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Béatrice Brugère, magistrate et secrétaire générale du syndicat Unité-magistrat FO, sur la criminalité : «On a un problème de déni et de rigueur intellectuelle sur la connaissance des phénomènes criminels».

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Transcription
00:00Alors, le diagnostic, il est extrêmement important
00:02parce que là, on a deux problèmes.
00:05Un, on a un problème de déni,
00:07qui est consubstantiel à notre société,
00:10et on a un problème d'absence, je pense,
00:12ou de rigueur intellectuelle sur la connaissance
00:15des phénomènes criminels.
00:16Il faut réinvestir ce champ criminel.
00:18Je vous le dis, par exemple,
00:19on ne fait pas de criminologie comme d'autres pays.
00:21Donc, en fait, on a toujours l'impression
00:22de découvrir les choses.
00:23Or, ça pose plusieurs problèmes.
00:25D'abord, un, parce qu'on est en retard
00:27sur la connaissance des organisations criminelles,
00:30et deux, parce que ces organisations criminelles
00:32sont en mutation permanente.

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