Dans ce nouvel épisode du Samedi Politique, nous décryptons les premières décisions de Donald Trump depuis son retour au pouvoir. Déclassification de dossiers sensibles, guerre économique, conflit ukrainien, immigration et intelligence artificielle : quels impacts pour l'Europe et la France ? La politique de puissance américaine va-t-elle à nouveau sacrifier la souveraineté européenne ?
🎙️ Invité : Gérald Olivier, journaliste et spécialiste de la politique américaine, chercheur à l’IPSE, l’Institut de Prospective et Sécurité en Europe, et auteur de "Cover Up - Le clan Biden, l’Amérique et l’État profond" aux éditions Konfident, disponible ici https://boutiquetvl.fr/geopolitique/gerald-olivier-cover-up-le-clan-biden-l-amerique-et-l-etat-profond
🔍 Au programme de cette émission :
🔴 Donald Trump : révolution américaine ou continuité ? Analyse de ses décrets et annonces
🔴 Immigration et visa H1-B : réformes de Donald Trump, polémiques autour d'Elon Musk, économie américaine
🔴 500 milliards $ pour l'IA : quel rôle pour les États-Unis dans la course à l'intelligence artificielle au détriment de l’Europe ?
🔴 L'Europe sous pression : entre guerre économique et conflit ukrainien, quel avenir pour la souveraineté des nations ?
🔴 Ukraine : Trump promet la paix en 100 jours. Quels sont les objectifs américains ?
🔴 Déclassification des dossiers sensibles : JFK, Robert Francis Kennedy, Martin Luther King... Quelles vérités seront révélées ?
🔴 Candace Owens et les rumeurs : affaire d'État ou déstabilisation ?
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🎙️ Invité : Gérald Olivier, journaliste et spécialiste de la politique américaine, chercheur à l’IPSE, l’Institut de Prospective et Sécurité en Europe, et auteur de "Cover Up - Le clan Biden, l’Amérique et l’État profond" aux éditions Konfident, disponible ici https://boutiquetvl.fr/geopolitique/gerald-olivier-cover-up-le-clan-biden-l-amerique-et-l-etat-profond
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NewsTranscription
00:00:00– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:00:15– Bonjour à tous, ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du Samedi Politique.
00:00:19Cette semaine, vous vous en doutez, avec l'investiture de Donald Trump,
00:00:23c'est l'actualité qui s'impose.
00:00:25A peine revenu au pouvoir, le Président américain a signé une cascade de décrets
00:00:30et multiplié les annonces, des classifications, des dossiers sensibles,
00:00:34chasse au wokisme, fin de l'immigration.
00:00:37Donald Trump prépare-t-il une révolution américaine ?
00:00:40À quelle sauce l'Europe va-t-elle être mangée entre la guerre économique
00:00:45et le conflit en Ukraine ?
00:00:46C'est ce que nous allons voir tout de suite, mais avant toute chose,
00:00:48comme chaque semaine, je compte sur vous pour le succès de cette émission.
00:00:51Pensez donc à cliquer sur le petit pouce en l'air,
00:00:54ça améliore le référencement, vous le savez,
00:00:56c'est très important pour le succès de l'émission.
00:00:58Pensez également à m'écrire juste en bas dans les commentaires
00:01:01et puis bien sûr, relayer au maximum cette vidéo.
00:01:03À tout de suite.
00:01:15Et à mes côtés, un habitué, Gérald Dolivier.
00:01:18Bonjour Monsieur.
00:01:19– Bonjour Élise.
00:01:19– Merci beaucoup d'être à nouveau avec nous,
00:01:21de nous proposer vos analyses limpides et acérées.
00:01:24Alors, vous êtes journaliste spécialiste de la politique américaine,
00:01:28chercheur à l'IPS, l'Institut de Prospective et Sécurité en Europe.
00:01:33Vous avez publié de nombreux ouvrages.
00:01:34Je citerai le dernier, Cover Up, Le clan Biden,
00:01:38l'Amérique et l'État profond, c'était aux éditions confidentes.
00:01:41Et vous pouvez toujours le trouver sur la boutique de TVL sur TVL.fr.
00:01:45Alors, pour commencer, Gérald Dolivier, en amont de l'investiture,
00:01:48Donald Trump avait déjà dit que les 24 premières heures de son mandat,
00:01:52ce serait finalement la dictature.
00:01:54Est-ce que c'est ce à quoi nous avons assisté ?
00:01:57– Pas vraiment, non, il y a des institutions américaines qui fonctionnent.
00:02:00Maintenant, c'est devenu une tradition,
00:02:03lorsque le Président prend sa fonction,
00:02:05juste après la prestation de serment, après son discours d'investiture,
00:02:11après la parade, il rentre à la Maison Blanche et il signe quelques décrets
00:02:16qui marquent à la fois une forme de mise en scène du pouvoir
00:02:20et qui consiste à signifier quelles sont les urgences de son mandat.
00:02:24Donc, depuis quelques présidences, le Président signait 2-3 décrets.
00:02:29Là, on n'est plus à 2-3, on a dépassé les 50 et il continue à les signer.
00:02:34Donc, l'avantage d'un décret, c'est que c'est une décision présidentielle,
00:02:38100% autoritaire, moi, Président, avec l'autorité que j'ai.
00:02:41Alors, ce sont des textes qui sont basés sur des textes de loi.
00:02:44Quand vous lisez la rédaction, ce sont des textes parfaitement légaux,
00:02:48mais ils correspondent à quelque chose qui n'a été ni soumis au Congrès,
00:02:53ni soumis au peuple américain, c'est la volonté du Président,
00:02:56en général, à travers ce qu'il a présenté dans sa campagne.
00:03:00Donc, on pourrait le qualifier d'acte dictatorial.
00:03:03En tous les cas, c'est un acte qui est au moins présidentiel
00:03:07et qui illustre, je dirais, la puissance de l'exécutif.
00:03:12Maintenant, ces fameux décrets, ils sont signés par le Président,
00:03:18mais pour les appliquer, les autres institutions entrent en ligne de compte.
00:03:23Donc, si par exemple, un décret est jugé inconstitutionnel,
00:03:27on peut le suspendre instantanément.
00:03:30C'est d'ailleurs ce qui s'est passé avec le décret sur le droit du sol,
00:03:35d'accord, dont on reparlera peut-être en détail,
00:03:38mais il a déjà été suspendu et il a suffi d'un juge.
00:03:42Il suffit qu'un juge fédéral émette un recours
00:03:45et l'application du décret est automatiquement arrêtée.
00:03:48Donc, le Président signifie son autorité, il signifie ses priorités
00:03:53et puis derrière, les institutions jouent leur rôle.
00:03:56– Comment les médias américains ont-ils raconté les premiers pas
00:03:58de Donald Trump à la Maison Blanche
00:04:00et cette signature de décret frénétique, j'allais dire ?
00:04:03– Vous avez toujours les anti-Trump, vous avez quelques chaînes de gauche
00:04:06qui sont horrifiées par ce qui est en train de se passer,
00:04:08mais en règle générale, il y a un vent d'optimisme
00:04:11incroyable qui règne sur les États-Unis aujourd'hui,
00:04:14en dépit du froid, du froid polaire de Washington, comme on l'a vu,
00:04:19il y a une forme, je dirais, d'énergie qui est portée par Donald Trump lui-même,
00:04:28mais partagée par un certain nombre d'Américains
00:04:31qui découvrent à quel point, je dirais,
00:04:33ils avaient perdu le sens de leur destinée
00:04:38et ils la retrouvent un petit peu avec Donald Trump.
00:04:42Si vous avez écouté son discours d'investiture,
00:04:45il y avait énormément de références au mythe américain,
00:04:48le mythe des pionniers, des bâtisseurs, des explorateurs,
00:04:51le besoin d'avoir des ambitions qui aillent au-delà même
00:04:54de ce que l'on pense réalisable,
00:04:56et l'Amérique était tombée dans une forme de torpeur,
00:05:00elle avait oublié, je dirais, ses propres principes,
00:05:03la société était en train de marcher sur la tête
00:05:05et la quantité des décrets, le spectre,
00:05:09c'est-à-dire au sens où l'étendue des domaines
00:05:12qui sont concernés par ces décrets,
00:05:13parce que vous en avez cité certains,
00:05:15on a l'impression de toucher à tous les pans de la société
00:05:19et une certaine Amérique se dit, mais oui, on faisait ça,
00:05:22mais comment est-ce qu'on a pu faire ça ?
00:05:23Le président a parfaitement raison de mettre un terme
00:05:26à une politique qui est aussi absurde que celle-ci.
00:05:28Donc en vérité, les Américains sont en train de se rendre compte
00:05:32que ce que Donald Trump appelle sa révolution du bon sens,
00:05:36c'est en effet du bon sens et le sens commun,
00:05:39ce qu'on appelle en anglais common sense,
00:05:41c'est une forme de valeur américaine
00:05:43et c'est l'un des principes sur lesquels, d'ailleurs,
00:05:45avait été rédigée la Constitution
00:05:48et établi les institutions par les pères fondateurs.
00:05:50Donc certains médias critiquent Trump
00:05:52parce que Trump est Trump et qu'ils le détestent
00:05:54et ça ne changera jamais,
00:05:55mais derrière, on se rend compte que, un,
00:05:58c'est un monstre de travail, monstre d'énergie,
00:06:01qu'il a un culot, et il faut peut-être du culot aux politiques,
00:06:04comme personne ne peut en avoir,
00:06:07qu'il fait exactement ce qu'il a dit
00:06:11en des termes qui sont tranchés,
00:06:13parfois provocateurs, parfois insultants pour certains ou autres,
00:06:18mais qu'au moins, on a quelqu'un qui a dit
00:06:21Élisez-moi et si vous me mettez à la Maison Blanche, moi je ferai ça
00:06:24et qui, dès le premier jour, le fait et le fait à toute vitesse.
00:06:27– Oui, il n'y a pas de double discours.
00:06:28– Ah non, jamais.
00:06:29– On l'a vu parmi les décrets
00:06:31qui ont été signés par Donald Trump très rapidement,
00:06:34qu'il s'attaquait à la défense, entre guillemets, des minorités
00:06:38qui, aux États-Unis, a sans doute un peu dérivé
00:06:40entre le wokisme, la discrimination positive
00:06:43et l'immigration elle-même.
00:06:45On a beaucoup parlé de la question de l'immigration,
00:06:48c'est un chantier prioritaire pour Donald Trump,
00:06:50est-ce que c'est parce que, tout simplement,
00:06:51ça n'a pas été géré du tout par Joe Biden ?
00:06:54– Alors, on va parler d'immigration clandestine.
00:06:57Oui, absolument, non seulement ça n'a pas été géré par Joe Biden,
00:07:01mais c'est une situation qui a été délibérément rendue,
00:07:05je dirais, ingérable.
00:07:06C'est-à-dire que la politique de Joe Biden et des démocrates,
00:07:10depuis qu'ils sont arrivés en 2021, a été d'ouvrir la frontière.
00:07:15Ce qui n'a jamais été une tradition américaine.
00:07:19Ouvrir la frontière, au sens ouvrir la frontière
00:07:21au passage de clandestins sans papier.
00:07:24Tout le monde sait très bien que les États-Unis
00:07:26sont une nation d'immigrants.
00:07:27Il y a des dizaines de livres qui ont été écrits sur le sujet.
00:07:30On a bien vu comment le pays s'est construit.
00:07:32Maintenant, construire un pays,
00:07:35quand il s'agit d'aller conquérir l'ouest du territoire
00:07:38et s'installer dans des territoires relativement sauvages,
00:07:41ça se fait facilement.
00:07:43Mais on ne va pas vérifier qui arrive, comment, pourquoi.
00:07:46Par contre, ce qu'on sait dans l'histoire américaine,
00:07:48c'est qu'il y a eu un arrêt de l'immigration légale
00:07:53à partir des années 1920.
00:07:55En 1924, sont introduits pour la première fois
00:07:58ce qu'on appelle des quotas.
