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🔵 MID MORNING SHOW [ Top santé ] Thème : Innovations et Coeur Pamela Patten reçoit Dr. Dharmesh Ramlugun, Cardiologue, ce mercredi 22 janvier à partir de 11 heures 📞Vos appels au 213 77 77 🔴Emission live à suivre également sur notre application TOPFM LIVE TV et sur Parabole chaine 36 📲Comment faire: Téléchargez notre application "Top FM Mauritius" sur l'App Store ou le Google Play Store, puis sélectionnez TOPFM LIVE TV.

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Éducation
Transcription
00:00Merci de nous rejoindre en live. Alors exceptionnellement, notre deuxième EHOP est consacrée à la santé
00:16parce que pas tous les jours on reçoit un médecin de ce calibre. Les mauriciens, elles
00:21disent, en France depuis de nombreuses années, ils ont déjà vu notre plateau et là pendant
00:27ces deux semaines que l'on vient justement faire l'opération à Maurice, ils ont accepté
00:34de venir encore une fois partager l'expérience avec nous. Lui c'est le docteur Darmesh Ramlokan.
00:41Bonjour docteur. Bonjour Pamela. Bonjour tout le monde l'auditeur. Alors juste pour me rappeler
00:46qu'il y a un praticien hospitalier, chirurgien cardiaque, adulte et pédiatrice à CHU à Strasbourg
00:55en France plus précisément. Et je me dis que là depuis deux semaines, on a un emploi du temps
01:03très très chargé avec l'opération qu'on fait jusqu'ici. Vous avez l'idée? Bien sûr, l'emploi du
01:10temps très chargé avec les opérations et les multiples avis, donc les sollicitations de part
01:15et d'autre, pas que en réglé mais aussi il y a des personnes qui nous demandent des avis spontanés
01:22parce que nous apprenons qu'ils nous présentent etc. Donc la majorité des patients qui
01:28mènent l'opération, qui nous schédulent, qui nous opérent, ce n'est pas une opération classique, c'est
01:34une opération que les patients amènent à l'état certainement aggravé, qui peut atteindre et qui peut
01:40payer une solution. Donc nous avons accepté de vous le faire et l'idée c'est de vous donner les performances
01:47de niveau international à Maurice en présence de notre famille. Donc nous avons plusieurs types
01:53d'opérations qui existaient au niveau de complexité simple à plus élevé. Donc voilà, nous essayons
01:59d'apporter, enfin moi je peux essayer d'apporter toute l'expertise qui est gagnée en France de
02:05ces nombreuses années et aujourd'hui je peux offrir ça à la population en toute sécurité. Donc bien sûr,
02:10il n'y a pas que les mêmes patients en danger, il y a les mêmes situations que nous connaissons, il n'y a pas besoin d'une certaine
02:15forme de backup qui n'a pas existé à Maurice pour le moment, mais il y a les mêmes situations que c'est
02:20compliqué, oui, mais avec une bonne expertise, nous sommes capables de tirer les patients d'affaires, notamment
02:26il y a les mêmes patients qui nécessitent de multiples gestes en même temps pendant l'intervention. Donc voilà,
02:31aujourd'hui nous avons une position, depuis ça fait quelques temps que je travaille sur le terrain,
02:36régulièrement je viens, je continue d'amener cette expertise-là, ce n'est pas facile, ce n'est pas simple, nous
02:42gagne beaucoup de haut et bas, il y en a beaucoup de problèmes comme partout dans la vie, beaucoup de
02:47problèmes humains aussi, mais seulement, je ne m'abaisse pas les bras parce que je considère que c'est mon pays
02:52après tout. Alors, qu'est-ce qu'il fallait pour vous pour révenir à chaque fois ? Il est important parce
02:57qu'en fait quand on démarre une procédure, pareil comme dans toute situation de la vie, s'il ne
03:02pas continue, comment dire, hit, il n'est pas pour arriver quand il n'a pas envie d'arriver, et si je peux faire ça,
03:07ce n'est pas une question personnelle, c'est parce qu'il y a autour de moi une vraie demande pour ça.
03:12Il y a de multiples patients qui, je ne peux pas dire où, c'est en vie, mais la confiance n'est pas là,
03:19je peux prendre multiples avis à l'étranger, et pas plus tard qu'avant-hier, il y a un patient qui
03:24finit par prendre multiples avis à l'étranger, il finit dans l'autre pays, l'Inde, etc. Pour toi,
03:29il ne vaut pas la peine de nous donner des avis et qu'on peut assister de façon très factuelle,
03:34nous donner un avis très éclairé, et moi je pense que c'est ça qu'il nous faut assister,
03:40il ne nous faut pas penser qu'il nous bourrait un petit pays, il ne nous faut pas pouvoir le développer,
03:45s'il est bien capable de le développer, mais il nous faut une bonne expertise au bon endroit.
03:49Alors, vous n'êtes pas tout seul, vous êtes toujours accompagné par le professeur Brown?
03:52Alors le professeur Brown est accompagné pour le moment juste en consultation,
03:56pas trop en intervention, en intervention parce qu'il nous faut un plateau technique de très
04:00haut niveau, à l'heure actuelle à Maurice ce n'est pas encore le cas, il nous faut être très honnête,
04:04si c'est le cas, c'est parce que nous faisons des programmes, des fois nous faisons des affaires
04:08simples, mais pour les enfants, ça demande encore un niveau d'expertise beaucoup plus élevé,
04:13donc nous faisons en tournée avec l'équipe, et pour le moment, nous faisons 2-3 choses
04:17pédiatriques, mais nous bien cibler pour qu'il n'y ait aucun souci qu'il n'y ait pas qu'à gérer.
04:23Donc l'accompagné en consultation, c'est quelqu'un de renom en Afrique du Sud à l'international,
04:30lui son spécialité c'est le diagnostic, le dépistage, le traitement, etc. Et quand il est là,
04:36il peut faire une échographie à l'étranger pour sa expertise, donc il nous permet ça vers la
04:42population et c'est tout l'intérêt pour Mme Mauricien. Et là au niveau diagnostic comment
04:46ça passe ? Au niveau diagnostic, par exemple si un enfant a un symptôme, imaginons qu'on
04:52le consulte spontanément, ou bien c'est le pédiatre qui adresse nous, et bien nous faisons
04:56une consultation, et en même temps il peut y avoir une consultation générale, il peut y avoir
05:00une consultation cardiologique, il peut y avoir une échographie, s'il a besoin d'un ECG,
05:04s'il a besoin d'autres examens complémentaires, il peut nous apporter une réponse quasi immédiate,
05:09si ce n'est que dans quelques jours, nous finissons le complet. Et nous sommes capables d'y
05:12aller exactement qui est non, qui peut être non, et il y a beaucoup de fois que nous ne
05:16rédressons pas le diagnostic. C'est un diagnostic erroné qui peut traîner dans la population,
05:20que les enfants sont parfois en danger, ça aussi nous fait le récupérer. Donc on ne va pas finir
05:26en brouillant avec ça, mais il est bon qu'aujourd'hui on ait une position pour y aller.
