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À suivre dans le Zoom Extra ce mardi après-midi Verdict des urnes… bilan, analyses et what’s next pour les différents camps ? Michael Jean Louis reçoit l’observateur Bernard Saminaden et les légistes Richard Rault et Étienne Sinatambou. L’historien Jocelyn Chan Low interviendra au téléphone. Rendez-vous à 17h30. Vos appels au 213 7777.

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00:00:00et aussi le bouquet de l'avenir.
00:00:26Après les législatives euh
00:00:56donc euh
00:01:00et donc
00:01:04voilà
00:01:08euh nous retrouve euh nous
00:01:12rappellent euh le deux-cent-
00:01:13treize sept-sept-sept-sept-
00:01:14sept-sept-sept-sept-sept-sept-
00:01:17sept-sept-sept-sept-sept-sept-
00:01:18sept-sept-sept-sept-sept-sept-
00:01:22Facebook.
00:01:26donc monsieur
00:01:31de la défaite, des raisons de
00:01:34la défaite et ou alors des
00:01:36raisons de la victoire qui qui
00:01:37qui nous peuvent dire.
00:01:40un don pour synthétiser les
00:01:42choses. Oui, donc euh, juste
00:01:45pour dire ou euh, Multi-
00:01:47tide Magazine, spécial
00:01:48élections deux-mille-vingt-
00:01:49quatre, législatives deux-
00:01:50et dans un magazine qui fait ce rôti-là, et je fais un éditorial, quand on écrit deux semaines avant,
00:01:57qu'il y a un changement qui est arrivé dans Maurice, depuis la 13ème élection générale,
00:02:03il y a une maturité de gens, le concept, ça se fait tabou 4 à 14, il finit éclaté, et ville,
00:02:11village, les gens ont le même frame of mind, ils pensent presque pareil. Et ça finit de
00:02:18traduire dans les urnes, ça finit de traduire dans les urnes, les leçons attirées de ça,
00:02:25l'argent, rien que l'argent, c'est pas tout, du monde il vote avec sa conscience,
00:02:34du monde il vote avec son coeur, et ça c'est une bonne leçon que les politiciens m'ont attiré,
00:02:41c'est ça la maturité de Maurice, il y a beaucoup de gains, hausse de la pension considérable,
00:02:5014ème mois, et moi j'ai écouté beaucoup de gens qui ont gagné de l'éducation,
00:02:56qui sont venus travailler à Maurice, il y a 14ème mois, qu'est-ce qui fait 14ème mois,
00:02:59qui a raison, est-ce qu'il nous a permis de faire ça ? Il y a des gens qui tombent dans la casse ouvrière,
00:03:04des PCR, des ouvriers, des maçons, et les gens réfléchissent aujourd'hui,
00:03:10on ne peut pas leur dire, on ne peut pas leur dire, et les raisons, on développe ça au cours de
00:03:17ces émissions-là, il y a beaucoup de raisons qui font qu'il y a une période d'élections,
00:03:21une des bonnes raisons, c'est qu'il y a Diagnate qui a face à lui l'opposition parlementaire,
00:03:29il y a l'opposition extra-parlementaire, après il y a M. Moustasse, qui est devenu un game-changer,
00:03:37et Dimonide réalisé qu'il n'est pas capable de donner un troisième mandat à Kobita Diagnate,
00:03:44qui a été le vrai Premier ministre de Maurice, ça impèse bien lourd dans la balance,
00:03:53La péréception, vous pensez, vous savez, péréception là, accentuer après...
00:04:00Quand on écoute les sons, les instructions qu'ils vous donnent aux commissaires de police,
00:04:02les instructions qu'ils vous donnent X, Y, Z, on n'a pas de démenti,
00:04:06je dis que c'est juste de la voix, mais il n'y a pas de propos, etc., jamais je n'ai démenti ça,
00:04:10et ça, ça me fait beaucoup réfléchir, après, tu connais, il y a des affaires qui arrivent,
00:04:16il y a des réseaux sociaux qui sont coupés, etc., mais finalement, dans une politique où il y a de l'humilité,
00:04:22il ne faut pas avoir de l'arrogance, tu connais, hier, je me suis triolé, je me suis dit qu'il y avait un problème,
00:04:30et les temps, il peut gagner, et son adversaire, Kalichin, un adversaire farouche,
00:04:37il donne Kalichin la main, il dit, je te connais, nous restons toujours adversaires, mais pas ennemis,
00:04:45c'est à un autre niveau, et ils pensent autrement, c'est ça que l'humoriste a besoin, pas mal de petitesses,
00:04:55je vais te donner un petit exemple, moi, mon pensée, ça s'est fait exprès,
00:05:00vous faites Manjimoun, vous voyez Manjimoun, à gauche, à droite, vous faites votre poste candidat,
00:05:04147 candidats, juste sachant que résultat, on ne peut pas le donner tout de suite,
00:05:10dont 4, pourtant, on n'est pas trop d'un, est-ce que c'est ça la démocratie ?
