une étude qui révèle que 98,6% des OQTF n'ont jamais été condamnés par la justice.
02:19Et le ministre de l'Intérieur n'a pas manqué de lui rappeler que cela n'avait rien à voir.
02:22Écoutez sa réponse.
02:24Il y a 1,4% des personnes sous OQTF qui ont été condamnées pour un crime ou pour un délit.
02:31Cela veut donc dire que 98,6% n'ont jamais été condamnés par la justice.
02:35Ce n'est pas forcément...
02:36Mais vous vous trompez.
02:37Vous, vous vous trompez.
02:39L'OQTF n'est pas prise en fonction d'un trouble à l'ordre public.
02:44L'OQTF, c'est simplement une décision qui constate l'irrégularité d'un individu sur le territoire français.
02:52Cela n'a rien à voir.
02:54Cela n'a rien à voir.
02:56Je suis assez d'accord avec Bruno Rotailleau, excusez-moi, le ministre de l'Intérieur.
02:58Nicolas Dupont-Aignan, qu'est-ce que vous dites de ce complément d'enquête d'hier soir ?
03:02C'est surréaliste, mais c'est toujours comme ça.
03:04En fait, ils veulent cacher les faits.
03:07Mais les faits, il y a des chiffres.
03:09Et les chiffres, ils ne mentent pas.
03:11J'ai repris les chiffres.
03:12En 10 ans, un peu plus de 10 ans, on a triplé le nombre de demandeurs d'asile.
03:1750 000 à 150 000.
03:19Depuis, si on regarde en 20 ans, on a triplé les autorisations de séjour.
03:26On est passé de 100 000 à 323 000 en 2023.
03:29C'est 500 000 par an d'autorisés.
03:33Et dans les demandeurs d'asile, il y en a 80 % qui sont refusés, mais qui ne sont jamais expulsés.
03:39Donc, on est dans un système de folie.
03:42500 000 par an.
03:44Vous voyez ce que ça veut dire ?
03:46En un quinquennat, c'est la ville de Paris, plus que la ville de Paris.
03:49En deux quinquennats, c'est deux villes de Paris.
03:52Mais il y a un moment, toutes ces personnes, légales, je parle des légales, je ne parle même pas des clandestins.
03:58On les met où ? On les loge où ? On les accueille comment ? Quelle dignité ?
04:02Ça, ils ne veulent pas voir.
04:04En fait, on a laissé grossir un phénomène, et on ne le maîtrise absolument plus.
04:09Mais il y a des causes à tout ça.
04:11Parce qu'on parle des OQTF.
04:14C'est intéressant, la directive retour de l'Union européenne.
04:17C'est parce qu'il y a eu la signature de la directive retour entre nous, sous Sarkozy,
04:22qu'ensuite Hollande a été obligée de supprimer le délit de séjour irrégulier.
04:26Et aujourd'hui, quand vous avez un irrégulier, vous ne pouvez pas l'arrêter.
04:30Vous lui signifiez une OQTF.
04:32Mais il a 30 jours pour aller se promener.
04:35Exactement, c'est ce qu'on a dit ici.
04:36Donc, on est en plein délire.
04:37Ça, c'est sûr.
04:38Et aux États-Unis, Trump envoie l'armée aux frontières pour renvoyer les migrants,
04:43les clandestins et les délinquants.
04:45Il ne s'agit pas de s'attaquer aux gens qui sont réguliers déjà,
04:48mais déjà, si on pouvait traiter le problème des irréguliers.
04:51Donc voilà le problème, on est en plein délire.
04:53Il y a des mesures à prendre, on les connaît.
04:56Annulation de la directive retour.
04:59Rétablissement des frontières.
05:01Création de centres de rétention.
05:04Rompre avec les directives de l'Union Européenne le pacte asile-immigration.
05:08Rompre l'accord de 68.
05:10Arrêter la non-expulsion des délinquants étrangers.
05:13Suppression du droit du sol.