05:30Des fois il n'y a pas de défaut d'expertise, pas de manque de connaissances, il y a des enfants
05:35qui ont un diagnostic erroné, pas que les enfants, mais l'adulte aussi.
05:38Alors justement vous me direz, vous êtes chirurgien cardiaque adulte et pédiatrie,
05:43est-ce que vous n'opérez aussi pas des enfants pendant vos séjours?
05:46Cette fois-là non, cette fois-là non, parce que nos schedules sont différents,
05:48mais nous les avons faits dans le passé, et nous finissons par faire deux ou trois
05:53totales, mais en fait nous finissons par les faire en étant bien ciblés.
05:56Nous faisons les soins avec les normes internationales, mais nous ne gardons pas
06:01barrière de sécurité là. Et aujourd'hui, tous les enfants qui m'ont besoin, c'est en excellente
06:05santé, c'est en excellente forme, depuis à l'école je peux jouer, nos parents sont toujours
06:09en communication pour nous donner des petits updates, etc. Mais ça prend du temps, c'est ce
06:14que j'ai envie de dire à la population, ça prend du temps pour construire l'expertise là.
06:18Alors, on opère quelques personnes depuis deux semaines là, on retourne à Strasbourg vendredi,
06:24comment ça passait l'opération là à Finifer? Parce que vous avez plein de plis là,
06:27vous n'avez pas aussi le suivi, comment faire?
06:29Le suivi bien sûr, nous assure que les choses se passent bien, et puis à la rentrée à domicile,
06:34nous continuons d'updater. Après le suivi, c'est bien sûr, nous n'avons pas l'idée,
06:38comme je disais, qu'il nous faut garder les dossiers sous le coude pour nous-mêmes.
06:41Facilement, moi, je me suis adressé à un cardiologue pour suivre les patients,
06:46pour adapter ce traitement, parce que le patient, quand il est sorti avec un traitement X,
06:51quand il peut arriver à deux semaines, peut-être qu'on peut le modifier pour
06:54arriver à un traitement Y. Donc ça, c'est un suivi médical nécessaire. Donc,
06:57nous nous mettons avec un cardiologue référent, qui peut faire le suivi,
07:00qui peut faire une communication avec nous, et là, nous nous donnons nos avis. Mais généralement,
07:05nous mettons que tout se déroule très bien, donc voilà.
07:09Et vous êtes satisfait jusqu'à présent?
07:10Jusqu'à présent, nous sommes satisfaits, nous ne sommes jamais à l'abri de même surprise,
07:15comme nous, en toute spécialité. Mais pour le moment, oui, nous sommes très satisfaits.
07:19Oui. Alors, une troisième question, innovation et cœur. C'est le thème,
07:23comme on dit, parlons-en. Justement, parlons-en, innovation et cœur.
07:26Alors, innovation et cœur. L'expérience locale sur le terrain, depuis quelques temps,
07:33parce que maintenant, je pense que nous avons un bon aperçu de tout ce qui se passe,
07:36nous comprenons beaucoup, beaucoup de choses. Donc, nous trouvons qu'il y a beaucoup d'immunités dans
07:42la population. Pareil, comment on nous fait une publicité pour un nouveau produit, un nouveau
07:46vêtement, un nouveau style, une nouvelle chaussure. Pareil, en termes de santé, il y a tout cela aussi.
07:51Il y a un lobbying pharmaceutique, c'est-à-dire il y a une pharmacie qui peut créer un produit,
07:55il peut mettre ça en avant, il peut dire où ça, c'est le produit. C'est au médecin de faire la
08:00part des choses. Donc, c'est au médecin de voir, est-ce que ça produit là? Est-ce que
08:04sa innovation-là est adaptée? Est-ce que c'est vraiment concret? Est-ce qu'il apporte un bénéfice
08:09réel pour le patient? Par exemple, un exemple qui est très à la mode en ce moment, il y a une chose
08:16qui est beaucoup, moi j'espérais qu'il y ait tout le monde qui peut écouter nous, tenir ça en
08:20considération. Il y a une chose qui s'appelle le TAVI. C'est-à-dire, il y a une valve qui est malade,
08:27qui dégénère avec le temps. Cette valve-là, c'est la valve aortique qui, de façon plus fréquente,
08:32est dégénérée. La valve aortique, c'est quoi? C'est quand le moteur pousse le sang à travers le
08:36corps, dans l'aorte, il peut distribuer le sang partout. Il y a une valve qui, juste à l'aplomb,
08:41elle a une fonction anti-reflux. Avec le temps, cette valve-là, elle a une calcification qui est
08:46dure comme la pierre. Donc, classiquement, nous proposons une opération, une chirurgie à coeur
08:52ouvert pour changer la valve. Mais, il y a une innovation à ce niveau-là, qui s'appelle le TAVI,
08:57quand nous mettons une valve sans qu'elle nous ouvre le thorax, nous passons à travers une aorte
09:02fémorale, ou bien carotidien, nous faisons une fonction tout simple, et nous essayons de déployer
09:07une valve à l'intérieur du coeur, sous contrôle, bien sûr, de plusieurs spécialistes bien formés.
09:12Nous avons des gens qui font l'écho, nous avons des gens qui font l'interventionnel, nous avons un chirurgien
09:17habile à gérer toute complication pour ces problèmes-là, pour ces procédures-là. Donc, tout ça-là,
09:22c'est une grosse équipe. Mon point, ce n'est pas cette grosse équipe-là, aujourd'hui. Mon point, c'est
09:26l'innovation-là. Quand nous pouvons proposer à un patient, il dit que ça fait sens. Cette innovation-là,
09:32elle fait pour les gens qui sont jugés inopérables, qui ont un gros risque à l'anesthésie générale,
09:37qui ne sont pas capables de proposer une solution parce que peut-être leur poumon est en état
09:41dégradé. Donc, si nous faisons une opération ouverte, nous savons qu'ils ne pourront pas sortir de la
09:44réanimation. À la base, c'était ça, cette innovation-là. Aujourd'hui, ce qu'on peut trouver,
09:49c'est qu'il y a un lobbying pharmaceutique, y compris il y a un ingénieur qui travaille dessus,
09:54qui est capable, qui propose cette technique-là pour les gens qui sont plutôt en forme. Donc,
09:59les vendeurs peuvent dire que j'ai une valve qui est malade, je n'ai pas besoin d'ouvrir mon thorax,
10:04je n'ai pas besoin de faire une opération d'ouverture de l'oreille, je peux faire un tarif.
