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00:00La grande interview CNews et Europe 1 avec ce matin Nicolas Dupont-Aignan.
00:11Bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
00:12Bonjour Romain Désarbre.
00:13Merci beaucoup d'être là, président de Debout la France et auteur du livre Où valent
00:18les pognons ? aux éditions de l'Archipel.
00:20Les téléspectateurs de CNews peuvent voir la couverture de votre livre.
00:24On va balayer toute l'actualité évidemment.
00:26Déjà ma première question c'est est-ce que vous auriez censuré hier François Bayrou ?
00:30Oui, sans aucun doute parce que je n'ai pas confiance.
00:34Alors on peut censurer sur les actes, ça sera au mois de janvier sur le budget.
00:38C'est la position du RN ça ? Mais la vraie question pour moi aujourd'hui
00:43c'est que je suis, comment dire, surpris de la superficialité du débat public alors
00:52que le pays est en train de foncer, comme le Titanic, droit dans l'iceberg.
00:57C'est-à-dire qu'on discute avec des négociations de marécage entre François Bayrou et les
01:03socialistes.
01:04Des petits boutiquiers ? Comme des boutiquiers, comme l'orchestre
01:06du Titanic.
01:07Et le bateau France est en train de foncer vers l'iceberg, c'est-à-dire des sujets
01:12majeurs, la crise de la dette, on est au bord d'une faillite financière, la dénatalité,
01:20on a l'effondrement de la natalité en France, la crise du logement, on n'a jamais construit
01:23aussi peu de logements, les investissements industriels qui partent aux Etats-Unis et
01:27pas en Europe.
01:28Les chiffres sont accablants.
01:29Bref, le pays part dans un mur et la classe politique, comme sur le Titanic, joue son
01:37petit orchestre et je t'échange un an de retraite et je te donne deux milliards.
01:41Mais, je l'avais écrit dans ce livre, on peut économiser 100 milliards, la question
01:46c'est pas 3 milliards par site, 4 milliards et d'ailleurs, en plus, on les dépense.
01:50Donc, ce qui me scandalise et ce qui est évident aujourd'hui, c'est le décalage entre la
02:00superficialité de la classe politique et médiatique, il faut être honnête, et de l'autre côté,
02:05la gravité des enjeux.
02:06Et pour moi, il n'y a qu'une solution, c'est, vous connaissez l'histoire du Titanic, si
02:10le capitaine avait changé de cap suffisamment tôt, il évitait l'iceberg.
02:15Si on continue deux ans dans ce marécage, Macron, Bayrou, les socialistes, la France
02:23coulera, oui, ça ne sera pas la retraite à 64 ans, ça sera la retraite avec la moitié
02:27des pensions pas payées, ça sera un chômage monstrueux, ça sera l'insécurité et l'immigration
02:34de masse.
02:35Donc, ce que je dis, c'est qu'il faut la censure, car il n'y a rien à attendre de
02:39ce gouvernement.
02:40Enfin, moi, j'ai écouté François Bayrou, c'est pathétique, il n'y a rien à attendre
02:45de ce gouvernement.
02:46Il faut la censure le plus vite possible et il faut une élection présidentielle anticipée
02:51avant l'été.
02:52Il faut un nouveau président avec un cap pour le pays, avec une majorité cohérente.
02:58Et il n'y a que la pression populaire qui pourra l'exiger.
03:02Et quand je vois qu'il y a six Français sur dix qui ont compris...
03:06Alors, un de nos derniers sondages, effectivement, CSA pour CNews Europe 1, le JDD donne 58 % exactement
03:13de Français qui souhaitent la démission d'Emmanuel Macron en cas de censure du gouvernement
03:18Bayrou.
03:19Vous, vous la souhaitez et vous la réclamez, la démission du président de la République.
03:22C'est l'esprit des institutions.
03:24J'entends souvent, oui, il ne faut pas qu'il y ait la démission de Macron parce qu'il
03:27faut respecter les institutions.
03:29C'est un contresens total.
03:31Pourquoi ? Le principe même de la Ve République, voulu par le général de Gaulle, c'était
03:36de résoudre les problèmes des Français après la quatrième.
03:39Là, on est revenu sous la quatrième.