00:07:59Et ces quotas vont limiter le nombre de gens
00:08:03en fonction des nationalités
00:08:04qui peuvent rentrer aux États-Unis chaque année.
00:08:06Et à l'époque, les quotas avaient été justifiés
00:08:09parce que l'immigration des décennies précédentes
00:08:12avait été telle que l'on avait à l'intérieur du pays
00:08:15des poches irlandaises, italiennes, juives, arabes et autres
00:08:22qui venaient un petit peu menacer la cohésion
00:08:25et le sentiment américain avait du mal à émerger.
00:08:27Donc on a stoppé tout ça pour favoriser ce fameux meltic pot,
00:08:32pour favoriser le croisement des peuples
00:08:35et faire qu'un peuple américain émerge, d'accord ?
00:08:37Ça a fonctionné comme ça jusqu'en 1965.
00:08:40Et en 1965, le président Johnson a ouvert à nouveau
00:08:45les portes de l'immigration légale
00:08:47et on a vu arriver cette fois des populations
00:08:49beaucoup plus d'Amérique centrale,
00:08:51avant elles étaient principalement européennes,
00:08:53d'Amérique centrale ou du sud et également d'Asie.
00:08:55– Et quel était l'objectif ?
00:08:58– L'objectif était principalement économique,
00:09:01c'est-à-dire que les États-Unis sont un pays occidental
00:09:04qui a vu sa natalité baisser et on sait très bien
00:09:06que malgré tout, il faut de la main-d'œuvre,
00:09:09il faut un peuple pour qu'une économie fonctionne
00:09:11et continue de croire.
00:09:12– Et c'est encore mieux quand elle n'est pas chère.
00:09:14– Absolument, quand elle arrive en général elle n'est pas chère.
00:09:16Maintenant c'est mieux si elle a de l'éducation.
00:09:18En tous les cas, c'est beaucoup mieux si cette main-d'œuvre
00:09:20est capable de s'intégrer, ça c'est très important,
00:09:24il faut qu'il y ait une société d'accueil,
00:09:25avec des règles d'accueil et que tout le monde accepte ces règles,
00:09:28voire même, je dirais, est une volonté réelle au cœur
00:09:32de s'adapter, de s'intégrer dans cette nouvelle société,
00:09:35ça c'est essentiel, si ce n'est pas là ça ne fonctionne pas.
00:09:37Et puis derrière, économiquement parlant,
00:09:39c'est mieux si vous avez une main-d'œuvre diversifiée,
00:09:42avec des gens qui sont capables de prendre des emplois non qualifiés
00:09:45et d'autres qui ont des diplômes universitaires
00:09:46et sont capables de prendre des emplois très qualifiés.
00:09:49Donc cette immigration légale,
00:09:51qui est très très importante numériquement,
00:09:54depuis quelques temps, elle a été complètement dépassée
00:09:57par une immigration clandestine, illégale, pourquoi ?
00:10:00Parce que la bureaucratie ne va pas assez vite.
00:10:03Et qu'il n'était pas possible aux gens en charge
00:10:06de cette immigration légale de gérer les dossiers.
00:10:08Si vous voulez émigrer aux États-Unis,
00:10:11si quelqu'un veut émigrer aux États-Unis,
00:10:12ce n'est pas difficile, il suffit de faire une demande
00:10:14auprès du consulat américain ou de l'ambassade,
00:10:16vous déposez un dossier, on va l'étudier,
00:10:18puis vous aurez la réponse, peut-être dans une dizaine d'années.
00:10:21Ça, ce n'est pas jouable.
00:10:23Sachant que si vous voulez aller aux États-Unis,
00:10:25vous allez au Mexique, d'abord au Mexique,
00:10:28puis vous traversez à pied la frontière du Texas.
00:10:31Une fois sur place sous administration Biden,
00:10:33vous aviez une application sur votre téléphone
00:10:35qui vous permettait de demander l'asile,
00:10:37sans même voir qui que ce soit, de demander l'asile politique,
00:10:40ça s'appelait CPB1, je ne sais même plus d'ailleurs
00:10:43quel était le sens de ces initiales,
00:10:45mais cette application faisait de vous,
00:10:47qui étiez rentré illégalement sur le territoire,
00:10:50quelqu'un en situation légale,
00:10:52parce que vous étiez demandeur d'asile.
00:10:54Et à ce moment-là, vous aviez un permis de travail,
00:10:56vous pouviez même demander
00:10:57certaines formes d'assistance gouvernementale.
00:10:59Donc tout ça a été stoppé,
00:11:01parce que c'était un appel d'air invraisemblable,
00:11:03et puis c'était aussi, comment dirais-je,
00:11:06une façon pour les adversaires
00:11:09et les pays proches des États-Unis
00:11:12de se débarrasser des pires individus
00:11:15en les engloyant sur le territoire américain,
00:11:17sachant que là, rien ni personne
00:11:19n'allait les empêcher de rentrer.
00:11:20Donc depuis, au cours des 4 dernières années,
00:11:24ce sont près d'une dizaine de millions de clandestins
00:11:26qui sont rentrés, qui sont sur place,
00:11:30dont certains sont des criminels,
00:11:32qui posent des problèmes sociaux extrêmement importants,
00:11:35parce que s'il y a des enfants, il faut les scolariser,
00:11:38eux, il faut les loger,
00:11:39il y a tout un système d'ailleurs qui doit être mis en place.
00:11:42D'ailleurs, un certain nombre de villes américaines
00:11:43se sont plaintes qu'elles n'avaient pas la capacité d'accueil nécessaire,
00:11:47y compris des villes comme New York.
00:11:49Donc Donald Trump essaie de remettre de l'ordre dans ce dossier
00:11:52et il le fait de manière très très énergique,
00:11:54avec deux piliers fondamentaux.
00:11:56D'une part, stopper la frontière,
00:11:59un, empêcher les gens de rentrer,
00:12:00ce qui fonctionne, ce qui fonctionne,
00:12:02parce que sous Joe Biden,
00:12:04enfin sous l'administration précédente,
00:12:06les entrées journalières, c'était entre 2 500 et 12 000.
00:12:1012 000, ça a été le top,
00:12:11mais on était en plusieurs milliers tous les jours,
00:12:14pas loin de 5 000, pas loin de 5 000 entrées tous les jours.
00:12:16Au cours des journées depuis le 20 janvier, depuis mardi,
00:12:20c'est tombé en dessous de 1 000,
00:12:21c'est quelques centaines, 700, 800 selon M. Tom Homan,
00:12:25qui est le tsar de la frontière, qui contrôle tout ça.
00:12:28Donc un, on va bloquer la frontière,
00:12:31y compris avec l'aide de l'armée,
00:12:32parce que les États-Unis n'ont absolument pas suffisamment de gardes frontières
00:12:36pour contrôler 3 000 km de territoire.
00:12:40On va relancer la construction du mur,
00:12:42enfin donc il y a des mesures qui ont été prises pour stopper les entrées.
00:12:45Il y a, sur le territoire américain,
00:12:47des mesures qui ont été prises pour expulser les clandestins,
00:12:51à commencer par tous les criminels parmi eux,
00:12:54ça c'est déjà en cours,
00:12:55et puis il y a une troisième, je dirais,
00:12:58troisième aspect à cette lutte contre l'immigration,
00:13:01qui lie à la fois l'immigration et la drogue,
00:13:04parce qu'un certain nombre de migrants sont des mules,
00:13:07qui transportent avec eux ce fameux fentanyl et d'autres drogues,
00:13:10c'est contrôlé par les cartels mexicains,
00:13:13il y a une mafia internationale qui favorise ce trafic,
00:13:16c'est un trafic qui cause énormément de dégâts aux États-Unis
00:13:19depuis de nombreuses années,
00:13:21et donc l'un des pans de cette lutte contre l'immigration
00:13:24mise en place par le président Trump,
00:13:26c'est d'avoir déclaré les cartels de la drogue
00:13:29organisation internationale terroriste,
00:13:31ce qui permet de mobiliser des moyens militaires contre eux,
00:13:34y compris de mener des actions militaires hors territoire américain,
00:13:38c'est le dernier aspect de cette lutte-là.
00:13:41Donc l'immigration clandestine,
00:13:44c'était le premier dossier que Donald Trump avait souhaité gérer,
00:13:50et c'est ce qu'il a fait.
00:13:52Il y a une deuxième dimension, si je peux me permettre,
00:13:54parce que vous l'avez évoqué, c'est l'immigration tout court,
00:13:56parce qu'on a vu apparaître une petite faille au sein du camp républicain,
00:14:00parce que justement il y a dans le camp républicain,
00:14:03derrière des personnages comme Steve Bannon,
00:14:06une opposition à toute forme d'immigration.
00:14:08– Et à l'inverse, d'autres qui sont favorables, type Elon Musk.
00:14:12– Exactement.
00:14:13Donc l'immigration a un intérêt économique.
00:14:17C'est d'ailleurs pour ça que les États-Unis ont été en mesure,
00:14:21malgré toutes les difficultés que ça représente,
00:14:23d'absorber jusqu'à un certain point les 10 millions d'immigrants
00:14:26qui sont arrivés au cours des années passées.
00:14:29Ça permet de maintenir les salaires très très bas,
00:14:31ça permet d'avoir, je dirais, une main-d'œuvre à disposition
00:14:34parfaitement malléable, parce qu'un immigrant clandestin,
00:14:37il va prendre n'importe quelle source de revenus.
00:14:39Très souvent, il rejoigne des gens qui sont arrivés un petit peu avant eux,
00:14:42qui sont de leur même région ou pays d'origine,
00:14:45qui eux ont déjà des contacts et qui leur permettent de trouver un travail
00:14:48et de parvenir à subvenir à leurs besoins.
00:14:51Donc il y a des réseaux qui permettent de faciliter cette intégration
00:14:55et il y a une économie qui adore ce type de main-d'œuvre,
00:14:58parce que justement ça garde des coûts très très bas.
00:15:01Par contre, ce qu'Elon Musk souligne lui,
00:15:04c'est que les États-Unis n'ont pas forcément besoin de cette main-d'œuvre-là,
00:15:07ou en tous les cas pas en quantité aussi importante,
00:15:09mais ils ont aussi besoin d'une main-d'œuvre sortie des universités.
00:15:12– Des ingénieurs, oui.
00:15:13– Ils ont besoin d'ingénieurs, surtout des gens comme lui.
00:15:15– C'est le fameux visa H1B dont Elon Musk a parlé.
00:15:19– Absolument, il y en a plus de 100 000 tous les ans.
00:15:22Et donc supprimer un tel visa, ce serait tarir une source d'approvisionnement
00:15:26pour un certain nombre d'entreprises américaines,
00:15:29y compris les entreprises de haute technologie.
00:15:31Parce qu'on veut des ingénieurs les plus en pointe qu'ils soient.
00:15:34Et vous avez des étudiants, notamment, qui viennent d'Inde,
00:15:40qui sont très très qualifiés dans ce domaine-là,
00:15:42ou qui viennent d'autres régions d'Asie.
00:15:44– Et qui ont le mérite de parler anglais.
00:15:46– Et qui parlent naturellement anglais, absolument.
00:15:48Et donc Elon Musk étant très favorable à cette immigration légale,
00:15:55et a priori, Trump est du côté de Musk.
00:15:57Là, il n'est pas du tout du côté de Steve Bannon, ça n'a plus rien à voir.
00:16:01– Alors justement, vous dites que Donald Trump est plutôt du côté de Musk,
00:16:04que de ce côté-là.
00:16:05On voit bien qu'Elon Musk, avec SpaceX, avec Neuralink,
00:16:10est très tourné vers ces ingénieurs hautement qualifiés.
00:16:14On voyait bien son intérêt à défendre le fameux visa H-I-B.
00:16:18On a vu également Donald Trump prendre partie
00:16:22pour tous ses travaux autour de l'intelligence artificielle.
00:16:25Il a annoncé une enveloppe considérable, on l'écoute tout de suite.
00:16:27– Ensemble, ces géants mondiaux de la technologie annoncent la création de Stargate.