10:07Ils peuvent dire ok. Mais ce qu'ils ne peuvent pas dire, ce que personne ne peut pas dire,
10:11ce produit qu'ils peuvent mettre-là, il y a une indication très précise. Théoriquement,
10:17c'est au-dessus de 75 ans. Ils ne nous le proposent pas en dessous. Ils nous le proposent quand
10:24l'espace anatomique le permet. Et il y a une valve naturelle qui donne l'écho. Il y en a plusieurs
10:31formes. Il y en a qui s'appellent tricuspides, c'est-à-dire il y en a trois feuillets. Il y en a
10:35qui sont bicuspides, il n'y en a que deux feuillets. Typiquement, les bicuspides, il n'y en a que deux
10:39feuillets, ils sont contre-indiqués. Donc, ça, sa population générale n'en est pas beaucoup au
10:43courant. Ils ne peuvent pas dire oh, la technique-là est très intéressante, on ne va pas faire ça. Mais
10:47il y a plein de détails comme ça qui doivent être considérés dedans. Et moi, dans un centre,
10:52quand je fais ça, mon collègue fait ça au quotidien. Donc, je connais ce qu'il peut me causer.
10:56Mon père vient ici, mon père vient là pour me dire, pour raconter ça, comme si je faisais ça une fois
11:01de temps en temps et que je trouve ça une fois dans le livre. Ce n'est absolument pas ça. Donc,
11:05quand on parle d'une technique pareille, il faut aussi connaître qu'il y a une complication.
11:09Qui s'en a pour gérer une complication, s'il y a une complication pendant sa procédure-là. Et là,
11:14c'est là que beaucoup se dédouanent, se reculent parce qu'ils ne connaissent pas pourquoi il y a
11:19cette complication-là. Donc, c'est très beau pour dire qu'il nous faut une innovation. Mais,
11:23ce n'est pas que ça. Le cœur, c'est un organe vital. Exactement. Donc, voilà. Quand ça pose
11:29nous des soucis, des problèmes, nous devons faire attention, nous devons nous garder. Bien
11:34sûr. Ça, c'est le premier aspect. Deuxième aspect. Dans la médecine moderne, nous en sommes au
11:39courant. Il y a un coût. Il y a un aspect financier non négligeable. Sa procédure ne peut causer ça.
11:44Sa valve-là, rien que la valve, elle coûte à peu près 15.000 euros. Rien que la valve. Donc,
11:50nous permettons de produire dans l'écho 15.000 euros. Nous ne pouvons pas que ça produise. Là,
11:54il y a une durabilité. Une étude actuellement a montré qu'au bout de cinq ans, ça aussi,
11:59quand il est bien fait, sa durabilité est compromis. Donc, c'est une question réelle
12:05qui nous pose. C'est-à-dire qu'au bout de cinq ans, un patient fait une procédure autant chère
12:09qu'il peut arriver les cinq ans après. Mais, ou bien placé pour confirmer avec nous,
12:15est-ce que c'est une pratique justement qu'il fait faire? Que ce soit ailleurs?
12:20Non, ici, non. Qu'est-ce qui fait que ça? Ici, il n'y a pas encore la routine. En Europe,
12:25dans les pays développés, il y a la routine. Et moi, j'ai déjà, enfin nous, les jeunes de
12:31calibre, nous avons déjà trouvé une complication, nous avons déjà trouvé l'évolution, mais nous n'avons
12:35pas envie, comment dire, qu'il nous prenne un retard. Donc, il nous faut informer tout le monde
12:39qu'il est capable d'apprendre des erreurs des autres. Il n'est pas nécessaire de répéter les
12:43mêmes erreurs. Donc, ça produit là, à l'échelle de Maurice, extrêmement cher. Il nous faut bien
12:48peser les indications et les contre-indications. Et surtout, ça va là. Imaginons, ça, l'innovation
12:55permet de nous soulager quelqu'un. Cinq ans, ok. Après cinq ans, il commence à dégénérer. Qui
13:00nous propose-t-il? Qui parie avec la personne? Et si ça même produit là, à l'intérieur, il y a une
13:05infection dessus, là, il y a encore une catastrophe. Et qui s'en appuie-t-il à ça? Donc, ça, il est bien
13:11important qu'il y ait la population au courant. Donc, ça, c'est un exemple d'innovation. Donc,
13:15l'innovation, oui, c'est bien, mais attention, ça doit être bien maîtrisé quand il s'agit du coeur.
13:20En tout cas, déjà, comment se téléphone-t-on le 213 77 77? C'était un témoignage ou bien question
13:26à notre invité. Alors, Docteur Hamlagan, justement, il y a une question qui est venue
13:31sur WhatsApp. Est-ce que, justement, pendant vos séjours, vous pouvez aller vendredi,
13:37vous êtes capable de recevoir les patients? Bien sûr, nous avons une plate-forme de consultation
13:43qui est libre. Vous pouvez demander le numéro de téléphone après. Oui, bien sûr, bien sûr,
13:48il n'y a pas de souci. Et depuis la dernière fois que vous êtes venu, et maintenant, à ce jour,
13:53il y a déjà quelques mois. Comment vous trouvez la situation, justement, au niveau des problèmes
13:59cardiaques, que ce soit en pédiatrie ou bien chez les adultes? Moi, je trouve que plus on peut
14:05venir avec de l'expertise, plus on peut découvrir, plus on peut trouver un dossier qui est assez
14:09intéressant. Parce que maintenant, on peut commencer à comprendre, on peut commencer à
14:13connaître ce qu'on est supposé faire en matière de coeur. On n'est pas capable de permettre qu'on,
14:18en 2025, reste isolé du monde et fasse une pratique de médecine qui, à 25 ans, aurait duré. Aujourd'hui,
14:24je n'ai aucune hésitation pour y aller parce que, il suffit de descendre dans la rue, il suffit de
14:30voir les gens d'une façon neutre pour réaliser qu'il y a beaucoup de gens, quand il s'agit de
14:35santé, qui marchent à reculons, qui craignent, qui appréhendent. Donc, ça, c'est une affaire réelle.
14:42Je ne vais pas nécessairement venir au studio pour vous dire ça, mais nous, nous avons envie de comprendre pourquoi il y a ça et, de
14:49nos niveaux, de nos échelles, dans la mesure du possible, nous pouvons essayer d'apporter les solutions nécessaires.
14:54Et le constat, c'est qu'il y a beaucoup de patients qui, dans l'errance diagnostique, c'est-à-dire,
15:00ils ne peuvent pas connaître qui vraiment ils sont, ils ont un manque de confiance. Peut-être parce que
15:06l'errance diagnostique génère ce manque de confiance-là, il est possible que la solution adaptée ne soit pas
15:12capable de nous aider. Aujourd'hui, il y a un patient, j'ai entendu un discours qu'il m'a fait. Au début, quand j'ai entendu ça, je n'ai pas
15:18pu comprendre. D'ailleurs, je n'ai toujours pas compris. Comment nous pouvons dire qu'on ne connaît pas l'opéré,
15:22ou pas l'physicien-là, 50-50. Qu'est-ce que c'est, 50-50? Il est déjà en IPA, là. Il est déjà en IPA.