00:05:14L'AMBC, on ne peut pas faire le procès de l'AMBC, l'AMBC, tout au long de cette campagne,
00:05:20peut-être s'il y avait une pétition électorale, au cas où, on ne sait pas,
00:05:23s'il y avait une pétition électorale, c'est maintenant qu'il est contesté,
00:05:25alors que l'opposition n'a pas gagné l'élection, mais l'AMBC, il dépasse les bonnes,
00:05:32il viole, tout bas de la loi, il est entré avant l'élection, rien à faire,
00:05:382-3 jours avant l'élection, il met une rideau au couloir orange, non, mais franchement,
00:05:44et c'est pas possible, moi, j'ai fait mon devoir, j'ai de l'information,
00:05:47presque tous les jours pendant la campagne électorale,
00:05:50c'est ce que j'ai fait pendant que j'étais à l'Express,
00:05:52j'ai de 7h30 à 8h, une propagande, une propagande one-sided pour le gouvernement,
00:06:01mais demain, vous prenez une cassette comme ça, vous allez montrer ça, une pétition électorale,
00:06:06au presse-question, une élection cassée, et il y a un abus, il y a l'arrogance,
00:06:12après, il y a beaucoup d'opacité, les gens posent des questions,
00:06:16et après, il y a les facteurs économiques, la hausse du coût de la vie,
00:06:23mais maintenant, à chaque fois que les gens disent qu'il y a une augmentation de salaire,
00:06:26maintenant, 2 000 roubles pour les enfants, médicaments pour les enfants, etc.,
00:06:30le public, le populaire, les petits gens, ils posent des questions,
00:06:34comme si on disait comment on fait pour payer ça,
00:06:36il y a beaucoup de casse-pouce aussi, comment on fait ?
00:06:39Je dis que les gens ne sont pas contents de mettre ça dans leur poche,
00:06:42malgré qu'ils le connaissent, à la fin du mois, ce n'est pas plus facile,
00:06:45mais ils ne sont pas tellement forts dans ce qu'ils nous donnent là,
00:06:48donc les Mauriciens, foncièrement, ils sont contents de se libérer,
00:06:54ils sont contents de ce qu'ils appellent l'esprit démocratique, c'est très important.
00:06:58Une autre affaire, quand on bouche un bon résultat,
00:07:02nous dire 4 à 14, il y a une belle différence,
00:07:05c'est que dans les régions rurales, ils votent beaucoup plus, massivement.
00:07:07Oui, dans le pourcentage, les taux de participation.
00:07:11Mais ça, c'est assez habituel, dans les villes,
00:07:13les régions rurales votent traditionnellement quelques pourcentages de plus que dans les villes.
00:07:18Beaucoup plus, mais aussi, il y a un gros…
00:07:22d'ailleurs, vous pensez que maintenant, on peut mener de l'avant avec ça,
00:07:25et il faudrait s'attendre à ce qu'il y ait des élections municipales,
00:07:28à mon avis, assez vite, peut-être décembre,
00:07:30et les citadins ont été privés des élections municipales depuis plus de dix ans.
00:07:34Il y a un cocktail explosif qui fait que ça a explosé le jour des élections,
00:07:42disons qu'ils ont voté avec…
00:07:43Allez, Richard, davantage un vote de rejet,
00:07:47ça ne veut pas dire qu'il y ait un vote d'adhésion,
00:07:49qu'on ne trouve pas ce résultat-là.
00:07:52Non, définitivement, c'est un vote de rejet, et de rejet massif.
00:07:55L'Éclair qui s'est la marmite bouillonnée que la colère,
00:08:00les frustrations typées,
00:08:03animent des franches de plus en plus importantes de la population.
00:08:07Nous finissons bien sûr ces dernières semaines
00:08:10avec un événement et les enregistrements de Miss et Moustache
00:08:14qui finissent de plus en plus dresse des pans entiers de la population contre.
00:08:18Mais on constate aussi cependant que depuis 1995,
00:08:23aucun gouvernement n'a fait plus de deux mandats.
00:08:26C'est aussi un signe de maturité importante de la part de notre population
00:08:32qui commence à approcher, qui commence à poser des questions
00:08:36et qui peut challenger la classe politique ambiante.
00:08:41On constate aussi que ça fait deux fois en dix ans
00:08:46qu'on peut mettre des rôles sur les questions
00:08:49qui touchent aux institutions, à la manipulation et aux choses des institutions.
00:08:53Après se traverser du désert,
00:08:55nous péguignons à nouveau un retour de David Ramboulam,
00:08:59tel un peu le phénix qui est rené de ses cendres,
00:09:02et qui par conséquent a su et a eu à faire preuve d'humilité
00:09:06pour qu'il est capable, pour reprendre souvent de propres paroles,
00:09:10de regarder les électeurs des yeux dans les yeux
00:09:13quand il se peut faire notamment le porte-à-porte dans ce circonscription.
00:09:16Il a une soif d'équité, il a une soif de justice
00:09:22qui finit mêle-là en même temps que les questions économiques,
00:09:26que les questions de souffrance par rapport au pouvoir d'achat.
00:09:32Nous finissons quand même par moins de sept séries de mesures
00:09:36et non pas contrairement à 2019,
00:09:39quand il gagne les promesses sur trois choses.
00:09:41L'extension du métro, le métro gratuit pour les vieux et les étudiants
00:09:45et l'augmentation de la pension de vieillesse de 9 000 à 13 500,
00:09:50chose que nous ne trouvions seulement tout récemment.