05:15On les connaît, les mesures.
05:160, 1, 80, 20, 30, 91, voient la JCR, bien entendu, sur Europe 1.
05:19On va mettre un deuxième extrait.
05:21Bruno Retailleau a expliqué que le seul lien qui existe entre le désordre migratoire de la France
05:26et la surreprésentation des étrangers, et il a donné des exemples, écoutez.
05:30Malheureusement, il y a une...
05:32On fait souvent le lien dans les discours politiques et certains discours médiatiques également,
05:36un lien entre OQTF et insécurité, non ?
05:40Non, on fait un lien entre un désordre migratoire, une immigration qui n'est pas maîtrisée,
05:45et la surreprésentation des étrangers.
05:47Quand on regarde le poids de la population des étrangers en France, autour de 7 %,
05:53par exemple le vol de voiture, le cambriolage,
05:55le cambriolage, c'est 38 % qui sont commis par des étrangers.
05:59Vol de voiture, 40 %.
06:01Encore une fois, il y a tout un tas de biais.
06:02Il peut y avoir des discriminations dans la chaîne pénale.
06:06Nicolas Dupont-Aignan ?
06:07Non, mais les chiffres, ils sont accablants.
06:10Et donc, il y a un moment, est-ce qu'on réagit ou pas ?
06:12Le problème de Bruno Retailleau, que j'aime beaucoup, vous le savez...
06:15Alors, on l'aime au goût, il sera notre invité aussi un lundi sur Europe 1.
06:17Oui, mais le problème de Bruno Retailleau, c'est qu'il prend des mesures.
06:20Là, il y a une nouvelle, par exemple, circulaire très intéressante et très positive.
06:24Il y a 30 000 régularisations dans le Figaro et d'autres journaux.
06:28Ils disent qu'en gros, ça va réduire de 10 000.
06:30Il revient de sa circulaire valse.
06:32Voilà, mais c'est une rustine.
06:35Si on contrôle pas nos frontières,
06:37si on rompt pas avec l'Union Européenne telle qu'elle l'est,
06:39et ça, Bruno Retailleau ne l'obtiendra jamais de François Bayrou et de Macron...
06:43Ah, mais il le sait !
06:44Il le sait, mais il y a un moment, il le sait.
06:47Il fait tout ce qu'il peut.
06:48Il essaie de faire tout ce qu'il peut.
06:49Oui, mais il y a un moment...
06:50Peut-être qu'à un moment, il se dit, j'ai peut-être visé plus...
06:53On verra.
06:54En attendant, attention à pas refaire du Darmanin,
06:58pas refaire ce qui s'est fait depuis 20 ans.
07:01C'est-à-dire, je pense que les Français,
07:03ils veulent pas non plus qu'on annonce des choses qu'on réalise pas.
07:06Oui, mais Nicolas Dupont-Aignan, juste...
07:07C'est pas pour l'attaquer.
07:08Oui, je sais.
07:09C'est pour lui dire qu'il y a un moment, il sera devant un dilemme de conscience.
07:13Comme c'est un homme honnête,
07:14je pense qu'à un moment, il s'y voit, qu'il n'y arrive pas, il partira.
07:17Exactement, ça je suis d'accord avec vous.
07:19Je vous poserai la question d'ailleurs,
07:20l'individu qui sera avec nous.
07:21Je lui ai dit d'ailleurs.
07:22Je suis complètement d'accord avec vous, Bruno Retailleau.
07:24À un moment, il essaie de faire tout ce qu'il peut,
07:26mais là, à un moment, la situation politique de la France fait
07:30qu'il y a une marge de manœuvre qui est minime.
07:32Donc forcément, à un moment,
07:34est-ce qu'on peut faire bouger les choses avec la situation actuelle ?
07:37Ça me semble compliqué.
07:39Donc on va en parler dans un instant.
07:41On se retrouve dans une minute sur Europe 1.
07:42Nicolas Dupont-Aignan reste avec nous
07:44et on va continuer à dérouler ce complément d'enquête.
