L'avocat Olivier Pardo, à propos du «tueur de DRH» : «Dans l'histoire de la criminalité, vous avez des penseurs du crime. C'est-à-dire des personnes qui vont mettre en œuvre une machination [...] et décider de passer à l'action».
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00:00 C'est-à-dire que vous avez dans l'histoire de la criminalité,
00:02 toujours des penseurs du crime, c'est-à-dire des personnalités
00:09 qui vont mettre en œuvre une machination, qui vont prendre du temps,
00:14 qui vont construire quelque chose, souvent au travers de ce que
00:18 Dauquin appellerait un discours paranoïaque, et vont décider
00:21 de passer à l'action.
00:22 Avec une sorte de jouissance au moment de ce passage à l'action,
00:28 parce que c'est une réalisation, et dans le cadre de cette réalisation,
00:32 il y a des pauvres victimes qui sont là et qui participent.
00:37 Vous avez ça, c'est rare dans le monde de l'entreprise,
00:40 vous avez ça souvent dans le monde médical, où vous avez quelqu'un
00:44 qui est suivi, qui considère qu'il a été mal suivi, notamment
00:47 dans les milieux psychiatriques, et qui vient et qui va s'en prendre
00:51 à des infirmières, à la personne de l'accueil, à des psychiatres,
00:55 parce que son ressentiment, il ne peut pas l'assumer,
00:58 il est obligé de passer à l'acte.
01:00 On est dans une violence qui n'est pas psychiatrique,
01:04 parce qu'au moment des faits, il n'est pas sous l'empire
01:06 d'une force extérieure, mais qui est une construction
01:10 extrêmement vive et forte.
01:12 Encore une fois, là, c'est le suivi, c'est l'entourage qui doit
01:17 alerter, parce qu'il ne faut rien laisser au hasard.
01:20 Les signes bas, les signes faibles sont importants.
01:25 Non, Michel...
01:26 Non, Michel...
01:27 ♪ ♪ ♪
01:29 [SILENCE]