00:09:53Or, depuis la fin de l'année dernière,
00:09:54nous ne gagnons pas moins de sept séries de mesures
00:09:57qui finiront de cible des publics bien précis,
00:10:01les vieux, les 18-25, les 18-35,
00:10:05les fonctionnaires, les policiers, etc.
00:10:08Et nous pensons que le Premier ministre sortant,
00:10:12et maintenant démissionnaire,
00:10:14finit par gagner un rapport de l'ANSS
00:10:18qui traitait le pouls de la population.
00:10:21Il s'est trouvé que, malgré tout ça, la mayonnaise ne prenait pas.
00:10:25Et donc, il s'est fini et renchéri un court moment de la campagne électorale.
00:10:31Il a gagné, notamment après l'annonce du 14e mois
00:10:36et le meeting que l'Alliance des Peuples a signé à Phoenix
00:10:41avec des foules à peu près comparables.
00:10:44Mais, je pensais qu'il finit par gagner l'effet contraire.
00:10:47Il finit par convaincre beaucoup de gens qui ne participent pas à voter,
00:10:51d'aller voter.
00:10:53Et c'est bien souvent ces pourcentages supplémentaires qui font la différence.
00:10:57Mais une victoire de cette ampleur
00:10:59prouve quand même que c'était une vague
00:11:02qui venait du très fond de l'île Maurice, très profonde.
00:11:08Après les mécontentements qui finirent d'arriver,
00:11:12et de tout ce qui finit par être révélé par les révélations
00:11:15sur la vieille moustache et autres,
00:11:19les gens tenaient tout simplement assez.
00:11:21C'était un temps de pourrissement de la base au sommet du côté gouvernemental.
00:11:29Et on trouve le résultat dans les urnes qui donnent ce résultat-là.
00:11:34N60 n'est pas arrivé par pur hasard.
00:11:38Même si nous avons un système électoral
00:11:40qui favorise l'émergence des grosses majorités,
00:11:43nous le trouvons en 2019 dans le cadre d'une lutte à trois,
00:11:47où 37,7% sur 76% de participation
00:11:51donne une majorité confortable au régime 19-24.
00:11:56Eh bien, si on gagne 60,
00:12:00c'est par une circonstance précise,
00:12:02comme les deux dévaluations en 79-81,
00:12:05la crise économique, le vieillissement du régime d'alors,
00:12:10ou encore en 95, la fameuse crise scolaire,
00:12:14la phrase « démons »,
00:12:15et tout ce qui amène finalement à l'éjection de Sahani Roudjognot
00:12:20à l'époque de son poste de Premier ministre et des 60-0.
00:12:23– Les indécis, ils viennent rôler terminant dans sa grande victoire.
00:12:28– Eh bien justement, mais tiens, c'est là ton bout.
00:12:30Oui, il est facile d'être wise after the event,
00:12:33mais seulement, je veux dire,
00:12:34on ne va pas dire si le Premier ministre,
00:12:36qui lui, est bien renseigné,
00:12:37sans l'information,
00:12:39mais je veux dire que personne n'a pas osé dire qu'il se prenait un 60-0
00:12:43à peut-être une ou deux semaines.
00:12:45– Est-ce que quelqu'un a osé dire à Pravin Jognot
00:12:47qu'aujourd'hui, il ne peut pas ramasser un sac,
00:12:50enfin, il ne peut pas ramasser un crochet de filles ?
00:12:53Laisse-moi servir sa mot anglais là pour ne pas dire autre chose.
00:12:56– Moi, je pensais que jusqu'à trois semaines des élections,
00:13:02je n'allais pas tenir un 60-0.
00:13:05Mon pensée qui…
00:13:07Bon, déjà, peut-être la première nuance qu'il faut faire,
00:13:10ce n'est pas le 4 à 14, c'est le 5 au 13.
00:13:13Le Hindu Belt, c'est l'équivalent politique,
00:13:16qui fait la différence, c'est le 5 au 13.
00:13:18Et quand on regarde les élections de 2019,
00:13:21du 5 au 13, c'est-à-dire donc neuf circonscriptions,
00:13:2427 sièges, Pravin Jognot, 24 sièges aux 27.
00:13:28Et à mon avis, dès le départ, dès le début de ce mandat,
00:13:33le gouvernement Jognot, il décide de consolider le 5 au 13.
00:13:39D'ailleurs, il y a une certaine radicalisation…
00:13:43– De son langage.
00:13:44– De son langage, de ses nominations, de ses décisions,
00:13:49jusqu'à… durant les cinq années.
00:13:52Et à mon avis, au départ, le vote électoral de 2024,
00:14:00c'était largement une révolte des minorités.
00:14:05Parce que, dans une large mesure,
00:14:08toutes les minorités finissent en se disant offensives.
00:14:10– Etienne, c'est juste pour vous prendre la parole.
00:14:14Vous savez, moi, me suivre les politiques de haut terrain,
00:14:20je pense ici, quand on analyse le meeting du 1er mai de Jognot à Fakwa,
00:14:28et le meeting du 1er mai du Parti Travailliste à moi-même,
00:14:32la composition, je ne suis pas sûr qu'on conclue l'alliance,
00:14:38quand on regarde la composition de la foule dans le meeting du 1er mai
00:14:42du Parti Travailliste à Pau-Louis,
00:14:44il commence déjà à donner une baromètre
00:14:47que les régions rurales, les jeunes, ils descendent, ils mobilisent.