15:28Qu'est-ce que c'est? Je ne connais pas dans mon étude de médecine, mais j'ai envie d'apprendre ce terme-là, moi. Nous expliquer à un patient qui
15:34est là, nous donner la solution, en fonction de nos spécialités, nous pouvons faire le cordiaque, nous pouvons faire le thoracique,
15:39basculer, etc., nous établir un score de risque. Nous faisons servir tout ça, là. Donc, nous narcissés, nous disons à nos
15:46maurices, oui, nous avons envie de progresser, nous avons envie de venir à l'échelle internationale, mais nous pratiquons pour
15:50rester en l'Orient comme ça. Non, ils n'arrivent pas pour nous bouger, ils n'arrivent pas pour la population qu'on prend ça.
15:55Alors, mon papa, justement, il a eu des problèmes, lesquels? Mettez-le sur la liste d'attente. Est-ce que vous ne pensez pas
16:02parfois qu'il y a un risque sur l'attente, là, sur l'état détérioré? Dans tout système de soins, il y a une liste d'attente
16:09pour la chirurgie élective, c'est-à-dire la chirurgie programmée. Ça, c'est un médecin qui peut déterminer ça, il prend
16:17son responsabilité. Nous avons un dossier sous la main. Si le médecin est bien formé, il a toutes ses compétences, oui, il est
16:24capable de juger s'il est bien loin de la liste d'attente ou pas. Il y a des fois, il est plus urgent que d'autres, donc ça, bien sûr, il y a
16:31plusieurs paramètres d'un dossier. Nous prenons un dossier cordiaque, où il y a un paramètre de l'état clinique, sorry, il y a un
16:38paramètre qui s'appelle l'état clinique. Nous examinons le malade. Nous ne prenons pas un film qui a un enjeu, non. Nous examinons le
16:44malade avant, prenons son état de santé, son antécédent, son même facteur de risque, nous l'examinons correctement. Ensuite, nous
16:51avons un bilan complémentaire, ensuite, nous avons un enjeu éco, etc. Et là, nous établissons un dossier complet et nous donnons une
16:57information claire, loyale et très appropriée. Et ça, avec ça, un patient est capable d'aller de l'avant. Mais pour arriver à ce
17:06qu'on peut dire, avec tous ces mêmes paramètres-là, ça veut dire que le médecin qui est responsable, s'il a une spécialité pointue, il
17:13est extrêmement confiant et il est équilibré.
17:16Alors, avec ça, la vie stressante, là, de plus en plus, nous pétons des maladies, surtout cardiovasculaires. Peut-être quelques
17:26conseils, si c'est capable, dans un premier temps, éviter des maladies cardiovasculaires.
17:32Nous avons démarré les consultations combinées avec le professeur Brandt dans la population mauricienne, début 2023. Nous avons
17:41écouté au-delà de 600 malades. Je ne sais pas exactement les chiffres en tête, mais mon partenaire peut-être peut-être les
17:46prendre en ligne, au-delà de 600 malades. Nous constatons alors que dans la tranche de population au-delà de 30 ans à monter, il y a au
17:55moins 60% qui ont un problème de cholestérol débutant. Il y en a au moins 50% versant de tension haute. Il y en a au moins 40% qui
18:05sont hyper tendus réels. Ce n'est pas bon. C'est une population jeune qui peut mal vieillir. Et donc, là, c'est un problème de santé
18:15publique. Je pense qu'il y a beaucoup d'efforts qui peuvent être faits actuellement par le ministère pour régler tout cela. Que ce soit l'État qui
18:25gère ça, c'est quelque chose. Mais l'individu, il a une responsabilité lui aussi. Il est bien responsable de ses propres cours. Il est bien
18:33conscient qu'il peut les faire. Il n'y a pas qu'à dire à quelqu'un de venir en consultation, il a un problème de coeur, il peut régler ça. Il finit
18:41régler, il y a encore peu de fumée. Donc, ça, c'est sa propre responsabilité. Et c'est sa responsabilité envers pas qu'eux, lui-même, mais qu'envers
18:48sa famille. Donc, il est bien conscient de ça. Donc, moi, je pense qu'il y a des choses qu'il faut considérer pour éradiquer la malbouffe, le manque
18:56d'activité physique, le manque de check-up, et puis beaucoup de petites choses. Il suffit qu'il y ait un food court. Un food court dit toujours plein.
19:08Bien sûr, c'est bien un petit moment festif. Mais si ça se répète plusieurs fois par semaine, ce n'est pas bien. Un petit peu de piment. Moi-même, je mange un petit peu de
19:16piment. Mais je mange une fois par mois. Pas tous les jours. Moi, je mange. Ou à la soirée, au sorti d'un chemin, vous trouvez un morceau à la soirée.
19:23C'est tout. Il n'y a pas de traces d'autre la vie. Il n'y a rien d'autre la vie. Mais seulement, il y a ce fil d'attente qu'il y a devant lui à 11 heures du soir. Et il y a
19:30sa morphologie même patient. Pas même patient, même individu qui est potentiellement même futur patient. Qu'est-ce que c'est une morphologie? Il n'y a pas besoin de calculatrice pour ça.
19:39Vous êtes overweight, vous êtes obèse. C'est quoi? C'est à quoi que tu parles? Et de plus en plus, il y a de la zenesse maintenant. Bien sûr, bien sûr. Alors, moi aussi,
19:49mon père me donne 50-50. Donc, c'est vraiment effrayant. Il faut peut-être trouver un moyen pour changer sa mentalité là. Sa mentalité, elle n'est pas pour changer comme ça. C'est le médecin qui doit changer ça.
20:04Vous connaissez une influence extérieure. Quand on est en face d'un patient, c'est nous, c'est nos âmes et conscience, nos formations, nos compétences. Et c'est à nous de donner un juste milieu, de donner les bonnes indications, le bon traitement, le tableau de traitement.
20:22Alors, symptômes, si récemment, mon père dit, un proche jeune, subitement, malheureusement, il est fatal et je dis qu'il y a un arrêt cardiaque. Mais il n'y a pas de symptômes capables d'allaiter nous si jamais il y a un problème.
20:40Et là, récemment, il y a eu une discussion avec quelqu'un d'autre. Si vous êtes jeune dans la population mauricienne, vous n'êtes pas néglige d'avoir un bilan de prévention, c'est-à-dire un régulier check-up, une prise de sang pour vérifier le cholestérol en fonction des antécédents familiaux, des facteurs de risque, sédentarité, hypertension, cholestérol, tabac, gysme, etc.