00:16:35Notez bien ce nom dans vos calepins,
00:16:37car vous allez en entendre beaucoup parler à l'avenir.
00:16:40Une nouvelle entreprise américaine qui investira au moins 500 milliards de dollars
00:16:46dans l'infrastructure de l'IA aux États-Unis,
00:16:49et qui sera mise en place très, très rapidement,
00:16:52en créant plus de 100 000 emplois américains presque immédiatement.
00:16:56Cette entreprise monumentale est une déclaration de confiance retentissante
00:17:02dans le potentiel de l'Amérique, sous un nouveau président.
00:17:05Un nouveau président, je ne l'ai pas dit, c'est eux qui l'ont dit.
00:17:09J'apprécie donc cela, les gars.
00:17:17– Alors, on l'a compris, une enveloppe de 500 milliards
00:17:19pour doper l'intelligence artificielle et la recherche inhérente.
00:17:24J'ai envie de dire qu'il a bien fait de miser sur Donald Trump, Elon Musk.
00:17:28– Oui, alors, attention au mot enveloppe, ce n'est pas de l'argent public.
00:17:32Là, ce dont il parle, Stargate, c'est une compagnie qui a été fondée
00:17:37par trois entrepreneurs qui étaient présents, dont M. Larry Ellison,
00:17:41dont le patron de Open AI et un fonds d'investissement japonais.
00:17:45C'est de l'argent privé, ce sont des compagnies
00:17:49qui ont signifié au gouvernement américain
00:17:52qu'elles souhaitaient investir 500 milliards de dollars dans ces secteurs-là.
00:17:58Et avec le gouvernement, ils vont voir où ils vont le mettre,
00:18:01pourquoi, dans quel endroit, dans quelle situation et comment.
00:18:03Donc, ce n'est pas de l'argent public, on n'est pas dans ce qu'avaient fait,
00:18:07comment dirais-je, les démocrates, qui dépensaient énormément
00:18:10pour subventionner les industries dites propres, etc.
00:18:15Pas du tout, là, on est dans des entrepreneurs,
00:18:18donc des capitaines d'industrie, dirait-on.
00:18:20Et le patron Oracle est quand même une compagnie majeure depuis plusieurs décennies.
00:18:24Larry Ellison, d'ailleurs, n'est plus très jeune,
00:18:26il a l'âge de Trump, peut-être même un petit peu plus.
00:18:28Donc, ce sont des compagnies privées qui ont décidé d'investir aux États-Unis.
00:18:33Et donc, c'est à la fois un investissement qui va créer des emplois,
00:18:37c'est un investissement, et le Président le disait à l'instant,
00:18:40qui est là pour illustrer la confiance de ces investisseurs dans l'économie américaine.
00:18:45Ils auraient pu construire ça au Canada,
00:18:47ils auraient pu aller construire ça au Mexique,
00:18:49cela leur aurait sans doute coûté moins cher,
00:18:51ne serait-ce que sur le plan foncier et sur le plan des salaires.
00:18:54Non, ils ont choisi les États-Unis.
00:18:56Donc, Donald Trump a mis ça en avant,
00:18:58d'abord parce que c'est intervenu juste après sa prise de fonction,
00:19:02et que 500 milliards de dollars, c'est quand même assez conséquent,
00:19:05100 000 emplois, c'est quand même assez conséquent.
00:19:07– C'est la moitié de la dette française qu'Emmanuel Macron a creusée.
00:19:10– Voilà, donc c'est une somme importante.
00:19:14Mais il s'agit d'argent privé,
00:19:15donc on n'est pas dans un gouvernement qui mène une politique industrielle
00:19:19et qui décide on va faire ci à tel endroit, on va faire ça à tel endroit,
00:19:21et on va lever les impôts pour financer parce que c'est important.
00:19:24Pas du tout.
00:19:25On est dans une économie ouverte, une économie d'entreprise,
00:19:28et ce sont des chefs d'entreprise qui s'adressent au gouvernement,
00:19:31parce qu'évidemment ils vont demander au gouvernement,
00:19:33peut-être bien que vous allez nous donner une petite ristourne
00:19:37sur les taxes à tel endroit ou sur le prix du foncier,
00:19:39voilà, on va négocier ça.
00:19:41Mais l'idée c'est qu'on est là pour illustrer,
00:19:43un, le fait que l'économie est tournée vers l'avenir,
00:19:46ça a été un sujet très important de son discours d'investiture,
00:19:50on en reparlera peut-être avec Mars, avec tout ça,
00:19:52et puis deux, que les capitaines d'industrie ont confiance
00:19:56et que tout ça, ça rassure les marchés, ça attire d'autres investisseurs
00:20:00parce qu'il faut toujours être là où ça se passe,
00:20:02donc c'est pour ça qu'il y a un mise en avant.
00:20:04– On a ce sentiment quand même qu'aux États-Unis,
00:20:06les relations entre privés et publics sont beaucoup plus décomplexées,
00:20:10et encore une fois, je réfère à Elon Musk avec ses sociétés,
00:20:15on le perçoit souvent en France comme un personnage anti-système,
00:20:20en dehors de l'establishment et en réalité,
00:20:23si on s'intéresse un petit peu à ces entreprises,
00:20:25on se rend compte qu'elles sont profondément imbriquées
00:20:28avec le gouvernement fédéral, c'est le cas bien entendu de SpaceX
00:20:31qui est lié à la NASA, qui a été en partie financée par la NASA bien sûr,
00:20:35et donc par le gouvernement, c'est le cas également de Tesla
00:20:38qui est bénéficie de décisions politiques du gouvernement,
00:20:42c'est quand même très particulier, j'allais dire,
00:20:45c'est sans doute pas une différence d'organisation,
00:20:48mais peut-être c'est une façon de l'assumer différente en tous les cas.
00:20:51– Absolument, alors le cas d'Elon Musk est particulier
00:20:53parce que lui, il prend ce qu'on lui donne,
00:20:55et si vous lui donnez, il ne va pas refuser.
00:20:57Tesla par exemple, sous l'administration Biden,
00:21:01bénéficiait de subventions, de doubles subventions,
00:21:04parce que si vous, vous achetiez une Tesla aux États-Unis,
00:21:07le gouvernement était prêt à payer 10, 20, 30% du prix de la voiture,
00:21:11sachant qu'elles sont beaucoup plus chères que les voitures thermiques.
00:21:14Donc cette subvention-là, Trump l'a supprimée.
00:21:17Là, Elon Musk aurait de quoi ne pas être content avec son patron.
00:21:20– Sauf s'il compense ailleurs.
00:21:21– Voilà, il compense ailleurs parce qu'il a aussi annoncé
00:21:24qu'on allait aller à la conquête de Mars,
00:21:26or l'idée, sans être un spécialiste de l'espace,
00:21:30mais l'idée d'Elon Musk, c'est de faire une navette
00:21:35pour acheminer tous les matériaux dont on aura besoin
00:21:40pour faire une base-relais peut-être sur la Lune ou dans l'espace ou ailleurs,
00:21:44et c'est avec ces fusées à l'huile de SpaceX qu'on va le solliciter,
00:21:49lui comme le transporteur de base de tous les autres éléments.
00:21:52Donc il va gagner énormément d'argent, qu'on arrive jusqu'à Mars ou pas,
00:21:56les sociétés d'Elon Musk vont considérablement bénéficier
00:22:01de cette ambition et de cet investissement-là.
00:22:04– On a également vu que pendant l'investiture,
00:22:07très rapidement, parmi les décrets qui ont été signés en grande pompe,
00:22:11Donald Trump a mis en scène littéralement la signature
00:22:13concernant la sortie des accords de Paris,
00:22:15ces accords dits d'engagement climatique
00:22:18qui, comme leur nom l'indique, avaient été signés en France.
00:22:21Alors ce n'est pas vraiment une surprise puisque Donald Trump
00:22:23était déjà sorti de ces accords en 2017,
00:22:26Joe Biden les avait réintégrés donc sans surprise,
00:22:29il est à nouveau sorti et il a profité de la première occasion
00:22:33pour vanter les mérites du pétrole,
00:22:35en disant qu'ils allaient forer, forer, forer au maximum.
00:22:40Comment vous voyez ça ?
00:22:41– C'est fondamental, c'est fondamental.
00:22:44D'abord parce que, quel que soit, je dirais,
00:22:47le réchauffement climatique, sa réalité, sa durée,
00:22:53quoi que l'avenir nous réserve,
00:22:55Donald Trump était contre l'accord de Paris parce que pour deux raisons.
00:22:59La première, c'est qu'il pensait que c'était un accord
00:23:02qui était complètement inutile par rapport à l'ambition qu'on lui donnait.
00:23:05Ce n'est pas l'accord de Paris qui va empêcher
00:23:10ce qui est en train de se dérouler sur le plan climatique,
00:23:13ça n'aura aucune incidence.
00:23:14Deuxième raison, ça pénalisait surtout les sociétés industrielles
00:23:18et les sociétés les plus riches, dont les États-Unis.
00:23:21Trois, les premiers responsables d'émissions de CO2 dans le monde
00:23:25étaient exempts de toute restriction, en particulier la Chine,
00:23:29dont les émissions ont plus que doublé au cours de la décennie écoulée,
00:23:33alors que celles des États-Unis ont baissé
00:23:35et les États-Unis sont parmi les seuls qui, d'ailleurs,
00:23:37ont respecté leurs engagements au sein de l'accord de Paris.
00:23:40– C'est grâce à Joe Biden.
00:23:41– Oui, la France, alors c'était grâce à ce qui s'était passé même avant.
00:23:46Et Donald Trump n'est pas du tout quelqu'un qui veut de la pollution.
00:23:50Avoir une énergie fossile,
00:23:51mais trouver un moyen d'avoir une énergie fossile propre,
00:23:53ça existe aussi et ça peut se faire.
00:23:56Et on souligne, on le souligne à mon avis pas assez,
00:23:59mais vous voulez forer du pétrole, vous installez un puits,
00:24:05si votre gisement s'épuise, vous pouvez désinstaller le puits.
00:24:10Et là où il y a eu un puits avant, vous le retirez,
00:24:13on ne sait jamais qu'il y a eu un puits à ce moment-là.
00:24:15Je veux dire qu'il n'y a pas une pollution inhérente à l'exploitation.
00:24:18Une fois que l'exploitation est terminée,
00:24:20on peut très bien remettre ça plus ou moins en place.
00:24:23Donc Trump est partisan d'énergies propres lorsqu'elles sont,
00:24:28je dirais, lorsque ça peut être le cas,
00:24:30ce qui est le cas du gaz naturel liquide au passage.
00:24:33Et puis surtout les États-Unis sont le premier,
00:24:37ont les plus importantes réserves d'hydrocarbures au monde,
00:24:41à la fois en pétrole et en gaz naturel.
00:24:44Et le président américain trouvait absolument absurde
00:24:47qu'un pays comme les États-Unis se prive lui-même
00:24:52d'avoir accès à ces réserves au nom d'une protection de l'environnement
00:24:56qui n'était absolument pas garantie
00:24:59et que ses voisins et rivaux ne respectaient pas.
00:25:02Donc l'accord de Paris, pour lui, était complètement absurde.
00:25:05Il était très très important d'en sortir.
00:25:07– Et il a totalement assumé cette politique
00:25:09lors de son discours à Davos, justement, en visioconférence.
00:25:13– Et il a dit, mais il a tout assumé à Davos, on va peut-être en parler,
00:25:15moi j'ai regardé le discours hier, j'ai trouvé ça formidable, phénoménal.
00:25:20Je suis un petit peu fan de tout ça, mais j'ai trouvé ça quand même formidable.
00:25:22La façon dont il parlait à ses chefs d'entreprise,
00:25:25qui sont des gens quand même importants, très riches, etc., on en reparlera.