00:14:52Qu'est-ce que c'était, ces gens qui sont venus le 1er mai ?
00:14:55C'était des jeunes sortis dans les régions rurales qui ont des qualifications,
00:14:58qui ont des diplômes, beaucoup,
00:15:00qui ne peuvent pas avoir un travail convenable.
00:15:03Et je me suis dit, c'est ça, mes camarades, faites attention,
00:15:07on mobilise ces gens qui sont sortis dans les régions rurales,
00:15:09dans le numéro 5, dans le numéro 6, dans le numéro 9,
00:15:12dans le numéro 10, je me suis dit, non, mes camarades, non,
00:15:14et tout ça, je me suis dit, c'est ça,
00:15:17je me suis dit, il y a une tendance qui peut élever.
00:15:19Et il ne faut pas négliger pourquoi il y a des gens de 70 ans,
00:15:25des gens qui ont des pensions, etc.
00:15:27Mais ce n'était pas impressionnant,
00:15:28ce n'était pas impressionnant, c'était juste le côté visuel
00:15:31quand on regarde les réformes,
00:15:33et les réformes, on attend, je crois qu'il y a beaucoup de gens,
00:15:37mais le warning qui finit, commence à se donner depuis ça,
00:15:43mais je vous dis, l'autre warning,
00:15:45quand la population peut commencer à se grogner,
00:15:48c'est quand le Speaker peut, à tous deux bras,
00:15:51expulser chaque semaine,
00:15:55il peut expulser le parlementaire de l'opposition,
00:15:58et ça peut passer en direct à la télévision.
00:16:01Moi, j'ai des gens qui n'aiment pas que les partisans travaillent,
00:16:04qui n'aiment pas que les partisans soient eux-mêmes,
00:16:06et c'est des gens qui sont un peu indécis,
00:16:07je me suis dit, ce n'est pas possible.
00:16:08C'est clair qu'effectivement, nous finissons une élection
00:16:12quand les seules questions économiques
00:16:16n'ont pas finit nécessairement à dominer.
00:16:18Et ça, c'est une affaire assez importante,
00:16:20un phénomène qui est très rafraîchissant et très réjouissant,
00:16:25parce que le Mauritien finit de montrer
00:16:27son attachement à la démocratie,
00:16:29précisément en voulant indiquer de manière loud and clear,
00:16:34assez, nous n'avons pas les seins.
00:16:37Et c'est cette soif de liberté qui finit à réfléter,
00:16:40précisément, dans une certaine liesse, même, à part un moment,
00:16:43quand nous trouvons les gens qui se mettent à danser sur les rues,
00:16:49ou les gens qui spontanément chantent l'hymne national,
00:16:52à part un moment.
00:16:53Mais pour revenir à cela,
00:16:54il faut revoir le point de départ.
00:16:56C'est-à-dire, quand tu gagnes l'élection en 2019,
00:16:59nous n'avons pas une approche radicale
00:17:01de la part du gouvernement de Jeannette.
00:17:03Stupide, l'homme.
00:17:04Voilà, stupide, parce que...
00:17:05Parce que vous gagnez 70% des gens qui ne vont pas voter pour vous,
00:17:08et au lieu d'élargir votre base,
00:17:11vous faites l'illoin de précaré.
00:17:14Voilà, grosse erreur d'acte, grosse erreur de principe même,
00:17:17parce que, oui, là, on regarde comment, finalement, l'injustice,
00:17:22au niveau des nominations, au niveau des décisions.
00:17:25On voit un simple exemple,
00:17:26quand on regarde le problème d'Athea Van Tamel, qui est tirée,
00:17:30au tour de l'Union Européenne.
00:17:32Il n'y a pas seulement le fait de s'en prendre aux gens,
00:17:35ou de barrer la place aux gens,
00:17:37mais aussi de vouloir faire tomber des gens.
00:17:40On ne va plus à une mesquinerie par moment.
00:17:42Et ce qui nous fait entendre,
00:17:44qu'on le veuille ou pas, avec les enregistrements de M. Moustache,
00:17:48qu'on nous fait dire, mais c'est quoi ça ?
00:17:51C'est démoniaque ou quoi ?
00:17:54C'est pour ça que je me disais, avant, pour moi,
00:17:56avant trois semaines de cela, d'accord ?
00:17:59Noël, dans mon esprit...
00:18:01Tu es capable de mettre 70 euros ?
00:18:02Oui, 70 euros, peut-être Noël.
00:18:0380, 90, 70 euros, il y a trois, quatre semaines de cela.
00:18:06Ce qui est passé, dans l'esprit, pour moi, c'était la politique de 2019,
00:18:14les pays culminés, il y en a sûrement...
00:18:16Avec ça, il faut un apport au niveau rural.
00:18:19Et puis, là, qu'est-ce qu'ils font ?
00:18:21Là, ils amènent, en parallèle, une politique de carotte à tout va.
00:18:28Là, ils font une identification.
00:18:31Si ce vote 5 ou 13 n'est pas suffisant pour gagner les élections,
00:18:37ils prennent une approche carotte, ils ciblent différents segments,
00:18:43les vieux, les jeunes, les femmes, différents segments qui votent,
00:18:51pour dire...
00:18:53Ils compensent ça, s'ils en ont...