07:47Vous allez nous dire ce que vous en pensez ici sur Europe 1, tout de suite.
07:5016h-18h.
07:51Cyril Hanouna sur Europe 1.
07:54Europe 1.
07:5516h-18h.
07:56On marche sur la tête.
07:57Cyril Hanouna.
07:59Merci d'être avec nous sur Europe 1.
08:00On marche sur la tête.
08:01C'est votre rendez-vous entre 16h et 18h
08:03avec toute l'équipe, bien entendu.
08:04Il y a Dartigold, il y a Lebray, il y a Lecoeuvre.
08:07Et il y a Géraldine Manier, bien entendu.
08:09Quel bonheur de la voir.
08:10Merci, Géraldine.
08:12Géraldine, on parlera, bien entendu,
08:14de ses ennuis judiciaires
08:16avec Fabrice Di Vigio dans un instant.
08:19Ça l'a fait.
08:21Bien sûr, merci.
08:22Ça l'a fait.
08:23Il sera là pour vous, Dartigold.
08:24Bon, Nicolas Dupont-Aignan est avec nous
08:25et on revient sur ce complément d'enquête
08:27qu'il reçoit sur France 2
08:29intitulé OQTF, quatre lettres qui divisent la France.
08:32Et ce reportage était consacré au décalage
08:34entre le nombre de mandats d'OQTF délivrés
08:36et leur taux d'application qui n'a jamais été aussi bas
08:39selon le service public.
08:40On est d'accord, Gauthier Lebray.
08:41Oui, c'est ça.
08:42Alors, moi, je peux vous donner quelques chiffres
08:43parce que c'est ça qui est intéressant.
08:45C'est-à-dire que le service public sélectionne
08:47les études, évidemment, qui vont dans le sens de leur narratif.
08:49Il y a des chiffres qui sont publics,
08:51qui ont été publiés par le service statistique
08:53du ministère de l'Intérieur.
08:54En 2023, selon l'INSEE,
08:56il y avait plus de 4,8 millions d'immigrés
08:58de nationalités étrangères vivant en France,
09:00soit 7 % de la population française.
09:02Selon le ministère de l'Intérieur,
09:04la part des mises en cause pour cambriolage de logements
09:06de nationalités étrangères en 2016
09:08est de 26 % et de 38 % en 2023,
09:11alors que la part d'immigrés de nationalités étrangères
09:13est de 7 % la même année.
09:15Selon le même organisme de statistique,
09:17la part des mises en cause pour vols dans les véhicules
09:19de nationalités étrangères en 2016 est de 18 %
09:21et de 40 % en 2023,
09:23alors que la part d'immigrés est toujours de 7 %.
09:25Un autre chiffre, la part des mises en cause
09:27pour vols violents sans armes de nationalités étrangères
09:29en 2016 est de 21 %
09:31et de 31 % en 2023.
09:33Et un dernier, la part des mises en cause
09:35pour vols avec armes de nationalités étrangères
09:37en 2016 est de 16 %
09:39et 20 % en 2023.
09:41Donc vous voyez, on peut après m'expliquer
09:43qu'il n'y a aucun lien entre insécurité
09:45et une partie de l'immigration,
09:47les chiffres que je viens de vous citer
09:49prouvent exactement le contraire.
09:51Donc ils peuvent essayer de mettre des oeillères
09:53et de vivre dans une réalité parallèle.
09:55On va vous donner la parole après au chroniqueur,
09:57parce que Nicolas Dupont-Aignan doit partir à 16h30,
09:59donc on va lui laisser une petite part quand même.
10:01Voilà, exactement.
10:03Mais Paris-Lyon-Marseille,
10:05c'est 40 % à 55 %
10:07des étrangers
10:09dans la délinquance. Paris-Lyon-Marseille.
10:11C'est complètement dément.
10:15Et les places de prison aussi.