00:25:29Mais il assume, oui, il assume à la fois ce sorti de l'accord de Paris,
00:25:32il assume sa dénonciation, il assume sa dénonciation
00:25:36de ce qu'on appelle la nouvelle donne verte en anglais aux États-Unis,
00:25:40le Green New Deal, et je pense qu'on en parle avec les mêmes termes
00:25:44dans d'autres pays anglo-saxons, qui consiste à mettre en avant
00:25:48des politiques qui sont supposées être écologiques et environnementales,
00:25:53et qui en fait détruisent, littéralement détruisent la base économique,
00:25:57appauvrissent les pays, et rendent les choses même bien pires.
00:26:00– Et parfois, ils ne sont pas écologiques, ils ne sont souvent pas vraiment écologiques.
00:26:02– Ils ne sont jamais écologiques.
00:26:04– C'est le cas des voitures électriques d'Elon Musk.
00:26:05– Absolument, tout dépend où on a chargé la batterie.
00:26:09L'électricité est propre, mais tout dépend d'où elle vient, ça n'a donc…
00:26:15– Oui, et puis les composants de la batterie sont sujets à caution.
00:26:17– Et les terres rares, voilà.
00:26:19– Voilà, et la durabilité des voitures électriques aujourd'hui
00:26:22est fortement remise en cause, puisqu'après des secousses,
00:26:24on se rend compte qu'elles sont finalement moins solides que les autres,
00:26:27et donc il faut les changer plus souvent.
00:26:28– Absolument, et par contre, elles demandent beaucoup moins d'entretien,
00:26:33donc elles menacent aussi tous les garagistes.
00:26:35– En plus.
00:26:35– Qui n'ont plus de boulot.
00:26:36– Eh bien très bien.
00:26:37Il a toutefois, il s'est adressé à l'Arabie Saoudite lorsqu'il était à Davos,
00:26:43au sujet du pétrole, visiblement, il compte faire pression, très clairement.
00:26:48– Ah oui, c'est là, voilà, il ose tout.
00:26:49Alors, je sais ce qu'on dit à propos des gens qui osent tout,
00:26:51mais bon, ce discours hier était absolument phénoménal.
00:26:56Petite parenthèse, il y a deux événements pour moi, cette semaine,
00:27:01qui m'ont fasciné, c'est son discours hier à Davos,
00:27:04et la façon dont il s'adressait à ces gens-là,
00:27:06et puis c'était lundi après-midi, leçon de politique présidentielle
00:27:11pour ceux qui s'intéressent à ça,
00:27:13c'est cette conférence de presse impromptue qu'il a menée tout en signant les décrets.
00:27:17Je ne sais pas si les gens en France ont suivi,
00:27:20mais ils peuvent aller sur certains réseaux sociaux
00:27:23ou des chaînes sur Internet pour retrouver la vidéo,
00:27:27mais après la parade, après avoir signé un premier décret
00:27:30dans cette arène du Capital One, il est allé au bureau Oval,
00:27:34qui au passage avait déjà été complètement réinstallé,
00:27:36complètement redécoré.
00:27:37– Avec un bouton, paraît-il, pour le coca.
00:27:39– Oui, c'est ce qu'on dit, ça, peut-être.
00:27:41Diet, le coca, machin, là, ce n'est pas du réel.
00:27:44– Oui, light.
00:27:45– Et il ne boit pas ce qu'il boit, peu importe.
00:27:46Voilà, il reste américain, que voulez-vous,
00:27:49donc on ne peut pas, il ne peut pas tout avoir.
00:27:52Mais il s'est installé au bureau Oval,
00:27:55il a laissé rentrer la presse, tous les journalistes,
00:27:58et il avait un secrétaire au-dessus de lui
00:28:02qui lui a présenté des chemises en disant,
00:28:04ça c'est un décret pour ci, ça c'est un décret pour ça,
00:28:07ça c'est un décret pour autre chose,
00:28:08et tout en signant le décret,
00:28:10il expliquait aux journalistes la raison du décret
00:28:12et il répondait aux questions des journalistes.
00:28:14Conversation impromptue qui a démontré à la fois
00:28:17son sens, je dirais, du pouvoir,
00:28:20et il a présidentialisé en quelque sorte cette séance,
00:28:24sa connaissance des dossiers,
00:28:26son aisance à parler avec des journalistes
00:28:28dont tous n'étaient pas forcément d'ailleurs favorables,
00:28:31il y en avait qui ont posé quelques questions hostiles,
00:28:34ça a duré plus d'une heure.
00:28:35– Puis il y a un côté aussi reprise en main du narratif,
00:28:37comme on dit c'est à la mode aujourd'hui.
00:28:39– Absolument, et puis il y a quelqu'un au bureau,
00:28:41parce que Biden parfois il fallait le chercher,
00:28:43il n'était pas au bureau, on ne sait pas tellement où il était.
00:28:45Donc ce premier événement moi m'a fasciné
00:28:49par cette mise en scène à la fois du pouvoir et de la communication
00:28:53et la présidentialisation de la fonction.
00:28:55Et puis son discours hier à Davos m'a fasciné également,
00:28:59je dirais, par presque sa brutalité
00:29:03et sa capacité à dire les choses avec des mots extrêmement directs
00:29:07et dont on peut comprendre qu'il froisse certains intermédiaires.
00:29:12Monsieur Ben Salmane n'a pas dû être très heureux
00:29:16de ce qu'il a entendu hier,
00:29:17parce qu'il a contacté Donald Trump
00:29:22pour proposer un investissement saoudien de 600 milliards de dollars.
00:29:26600 milliards de dollars, un investissement dans l'énergie
00:29:29avec différentes sociétés américaines.
00:29:30600 milliards de dollars ce n'est pas rien.
00:29:32La réponse qu'il a reçue de Donald Trump c'est
00:29:35oui c'est pas mal mais vous devriez aller jusqu'à 1000 milliards.
00:29:38Trump n'a pas dit merci, il a dit c'est pas assez.
00:29:41Bon ils peuvent se le permettre d'une certaine façon.
00:29:42– Oui bien sûr.
00:29:43– Et puis hier à Davos il dit donc à l'Arabie Saoudite
00:29:46qu'elle doit contribuer à faire baisser les prix du pétrole.
00:29:49C'est quand même l'unique source de revenus du trésor saoudien.
00:29:53Donc un, on vous demande de mettre plus d'argent chez nous,
00:29:56deux, on limite votre propre capacité à gagner de l'argent.
00:29:58Donc je ne pense pas que l'Arabie Saoudite en général
00:30:01et Monsieur Ben Salmane, le prince Ben Salmane lui-même
00:30:03était très très heureux de ce qu'il a entendu.
00:30:05Néanmoins c'est un petit peu la façon de travailler de Donald Trump
00:30:09et les Saoudiens savent très bien que s'ils travaillent avec les États-Unis
00:30:12ils gagneront aussi beaucoup d'argent.
00:30:13Et ils restent énormément tributaires des États-Unis pour leur propre défense.
00:30:18L'armée saoudienne c'est l'armée américaine avec un langage différent.
00:30:21– Bien sûr.
00:30:22Alors on a vu dans toutes ces annonces qui ont un lien avec l'économie
00:30:27qu'un gros bloc devrait aussi s'inquiéter de l'arrivée de Donald Trump.
00:30:32C'est bien sûr l'Europe avec une vidéo qui a fait le tour du monde
00:30:36et qui a particulièrement inquiété Paris, on l'écoute.
00:30:39– L'Union Européenne est très mauvaise envers nous.
00:30:41Ils nous traitent très très mal.
00:30:43Ils ne prennent pas nos voitures, ils ne prennent pas nos voitures du tout.
00:30:46Ils ne prennent pas nos produits agricoles.
00:30:48En gros, ils ne prennent pas grand-chose.
00:30:50Nous avons un déficit de 350 milliards de dollars avec l'Union Européenne.
00:30:55Ils nous traitent très très mal.
00:30:57Donc nous allons leur imposer des tarifs douaniers.
00:31:00– Alors ce qui est bien, c'est qu'avec Donald Trump, au moins, rien n'est caché.
00:31:10– Non.
00:31:11– C'est to the point, comme on dit justement en anglais.
00:31:15Bon, il y a de quoi s'inquiéter pour nous.
00:31:17– Alors Trump n'aime pas la TVA.
00:31:20La TVA, techniquement, ce n'est pas un tarif douanier, c'est une TVA.
00:31:22– Bien sûr.
00:31:23– Mais dans la réalité, quand vous êtes exportateur vers l'Europe,
00:31:26c'est un tarif douanier.
00:31:27Donc tous les produits américains sont taxés à hauteur de 20% en arrivant ici.
00:31:31Ensuite, les Américains ne se soucient pas.
00:31:34Dans le marché automobile, les Américains sont loin d'être parfaits.
00:31:38Parce qu'ils ont mis un certain temps à comprendre
00:31:42que toutes les routes en Europe n'étaient pas droites
00:31:45et ne faisaient pas 20 mètres de large.
00:31:47Qu'il y avait des vieux villages avec des routes sinueuses et étroites.
00:31:50Dans lesquelles les voitures américaines ne sont pas forcément les mieux à l'aise.
00:31:54Surtout quand elles étaient immenses.
00:31:55Elles le sont moins aujourd'hui, mais elles restent en général assez imposantes.
00:31:58Donc Donald Trump ne comprend pas que les Américains produisent des voitures
00:32:01qui ne sont pas adaptées, littéralement, au marché américain.
00:32:04Ou qui pendant longtemps ne l'ont pas été.
00:32:05– Européens.
00:32:06– Européens.
00:32:06Donc pour lui, c'est une volonté des Européens de ne pas accepter les produits américains.
00:32:11Ça c'est rien que sur le marché automobile.
00:32:12Sur beaucoup d'autres secteurs, notamment l'alimentation,
00:32:15et les États-Unis sont une grande puissance agricole,
00:32:19vous avez au sein de l'agriculture américaine
00:32:21un certain nombre de produits qui sont interdits en Europe.
00:32:23Là, les Européens sont très malins, parce que c'est pas un tarif,
00:32:27mais pour des raisons de santé ou pour des raisons de réglementation ou autre,
00:32:30le produit, même s'il n'était pas taxé, n'a pas accès, ne peut pas venir.
00:32:35C'est le cas de la viande et d'un certain nombre d'autres choses
00:32:37que les Américains voudraient bien exporter.
00:32:39Là, Donald Trump ne pourra rien faire,
00:32:42parce que la réglementation européenne va rester.
00:32:44Mais il est évident qu'il estime avoir le droit, en retour,
00:32:49de taxer les produits européens.
00:32:51Donc, ce qu'il va faire, c'est qu'il va prendre les pays un à un,
00:32:55parce que là, il a parlé de l'Union européenne.
00:32:57Et c'est vrai qu'il y a un déficit sur l'ensemble des relations commerciales
00:33:02entre l'Union européenne et les États-Unis.
00:33:04– 150 milliards à peu près, je crois.
00:33:05– Oui, sur combien ? Sur 600 à peu près d'échanges ?
00:33:08– Sur 500, je crois.
00:33:10– 500, bon.
00:33:11Mais il ne va pas s'adresser à Mme van der Leyen.
00:33:15D'ailleurs, pour lui, elle n'existe pas.
00:33:17Il va parler pays par pays pour essayer d'avoir des échanges plus précis
00:33:21et de gagner sur certains points.
00:33:23Donc, l'Europe a des difficultés.
00:33:25Elle a, en effet, des soucis économiques à se faire.
00:33:28Et elle peut, en effet, se préparer, d'une certaine façon,
00:33:32à devoir subir des tarifs douaniers pour ses exportations vers les États-Unis.
00:33:37Maintenant, il y a énormément de sociétés américaines,
00:33:41notamment dans les hautes technologies,
00:33:42comme Google, comme Facebook, comme d'autres,
00:33:45que l'Union européenne a voulu taxer,
00:33:48dont elle cherche à utiliser les revenus
00:33:49pour financer un certain nombre de ses propres déficits.
00:33:52Donc, il y a de quoi négocier des deux côtés.
00:33:55Et on verra comment ça se passe.
00:33:57Mais l'Europe n'est pas forcément en position de force.
00:34:00Et puis là, on est uniquement sur le dossier économique.