21:01Il y a un signe annonciateur, un petit picotement inhabituel dans le thorax, pas nécessairement qu'il y a une grosse douleur. Peut-être un petit picotement, un problème, vous pouvez penser à un petit gastrite, une douleur dans les deux, pas néglige d'avoir un petit signe de symptômes là, surtout à l'échelle de Maurice.
21:19Bien sûr, il y a une situation qui est conflictuelle. En dessous de 30 ans, vous pouvez estimer que quelqu'un de très jeune est capable d'arriver à ça. Mais il suffit de poser la question, est-ce que dans la famille, il y a un problème coronarien, héréditaire ? Dites-le-moi pour finir par répondre.
21:31Donc, toutes les personnes qui ont des doutes, je ne veux pas dire que vous devez régler tout ça systématiquement, mais toutes les personnes qui ont des doutes, qui ont des symptômes, qui ne se sentent pas trop bien, consultez-les. Si vous êtes au-delà de 30-35 ans, une fois pour autant, faites un petit contrôle, une prise de sang, ce n'est pas pour vous de faire aucun mal.
21:50Alors, nous faisons une pause au cas de téléphone nul au 213 77 77, message WhatsApp 52 55 06 06.
22:01Samedi, le 25 janvier, à partir de 7 h du soir, dans Le Souffrane, l'hôtel de Marina d'Aujourd'hui, Top FM a organisé une superbe soirée pour récompenser les artistes qui ont fait le gain du disque de l'année et surtout, une grande soirée dansante pour les artistes qui ont été classés dans le disque de l'année.
22:25Je veux dire à la famille, les Ilois invitent-vous, samedi, le 25 janvier, Le Souffrane Marina, pour une grande galanite qui est organisée par Top FM. Les Ilois, pour en place, pour une raclette et pour la suite, DJ pour continuer.
22:38Rejoignez-nous, samedi, le 25 janvier, Le Souffrane Marina 2130. Rejoignez-nous.
22:45Billet, il y a 350 rupies seulement, pour réservation ou téléphone low, 213 21 21 ou avouez un WhatsApp 52 55 06 06.
23:15Top FM, Mid-Morning Show.
23:31Innovation et coeur, parlons-en justement.
23:33Docteur, nous sommes invités aujourd'hui. C'est un cheminement très particulier qui fait honneur à Maurice, un docteur depuis qu'il peut exercer à l'étranger et il peut donner un coup de main ici aussi, dans le pays, avec une visite assez fréquente.
23:50Et bientôt, il peut quitter Maurice pour retourner à Strasbourg. Est-ce que l'on comprend la situation? Est-ce qu'on peut dire qu'il est plus ou moins pareil, que ce soit en Europe et Maurice?
24:02Disons que la situation n'est pas pareil, parce qu'il y a un billet, un billet.
24:07Allons dire au niveau médical, au niveau médical, le billet essentiel, c'est quoi? C'est la formation.
24:14Dans un grand pays développé, il n'y a pas d'institution reconnue qui peut former un futur médecin. Tout le monde a un niveau de base qui est réglé.
24:24Au-delà de son niveau de base, il n'y a pas d'accès à la même spécialité. Donc déjà, il y a un leveling à ce niveau-là.
24:30Versus à Maurice, la réalité du terrain fait que nous, chacun, il ne choisit un petit peu que de l'hyperaller, qu'il en doit l'hyperaller et puis venir.
24:37Donc, notre exposition, notre formation de base n'est pas pour pareil.
24:41Donc, de ce fait, le niveau de la médecine n'est pas pour pareil, il n'y a pas qu'à le comparer.
24:46Donc, nous avons affaire avec les moyens du beau.
24:49Deuxième niveau de billet, c'est que le mode de vie dans une ville, versus le mode de vie d'un grand pays, il n'est absolument pas pareil.
24:57Les contraintes locales, les contraintes financières, le stress de vie, versus un système qui peut former,
25:03quand les contraintes de vie, les contraintes sociales sont peut-être beaucoup moins élevées, ce n'est pas pareil.
25:07Donc, la population, il n'y a pas qu'à la comparer.
25:10Par contre, ce qu'il nous reste à retrouver, c'est que, par exemple, nous prenons l'exemple typique de la maladie coronarienne,
25:17nous restons causés même, nous restons causés même, là, on est abouchés, on est abouchés.
25:21Les beaucoup plus précoces, c'est-à-dire ces mêmes jeunes qui peuvent gagner ça ici, versus que de là-bas, nous gagnons typiquement la hausse cinquantaine minimum.
25:29On va dire en façon de pourcentage plus élevé.
25:32Mais il y a un segment ici qui commence à faire une prise de conscience, de connaître ce qui peut se faire, etc.
25:38Après, il y a un troisième billet, c'est le billet génétique.
25:42Génétiquement, nous, nous avons une forme de gêne qui est prédisposant pour la maladie cardiovasculaire.
25:50On discute avec quelqu'un qui est un diabétologue qui travaille sur la génétique, justement, en France, et il dit à moi qu'il y a une génétique qui est un petit peu différente.
25:58Le diabète, etc., qu'il nous a gagné avec la descendance, n'est pas tout à fait le même.
26:06Donc, je ne peux pas encore l'explorer, et peut-être que c'est un cheminement pour nous, peut-être que c'est une porte que nous devons explorer, nous, localement.
26:13Donc, tout cela fait que nous n'avons pas qu'à comparer.
26:15Mais, si nous n'avons pas qu'à comparer, c'est une chose.
26:18De l'autre côté, nous avons une situation réelle, nous avons des gens qui sont malades, nous avons des gens qui sont malades très vite.
26:22Nous devons mettre vraiment, vraiment beaucoup sur la prévention.
26:26Justement, quelques mots sur la prévention.
26:28Quel conseil, justement, est-il capable, pas capable, d'éradiquer cette maladie-là, mais diminuer au moins?
26:34Voilà, nous devons commencer, moi, je pense, nous devons commencer dès que l'enfant commence à grandir à tout petit âge.
26:43Ce n'est pas une question d'adulte qui doit faire un régime, qui doit faire un tas d'affaires, non.
26:49C'est dès l'école, dès l'école maternelle, dès la crèche, nous devons éduquer nos enfants.
26:54Éduquer les autres pour manger correctement, éduquer les autres pour vivre correctement en société, pas manger à toute l'heure.
26:59Quand manger, persiste à la table et connaît qu'il ne faut pas manger.
27:02Vous connaissez l'importance d'un fruit, l'importance d'un légume, pas juste d'une sandwich, du fromage, etc.
27:08C'est déjà là le problème.
27:10Donc, vous prenez un petit filet à vos enfants pour gratter, vous finissez de trouver la différence.