00:18:55Voilà, n'importe quel manquement, ils ne compensent pas ça.
00:18:58D'ailleurs, quand on regarde toutes les mesures qui étaient annoncées au fur et à mesure,
00:19:02on voit, un côté, après la politique de 2019 à 24,
00:19:07maintenant, le Nord, l'approche des carottes,
00:19:10quand on regarde le budget, déjà, de M. Padayatchi,
00:19:15un an avant, il allait à l'État, il nous trouve donc...
00:19:17– Mais là, c'est la preuve que ce qu'on appelle le « ringanamix » n'a pas marché.
00:19:24– Non, c'était... Alors, pour moi, qu'est-ce qui se passe après ?
00:19:28À l'opposé de tout ça, ça fait trois ans, tu peux dire,
00:19:32pour contregarder cette politique, tu es dans, simplement, la stratégie du dégoût.
00:19:37– Oui.
00:19:38– La stratégie du dégoût,
00:19:39je vois Michael qui est là avec moi pendant un an,
00:19:41pendant qu'il ne fait pas le Monde des Peuples,
00:19:43je peux l'expliquer, à l'heure, sa question,
00:19:45c'est comme le problème de la question parlementaire,
00:19:46qui nous trouvait, nous trouve dégoût.
00:19:48Parce qu'il n'y a pas de question de passe-droit, d'énormité,
00:19:51il n'y a pas de question de népotisme, de corruption, de pourrissement des institutions.
00:19:55Donc, à l'opposé de cette politique, donc, du gouvernement,
00:19:58tu es dans cette stratégie du dégoût.
00:20:00Et c'est pour ça qu'il me dit, il y a trois semaines,
00:20:02déclic, M. Moustasse.
00:20:04Et ça, ça fait un moment, un apogée du dégoût.
00:20:08– Parce qu'effectivement, un nom qui finit en D,
00:20:11probablement, bien des gens finissent par reconnaître un parent, un ami, un voisin...
00:20:17– C'est ce qui beaucoup dit, une connaissance...
00:20:20– Qui fait une victime, ou qui fait une guême.
00:20:22– Une confirme, j'en doute.
00:20:24– Mais moi, à chaque fois...
00:20:26– Et bien souvent, désormais, où il n'y a pas de permis,
00:20:30ben voilà l'explication.
00:20:32Où il n'y a pas de telle ou telle licence,
00:20:35où il n'y a pas de telles affaires, parce qu'il ne finit pas où.
00:20:39Donc, vrai ou faux, c'est monté dans la tête des gens.
00:20:42– Rapidement, je vous attends là au téléphone.
00:20:44– Il y a un autre facteur qui nous soulève tout le temps.
00:20:52Et maintenant, il n'y a pas trop qu'à se rater.
00:20:54Là, quand le MMM et le poste de travail, ils se passent à l'alliance, là.
00:20:59Il y a une véritable danger pour Diogne qui fait...
00:21:01Parce qu'ils maintenant, ils font l'alliance sur la formule qu'ils ont fait en 1995.
00:21:07C'est-à-dire, en 2014, au pays des élections,
00:21:09parce qu'ils ont fait un changement constitutionnel pour le portage du pouvoir.
00:21:13– Ils n'ont pas de convaincance.
00:21:14– Je dis comme ça, c'est un marketing là.
00:21:16Par contre, nous faisons un autre marketing, nous nous référons en 1995.
00:21:19Et quand ils ont fait ça en 1995, ils n'ont aucun résultat en 2019.
00:21:22Le MMM fait ce 22%, le poste de travail se fait à peu près dans les 32%.
00:21:27Mathématiquement, moi je dis que N plus 1 n'est pas fait à cause de la mathématique politique.
00:21:31Mais moi, c'est exactement ça qui est arrivé.
00:21:33C'est l'alliance qu'ils ont faite là.
00:21:35– Non, effectivement, ils n'ont pas fait N plus 1 égal 2.
00:21:37Ils ont fait même N plus 1 égal...
00:21:38– Mais avant, nous voulions nous rappeler là.
00:21:41– Salut, nous écoutons un coup, c'est Justin Tchannelau.
00:21:45Et Naboudia est Justin Tchannelau historien, donc il suit beaucoup d'élections.
00:21:49Mr Tchannelau, bon après-midi et merci de nous avoir platé aujourd'hui.
00:21:54– Bon après-midi tout le monde. Bon après-midi à tous, j'espère.
00:21:58– Allez, Justin Tchannelau, qui vous analyse de la campagne ?
00:22:03Qu'est-ce qui n'a pas marché et qu'est-ce qui a marché ?
00:22:06– Avant nous d'analyser la campagne, il y avait une évolution dans le sondage.
00:22:12On avait en moyenne une graphe, comme si l'évolution de la confiance de l'électorat
00:22:18en le gouvernement était partie de l'opposition depuis 2020 à 2024,
00:22:25avant les élections, avant la dissolution.
00:22:27Il y avait comme si les gens qui ont une certaine confiance en le gouvernement
00:22:35et en l'opposition, en 2020, selon le sondage, il y en a 38% qui ont beaucoup de confiance
00:22:44dans le gouvernement et 40% qui ont beaucoup de confiance dans l'opposition.