03:41La stabilité des institutions, avec le président protégé.
03:43Tout à fait.
03:44Mais la stabilité, dans l'esprit du général de Gaulle, venait de la légitimité populaire,
03:50c'est-à-dire du vote.
03:51Quand le général de Gaulle a perdu un référendum, il est parti parce qu'il a compris.
03:56Quand le général de Gaulle a écrit, relisait les livres avec Peyrefitte, il dit quoi ? Il
04:02dit si il y a un jour censure, eh bien, le président doit partir.
04:06Il doit y avoir une nouvelle présidentielle, c'est aux Français de trancher.
04:11Et là, vous voyez qu'est-ce qui est en train de se passer ? Le navire France fonce
04:15vers l'iceberg.
04:16Si on continue pendant deux ans, il va couler.
04:19Donc, moi, je dis en tant que responsable politique, et Debout la France va lancer
04:22une pétition aujourd'hui, dix millions de signatures pour une élection avant l'été,
04:27dix millions de signatures pour que les Français se réveillent.
04:30Car s'ils ne changent pas le capitaine du bateau, on ne changera pas de cap, on sera
04:35dans la magouille politicienne, c'est le retour de la quatrième République.
04:39Donc, oui, moi, j'assume censure, élection avant l'été, un président qui a un cap
04:45clair.
04:46Et c'est aux Français de choisir leur destin.
04:48Qu'est-ce qu'ils veulent, les Français ? Est-ce qu'ils veulent continuer comme ça ?
04:51Moi, je pense au bon, je crois qu'il y a un bon sens populaire.
04:54Nicolas Dupont-Aignan, invité de la grande interview, c'est News Europe 1.
04:57Comment vous faites pour avoir une autre assemblée ? Une assemblée avec une majorité, une assemblée
05:01qui ne sera plus divisée en trois tiers ?
05:03Parce que vous pouvez changer de président, si l'assemblée n'a pas de majorité, ça
05:07ne changera rien au problème.
05:09Avec un président qui a un projet pour la France, après ce qu'on vient de vivre, je
05:14suis convaincu que les Français lui donneront une majorité cohérente et claire.
05:18Et voilà pourquoi, d'ailleurs, je suis totalement hostile à la proportionnelle, qui serait
05:23le clou sur le cercueil de la France.
05:25Car la proportionnelle, contrairement à ce qu'on dit, et j'ai vu que les Français
05:29étaient favorables...
05:30Le Rennes veut la proportionnelle avec une prime à celui qui est devant.
05:32La proportionnelle, c'est quoi ?
05:33Donc, pour avoir une majorité...
05:35Je vais vous dire ce que c'est que la proportionnelle.
05:37C'est les partis politiques qui font des listes, des copains, et c'est plus le suffrage
05:43par le peuple.
05:44C'est des listes avec des apparatchiks, premier point.
05:47Et deuxième point, la proportionnelle, ce sera ce qu'on vit actuellement éternellement.
05:51Là, c'est un accident de l'histoire, parce que là, vous avez eu une alliance contre-nature
05:56entre LFI et les macronistes et les républicains.
05:58Bon.
05:59Et les Français ont été piégés une fois, ils sont tombés dans le panneau.
06:02Ils ne vont pas retomber deux fois, ils ont compris.
06:04Et donc, moi, je suis convaincu que le peuple français a compris la gravité des enjeux,
06:09beaucoup plus que la classe politique.
06:10Je suis convaincu que les Français veulent un changement de cap, parce qu'ils ont compris
06:14qu'on allait se payer l'Azéberg.
06:15Et je suis convaincu qu'un président élu aura sa majorité parce qu'il faut régler
06:20les problèmes du pays.
06:21Et si on ne règle pas les problèmes du pays, on va finir dans le mur.
06:25Donc, il y a un moment, qu'est-ce que je dois faire, moi ?
06:28Continuer à brailler avec les petites histoires, là ?
06:31Mais c'est tromper, les Français.
06:32On a un devoir de vérité à l'égard des Français.
06:34Et voilà pourquoi Debout la France organisera dans chaque commune de France un comité local
06:39pour le départ de Macron, une élection présidentielle avant l'été, un nouveau président.