27:14Donc, il faut qu'on ait un lait. Ce matin, on mange des petites affaires,
27:17mes parents me donnent des affaires sucrées, ils me donnent peut-être un fruit, plein de choses qu'ils nous donnent à nos enfants.
27:24Quand il peut grandir, il peut garder sa manière-là.
27:26Et en même temps, c'est aussi un éducateur dans le système d'éducation pour faire l'enseignement dessus.
27:34Et donc, encourage maintenant pour garder une mode de vie saine.
27:37Et aussi, nos systèmes d'école encouragent aussi l'activité physique.
27:41Il faut un petit peu plus de mise, de l'emphase dessus.
27:44Alors, un long message, je vais résumer.
27:47J'ai un jeune de 40 ans qui est né avec une maladie cardiaque congénitale.
27:55Je ne sais pas ce qu'il m'a trouvé.
27:58VSD.
27:59Syndrome d'Eisenmenger.
28:02VSD, Eisenmenger, oui.
28:04Et au fil des années, j'ai développé une sévère hypertension permanente.
28:08Je vis et je m'en retiens tous les jours.
28:10Je ne vis pas normal et je bois des médicaments, Bustamante, Sidiophanide, Dicoxyne et Aldacone, plus l'Asylix.
28:19Mais j'ai envie de demander au docteur si j'ai un cas O+, pareil comme la majorité de chirurgiens cardiaques fin d'année.
28:27Ils ne sont pas capables de faire le même dans mon cas.
28:30Je suis dans l'indifférence totale.
28:34Ils ne sont pas capables de faire beaucoup comme moi qui souffre en silence et qui ne nous aide pas.
28:41Alors, l'Eisenmenger, c'est quoi?
28:45L'Eisenmenger, ça veut dire dans les poumons.
28:48Vous connaissez nos poumons, ils travaillent comme une circulation à basse pression.
28:52Le sang arrive dans les poumons, il prend de l'oxygène par l'air qu'il nous respire et ensuite il renvoie du sang oxygénéen dans le côté gauche du cœur.
29:01L'Eisenmenger, ça veut dire quoi?
29:04Ça veut dire que dans les poumons, l'inépli est à basse pression.
29:07Mais un poumon est tellement abîmé que cette pression est élevée et elle est élevée même au niveau, par exemple, où on prend une pression dans les bras pour gagner 12, 13.
29:17C'est un chiffre, donc c'est 120, 130.
29:20Donc, ce poumon aussi travaille avec une pression pareille, même des fois plus élevée.
29:26Ça veut dire que ce poumon-là, l'inépli est compliant, l'inépli n'est pas fait sous fonction du poumon.
29:30C'est une pression beaucoup, beaucoup, il y a une résistance beaucoup trop élevée.
29:34C'est une contre-indication formelle à toute chirurgie.
29:37Ok?
29:37Qu'est-ce qui fait qu'on arrive à ça?
29:38C'est ça la question maintenant.
29:40L'idéal, il y a un VSD.
29:42VSD, c'est Ventricular Septal Defect, CIV, Communication Interventriculaire.
29:46Ça veut dire quoi?
29:47Ça veut dire que dans le lecqueur, quand il est développé, il y a un côté droit et un côté gauche.
29:51Côté droit, basse pression, il envoie le sang vers les poumons.
29:54Côté gauche, haute pression, il envoie dans la circulation.
29:57Il y a un trou.
29:58Il y a un trou entre ces deux côtés-là.
30:00Et donc, initialement, ce qui est arrivé, c'est le côté gauche.
30:02Vu qu'il y a cette pression plus haute, il envoie l'air à droite.
30:06Donc, il subit à ça pendant longtemps, longtemps, longtemps.
30:08Au bout d'un moment, le côté droite aussi, cette pression commence à augmenter.
30:11Et finalement, un équilibre arrive.
30:14Mais, la conséquence, c'est les poumons.
30:17Les poumons souffrent beaucoup trop longtemps.
30:20Donc, c'est un retard de diagnostic fondamental.
30:22C'est un retard de prise en charge.
30:24On ne peut pas dire qu'il y a quelqu'un qui est responsable.
30:28Mais, c'est possible que le système fait qu'il y a un retard là.
30:31A cette patiente-là, bien sûr, elle est contre-indiquée à toute chirurgie réparatrice.
30:36Seule solution, c'est de faire un bilan pour une transplantation cardiopulmonaire.
30:42C'est-à-dire, le cœur et les poumons ensemble.
30:44Et encore, on a besoin d'une analyse de ces mêmes fonctions organiques qui restent.
30:48Mais, on ne peut pas dire que c'est trop compliqué.
30:51Mais, en tout cas, on a besoin d'un centre pour faire une évaluation.
30:54Il doit être inscrit sur une liste de transplantation cardiopulmonaire.
30:58Justement, donc, il est possible qu'il joigne-nous pendant ses jours-là.
31:03Ou bien, les vendredis.
31:05Tout à fait.
31:06Dans trois jours, on va pouvoir faire une évaluation.
31:08Bien sûr, oui.
31:09Mais, nous sommes capables de donner les explications nécessaires.
31:11Et, si la dame est capable de venir d'ici ce soir en consultation,
31:16le Professeur Brown, pour encore là, nous serons capables d'évaluer-lui.
31:18Mais, là, comment vous faites, Docteur?
31:20Le Professeur Brown est en Afrique du Sud et est basé à Strasbourg, en France.
31:24Nous communiquons, tout simplement.
31:25Heureusement, il y a sa nouvelle technologie-là.
31:27Nous communiquons, nous disons que nous vivons une telle date.
31:29Notre calendrier est bien chargé.
31:31Parce que, là, quand nous vivons deux semaines,
31:33la liste augmente de l'autre côté.
31:35Donc, nous avons besoin, nous aussi,
31:37nous avons une...
31:39pas grande, mais assez compliquée.
31:41Donc, nous nous organisons.
31:43Et, après, nous sommes là pour aider.
31:45Donc, nous aidons.
31:47Si les gens ont besoin d'aide, nous sommes là pour donner une explication appropriée.
31:49Oui. Et, Didier, justement, il n'est pas tout seul.
31:51Il y a beaucoup de gens qui sont dans ce cas.
31:53C'est une réalité.
31:55Oui, justement.
31:57Mais, là, c'est ce qui nous finit avant.
31:59Il y a l'errance diagnostique, il y a l'ignorance.
32:01Mais, ça, c'est une spécialité
32:03qui est très, très, très pointue.
32:05Ça demande de nombreuses années de travail,
32:07d'expérience dans un gros centre.
32:09Quand nous l'avons, nous avons apporté ça à l'expertise-là.
32:11Oui. Alors, là, des fois,
32:13je me rappelle, j'ai déjà gagné l'honneur,
32:15parce qu'avec le professeur Brown, en direct,
32:17il était dans la salle d'opération.