00:22:52En 2022, il y a un autre chiffre, il y en a 41% qui ont confiance dans le gouvernement
00:23:01et seulement 37% qui ont confiance dans l'opposition.
00:23:07À 50% des gens qui n'ont pas de confiance du tout dans le gouvernement,
00:23:13en 2020, il y en a 59% qui n'ont pas de confiance du tout dans le gouvernement
00:23:21et 57% qui n'ont pas de confiance du tout dans l'opposition.
00:23:26En 2022, la situation va être un petit peu changée, il y a 58% des gens qui ont confiance dans l'opposition
00:23:34et 56% des gens qui n'ont pas de confiance du tout dans le gouvernement.
00:23:40En 1964, si on prend un sondage, il y a 63% des gens qui ont confiance dans le gouvernement
00:23:49et 63% qui n'ont pas de confiance dans l'opposition.
00:23:54Certains gens qui ont beaucoup de confiance dans l'opposition, en 2024,
00:23:58ils servent seulement 26% à 5% dans le gouvernement.
00:24:03C'est-à-dire qu'en 2024, la majorité des gens électriques n'ont pas de confiance
00:24:14ni dans le gouvernement ni dans l'opposition.
00:24:18Et là, c'est pour ça qu'il veut dire, et les autres sondages l'ont montré,
00:24:23que 70% ou 60% des gens n'ont pas de confiance dans aucun parti mainstream
00:24:30et qu'ils ont envie d'un changement au niveau des ministres
00:24:34mais ils n'ont pas de confiance dans le parti extra-parlementaire.
00:24:38Donc, il veut dire qu'il y a une situation où une grosse majorité des gens
00:24:42est un défi quand il arrive une solution.
00:24:46Et ça, c'est normal, c'est qu'avec les autres qui vont le dire pour ça,
00:24:49quand on peut s'améliorer sur ça, il veut dire quoi ?
00:24:52Puis, l'électorat mauricien, il est bien changé depuis les années 2010, même avant,
00:24:58il y a un électorat bien clair qui est fidélisé avec son parti traditionnel.
00:25:04Quand il y a 70% des gens qui se fidèlent à ce parti,
00:25:0930% du parti qu'il vient d'essayer et que ça n'a pas eu le côté de l'autre,
00:25:13peut-il bouger ? C'est ça, c'est un élection.
00:25:15Si vous trouvez une situation où il y a 70% des gens qui ne sont pas fidélisés,
00:25:20ça veut dire quoi ?
00:25:21Ça veut dire que c'est le déroulé de la campagne électorale
00:25:25qui décide l'issue de l'élection.
00:25:27C'est-à-dire que, si on a envie qu'on comprenne, on fait une analyse,
00:25:30surtout, on ne va pas dire qu'il n'y a pas d'importance,
00:25:33on fait une analyse sur comment l'élection électorale s'est déroulée.
00:25:38Après, j'ai un peu mon expérience,
00:25:40vous connaissez parce que je suis même parti politique,
00:25:43même responsable, même régional en France,
00:25:45donc vous pouvez dire qu'il y a une campagne électorale.
00:25:49Bien souvent, dans certaines situations,
00:25:53au départ, le gouvernement a eu beaucoup de problèmes
00:25:57parce qu'il y a eu beaucoup de frustrations inaccumulées.
00:26:00Un ministre, un député descend de l'autre terrain,
00:26:02l'autre député descend de l'autre terrain,
00:26:03donc il y a eu toutes sortes de problèmes.
00:26:05Mais seulement, dans certaines situations,
00:26:07il y a plusieurs phases d'une campagne électorale.
00:26:10Après, une deuxième phase, le gouvernement dit qu'il y a ce travail,
00:26:14il réussit, il gagne un bel vote légitimiste,
00:26:17il renverse l'avatar,
00:26:19bien souvent, nous, on dirait qu'il y a un travail de l'autre terrain,
00:26:22il pense qu'il y a une élection,
00:26:23mais quand ça vague, les légitimistes réunissent et perdent l'élection.
00:26:28Souvent, ils n'arrivent plus.
00:26:29Alors, qu'est-ce qui est arrivé dans cette campagne-là ?
00:26:31Au départ, le gouvernement, il y a eu beaucoup de problèmes
00:26:35parce qu'il ne parlait rien sur la liste candidat,
00:26:37mais ça allait normal d'un certain point du temps.
00:26:40Normalement, ce stratégie, l'éthique,
00:26:44il connaît qu'il y a beaucoup de problèmes,
00:26:48il voit les passants, qu'il y a une belle base,
00:26:50puis les autres, ça va pas bien le faire, tout là-là,
00:26:52mais après, vous trouvez, la confiance,
00:26:54on a besoin de faire les mêmes mesures,
00:26:57c'est confiance à l'éthique, mais quand même,
00:26:5960% du monde parle les personnes,
00:27:01plus même que 60%.
00:27:03Et c'est carrément ce qui,
00:27:04L'une pensée, quand il fait son alliance
00:27:06avec Xavier Dupal, non seulement,
00:27:08il pouvait représenter l'activité ethnique,
00:27:12un petit peu plus inclusif peut-être,
00:27:14mais aussi, il est poussé à faire ça
00:27:16pour tirer un peu le poids à l'eau,
00:27:18il fait allier quand même les négociations.