06:44S'il y a une pression populaire et que dans deux mois, vous n'avez pas six Français
06:48sur dix, mais vous en avez huit sur dix qui demandent le départ de Macron et le retour
06:53aux urnes, il sera obligé de partir.
06:55Comment est-ce que vous analysez l'impopularité d'Emmanuel Macron ?
06:58Parce que les Français ont compris qu'il était responsable.
07:01Mais si vous avez une entreprise...
07:03Ils l'ont réélu en 2009.
07:06Ils l'ont réélu, mais ils ne lui ont pas donné de majorité.
07:08Et puis, il n'y avait pas la libre information en 2022.
07:11Il a été élu sur un concours de circonstances lié à la guerre en Ukraine.
07:15Et puis, les Français ont découvert tout récemment
07:17qu'il avait quand même fait plus de 1 000 milliards de dettes.
07:20Donc, vous savez, les Français ont compris.
07:23Et je crois que maintenant, le temps est de tourner la page le plus vite possible.
07:27C'est une question de salut public.
07:30Or, dans l'histoire de France, il y a des moments où l'histoire s'accélère
07:33et il faut l'accélérer.
07:34Mais c'est chaque Français qui doit faire pression.
07:36Et chaque Français aura le moyen de le faire.
07:39C'est comme ça qu'on va accélérer le calendrier.
07:42Nicolas Dupont-Aignan, je voulais vous entendre également
07:45dans cette grande interview CNews Europe 1 sur Donald Trump.
07:48Donald Trump qui va accéder au pouvoir dès lundi.
07:51Il ne veut pas perdre de temps.
07:53100 décrets seront signés dès lundi, quelques instants après son investiture.
07:57Déjà, qu'est-ce que vous inspire Donald Trump ?
08:00Une admiration pour son courage.
08:03Ça ne veut pas dire que ce sera une partie de plaisir pour la France.
08:06C'est autre chose.
08:06C'est autre chose.
08:07Mais pour les Américains, il va défendre les Américains.
08:11Alors, toute la classe médiatico-politique française,
08:14oh là là, l'horrible bonhomme, il va défendre son peuple.
08:16Il va nous obliger à nous réformer, à changer notre logiciel.
08:18Il va nous secouer.
08:19Le séisme va être ressenti jusqu'en Europe, jusqu'à Paris, jusqu'en France.
08:23Mais on n'en prend pas le chemin.
08:25Regardez, par exemple, il y a quelque chose qui est fascinant.
08:28Ce matin, chiffre d'un journal,
08:3161 milliards d'investissements d'entreprises européennes aux Etats-Unis.
08:35Le Figaro porte pas le signe.
08:36Voilà, 37 milliards en Europe.
08:39C'est-à-dire que les entreprises européennes investissent aux Etats-Unis
08:42plus qu'en Europe.
08:43Et qu'est-ce qu'on fait en Europe ?
08:44On continue des mesures de fausse écologie
08:47où on interdit de louer des logements.
08:49Cinq millions de logements vont être stérilisés
08:51avec le fameux diagnostic énergétique.
08:55On embête, pour ne pas employer un mot vulgaire, les automobilistes
08:58qui ne pourront plus circuler.
08:59On est en train de tuer l'industrie européenne.
09:03Mais enfin...
09:04Il faudra un Donald Trump à la française.
09:05Mais bien évidemment...
09:06Ça serait qui ?
09:06Ah bah, chacun, les Français jugeront.
09:09Mais ce qu'il faut, ce ne sera pas Donald Trump,
09:11parce qu'on n'est pas américain.
09:13On est français.
09:14Mais en revanche, ça sera sur chacun des points de traiter les problèmes.
09:18Mais ça veut dire quoi, un Donald Trump à la française ?
09:20C'est quelqu'un qui renverse la table, qui change les règles du jeu ?
09:22Mais qui, à un moment, dit qu'on va se bouger,
09:24on va changer de politique, on ne va pas faire semblant.
09:28Ça veut dire quoi, par exemple, fermer les frontières ?
09:30Mais fermer les frontières, je suis un des seuls à le demander.
09:32Même le Rassemblement national nous parle maintenant de double frontière.
09:35Non, il n'y a qu'une frontière, la frontière nationale.