10:17Donc il y a un moment là aussi,
10:19quand est-ce qu'on arrête ? Mais encore une fois,
10:21je reviens, je fais une fixation, vous allez me dire,
10:23mais moi je reviens à la frontière.
10:25Si on ne comprend pas
10:27qu'on ne peut pas avoir de politique migratoire,
10:29parce qu'on délivre des expulsions.
10:31Vous expulsez quelqu'un ? Allez, vous l'expulsez.
10:33Il revient par l'Espagne.
10:35On a un gouvernement socialiste en Espagne,
10:37les portes sont ouvertes.
10:39Il n'y a pas de frontière entre la France et l'Espagne.
10:41Il revient.
10:43Quand ils arrivent en Italie ou en Grèce,
10:45l'Italie, Mélanie,
10:47comme ses prédécesseurs, elle donne un billet de train
10:49gratuit pour 20 000.
10:51Et après ils vont en Allemagne ou en France.
10:53Donc quand est-ce qu'on comprendra
10:55qu'il faut rétablir un contrôle aux frontières,
10:57systématique, précis,
10:59fort,
11:01voilà pourquoi je propose qu'on mette l'armée,
11:03et qu'à un moment, on dit
11:05stop. Et là,
11:07on donnera un sens à nos mesures.
11:09En fait, on vit dans un grand théâtre.
11:11Et le service public,
11:13et la télé...
11:15Juste moi, j'ai une petite question à poser,
11:17et à poser à nos auditeurs également, sur Europe 1,
11:1901 80 20 39 21.
11:21Faire un complément d'enquête,
11:23Gauthier notamment,
11:25sur les OQTF,
11:27en essayant de minimiser,
11:29mine de rien,
11:31le problème des OQTF.
11:33En disant qu'on y en délivre trop,
11:35et que c'est la politique du chiffre,
11:37et que si on n'arrive pas à les appliquer, c'est parce qu'il y en a trop.
11:39Moi, je pense, je voudrais revenir sur les affaires.
11:41Il y a eu l'affaire Philippines,
11:43en septembre 2024.
11:45Lola.
11:47Noam.
11:49Magistrate et une étudiante.
11:51Deux policiers à Montpellier.
11:53C'est une émission en tiers pour...
11:55Exactement, oui.
11:57La liste est très très longue.
11:59Est-ce qu'il n'y a pas une
12:01certaine indécence,
12:03même pour la famille de Philippines,
12:05c'est en septembre 2024,
12:07ça vient d'arriver,
12:09est-ce qu'il n'y a pas une certaine indécence
12:11à faire un tel documentaire,
12:13un tel reportage sur France 2 ?
12:15Je pose la question.
12:17Il y a un biais. En fait, tout dépend
12:19où est-ce que vous mettez la lumière.
12:21Ils décident de mettre la lumière sur les 98% d'OQTF
12:23qui n'ont pas été condamnés.
12:25Vous ne recevez pas une OQTF quand vous êtes condamné,
12:27vous la recevez quand vous êtes en situation irrégulière.
12:29C'est ça qui vous fait délivrer
12:31une obligation de quitter le territoire français.
12:33Il n'empêche que quand il y a un
12:35de ces OQTF qui se retrouvent dans une
12:37histoire sordide, ils ne devraient pas être en France
12:39donc cette histoire n'aurait pas dû se produire.
12:41Ce drame n'aurait pas dû se produire.
12:43Evidemment, mais c'est toujours pareil.
12:45Où est-ce que vous mettez le focus ? Ils ont décidé de mettre le focus là.
12:47Ils ne le mettent pas, ils n'ont pas fait un complément d'enquête.
12:49On allait interroger la mère de Lola,
12:51ou on allait interroger les parents de Philippines.
12:53Je suis d'accord avec vous.
12:55Olivier d'Artigolle ?
12:57Il y a deux dimensions.
12:59Quand même, Nicolas Dupont-Aignan,
13:01il me fait des signes depuis tout à l'heure
13:03pour que je vous donne la parole.