00:27:20En plus, tout le monde sait qu'il y a une négociation
00:27:22de ce genre-là, pour être sur le programme social,
00:27:25il est quand même assez, quand même,
00:27:27il a mis le salaire minimum, il a mis l'allocation,
00:27:29et tout, c'est une promesse électorale.
00:27:32Donc, après, c'est l'élimination de l'élixir,
00:27:34vous avez le boulot.
00:27:35Mais qu'est-ce qui est arrivé ?
00:27:35Nous, on a une situation totalement inédite,
00:27:38quand nous ne guérissons pas l'électorat,
00:27:40par rapport à les autres programmes électoraux.
00:27:42Non seulement, ça grandit, on met des cycles,
00:27:45mais aussi, on trouve une situation,
00:27:47une nouvelle chose inarrivée, bien inédite,
00:27:53et qui convient, si elle vit les réseaux sociaux.
00:27:55Ça, moi, j'ai appelé M. Moustapha,
00:27:58parce qu'il a fait une analyse,
00:27:59parce qu'il n'y a pas eu le temps
00:28:01d'analyser cette communication politique.
00:28:04Parce que, moi, mon frère...
00:28:05Juste un moment, juste un moment.
00:28:06Donc, c'est, moi, je propose une arrivée
00:28:08pour que nous prenions le temps pour rien.
00:28:09Je propose qu'on fasse une pause.
00:28:10Donc, nous prenons le temps pour rien,
00:28:11et après, parce que je pense qu'il y a
00:28:13intéressant ce qu'il peut dire,
00:28:14et je pense qu'il faut un petit peu de temps,
00:28:17donc, on va pas couper après,
00:28:19parce que là, on parle de M. Moustapha,
00:28:20donc, selon l'analyse,
00:28:22comment M. Moustapha fait de la campagne ?
00:28:24Nous prenons la pause, et après, on reprend.
00:28:26Après, vous restez en ligne,
00:28:27et après, vous poursuivez avec vos arguments.
00:29:01Vos hits musiques préférés en clip,
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00:32:57Donc, c'est la seule où vous avez la communication politique de M. Moustapha.
00:33:01Parce que l'élément fondamental,
00:33:03qu'il fait, il ne remet qu'une question
00:33:05d'allégation scandale avec
00:33:07le prébordiaux à débattre
00:33:09devant de la scène.
00:33:11Il capote
00:33:13complètement la stratégie
00:33:15du gouvernement, et le deuxième,
00:33:17même au niveau de tous les sujets très sensibles
00:33:19qui est avec l'ethnicité,
00:33:21par exemple,
00:33:23quand il dit que vous allez battre
00:33:25la Vierge Marie, qu'il capote
00:33:27complètement tout le travail du PMSD.
00:33:29Donc, c'est ce qui fait
00:33:31que, moi, je dis que
00:33:33l'alliance Les Peppes, ce camp n'a jamais
00:33:35fait démarrer. Même quand
00:33:37ils mettent 14 mois, l'alliance Changement,
00:33:39qui le fait, ils comptent
00:33:41les tarifs, tout en disant
00:33:43c'est moi qui vais payer. Donc, c'est ce qui fait
00:33:45que la débat
00:33:47de l'alliance
00:33:49Les Peppes, elle ne passe pas
00:33:51parce qu'il y a 27%, 28%,
00:33:53il ne se passe pas 37%.
00:33:55Donc, il y a une pédition.
00:33:57Il y a une pédition, justement, de Choubré-Vignola.
00:33:59Mais, c'est qu'est arrivé
00:34:01maintenant, c'est qu'il y a
00:34:03une gars qui s'appelle M. Moustras
00:34:05qui peut-être son principal
00:34:07adversaire, il n'a pas qu'à répondre.
00:34:09Voici la manière qu'il y fait,
00:34:11une espèce de télé-nouvella, toujours
00:34:13en défensive, pas connaître ce qu'il peut faire.
00:34:15Et ça, il crache
00:34:17toute sa crédibilité, et en plus
00:34:19de ça, la manière qu'il peut faire,
00:34:21qui, vous pensez, le résultat
00:34:23était connu, peut-être,
00:34:25quelques jours avant les GFM, qui connaît
00:34:27des bouquins comme ça. Mais c'est marrant, si vous
00:34:29suivez ce résultat-là, c'est un mot de délit.
00:34:31Moi, moi, je suis content que ce soit 1-0,
00:34:33que ce soit le dernier 1-0.
00:34:35Parce que, 1-60,
00:34:37c'est l'aberration d'un système démocratique.
00:34:39Le système démocratique,
00:34:41il va baser, là, franchement,
00:34:43que ce soit, il va baser le système
00:34:45ouest-ministérien, que l'opposition
00:34:47est institutionnalisée
00:34:49à travers le poste
00:34:51de l'opposition,
00:34:53et qui,
00:34:55le premier ministre, supposait consulter
00:34:57dans la domination de plusieurs personnes.
00:34:59Et l'opposition, elle a un rôle très important
00:35:01de publicatrice, comme tu le préjuges.
00:35:03Donc, l'opposition est essentielle
00:35:05pour le fonctionnement
00:35:07du système. Même pas seulement
00:35:09PNQ, l'idée de l'opposition.
00:35:11Parce que, l'idée de l'opposition est arrivée.
00:35:13Vous avez l'obligation d'investir
00:35:15dans le système, il y parle de la
00:35:18Et là, il y a les étoiles.