09:38On la ferme.
09:39Ça veut dire, par exemple, ne plus être dans le marché européen de l'électricité ?
09:43Quand vous pensez...
09:45Pourquoi les entreprises s'en vont aux États-Unis ?
09:47L'énergie vaut trois fois plus chère en Europe qu'en Chine et aux États-Unis.
09:52Et on continue.
09:53Et on continue à mettre des éoliennes qui brassent du vent et qui coûtent une fortune.
09:57Mais c'est aberrant.
09:58Donc, il y a tellement de choses qu'on pourrait faire.
10:01On a tellement d'atouts en France.
10:03Pourquoi on ne le fait pas ?
10:04Parce que c'est dans la tête, la peur, la peur d'agir.
10:08Voilà pourquoi il faut balayer cette classe politique.
10:11Nicolas Dupont-Aignan, je voulais vous entendre également sur nos relations avec l'Algérie.
10:15Déjà, un quatrième influenceur algérien a été interpellé en France
10:18après des propos violents et des menaces.
10:21Ça a été annoncé par Bruno Retailleau lui-même.
10:24Comment est-ce que vous jugez l'attitude de l'Algérie vis-à-vis de la France ?
10:27Eh bien, je juge...
10:28En fait, c'est la faute de la France.
10:31Je vais vous provoquer.
10:32C'est-à-dire que la France est tellement faible
10:34que la France se prend des baffes,
10:36que le régime algérien est en train de donner des paires de baffes à la France
10:41et que la France dit merci.
10:43Donc, première décision à prendre immédiate, rupture des accords de 68.
10:47Mais je vous rappelle qu'il y a eu un vote à l'Assemblée en 2023.
10:50Moi, j'ai voté pour la rupture des accords de 68.
10:53On n'a pas été nombreux,
10:54à part le Rassemblement national et quelques Républicains.
10:57Et je vois M. Attal qui, maintenant, nous dit qu'il faut rompre les accords de 68.
11:01Mais il s'est opposé.
11:03Alors très bien, il change d'avis, très bien.
11:05Mais moi, j'attends.
11:06Qu'est-ce que va faire François Bayrou ?
11:08Mais on est sur un exemple très concret de ce que je vous disais tout à l'heure.
11:12N'attendez rien
11:14d'Emmanuel Macron et de François Bayrou.
11:16Pourquoi voulez-vous que ceux qui ont créé les problèmes depuis 2017,
11:20les résolvent ?
11:20Est-ce qu'ils veulent rompre les accords de 68 ? Non.
11:24Et donc, Bruno Retailleau, qui a raison en parole,
11:28ne pourra pas rester éternellement dans un gouvernement
11:30qui refuse de lui donner les moyens d'agir.
11:33Voilà. Donc, rompre les accords de 68,
11:35supprimer l'aide et les milliards qu'on donne à l'Algérie,
11:39immédiatement supprimer les entrées de visas pour les dignitaires algériens
11:42qui viennent se faire soigner en France.
11:44Et puis là, on va commencer à discuter.
11:46Il y aura un rapport de force.
11:48Et attention, ce n'est pas le peuple algérien.
11:50Ne confondons pas les dirigeants algériens et le peuple algérien.
11:53Je voulais vous entendre également,
11:55Nicolas Dupont-Aignan, invité de la grande interview CNews Europe 1
11:58sur cette proposition faite par Bruno Retailleau,
12:01dont on parlait il y a quelques instants,
12:04et reprise hier soir sur CNews par Jordan Bardella, président du RN.
12:09L'interdiction du voile islamique dans les facultés, dans les universités,
12:13lors des sorties scolaires pour les maires accompagnatrices.
12:17Et ajoute-t-il, par rapport au ministre de l'Intérieur,
12:21et dans les mairies, qu'est-ce que vous en pensez ?
12:22Mais je l'ai proposé à l'élection présidentielle de 2017.
12:25Ça a toujours été la position de Debout la France.
12:28Pas d'interdiction dans la rue parce qu'il faut le faire respecter.
12:30On n'y arrivera pas. En revanche,
12:31c'est parce qu'on n'y arrivera pas ou c'est parce qu'il faut faire respecter
12:35la liberté religieuse ?