13:09Je vais être honnête avec vous,
13:11Cyril Hanouna.
13:13Je fais très attention parce que
13:15si je consomme trop de temps de parole,
13:17on m'a dit qu'Europe 1 n'a pas assez de temps
13:19pour moi parce qu'on me considère...
13:21Et donc, si je consomme
13:23trop de temps de parole, après je ne pourrais pas revenir.
13:25Alors c'est pour ça que je vais...
13:27C'est un acte charitable pour moi aussi.
13:29Ce n'est pas complètement de la charité,
13:31c'est une charité intéressée.
13:33Vous savez ce que vous pouvez faire ?
13:35Nicolas Dupont-Aignan, vous dites ce que vous voulez dire
13:37à l'oreille de D'Artigolle et il le dit lui.
13:39Ce n'est pas mal.
13:41En plus, ça me fait plaisir d'entendre ce qu'il va dire
13:43parce que ça me permet de voir ce qu'il pense.
13:45Cyril, deux choses.
13:47D'abord, ce serait indécent si on nous expliquait qu'on ne peut rien changer.
13:49Donc, il y a beaucoup de choses à changer.
13:51Une première question.
13:53Oui, Gauthier, on délivre énormément
13:55d'OQTF puisque le chiffre,
13:57le nombre d'OQTF a doublé
13:59en dix ans. Nous en sommes là.
14:01C'est une spécificité française.
14:03Et on n'a jamais aussi peu exécuté
14:05d'OQTF.
14:07Ce n'est pas dans délivrer trop.
14:09C'est extraordinaire, ce n'est pas dans délivrer trop le problème.
14:11Je peux terminer. Je t'ai laissé
14:13développer. Accepte, souffre
14:15que je puisse terminer une idée.
14:17Il n'y a pas juste
14:19le week-end d'Apour sans Valérie Bénahim.
14:21Laissez-le quand même parler.
14:23Énormément d'OQTF.
14:25Donc déjà, première question.
14:27Je pose la question à Nicolas Dupont-Aignan.
14:29Est-ce que nous délivrons trop d'OQTF ?
14:31Première question. On n'en a jamais
14:33délivré aussi peu. Ça rend
14:35les gens malades. Parce qu'on leur dit
14:37tous les jours 7%.
14:39Ça veut donc dire qu'il y a une impuissance publique.
14:41Et quand ces OQTF
14:43sont associés à des drames absolus,
14:45des gens qui sont là, qui n'auraient pas
14:47dû être là et qui commettent
14:49des actes horribles,
14:51l'opinion publique est saisie d'effroi.
14:53Ça, je le comprends très bien. La seule chose que je demande,
14:55c'est que OQTF, c'est un
14:57statut administratif.
14:59Je suis d'accord pour qu'on discute de tout,
15:01à partir du moment où on ne dit pas
15:03OQTF égale délinquant.
15:05Parce qu'il y a énormément d'OQTF...
15:07Si il y a un séjour irrégulier, il y a de la délinquance.
15:09Laissez-moi terminer. Il y a énormément d'OQTF
15:11qui n'ont pas troublé
15:13l'ordre public, et il y a des
15:15OQTF qui, bien évidemment, l'ont fait.
15:17C'est la seule chose que je dis.
15:19D'abord, le vrai problème,
15:21c'est que ce sont
15:23des clandestins.
15:25Aujourd'hui, et c'est le service public
15:27qui a voulu ça, OQTF, ce serait
15:29le pauvre gars gentil.
15:31Je suis désolé, il a violé la loi.
15:33Il est rentré clandestinement.
15:35Mais ce n'est plus un délit depuis 2012,
15:37à cause de cette directive européenne.
15:39Donc, il faut rétablir le caractère
15:41délictuel. Vous rentrez
15:43clandestinement, vous violez la loi,
15:45vous dégagez. C'est le point
15:47créé. Et pour ça, il faut des centres
15:49de rétention.