32:19Et, là, étant ce petit Maurice,
32:21quelqu'un qui parle de ce pays,
32:23qui est vraiment chirurgien pédiatrique,
32:25cette fois-ci, est-ce qu'il nous cagagne l'idée,
32:27la prochaine fois, quand ça peut finir,
32:29et qu'ils demandent un projet?
32:31Peut-être dans deux mois, deux mois et demi.
32:33Prenons, la prochaine fois, des cas d'enfants.
32:35Donc, ça, c'est sûr.
32:37Parce que ça demande une préparation.
32:39Et puis, le projet, c'est continuer
32:41à faire ce qu'il nous peut faire
32:43et maintenir le niveau qu'il nous finissait.
32:45D'accord. Alors, on est du côté de Flac.
32:47Acha, bonjour.
32:49Bonjour, oui.
32:51Non, alors que le 29 mars,
32:53c'était la première partie
32:55de l'émission.
32:57Là, nous faisons l'équation.
32:59Ok?
33:01Allez, de toute façon,
33:03on va de nouveau coordonner
33:05le docteur Mlagana
33:07une fois que l'émission
33:09est terminée.
33:11Alors, docteur, justement,
33:13donc, on trouvait
33:15chirurgie casique pédiatrique
33:17et adulte. La dernière fois,
33:19au Tivigny, vous avez réussi
33:21à faire tous les deux.
33:23Et pédiatrique, est-ce qu'il y a
33:25justement des enfants jeunes
33:27qui ont ce problème-là?
33:29Oui, il y a beaucoup d'enfants.
33:31Pas beaucoup, mais énormément.
33:33Un pourcentage? C'est un pourcentage.
33:35Ce pourcentage-là, il reste fiable à travers le monde,
33:37sauf dans un pays. Bien sûr, sauf dans
33:39certains pays. Je vais vous dire pourquoi après.
33:41Il y a un pourcent des naissances.
33:43C'est-à-dire, si vous avez 100 naissances,
33:45il y en a un là-dedans qui peut avoir un défaut congénital.
33:47Les plus élevés dans certains pays,
33:49notamment dans les pays africains,
33:51ils ont une consanguinité.
33:53C'est-à-dire qu'ils ont
33:55une population qui est très restreinte
33:57et ils ont un mélange
33:59de gènes, un brassage de gènes
34:01à travers le mariage et tout ça,
34:03dans une population qui est confinée.
34:05Donc, la consanguinité augmente
34:07le taux de cardiopathie congénitale.
34:09Donc, ça, c'est une vérité.
34:11Mais le pourcentage réel,
34:13il reste quand même dans les 1%.
34:15Donc, nous trouvons des enfants qui ont ça.
34:17Nous trouvons des enfants qui évoluent
34:19avec certaines maladies. Il y a des maladies
34:21qu'il faut traiter dès le jeune âge,
34:23dès la naissance. Par exemple,
34:25la transposition des gros vaisseaux.
34:27Il y a des maladies qu'il faut atteindre. Par exemple,
34:29ESD, CIA, il faut les atteindre jusqu'à
34:317-8 ans, l'âge idéal pour réparer.
34:33Et il y a des maladies, par exemple,
34:35la VSD, c'est-à-dire CIV,
34:37communication interventriculaire. Il y a des
34:39timeframes. Dans les pays développés,
34:41il faut les atteindre 4 à 6 mois
34:43avant de les opérer. Mais pareil,
34:45par exemple, dans mon centre, souvent, j'ai
34:47des enfants qui sont sortis du pays africain.
34:49Ils arrivent au bout de l'âge de 2 ans
34:51avec le problème. Nous faisons le bilan approprié
34:53et nous sommes toujours capables de les réparer.
34:55Mais il faut un centre doté
34:57de cette expertise-là. Pas que les chirurgiens,
34:59mais les cardiopédiates,
35:01électrophysiologistes, même des gens qui font l'imagerie.
35:03C'est une grosse équipe. C'est une très grosse
35:05expertise. Alors, une autre question.
35:07Moi, j'ai un arrhythmia.
35:09Je prends environ 1120 grammes
35:11d'un comprimé par jour.
35:15Personne ne m'a dit qu'ils voulaient faire
35:17un ECG.
35:19Alors, j'ai pris
35:21ce médicament à la case et je l'ai suivi.
35:23Qu'est-ce que vous me conseillez? Peut-être qu'il y a
35:25quelques mots sur le ECG. Comment est-ce qu'on fait l'ECG?
35:27Si cette personne-là est déjà
35:29connue avec l'arrhythmie, c'est-à-dire
35:31je pense que c'est...
35:33Alors, c'est quoi l'arrhythmie? L'arrhythmie, en fait,
35:35dans le liqueur, c'est un système de conduction.
35:37Pareil, comme on a trouvé le chemin
35:39dans la colonne électricité.
35:41Dans le liqueur aussi, il ressemblait un peu.
35:43Donc, il y a un système de conduction.
35:45Donc, la fréquence
35:47classique de tout adulte,
35:49entre 60 et 100
35:51par minute. Ce système de
35:53conduction-là, c'est quoi? C'est un point A,
35:55il y a moyen de signal. Point B,
35:57il reçoit un signal. Après, il transmet
35:59à point C. Donc, c'est 60
36:01à 100 fois par minute.
36:03Ce qui est arrivé souvent dans la fibrillation
36:05atriale, que peut-être cette madame-là
36:07peut-être il y en a ça.
36:09C'est quand ça point A là,
36:11il n'est pas capable d'envoyer le signal
36:13régulièrement à un point donné.
36:15Il envoie-le à peine n'importe comment.
36:17Au lieu, il fait tac, tac, tac, tac,
36:19il vous fait tac, tac, tac, tac.
36:21Donc, c'est ça la fibrillation atriale.
36:23Et donc, pour là, il y a un traitement peut-être.
36:25Ou alors, il y a un autre problème de rythme.
36:27Je ne sais pas si tu peux statuer ça ici. Oui, bien sûr.
36:29Mais bien sûr, dans le suivi, régulièrement,
36:31il y a besoin d'un ECG pour déterminer
36:33l'efficacité du traitement.
36:35Deuxième point, qu'est-ce qui fait qu'il y a
36:37une fibrillation atriale?
36:39Vous avez répondu à cette question-là.
36:41D'accord, ça c'est une consultation
36:43que vous devez terminer. Bien sûr,
36:45c'est pareil, comme je vous l'ai dit,
36:47on a la tête fermale, on peut revenir à l'hôpital
36:49à chaque fois, on peut prendre de l'hyprène,
36:51de l'hyprène, de l'hyprène.
36:53Moi, ma question, c'est un jour où il y a une tumeur
36:55dans la tête comme ça, où la tête peut faire mal.
36:57Get to the root cause.
36:59Nouressa Flack, Ali, bonjour.