00:34:03On verra qu'il y a évidemment un dossier stratégique,
00:34:05dont on parlera peut-être à un moment,
00:34:07qui sera la paix à obtenir en Ukraine,
00:34:10l'avenir de l'OTAN et la place des États-Unis
00:34:13et la place des pays européens dans l'OTAN.
00:34:15Là aussi, l'Union européenne n'arrive pas forcément en position de force.
00:34:20– Alors justement, vous faites bien de commencer à parler de l'Ukraine.
00:34:24Parlons de ce dossier.
00:34:26Trump, pendant la campagne, avait promis la paix en 24 heures.
00:34:30Beaucoup avaient dit à l'époque que c'était un peu présomptueux.
00:34:33Mais au moins, ça témoignait de son intention.
00:34:36Aujourd'hui, on table plutôt pour 100 jours pour négocier des accords de paix.
00:34:41Ce que je vous propose, c'est d'écouter tout de suite
00:34:43le spécialiste de la gestion de crise, Hervé Carès,
00:34:45et il nous explique comment il voit les choses.
00:34:48– Je pense que les Américains vont arriver à un accord,
00:34:52mais un accord qui va être très, très défavorable à l'Ukraine.
00:34:56Je pense que la neutralisation de l'Ukraine va être actée
00:34:59et que malheureusement pour l'Ukraine,
00:35:01les Russes ont de fortes probabilités d'avoir les gains qu'ils attendent
00:35:05sur le plan territorial.
00:35:07Par contre, la dénazification, ce sera un point qui, à mon avis,
00:35:11pourra être négociable parce qu'on rentre directement
00:35:13dans l'ingérence politique interne à l'État.
00:35:15Dans l'esprit de l'administration actuelle,
00:35:17la nouvelle administration américaine,
00:35:19pour eux, cette montée en tension avec la Russie,
00:35:22qui date surtout de 2014, avec le Maïdan,
00:35:26la deuxième révolution orange,
00:35:29relève des manipulations des administrations démocrates précédentes.
00:35:32Donc ils tiennent absolument à se désolidariser de ce fardeau,
00:35:36ils considèrent que c'est un fardeau,
00:35:38et solder le plus rapidement possible cette guerre.
00:35:42Alors cette guerre, s'ils la soldent,
00:35:44ça pourrait être bien sûr au détriment des Européens,
00:35:46dans la mesure où le président Trump pourrait dire tout simplement
00:35:49écoutez, cette guerre ne me concerne pas,
00:35:52elle vous concerne vous les Européens,
00:35:55j'ai tout fait pour l'arrêter dans les meilleures conditions possibles,
00:35:59maintenant c'est à vous de régler ce problème-là.
00:36:02Alors là, sur ce dossier, on a vraiment l'impression
00:36:10que comme en matière économique,
00:36:12l'Europe va vraiment être le dindon de la farce,
00:36:14parce que pour faire le lien entre les sujets économiques
00:36:17dont on venait de parler, il faut quand même rappeler
00:36:19que depuis les sanctions de l'Union Européenne contre la Russie
00:36:21à cause de la guerre en Ukraine, les prix de l'énergie ont flambé,
00:36:26et on est obligé d'acheter en Europe du gaz de schiste américain,
00:36:32du gaz de schiste liquéfié dont vous parliez tout à l'heure,
00:36:35qui est interdit d'extraction en Europe pour des raisons écologiques,
00:36:38évidemment les États-Unis en profitent pour nous le vendre très cher,
00:36:40bien plus cher que chez eux.
00:36:41Absolument, alors ça c'est parti je dirais des points de la négociation,
00:36:46Donald Trump veut devenir le premier fournisseur d'énergie de l'Europe,
00:36:51il veut remplacer la Russie auprès de pays comme l'Allemagne et d'autres,
00:36:54la France un petit peu moins, on a un mix un petit peu différent,
00:36:57mais il n'empêche, donc ça ce sera un point de négociation.
00:37:01Pour en revenir à l'Ukraine seule,
00:37:04là où l'Europe va avoir un de ses principes bafoués,
00:37:08c'est qu'elle va devoir accepter que le droit de la force
00:37:16prime sur la force du droit, c'est-à-dire sur la règle du droit,
00:37:19c'est-à-dire que la future carte de l'Ukraine tiendra compte
00:37:24des acquis militaires sur le terrain,
00:37:26ça c'était un principe que l'Europe refusait
00:37:29depuis la fin de la seconde guerre mondiale
00:37:31et depuis la création de l'Union Européenne.
00:37:33Les gains militaires ne peuvent en aucun cas être,
00:37:37je dirais, enterrinés par des accords de paix,
00:37:39il faut en revenir aux positions d'avant, ce ne sera pas le cas là,
00:37:42je ne connais pas quelles seront les frontières définitives de l'Ukraine
00:37:47ou de la Russie, pour moi il me semble évident que la Crimée restera russe,
00:37:51ce qu'elle était d'ailleurs jusqu'en 1954,
00:37:53qui ne devrait absolument choquer personne,
00:37:55et que l'Ukraine sortira territorialement considérablement amoindrie
00:38:00par rapport à ce qu'elle était avant.
00:38:01Maintenant, je pense que Donald Trump veut faire la paix,
00:38:06il veut faire la paix, il voudrait, il l'a dit,
00:38:09il l'a dit avant son mandat à plusieurs occasions
00:38:13et il l'a dit dans son discours d'investiture,
00:38:15il voudrait qu'on parle de lui, qu'on se souvienne de lui
00:38:18comme un faiseur de paix, peacemaker, c'est ce qu'il a dit, peacemaker.
00:38:22– C'est l'étape d'après, on parlait déjà de lui comme le président sans guerre.
00:38:26– Oui, mais ce sera l'après, et puis rappelons au passage, on verra,
00:38:29mais vis-à-vis de Barack Obama, il y a une petite rivalité entre les deux,
00:38:34ils sont compagnes et rivaux à la fois,
00:38:37Obama a eu le prix Nobel de la paix tout de suite,
00:38:40Donald Trump il avait fait des accords d'Abraham, on ne lui a rien donné,
00:38:43donc il a un petit peu ça qui est resté dans le coin de sa tête,
00:38:46il voudrait bien un jour avoir le prix Nobel de la paix,
00:38:49forcer ces gens du jury Nobel, qu'il méprise au passage profondément,
00:38:54à lui donner ce prix, voilà, il serait très heureux d'avoir ça.
00:38:58Et puis malgré tout, de part les informations qu'il reçoit,
00:39:02il voit bien que c'est une guerre qui est dévastatrice,
00:39:04c'est une guerre qui pourrait se prolonger,
00:39:08parce que je dirais la reddition de l'un,
00:39:13une victoire totale de l'un ou de l'autre n'est pas envisageable,
00:39:17donc on est dans une situation qui va se gérer…
00:39:18– Ni envisageable, ni souhaitable.
00:39:20– Oui, d'une certaine façon,
00:39:22et il y a un coût humain qui malgré tout est énorme,
00:39:24donc Donald Trump veut faire la paix sur ce plan-là,
00:39:28il veut faire la paix également sur le plan stratégique ou militaire,
00:39:33parce que sans les États-Unis, l'Ukraine s'effondre,
00:39:37tout le monde le sait très bien, militairement elle s'effondre,
00:39:41et ce n'est pas l'Europe qui peut prendre le relais des États-Unis,
00:39:44ce n'est pas les armes que les Européens sont capables de fournir aux Ukrainiens
00:39:47qui leur permettront de se défendre très très longtemps,
00:39:50et Donald Trump ne veut pas se retrouver dans une situation
00:39:54où ils doivent à nouveau autoriser une aide militaire à l'Ukraine,
00:39:57parce que là il a promis à ses électeurs qu'il ne le ferait pas, d'accord ?
00:40:01Donc, faire des concessions…
00:40:03– C'est d'ailleurs pour ça, pardon,
00:40:04mais que Joe Biden a remis encore un peu d'argent sur la table avant de partir.
00:40:07– Bien sûr, juste avant, parce qu'il sait qu'il n'y en aura pas derrière, voilà.
00:40:09C'est la dernière salve, exactement.
00:40:12Par contre, obliger l'Ukraine à faire des concessions,
00:40:16ça, ça ne le dérangerait pas du tout,
00:40:18parce qu'en effet, ils ne se sont pas tenus de tout ce que les démocrates ont fait avant,
00:40:24et c'est vrai que la politique américaine de mener en Ukraine
00:40:28par les administrations précédentes, notamment l'administration Obama,
00:40:32avait comme objectif, malgré tout, d'affaiblir la Russie
00:40:35et d'utiliser l'Ukraine comme un porte-avions beaucoup plus proche de la Russie,
00:40:39ça, Donald Trump ne le fera pas.
00:40:41Donc, il faut qu'il trouve le bon langage
00:40:46pour faire venir Vladimir Poutine à la table des négociations.
00:40:49Zelensky y est déjà, Zelensky il attend,
00:40:52et plus ça arrivera vite, mieux ce sera pour lui,
00:40:54et pour l'instant, Vladimir Poutine a un petit intérêt à faire traîner les choses,
00:40:59parce qu'elles lui sont favorables et que le temps joue pour lui.
00:41:03Et donc à partir de là, 100 jours, je trouvais ça même un petit peu optimiste,
00:41:08le plan est là, une fois que les négociations commencent,
00:41:12combien de temps ça peut prendre, j'avoue que je ne sais pas.
00:41:14Pour moi, ce sera réglé, j'aurais dit dans l'année,
00:41:16ce sera réglé dans l'année, peut-être avant l'été,
00:41:19100 jours c'est très rapide, alors ce serait formidable si c'était 100 jours,
00:41:23parce qu'il y a cette dimension des 100 jours,
00:41:26là on est dans les décrets du premier jour,
00:41:28mais une nouvelle administration aux Etats-Unis,
00:41:31ça se juge de plus en plus sur les 100 jours,
00:41:33rappelez-vous, enfin rappelez-vous, non,
00:41:35mais historiquement parlant, 1932 ou début 1933 quand Franklin Roosevelt…
00:41:41– Je confirme, je ne m'en rappelle pas, je confirme.
00:41:43– Moi non plus, moi non plus,
00:41:44mais souvenons-vous d'un point de vue historique,
00:41:47c'est Franklin Roosevelt qui avait promis que dans ses 100 premiers jours,
00:41:52voilà, il retournerait la situation,
00:41:55l'Amérique était dans sa plus profonde dépression,
00:41:58il ne l'a pas vraiment retourné, mais il a changé l'élan et ça a suffi,
00:42:01donc les 100 jours sont devenus une sorte de date symbolique,
00:42:04ou de durée symbolique.
00:42:05– Comme Napoléon.
00:42:06– Voilà, et si Donald Trump parvenait à un accord de paix dans les 100 jours,
00:42:10là il aurait gagné, donc je ne sais pas si ça se fera,
00:42:15pour moi le dossier est gérable à partir du moment
00:42:18où la Russie décide qu'elle a eu ce qu'elle voulait,
00:42:21et elle est sûre qu'elle l'aura, et elle vient s'asseoir,
00:42:24et je ne sais pas si c'est la dénazification
00:42:27qui sera le sujet le plus délicat, je ne pense pas,
00:42:31pour moi c'est l'avenir stratégique de l'Ukraine,
00:42:33à quelle date est-ce qu'elle peut être autorisée à intégrer l'OTAN,
00:42:37quelles sont les garanties de sécurité qu'on va lui apporter,
00:42:41c'est là où les choses vont être plus difficiles à réussir.
00:42:45– Justement c'est intéressant parce que c'est Marco Rubio
00:42:47qui s'est exprimé à ce sujet en expliquant qu'il s'agissait de retarder
00:42:51d'au moins 20 ans l'adhésion potentielle de l'Ukraine à l'OTAN,
00:42:55mais est-ce que ce n'est pas une incompréhension
00:42:57des exigences de Vladimir Poutine,
00:43:00est-ce qu'aujourd'hui Vladimir Poutine il serait capable d'accepter
00:43:04un tel deal j'allais dire, alors que précisément parmi les points
00:43:09qui l'ont fait entrer en Ukraine, c'est cette perspective d'adhésion,
00:43:13ce n'est pas d'adhésion ni maintenant ni jamais dans son esprit.