15:51Si les pays d'origine
15:53ne les récupèrent pas, on les met en centres de rétention.
15:55Il y a une dissuasion.
15:57Mais si on ne fait pas de dissuasion, il y a plus
15:59d'OQTF, parce qu'il y a plus de clandestins,
16:01parce qu'on est une passoire, et parce que la France
16:03est devenue une terre de délinquance
16:05d'étrangers,
16:07notamment du Maghreb,
16:09qui ne se permettrait pas de faire le
16:11quart du dixième, du centième
16:13dans leurs pays d'origine.
16:15J'ai vu un Marocain récemment, ministre, qui m'a dit
16:17« Mais vous êtes d'une faiblesse !
16:19Donc nos délinquants vont chez vous ! Bon courage,
16:21gardez-les ! »
16:23Y'a Géraldine Maillet qui voudrait réagir depuis tout à l'heure,
16:25s'il vous plaît. Merci Géraldine d'être avec nous,
16:27quel bonheur, avant d'être derrière les barreaux.
16:29Alors, d'abord,
16:31moi je trouve ça très bien que
16:33M. Retailleau soit allé dans
16:35Complément d'Enquête.
16:37Il a été excellent,
16:39et je trouve que justement,
16:41même s'il est en terrain
16:43hostile quand il va dans cette émission,
16:45je trouve qu'il sert aussi de lanceur
16:47d'alerte, c'est-à-dire qu'il ne se laisse pas faire.
16:49Et en fait, je trouve que aussi ce reportage,
16:51même si le titre est sidérant,
16:53« 4 lettres qui divisent la France »,
16:55à quel moment la France est divisée ?
16:57Même 70% des gens qui votent
16:59à gauche veulent que les OQTF
17:01dégagent en fait.
17:03Donc déjà, je pense que ça fait tous l'unanimité,
17:05les gens qui n'ont pas à être en France, ou qui sont en France
17:07de manière illégale, moi personnellement je ne veux pas
17:09qu'ils soient en France. Donc je pense que la France n'est pas
17:11du tout divisée. Mais moi je trouve que c'était intéressant
17:13ce reportage, parce que quand Bruno Rotailleau
17:15a parlé, et quand on a vu les images,
17:17moi je me suis rendu compte que c'était un tel
17:19barnum, un tel foutoir,
17:21une telle administration
17:23complètement écrasée.
17:25Des règles, des normes, je me suis dit qu'il fallait
17:27dépoussiérer tout ça, et au moins, moi je pense que
17:29en fait Complément d'Enquête a fait un contre-sans-compte.
17:31C'est-à-dire que j'ai vu ça, et je me suis dit,
17:33mon Dieu, mais on n'est vraiment pas rendu, quoi.
17:35C'est catastrophique. Non maîtrise des frontières,
17:37bon ben là on est au-delà, on ne comprend pas
17:39les recours. Alors, ils reviennent sur le
17:41cas, justement, de l'assassin de Philippine.
17:43Mais, en fait, le nombre de recours, alors on a
17:45droit à 5 jours, après qu'on
17:47soit en crâ, 5 jours, 10 jours,
17:4915 jours, 30 jours, 40 jours, 75 jours,
17:51mais on marche sur la tête, pour le coup,
17:53d'avoir autant de recours, oui,
17:55d'avoir autant de recours pour des gens qui sont
17:57illégaux, alors que les Français n'ont pas de recours,
17:59n'ont pas autant de recours que ça quand ils ont des problèmes.
18:01Donc là, pour le coup, moi je pense qu'il faut remettre
18:03à plat tout, faire un référendum sur l'immigration,
18:05et je pense que là on sera beaucoup plus qu'à 70%.
18:07Je sens, et Nicolas Dupont-Aignan, j'ai l'impression
18:09qu'il veut vous rejoindre depuis la France.
18:11Et revoir les aides sociales, parce que,
18:13écoutez, un pays, on peut rentrer,
18:15on peut commettre
18:17des actes de délinquance, il faut en commettre 50
18:19pour être emprisonné, et encore.