12:36Parce qu'il y a une liberté minimum et qu'en plus, une loi,
12:40il faut qu'elle soit respectée.
12:41J'aimerais déjà qu'on fasse respecter l'interdiction du tchador dans la rue.
12:44Voilà, parce qu'en France, on est très doués pour des lois
12:46inappliquées. Donc, oui, bien évidemment, il faut l'interdire
12:49à l'université, aux sorties scolaires, dans les lieux, dans les mairies
12:52et dans les entreprises. Voilà.
12:54Le député ensemble pour la République des Yvelines, Charles Rodwell,
12:58a lancé une bataille pour défendre les Français qui se sentent
13:01en insécurité culturelle, qui ressentent une insécurité culturelle,
13:06qui se sentent étrangers chez eux en clair.
13:09Est-ce que ce n'est pas la mère des batailles ?
13:11Oui, mais c'est quand même fascinant de voir des gens qui ont signé
13:14tous les traités européens, qui ont ouvert les frontières,
13:17qui ont signé le pacte asile-immigration,
13:19qui n'ont jamais rien fait contre l'immigration, nous expliquer
13:22maintenant qu'on se sent en insécurité.
13:23Voilà, c'est fatigant.
13:26Vous comprenez, c'est qu'ils traitent les causes des problèmes.
13:29C'est pour ça que cette classe politique est finie.
13:31C'est qu'elle n'a pas traité les causes des problèmes et elle passe sa vie
13:33à se plaindre des effets de leur politique.
13:35Donc, il est sympathique, mais qu'on ferme les frontières.
13:38Et qui va fermer les frontières ?
13:40Eh bien, il faut les fermer.
13:41À un moment donné, on ne doit pas rentrer en France comme dans un moulin.
13:45C'est simple.
13:45Et puis, j'avais proposé d'arrêter toute aide sociale pendant cinq ans
13:48à tout étranger.
13:50Si on faisait ça déjà et supprimer les 5 millions de fausses cartes vitales
13:54et ne plus payer des retraites à l'étranger à des morts,
13:56croyez-moi, on irait mieux.
13:58On résoudrait une partie de la difficulté.
14:00Ce n'est pas vrai de dire qu'on ne peut pas résoudre les problèmes.
14:02On peut les résoudre.
14:03Simplement, il faut agir.
14:04Dernière question, le pass culture, Nicolas Dupont-Aignan.
14:08Le puits du fou est exclu du pass culture,
14:10alors que ce pass culture donne droit à des billets
14:12pour des concerts de la Fête de l'Humain.
14:14Ça participe de l'effacement de l'histoire française.
14:16Et quel est votre point de vue ?
14:17Mais bien sûr. Mais moi, le pass culture, je supprime.
14:19On va faire beaucoup d'économies.
14:21Voilà parce qu'il y a quantité de choses à supprimer,
14:23parce que le pays est en faillite et que nos taux d'intérêt sont très élevés
14:27et que demain matin, on peut finir en faillite.
14:30Donc, à un moment, j'aimerais que les hommes politiques
14:34arrêtent d'acheter les Français.
14:36Parce que ce pass culture, c'était quoi ?
14:38Et que les Français arrêtent de se faire acheter.
14:39Et que les Français arrêtent de se faire acheter.
14:40Mais les Français, ils n'en peuvent plus de cette classe politique.
14:42Ils n'en peuvent plus de tout cela.
14:44Ils veulent quelqu'un qui reprenne en main le pays.
14:46Et ils sont prêts à entendre des choses raisonnables.
14:50Tout simplement, on arrête les susucres.
14:53On n'infantilise pas le peuple français.
14:56Le peuple français, il est adulte et il doit se prendre en main.
14:59Nicolas Dupont-Aignan,
15:00été l'héritier de la grande interview CNews Europe 1.
15:03Merci beaucoup.
15:03Présidente de Boulafrance, je rappelle le titre de votre livre.
15:06Où va le pognon ? Le message est clair.
15:07100 milliards d'économies.
15:09100 milliards d'économies dans votre livre aux éditions de l'Archipel.
15:12Merci Nicolas Dupont-Aignan.
15:13Bonne journée, à bientôt.

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