00:43:16– Voilà absolument, mais dans l'esprit de Marco Rubio
00:43:19c'est un moyen de, comme on dit en anglais, kick the bucket,
00:43:22c'est-à-dire de repousser l'échéance et à partir de là il ne sera plus…
00:43:27peut-être qu'il sera président dans 20 ans,
00:43:29Marco Rubio c'est peut-être son ambition et qu'il devra gérer ça,
00:43:31mais repousser quelque chose à 20 ans c'est se dire
00:43:34ce seront les autres qui devront gérer ça,
00:43:36nous faisons la paix maintenant puis on verra bien
00:43:38et puis peut-être que d'ici là la situation peut évoluer,
00:43:41donc c'est une façon de ne pas résoudre un problème
00:43:47qui si on s'oblige à le résoudre repoussera l'échéance de la paix aujourd'hui.
00:43:52– Ou c'est peut-être justement un terme de négociation,
00:43:54on a le sentiment finalement que les Russes continuent d'avancer à l'Ouest
00:43:58pour précisément pouvoir reculer un peu dans le cadre de négociations
00:44:01de la même façon que les Ukrainiens le feront à course
00:44:03et eux peut-être qu'ils reviendront sur cette exigence.
00:44:06– C'est tout à fait possible, maintenant est-ce que les Européens,
00:44:12parce qu'ils auront un petit peu leur mot à dire à travers l'OTAN quand même,
00:44:15et est-ce que les États-Unis accepteront un accord qui interdise définitivement
00:44:21à l'Ukraine de jamais rejoindre l'OTAN, je ne suis pas sûr,
00:44:26et si on se dirige vers une Ukraine qui soit véritablement neutralisée,
00:44:32quelles garanties de sécurité aura-t-elle, parce qu'une Ukraine neutre
00:44:36c'est aussi une Ukraine qui demain peut redevenir la proie de la Russie
00:44:39si la Russie le souhaite, enfin on verra,
00:44:41pour moi ce sont les points qui vont être les plus difficiles à gérer.
00:44:45– Il y a sans doute peut-être un autre aspect qui là est probablement
00:44:47essentiellement dans l'esprit de Vladimir Poutine,
00:44:50c'est que selon lui il y avait un accord au moins verbal
00:44:54qui consistait à dire que l'OTAN n'avancerait pas vers lui,
00:44:57ce qui n'a pas été respecté de son point de vue encore une fois,
00:45:00et par ailleurs il y a eu les accords de Minsk en 2014
00:45:03qui n'ont pas été respectés alors que la France et l'Allemagne
00:45:05étaient censées être garantes, il y a une forme de tromperie
00:45:08de la part des Occidentaux et de l'OTAN vis-à-vis de Vladimir Poutine
00:45:13qui pose un problème dans le cadre de négociations
00:45:15puisqu'on ne peut pas vraiment avoir confiance en son partenaire
00:45:18ou son adversaire avec qui on négocie.
00:45:19– Oui et non, ça fait partie de la négociation,
00:45:21parce que moi je me porte en faux avec la première partie de cette affirmation,
00:45:27à savoir que l'affirmation des Occidentaux, notamment des Américains,
00:45:32comme quoi l'OTAN n'irait pas empiéter sur le territoire russe,
00:45:38c'est une affirmation qui remonte à 1990,
00:45:42qui venait d'un diplomate américain qui s'appelait Jim Baker,
00:45:45qui était le secrétaire d'État du Président Bush,
00:45:48et il avait fait cette déclaration avant que le pacte de Varsovie soit dissous.
00:45:53Donc dans l'esprit de cette déclaration…
00:45:55– Enfin si, le pacte de Varsovie a été dissous, contrairement à l'OTAN.
00:45:57– Oui d'accord, bien sûr, si les États-Unis venaient à imploser,
00:46:02je ne sais pas de quelle OTAN je serais également dissous,
00:46:04ce n'est pas ce qui s'est passé, mais toujours est-il que bon,
00:46:08Vladimir Poutine jouait aussi un petit peu sur cette situation
00:46:11et à partir du moment où un pays recouvre son indépendance,
00:46:16si ce pays est réellement indépendant,
00:46:18il peut avoir le droit de passer les accords de défense qu'il souhaite,
00:46:22sinon c'est qu'il n'est pas réellement indépendant,
00:46:24donc c'est là où il y a une ambiguïté.
00:46:26– Ce qui pose d'ailleurs problème dans le fait que l'Ukraine
00:46:29soit obligée de négocier la paix par l'intermédiaire américain.
00:46:32– Absolument.
00:46:34– J'aimerais qu'on s'attaque à un autre dossier très important,
00:46:37avec une autre décision de Donald Trump,
00:46:38qu'il a là encore mis en scène, et du coup on va le regarder tout de suite.
00:46:42– Monsieur, nous avons un décret ordonnant la déclassification
00:46:46des dossiers relatifs à l'assassinat du président John F. Kennedy,
00:46:49au sénateur Robert F. Kennedy et au révérend docteur Martin Luther King Jr.
00:46:54– C'est un gros morceau.
00:46:57Beaucoup de gens attendent cela depuis longtemps, depuis des années,
00:47:01depuis des dizaines d'années.
00:47:07Et tout cela sera révélé.
00:47:16Donnez-le à Robert F. Kennedy Jr.
00:47:19– Oui, monsieur.
00:47:31– Alors ça, on a vraiment l'impression que c'est une décision très symbolique
00:47:35et qui s'inscrit bien dans le drainé, le marécage.
00:47:37– Oui, c'est la transparence.
00:47:39C'est la transparence parce que, un, on signe en direct devant la presse,
00:47:44et deux, on signe un document qui dit qu'on va libérer toutes les archives.
00:47:49Il n'y a plus de tabous, il n'y a plus de secrets d'État,
00:47:52il n'y a plus de documents classifiés, on livre tout,
00:47:56quelles que soient les conséquences que ça puisse avoir,
00:47:59ce qu'aucun président avant lui n'a osé faire.
00:48:03Peut-être qu'on va découvrir quelque chose qui va,
00:48:05je ne pense pas très honnêtement,
00:48:06on a tellement, notamment sur l'assassinat de John Kennedy,
00:48:10peut-être sur celui de Martin Luther King, on verra,
00:48:13mais l'idée c'est que c'est symbolique dans le sens
00:48:17qu'on va moins en apprendre à travers la déclassification de ces archives.
00:48:22– Qu'à travers l'intention.
00:48:23– Voilà, l'intention est là.
00:48:25Et la transparence fait partie, je dirais, de l'approche de Donald Trump,
00:48:31la suppression de la censure vis-à-vis du discours,
00:48:34la suppression de la censure également au sein des universités,
00:48:38par rapport à ce qui peut être dit et ce qui ne peut pas être dit,
00:48:41le fait que le gouvernement n'ait plus instrumentalisé
00:48:44pour servir le parti au pouvoir et nuire à l'opposition,
00:48:47comme à l'évidence ça a été le cas depuis un certain nombre d'années,
00:48:52donc voilà, symboliquement parlant, ça montre qu'on est dans une autre époque,
00:48:56on est rentré dans un nouvel âge,
00:48:58on verra si c'est l'âge d'or comme il l'a promis,
00:49:00mais c'est au moins l'âge de la transparence,
00:49:03et ça c'est très très important vis-à-vis des électeurs américains,
00:49:05c'est ce que beaucoup d'Américains demandaient,
00:49:08pourquoi est-ce qu'on nous cache 60 ans après
00:49:10les liens entre la CIA et Lee Harvey Oswald ?
00:49:13Il y avait des liens entre la CIA et Lee Harvey Oswald
00:49:16étant l'assassin de John Kennedy, voilà.
00:49:19Mais je pense que tout le monde connaît ça,
00:49:21les gens qui vous suivent savent ça.
00:49:23Il y avait des liens entre ce personnage et cette agence,
00:49:27l'agence surveillait Oswald
00:49:30parce que c'était un troubillon, une forme d'électron libre,
00:49:32c'est pas pour ça qu'ils l'ont automatiquement instrumentalisé
00:49:36pour aller tuer John Kennedy,
00:49:38je ne pense pas que ce soit ça qui s'est passé,
00:49:40mais il y avait des liens entre eux,
00:49:41donc maintenant on aura peut-être, je dirais,
00:49:45l'ensemble des détails sur ces liens,
00:49:49quand ils ont commencé, en quoi ils ont consisté,
00:49:52ce qui va, je dirais, d'une certaine façon,
00:49:55libérer énormément de conscience aux États-Unis,
00:49:59vous le disiez, symboliquement,
00:50:01c'est une décision très importante.
00:50:03– Alors évidemment, ça sera sans doute
00:50:04une décision très importante pour Robert Kennedy,
00:50:07d'ailleurs on a bien vu,
00:50:08Donald Trump dit porter cela à Robert Kennedy Junior,
00:50:11on comprend bien pourquoi… – C'est pour son père.
00:50:13– Bien sûr, on comprend bien pourquoi c'est important.
00:50:16On sait aussi, pendant la campagne,
00:50:17on a compris que Robert Kennedy Junior avait un combat,
00:50:20celui contre la corruption dans la santé,
00:50:23celui pour l'écologie,
00:50:24alors on a compris que pour le pétrole,
00:50:25il ne faudrait pas qu'il dise un mot,
00:50:27Trump l'avait dit d'ailleurs tout à fait ouvertement,
00:50:30en revanche, il avait les coudes et franges sur les autres dossiers,
00:50:32notamment sur la possibilité d'étudier la gestion de la crise sanitaire
00:50:39et de s'intéresser un peu aux décisions
00:50:41qui ont été prises par le fameux docteur Anthony Fauci,
00:50:46et là, patatras, juste avant de partir,
00:50:48Joe Biden a décidé de gracier,
00:50:52par anticipation, Anthony Fauci.
00:50:55– Absolument, le président Biden,
00:50:59il attendu le dernier moment,
00:51:00parce qu'il savait que ce serait controversé,
00:51:03et on a l'opposition de deux façons de gérer la politique,
00:51:08vous avez la transparence de Trump,
00:51:10je suis sûr qu'il n'a pas consulté les archives,
00:51:12mais qu'il les ouvre, sans savoir ce qu'il y a dedans,
00:51:15on lui a dit plus ou moins,
00:51:17et puis de l'autre côté,
00:51:18une administration qui ferme toutes les portes,
00:51:20qui bloque tout, et qui protège des gens
00:51:25qui ont potentiellement violé la loi,
00:51:28et potentiellement menti au peuple américain.
00:51:31Qu'est-ce qu'on reproche au docteur Fauci,
00:51:33qui n'avait pas forcément un rôle facile,
00:51:36une pandémie, ce n'est pas quelque chose
00:51:38auquel on était habitué, ce n'est pas facile à gérer,
00:51:40mais les liens entre les États-Unis,
00:51:43certains laboratoires américains,
00:51:45et le laboratoire de Wuhan ont été nuyés pendant un moment,
00:51:49alors qu'ils étaient établis.
00:51:51Les activités du laboratoire de Wuhan,
00:51:54de faire ce qu'on appelle ces fameuses recherches
00:51:56sur le gain de fonction,
00:51:58elles étaient connues des laboratoires américains,
00:52:02elles étaient connues du docteur Fauci,
00:52:05il les a niées.
00:52:06Il les a niées devant le Congrès,
00:52:09lors de plusieurs déclarations où il est sous serment.
00:52:13Donc il a commis un crime qui s'appelle le parjure.
00:52:16Et pour cela, on pourrait lui demander des comptes.
00:52:19Il n'aura pas à en rendre,
00:52:21parce que le président Biden lui a accordé sa grâce.
00:52:24Et c'est totalement irréversible ?