18:21Et, en plus, vous avez l'aide sociale,
18:23et vous vous mariez avec une Française,
18:25vous avez un enfant, vous n'êtes plus expulsable.
18:27C'est génial, c'est le pays de cocagne.
18:29Donc, il y a un moment, stop, c'est tout.
18:31Est-ce qu'on veut vraiment se donner
18:33les moyens d'arrêter ?
18:35Présible, sereine, mais ferme.
18:37S'il vous plaît, Nicolas Dupont-Aignan de Boulafrance,
18:39on est également Fabien Lequeuve de
18:41Assis, l'île de France.
18:43Moi, je voudrais poser une question familiale.
18:45Parce qu'en fait,
18:47vous avez un héros dans votre famille,
18:49c'est votre grand-père.
18:51Non, mais c'est bon, là, la suite.
18:53Non, mais c'est bon, là, rigolez-vous.
18:55C'est très important.
18:57Non, je ne vais pas demander le premier disque
18:59qu'il a acheté dans sa vie.
19:01Mais je pense que c'est un rapport, parce que c'est un vrai héros
19:03de la Première Guerre mondiale.
19:05Il a été abattu au-dessus de Metz.
19:07Il s'en est tiré.
19:09En fait, l'avion a été abattu.
19:11Et vous avez connu votre grand-père. Qu'est-ce qu'il vous a laissé comme message
19:13de la France, évidemment ? Est-ce qu'il a été important ?
19:15Moi, j'ai connu, comme ça, mon grand-père qui a fait la guerre 14.
19:17Il vous a laissé un message ? Vous avez 13 ans
19:19quand il est parti ?
19:21J'avais 13 ans quand il est mort. Cet homme a été un des premiers aviateurs.
19:23Il a été abattu sur son avion.
19:25Il s'est mis sur l'aile, l'autre mécanicien sur l'autre aile.
19:27Il s'est écrasé.
19:29Il a survécu. Il a vécu très paisiblement.
19:31Il était d'une modestie,
19:33d'une humilité.
19:35Il a refusé toutes les décorations.
19:37Il n'a jamais rien dit.
19:39C'était un serviteur discret.
19:41Humilité, voyez-vous ?
19:43Je ne m'attendais pas du tout à cette question.
19:45Nicolas Dupont-Aignan, merci d'avoir été avec nous.
19:47Juste avant, pour les auditeurs d'Europe 1,
19:49tout le monde se demande si ça a marché le complément
19:51d'enquête d'hier. Non, pas du tout.
19:53652 000 téléspectateurs pour le complément d'enquête.
19:55On rappelle, le troisième meilleur score,
19:57ça a été Jordan Bardella avec 1,5 million
19:59de téléspectateurs. Depardieu,
20:011,7 million et...
20:03le reste.
20:05Il y a eu du humilité.
20:07Je ne dirais pas qu'elle a été
20:09le meilleur score.
20:11Je peux quand même ajouter un mot.
20:13Je peux quand même ajouter un mot.
20:15Il faut supprimer l'ARCOM,
20:17parce que moi je suis scandalisé
20:19que France Inter,
20:21chaîne publique, je suis exterminé 0%
20:23de temps d'automne, zéro.
20:25La loi n'est pas respectée
20:27sur les chaînes publiques.
20:29C'est les Français qui payent avec leurs impôts
20:31et la loi n'est pas respectée sur l'égalité des traitements.
20:33Voilà. Merci Nicolas Dupont-Aignan.
20:35Comme je ne peux pas le dire sur les chaînes publiques,
20:37je le dis chez vous.
20:39Merci Nicolas Dupont-Aignan d'avoir été avec nous.
20:41On se retrouve dans un instant sur Europe 1.
20:43Et puis on parlera de ma rencontre avec Alexis Coller.
20:45Il y a plein d'auditeurs qui me demandent.
20:470 1 80 20 39 21.
20:49Merci.