37:01Oui, bonjour, docteur, bonjour,
37:03bonjour,
37:05bonjour,
37:07bonjour,
37:09bonjour,
37:11bonjour,
37:13bonjour,
37:15bonjour,
37:17bonjour,
37:19bonjour,
37:21bonjour,
37:23bonjour,
37:25bonjour,
37:27bonjour,
37:29bonjour,
37:31bonjour,
37:33bonjour,
37:35bonjour,
37:37bonjour,
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37:41bonjour,
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37:45bonjour,
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37:49bonjour,
37:51bonjour,
37:53bonjour,
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37:57bonjour,
37:59bonjour,
38:01bonjour,
38:03bonjour,
38:05bonjour,
38:07bonjour,
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39:25bonjour,
39:27bonjour,
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39:31bonjour,
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39:35bonjour,
39:37bonjour,
39:39bonjour,
39:41bonjour,
39:43bonjour,
39:45bonjour,
39:47bonjour,
39:49bonjour,
39:51beaucoup sur les ressources humaines, la machinerie nous caractérise n'importe quand et bien
39:57sûr l'innovation c'est un plus dans le futur parce qu'il y en a beaucoup beaucoup
40:01de malades qui peuvent demander des soins, nous pouvons bien développer, mais c'est
40:05vraiment nous developper avec les bonnes personnes pour qu'ils puissent amener des variations,
40:09pour qu'ils aient un protocole respecté et pour que les patients soient bien informés.
40:12Donc oui, nous devons faire ça, oui, nos populations méritent ça, mais l'expertise
40:19avant tout doit arriver. Nous faisons une pause après, nous arrivons à la fin de l'émission.
40:50Bonne notice qui est classée dans le disque de l'année.
40:53Qui peut dire à la famille, les Ilois invitent vous, samedi le 25 janvier, le Suffren Marina
40:59pour une grande gala night qui est organisée par TUBFM. Les Ilois vont en place pour une
41:04raquelle et pour la suite, DJ pour continuer. Venez avec nous samedi le 25 janvier, le Suffren
41:10Marina 21h30. Bonne soirée.
41:23Téléchargez notre application TUBFM Radio sur App Store, Play Store et sur aussi Huawei App Gallery.
41:42TUBFM Live TV, une grande première. Vivez en temps réel, la première radio TV de Maurice.
41:51Découvrez notre studio, nos animateurs, vos hits musiques préférés en clips et l'info complète.
42:10Alors pour la dernière partie, nous à l'émission de Florent Blagan,
42:12je sais qu'il y a beaucoup de patients qui sont venus à Tannou ou qui rentrent à Strasbourg
42:19vendredi. Est-ce que parmi vos projets, vous pensez peut-être revenir pour de bon au pays?
42:25Oui, plus le temps passe, plus je pense que j'ai envie de revenir. Parce qu'il y a beaucoup
42:33de choses à faire et je pense que la population mérite ça. Je pense que tout le temps on nous
42:41dit « brain drain » etc. Mais il y a aussi une question individuelle, il y a aussi une question
42:48qu'ils ont envie de faire pour le pays ou pas. Oui, moi j'ai envie de revenir et j'ai envie de
42:53donner un coup de main dans le pays. Peu importe les obstacles qui peuvent arriver. Bon,
42:58c'est moi qui ai déjà affronté beaucoup d'obstacles, mais je suis là, je suis présent.
43:02Est-ce qu'il y a une bonne collaboration entre les médecins locaux?
43:08Disons que ce n'est pas dans les mœurs. Il y a une collaboration peut-être à un certain niveau,
43:14mais après, pour avoir une vraie équipe pluridisciplinaire pour discuter,
43:18ça a besoin de se développer. Moi par exemple, si une patiente venue, elle me dit qu'il y a un
43:24problème liquide, etc. On peut vérifier tout. Mais sans hésitation, je vais m'adresser à un
43:28diabetologue, à un néphrologue ou à un collègue parce que je pense que c'est nécessaire.
43:34On ne peut pas garder un dossier sous le coude juste parce que ça fait du plaisir.
43:37Je pense qu'on doit élever comme ça et qu'on doit aussi faire des pratiques comme ça.
43:43Alors, quand tu es né, un peu personnel, quand tu as grandi dans ce pays?
43:47J'ai né à l'hôpital Kandos. J'ai grandi dans la région de Kirpip-Forestside. J'étais à l'école
43:532e de Toulsie. Après la CPE, j'ai été classé dans le collège royal de Kirpip. Je suis très fier
44:02de ça parce que j'ai un camarade de Kirpip qui m'écoute. Je fais un petit coucou. Et j'ai un
44:07camarade de James aussi qui m'écoute. Je fais des projets sociaux avec lui. Après, j'ai mis
44:13le cap sur la France immédiatement. Et pourquoi la chirurgie pédiatrique adulte?
44:19En fait, quand j'étais tout petit, avant même qu'ils m'aillent au collège, mon papa est tombé
44:24malade. Il avait des problèmes de cœur. C'est là que j'ai eu l'intérêt avec tout ça et j'ai
44:28décidé que si je pouvais faire quelque chose, je ne pouvais faire que ça. La chance, le hasard,
44:32le travail, tout ce qu'ils voulaient en même temps, peut-être là ou là aussi, ils me mettent
44:36moins dans une position aujourd'hui de haut de prestige en France. Et donc, je me suis pensé
44:41d'arriver là. C'est pour me donner un coup de main dans mon pays. En tout cas, nous sommes très
44:44fiers de vous. Nous comptons qu'un Mauricien réussit non seulement dans votre pays, mais
44:48ailleurs, de faire honneur à l'île Maurice. Je vous souhaite un bon retour et un retour à Maurice
44:56dans un prochain avenir. Merci beaucoup, Pamela. J'espère que ma question a aidé la population.
45:03Quoi que ce soit comme problème, ce n'est pas qu'il ne peut disparaître, il est toujours
45:07joignable par un moyen X ou Y. L'objectif, c'est de répondre à mes questions, répondre à mes
45:13interrogations. Des fois, même là-bas, il y a beaucoup de monde qui téléphone, qui vient
45:17gagner mon numéro. Peut-être que je ne vais pas répondre tout de suite parce que je suis occupé,
45:21mais il me prend toujours le temps et la peine pour éclaircir les doutes. Souvent, j'ai comme
45:26question, on prend le temps avec nous, c'est quoi l'office, etc. Je dis, c'est zéro. Merci
45:33beaucoup. L'important, c'est que vous ayez cette information. En tout cas, merci beaucoup. Vous
45:37avez un petit peu le temps pour venir partager ça avec nous. Je vous souhaite une bonne fin de
45:43séjour. A vous aussi. Bonne suite, Pamela. Merci, Docteur.
45:51Le Mid-Morning Show sur Top FM.

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