00:52:27C'est totalement irréversible,
00:52:29sur le plan juridique, oui,
00:52:31sur le plan politique, non.
00:52:33C'est-à-dire que le Congrès peut très bien demander
00:52:36à monsieur Fauci de revenir,
00:52:39et de lui poser les mêmes questions,
00:52:41et de voir si ses réponses changent ou pas,
00:52:44ou s'il refuse de répondre.
00:52:46Comme techniquement il ne risque plus aucune poursuite,
00:52:49s'il n'a plus le droit de refuser de répondre.
00:52:51Maintenant, est-ce qu'il dit la vérité
00:52:52ou est-ce qu'il ne dit pas la vérité,
00:52:54ça n'ira pas plus loin.
00:52:56Mais, comment dirais-je,
00:52:57c'est absolument symbolique,
00:53:00dans l'autre sens,
00:53:02d'une administration qui se protège elle-même.
00:53:06C'est l'État profond qui protège l'État profond,
00:53:09parce que monsieur Fauci appartient à cet État profond.
00:53:12Personne ne l'a jamais élu.
00:53:15Les Américains n'ont jamais voulu,
00:53:16il fait partie de ces fonctionnaires,
00:53:19hauts fonctionnaires,
00:53:20qui sont arrivés à des postes de responsabilité,
00:53:22des postes de conséquence,
00:53:24des postes aussi qui leur donnent le pouvoir,
00:53:27d'une certaine façon, indirectement,
00:53:28de vie et de mort sur les gens.
00:53:31Et le docteur Fauci a été un de ceux
00:53:33qui ont poussé à, je dirais, l'obligation vaccinale.
00:53:39Le docteur Fauci a été quelqu'un qui a permis
00:53:43à l'armée d'éliminer de ses rangs
00:53:48tous les militaires qui refusaient de recevoir le vaccin.
00:53:52Militaires, au passage, qui ont tous…
00:53:53Heureusement qu'il y avait des quotas transgenres
00:53:54qui pouvaient venir compenser les effectifs.
00:53:56Pour compenser ça.
00:53:57Mais ces militaires, au passage, ils ont tous été…
00:53:59C'est un autre décret qui a été signé le premier jour.
00:54:01Ils ont tous été réinstitués par Donald Trump
00:54:05avec aucune perte de revenu.
00:54:07C'est comme s'ils n'avaient jamais quitté l'armée
00:54:09depuis qu'ils avaient été démobilisés
00:54:11pour refuser de se faire vacciner.
00:54:13La France n'en est pas inspirée pour ces soignants suspens.
00:54:14Non mais voilà, elle le pourrait.
00:54:16Il n'y a quand même…
00:54:17Il ne s'agit pas de devenir américain,
00:54:19mais il y a des leçons de pouvoir,
00:54:20il y a des leçons de politique,
00:54:20des leçons de courage politique
00:54:22que certains de nos dirigeants pourraient observer.
00:54:26On rappelle aussi,
00:54:27parce que j'ai cité le nom de votre dernier ouvrage,
00:54:29Cover Up le clan Biden, l'Amérique et l'État profond.
00:54:32Oui, justement.
00:54:33Il manquait l'Amérique.
00:54:34Justement.
00:54:34Justement, Joe Biden aussi, avant de partir,
00:54:37il a gracié son fils qui était condamné et condamnable.
00:54:40Exactement.
00:54:41Et puis, au cas où, une bonne partie de sa famille.
00:54:44Absolument.
00:54:44Pareil, à la 11e heure, comme on dit, au dernier moment.
00:54:48Alors, il avait gracié son fils un petit peu plus tôt.
00:54:50Après avoir dit qu'il ne le ferait pas.
00:54:52Voilà, après avoir affirmé qu'il ne le ferait pas,
00:54:53bien entendu, mais ça, ça n'a surpris personne
00:54:55et personne ne lui en a voulu.
00:54:57Si, mais évidemment pas dans son camp.
00:54:58Il a gracié Hunter Biden un petit peu plus tôt
00:55:02parce que Hunter faisait l'objet d'une condamnation en justice.
00:55:06Là, ce n'est pas préventif.
00:55:07Il avait été condamné pour faute fiscale
00:55:09pour possession d'armes et la sentence allait tomber.
00:55:13Ce n'était pas grand-chose au regard de ce qu'on pouvait lui reprocher, je crois.
00:55:15Ça fait partie de, ou non, par rapport à…
00:55:17Alors, sur le plan politique, certainement pas.
00:55:19Sur le plan purement judiciaire, un petit peu.
00:55:22Mais, il risquait d'être envoyé en prison.
00:55:25Donc, son père a voulu lui éviter ça et son père l'a donc gracié.
00:55:29Et c'est une grâce qui était formidable
00:55:30parce que c'est une grâce qui correspondait à tout ce qu'il avait pu faire
00:55:33entre 2014 et 2024.
00:55:35Et 2014, c'est précisément l'année où il est engagé
00:55:39par cette compagnie ukrainienne et qu'il commence à mener ses affaires
00:55:42qui vont toucher à la sécurité nationale des États-Unis et impliquer le père.
00:55:46C'est ce que je raconte dans mon livre et c'est ce que tout le monde a reconnu depuis.
00:55:50Donc, il a gracié le fils alors qu'il avait promis de ne pas le faire.
00:55:53Et puis, il avait promis que sa famille, il n'y avait aucune raison de les gracier.
00:55:57Mais, au dernier moment, il l'a quand même fait.
00:55:59Et tout le monde y voit un aveu de culpabilité.
00:56:03– Alors, évidemment, lui, il a expliqué que Donald Trump
00:56:05allait s'acharner contre sa famille, bien sûr.
00:56:07– Oui, mais ce qui n'était absolument pas dit d'abord.
00:56:10Et puis, surtout, souvenons-vous, inversement, d'ailleurs,
00:56:12c'est ce qu'a souligné le président de la Chambre des représentants,
00:56:16il y a 4 ans, quand Donald Trump a quitté la Maison-Blanche,
00:56:20certains ont émis l'idée qu'il pourrait lui-même
00:56:25s'accorder une grâce préventive pour prévenir toute forme de poursuites
00:56:30contre lui ou d'autres membres de son organisation.
00:56:32Et il y a eu, à ce moment-là, une levée de bouclier
00:56:35de toutes les autorités morales à gauche,
00:56:38en disant, si Trump se graciait ou graciait ses proches,
00:56:41ce serait une honte publique, une honte politique,
00:56:44il ne faut absolument pas que ça le fasse,
00:56:46s'il les gracie, c'est un aveu de culpabilité, etc.
00:56:494 ans, et Donald Trump ne s'est pas accordé le pardon présidentiel.
00:56:53Pas du tout, la preuve, c'est qu'il a été poursuivi
00:56:55pendant 4 ans de tous les côtés.
00:56:57Et là, que fait Joe Biden ?
00:56:59Exactement ce que ses supporters condamnaient chez son adversaire.
00:57:03Donc, il adopte exactement la position que eux-mêmes dénonçaient.
00:57:07C'est d'ailleurs typique des démocrates
00:57:11que d'accuser les autres d'avoir l'intention de faire
00:57:15ce que eux-mêmes font et font depuis longtemps.
00:57:16La fameuse inversion accusatoire, bien sûr.
00:57:18Absolument.
00:57:19Donc, d'une certaine façon, ça ne me surprend absolument pas
00:57:22qu'il l'ait fait, ni de quand il le fait.
00:57:25Parce qu'il le fait à…
00:57:26Alors, le communiqué est sorti, je crois, à 11h45,
00:57:2911h45, heure de Washington, lundi.
00:57:32C'est-à-dire 15 minutes avant la prestation de serment
00:57:36et à un moment où la presse n'a pas le temps de réagir.
00:57:39Et donc, on sait très bien que le lendemain,
00:57:40elle sera sur autre chose.
00:57:42Alors, Donald Trump a quand même fait profiter de ses grâces,
00:57:47j'allais dire, aux assaillants du Capitole.
00:57:50Oui, ça, c'est un dossier important.
00:57:53Parce que ça l'a poursuivi, ce dossier.
00:57:54Oui, ça l'a poursuivi, ça continue de le poursuivre.
00:57:56Et puis, c'est un dossier sensible
00:57:59parce que vous avez certains qui appellent ça une insurrection,
00:58:01un coup d'État.
00:58:01Donc, moi, je pense qu'on en a déjà parlé ensemble.
00:58:04Moi, ma position, elle n'a jamais changé.
00:58:06Je condamne totalement ce qui s'est passé ce jour-là.
00:58:09Déjà, je ne suis pas d'accord.
00:58:11Ce n'est pas comme ça qu'il faut s'y prendre.
00:58:12Mais ce n'est ni un coup d'État…
00:58:14Mais ce qui s'est passé est un peu différent de ce qu'on nous a expliqué.
00:58:16Exactement.
00:58:17Ce n'est pas un coup d'État, ce n'est pas une insurrection,
00:58:20c'est une émeute.
00:58:21C'est une manifestation qui dégénère en émeute
00:58:24parce qu'un certain nombre d'éléments sont là
00:58:26pour la faire dégénérer en émeute.
00:58:28Y compris une absence totale ou relative et relativement importante
00:58:33de protection du Capitole.
00:58:34Si on avait voulu empêcher les manifestants de rentrer dans le Capitole,
00:58:38on pouvait déployer la garde nationale.
00:58:40C'est ce que Donald Trump avait demandé.
00:58:43C'est ce que Mme Pelosi, à l'époque présidente de la Chambre des représentants,
00:58:48a refusé.
00:58:49Les démocrates ont délibérément laissé le Capitole sans défense
00:58:54pour faciliter le travail des émeutiers.
00:58:58Dont on sait aujourd'hui qu'il y avait parmi eux
00:59:01un certain nombre d'informateurs, voire d'agitateurs,
00:59:04qui sans être des agents du FBI, étaient payés par le FBI.
00:59:09C'étaient des pigistes.
00:59:10C'étaient des… voilà, comme ça s'appelle…
00:59:12Contracteurs, quoi.
00:59:12Ça porte un nom.
00:59:13Ils ne sont pas forcément employés fédéraux,
00:59:15mais ils sont payés, je ne sais plus quel est le mot en anglais…
00:59:17Des intérimaires.
00:59:18Oui, c'est des intérimaires,
00:59:20qui étaient là et qui ont joué un rôle
00:59:22et qui a principalement consisté à favoriser
00:59:28justement l'entrée totalement illégale dans le FBI.
00:59:31Des blocs-blocs, quoi.
00:59:32Voilà.
00:59:32Mais ce qui s'est passé après, si vous voulez,
00:59:34c'est qu'il y a eu cet affrontement au départ
00:59:37parce que malgré tout il y avait quelques centaines de policiers du Capitole
00:59:40qui ont cherché à défendre le lieu.
00:59:42La preuve, c'est que l'un d'eux a même utilisé son pistolet
00:59:45pour tuer une personne.
00:59:47Je ne sais pas s'il voulait le faire.
00:59:48On ne sait pas comment il a tiré.
00:59:50Mais rappelons que, au contraire de ce qu'on dit dans les médias,
00:59:52là les médias mentent délibérément.
00:59:54Le 6 janvier, il y a eu un mort.
00:59:57Il y a eu un mort.
00:59:58C'est une femme, elle s'appelle Ashley Babbitt,
01:00:00ancienne membre des forces armées américaines,
01:00:03qui avait combattu en Irak
01:00:04et qui a été tuée par balle, par un pistolet,
01:00:08d'une des personnes de la protection du Capitole.
01:00:11C'est le seul décès de ce jour-là.
01:00:13Dans les jours qui ont suivi,
01:00:15deux ou trois policiers du Capitole sont morts,
01:00:18l'un de crise cardiaque,
01:00:20mais ils ne sont pas morts lors de l'assaut contre le Capitole
01:00:25et ils n'ont pas été tués par un quelconque manifestant.
01:00:28Ça, le dire, c'est faux.
01:00:30La réalité, c'est qu'il y a eu un mort, Ashley Babbitt,
01:00:33parmi les manifestants,
01:00:34tué par quelqu'un qui protégeait et défendait le Capitole.
01:00:37Cette personne n'a jamais été ni sanctionnée
01:00:40ni fait l'objet d'une enquête au passage.
01:00:42Par contre, une fois que le cordon de sécurité a été vaincu,
01:00:46la consigne a été donnée aux agents du Capitole
01:00:49de laisser rentrer les manifestants,
01:00:51dont l'essentiel, d'ailleurs, n'était pas violent.
01:00:53Et ils sont rentrés, ils ont fait le tour,
01:00:55ils ont pris des selfies, c'est parfaitement bénédict,
01:00:57comme au musée, comme au musée.
01:00:59Ces gens-là ont fait l'objet de poursuites impitoyables
01:01:02de la part de la justice américaine,
01:01:05qui les a poursuivies systématiquement,
01:01:09qui a fait en sorte que les juges qui les condamnent
01:01:13leur donnent la condamnation la plus forte possible,
01:01:16allant bien au-delà de gens qui sont parfois coupables
01:01:18de crimes communs sur lesquels, au contraire,
01:01:22ces mêmes juges ferment les yeux.
01:01:23Donc là, Trump a voulu rattraper le coup,
01:01:27ils sont très nombreux, 1 500 quand même, 1 500.
01:01:30Et donc il a accordé un pardon, je dirais en masse,
01:01:34ce qui a surpris certains parce qu'il y avait quand même,
01:01:38parmi les manifestants, des gens qui avaient fait preuve de violence,
01:01:42notamment à l'égard des forces de l'ordre,
01:01:44des gens qui protégeaient le Capitole ce jour-là.
01:01:46Or, les Républicains aiment bien être le parti des forces de l'ordre,
01:01:50pas le parti de la violence,
01:01:52et donc ils auraient souhaité que Donald Trump
01:01:54aille un petit peu plus près dans la sélection
01:01:57et fasse plus de discernement, merci.
01:02:00Mais néanmoins, symboliquement, c'est très très fort aussi,
01:02:02et il avait dit qu'il le ferait, donc il n'y a pas de surprise.
01:02:05À l'opposé, parce qu'il y a une dimension politique à ce sujet,
01:02:08Madame Liz Cheney a été catapultée présidente
01:02:12d'une supposée commission d'enquête.
01:02:15– C'est la fille de Dick Cheney ?
01:02:16– Liz Cheney, je vais trop vite, excusez-moi,
01:02:18Liz Cheney est en effet la fille de Dick Cheney,
01:02:21ancien ministre de la Défense et vice-président de George W. Bush,
01:02:27très conservateur, très néo-conservateur,
01:02:31et elle était très anti-Trump.
01:02:33Et donc après les événements du 6 janvier,
01:02:35Madame Pelosi a mis en place une commission parlementaire,
01:02:38ce qu'elle a le droit de faire,
01:02:39à part que ces commissions sont supposées être bi-partisanes,
01:02:42et que là, elle n'était absolument pas bi-partisane,
01:02:44elle était entièrement à charge,
01:02:46et Liz Cheney était à la tête de cette commission.
01:02:49On sait que Liz Cheney a,
01:02:52dans le cadre des audiences de ce congrès,
01:02:55elle a guidé, comme on dit en anglais, certains témoignages,
01:02:59c'est-à-dire qu'elle a indiqué à certaines personnes
01:03:02ce qu'il fallait dire et comment le dire,
01:03:04et qu'elle l'a fait au cours de rencontres
01:03:05où ces personnes étaient présentes sans leur avocat.
01:03:08Ça c'est une violation totale de ce qu'on appelle le due process
01:03:12aux États-Unis et du droit de premier amendement.
01:03:14Donc Liz Cheney aussi a détourné un petit peu sa fonction
01:03:18et s'est livré à un comportement qui pourrait être répréhensible
01:03:23sur le plan judiciaire et certainement sur le plan politique.
01:03:26Elle fait partie des gens qui ont bénéficié
01:03:29de la grâce présidentielle accordée par Biden à la dernière heure.
01:03:33Donc voilà, on n'est pas dans le même monde,
01:03:35et il y a une époque qui est révolue,
01:03:38et d'une certaine façon l'État profond
01:03:40dont je parle dans mon livre encore une fois,
01:03:41eh bien il a été protégé par ceux qui en bénéficient.
01:03:45C'est le sens de ces grâces.
01:03:47– Très rapidement on a le sentiment aussi
01:03:49que le deuxième mandat de Donald Trump
01:03:51sera au moins pour les deux premières années
01:03:53celui du rétablissement de la liberté d'expression.
01:03:57C'est aussi symbolisé évidemment par la présence
01:04:00dans son entourage d'Elon Musk qui a racheté X
01:04:03quelques mois avant la présidentielle.
01:04:07Il y a une affaire, j'allais dire, une polémique
01:04:10qui secoue les réseaux sociaux et tout particulièrement Twitter.
01:04:15C'est une jeune femme, influenceuse politique, journaliste
01:04:19qui s'appelle Candace Owens,
01:04:22dont on parle énormément en France sous le manteau,
01:04:25avec des pseudo-accusations.
01:04:28On a du mal à savoir quel est le vrai du faux,
01:04:30les interactions avec le couple Emmanuel Macron-Brigitte Macron.
01:04:36Qu'est-ce que c'est que cette affaire ?
01:04:37– Alors j'avoue que moi je n'ai pas enquêté.
01:04:39Je sais très bien qui est Candace Owens.
01:04:42C'est une jeune intellectuelle noire qui est très intelligente
01:04:47et qui fait partie de ces noirs qui ont toujours soutenu
01:04:52la cause républicaine et Donald Trump.
01:04:55Elle fait partie de ces jeunes gens qui considèrent
01:04:59la politique du Parti démocrate d'assistanat
01:05:03comme une forme d'esclavage qui ne dit pas son nom.
01:05:06Parce que l'assistanat ne vous permet en aucun cas
01:05:10d'envisager un avenir qui soit meilleur,
01:05:12il vous condamne à la pauvreté.
01:05:14– C'est le revenu universel de Claude Schwab quoi.
01:05:16– Oui c'est ça, et il crée une dépendance vis-à-vis du gouvernement
01:05:21qui était exactement, ou qui est, je dirais qu'on peut mettre en parallèle
01:05:25avec la dépendance d'un esclave vis-à-vis de son maître.
01:05:29Je rappelle que pendant l'esclavage,
01:05:33tous les maîtres n'étaient pas totalement abusifs avec leurs esclaves.
01:05:36C'est-à-dire qu'ils en prenaient soin,
01:05:38parce que c'était pour eux, des travailleurs,
01:05:40et pour que quelqu'un travaille, il vaut mieux qu'il soit en bonne santé.
01:05:43Le premier propriétaire d'esclaves aux États-Unis,
01:05:46c'était George Washington, lors de la fondation des États-Unis.
01:05:50Il en avait plus de 600, alors il les a tous libérés sur son testament.
01:05:54Mais il a été quand même propriétaire d'un nombre très important d'esclaves.
01:05:59Et on vous dira que dans le cadre de cette institution,
01:06:04c'était plutôt mieux d'être esclave de George Washington que d'autres,
01:06:07parce que vous étiez malgré tout mieux traité.
01:06:09Mais vous aviez une dépendance totale de l'esclave vis-à-vis du maître.
01:06:13Eh bien aujourd'hui, on a une dépendance totale d'une certaine minorité noire
01:06:16vis-à-vis de l'assistanat gouvernemental.
01:06:18Parce que sans les tickets nourriture, sans la subvention au logement,
01:06:23malheureusement, vous n'avez pas d'autres moyens de vous en sortir.
01:06:26Ce qui d'ailleurs, au passage, détruit totalement la famille noire.
01:06:30Ça, c'est ce que certains intellectuels, Thomas Sowell,
01:06:33qui est quelqu'un de très bien, il commence à être très âgé,
01:06:36mais ceux qui nous regardent ne le connaissent pas,
01:06:40qu'ils enquêtent sur Thomas Sowell,
01:06:42c'est un intellectuel noir extrêmement intéressant,
01:06:44et il a dit que les démocrates ont réussi ce que l'esclavage n'a pas réussi à faire,
01:06:49détruire la famille noire.
01:06:51Et quand on regarde aujourd'hui les naissances hors mariage
01:06:54au sein de la communauté noire, c'est pratiquement 7 sur 10, 7 sur 10.
01:06:58Excusez-moi, mais un enfant qui naît d'une mère célibataire,
01:07:02il ne rentre pas dans la vie par la bonne porte ou sur le bon chemin,
01:07:06parce que ça va être très, très, très difficile.
01:07:08Et d'ailleurs, on constate que souvent,
01:07:10les enfants de mères célibataires deviennent eux-mêmes
01:07:14parents d'un enfant alors qu'il n'y a pas de mari à la maison,
01:07:16il n'y a pas de personne pour...
01:07:18Donc, il y a toute une discussion autour de ça
01:07:20qui est fondamentale au sein de la communauté noire.
01:07:22Candace Owen a été celle qui a le plus travaillé là-dessus.
01:07:26Elle disait, il faut quitter la plantation, c'est son langage.
01:07:29Il faut quitter la plantation,
01:07:31parce que derrière ce paravent d'assistance,
01:07:35on vous condamne à une vie de pauvreté,
01:07:37on vous prive d'avenir, on vous prive d'ambition
01:07:39et on vous prive de dignité.
01:07:41Donc, elle était très, très forte et tant qu'elle parlait de ça,
01:07:43c'est quelqu'un qui, pour moi, était très intéressant.
01:07:45Et puis, elle est partie sur une tangente,
01:07:48j'ose même pas en parler parce que
01:07:50c'est pas des sujets qui, moi, m'intéressent,
01:07:54sur, je sais pas comment le dire, le genre de Brigitte Macron.
01:07:58Donc, je veux pas rentrer là-dedans.
01:08:01Et je ne sais pas quel argument elle a ni pourquoi,
01:08:04mais ça a dérivé et elle a été mise en avant
01:08:08par un certain nombre, justement, de réseaux sociaux.
01:08:10Et en France, on a l'impression qu'on ne la connaît
01:08:12que pour ce sujet-là.
01:08:14– Absolument.
01:08:14– Donc, moi, c'est le sujet que je n'ai pas étudié.
01:08:16Je veux pas regarder de ce côté-là,
01:08:18j'ai envie de dire que ça ne m'intéresse pas.
01:08:21Mais le personnage, en lui-même, est quelqu'un qui est intelligent,
01:08:26qui sait parler, qui sait s'exprimer, qui a du courage.
01:08:29Je considérais qu'elle avait un certain avenir politique.
01:08:32Je ne sais pas si, après cette controverse,
01:08:33elle en aura encore.
01:08:36C'est tout ce que je peux vous dire.
01:08:38– Merci beaucoup, Gérald Olivier, pour tout ce beau panorama
01:08:42et ces bonnes explications sur tout ce qui vient d'arriver aux États-Unis.
01:08:45Je pense qu'on aura l'occasion d'en parler,
01:08:48au moins pendant les deux premières années,
01:08:50avant les mid-term américains.
01:08:51Merci à tous de nous avoir suivis.
01:08:53N'oubliez pas, si vous les retrouvez, Gérald Olivier,
01:08:55vous pouvez dès à présent vous rendre sur la boutique de TVL sur TVL.fr
01:09:00pour son dernier ouvrage, dont je vais encore oublier le titre,
01:09:03Cover Up le clan Biden, l'Amérique et l'État profond aux éditions confidentes.
01:09:08J'espère que cette émission vous a plu.
01:09:09J'espère que vous l'avez déjà agrémentée de ce fameux pouce en l'air
01:09:13pour améliorer son référencement.
01:09:14Écrivez-moi dans les commentaires, justement.
01:09:16Faites vos suggestions pour les émissions à venir.
01:09:19Et puis, relayez au maximum cette vidéo.
01:09:22À bientôt. Passez une bonne fin de semaine.
01:09:24On se retrouve la semaine prochaine.