00:35:20En 82, c'est Gaëtan Duval,
00:35:22et en 95, c'est Nicolas...
00:35:24C'est Gaëtan Duval d'abord, après Nicolas Von Mali.
00:35:26Nicolas Von Mali est quelqu'un qui...
00:35:28Jusqu'à ce qu'il peut le bironger,
00:35:30donc, tout le gouvernement...
00:35:32Le problème, c'est qu'il est responsable d'une partie
00:35:34qui est uniquement concentrée
00:35:36le Rodrigue. Ce qu'il fait,
00:35:38c'est qu'il parle,
00:35:40il parle de la situation correcte.
00:35:42Donc, là, il parle,
00:35:44il ne parle rien, mais
00:35:46il veut dire que la solution,
00:35:48c'est une donne de proportionnelle
00:35:50plus élevée. Parce qu'il y a un autre problème.
00:35:52C'est pas qu'un même poste.
00:35:54Si tu gagnes 28% de l'électorat,
00:35:56il y a toujours des députés.
00:35:58Et l'ironie de cette affaire,
00:36:00c'est que c'est l'MSN qui donne
00:36:02tout le changement qu'elle a proposé.
00:36:04Il n'y a pas d'idée qu'ils ont gagné ou perdu.
00:36:06Donc, ça, c'est important. Donc, on pensait
00:36:08qu'un
00:36:10élément plus important, un changement
00:36:12important, c'est de nous
00:36:14donner un système plus juste, plus proportionnel.
00:36:16Et ça, il y a un 604 sans ça.
00:36:18Pourquoi ? Là, c'est un
00:36:20élément fondamental pour ne pas
00:36:22gagner une NT3.
00:36:2460, c'est une aberration.
00:36:26Et en plus, 60, c'est le problème, au niveau
00:36:28fonctionnement des avis politiques.
00:36:30La nature, par contre, l'évident.
00:36:32Quand on gagne 60,
00:36:34un risque de cachette est plus grand.
00:36:36Il n'y a pas d'une qui gagne d'un poste.
00:36:38Il y en a d'autres. L'opposition,
00:36:40elle crée une tension à l'intérieur
00:36:42de la majorité.
00:36:44Donc, il est important qu'on
00:36:46réfléchisse à ce qui se passe.
00:37:12...
00:37:14Donc, 37% en 2019.
00:37:16Et en fait,
00:37:1828,8% de l'électorat
00:37:20en terme réel.
00:37:22Et là, je vous dis le 27%.
00:37:24Le 27%,
00:37:26c'est bien ramené à...
00:37:28sur les 27%, à 79%.
00:37:30Et les 27%,
00:37:32on équivaut à 37% dans l'élection.
00:37:34Et le MMM,
00:37:36et le parti terroriste, qu'on voit,
00:37:38en 2019,
00:37:40il était à 54%.
00:37:42Ce qui a démontré qu'il n'y a pas eu
00:37:44d'effritement de ces deux parties-là.
00:37:46Ce qui est arrivé, c'est que
00:37:48c'est le MSM qui a fait les frais.
00:37:50Et il y a eu un swing
00:37:52d'à peu près 8%,
00:37:54qui a fait une bouse.
00:37:568% c'est beaucoup.
00:37:58Il y a presque un million,
00:38:00quelques poussières d'électeurs
00:38:02qui ont enregistré.
00:38:04Quand on a fait ce swing-là,
00:38:06il a donné le résultat.
00:38:08C'est que nous nous sommes considérés
00:38:10qu'en 2019, nous y gagnons
00:38:1276% de participation contre 79%.
00:38:14Parce que 80%,
00:38:16c'est à peu près là.
00:38:18Alors, le chiffre continue de parler d'elle-même.
00:38:20Mais voilà,
00:38:22l'autre problème, c'est la crédibilité
00:38:24des sondages.
00:38:26Il y a une sondage, Pulse,
00:38:28après nous avons trouvé que celui qui fait sa sondage,
00:38:30Pulse Analytics,
00:38:32il finit gagnant de la monnaie avec MIC,
00:38:34que le type me connaît.
00:38:36Il y a un chiffre de 1,5 million de dollars
00:38:38qui va dans le pays.
00:38:40C'est une sondage très très bidon.
00:38:42Maintenant, il y a une autre sondage
00:38:44qui est
00:38:46une marquette
00:38:48dans tous les journaux.
00:38:50C'est que 68% des mauriciens
00:38:52n'ont pas parlé
00:38:54ni de Pravin,
00:38:56ni de Navin.
00:38:58Et faux de ce chiffre-là,
00:39:00M. Badin a deviné
00:39:02qu'il y a un slogan qui
00:39:04n'est ni Pravin, ni Navin.
00:39:06Ça nous fait une troisième force dans l'élection.
00:39:08Dans 68%,
00:39:10on est capable de gagner une grosse part du gâteau.
00:39:12Et quand on regarde les résultats,
00:39:14ça n'a pas été le cas.
00:39:16Vous comprenez ?
00:39:18Je crois que c'est autre chose.
00:39:20C'est les sondages.
00:39:22On a discuté de ça, justement,
00:39:24au Rentin, tout à l'heure.
00:39:26Je pense que dans l'instant T,
00:39:2868%
00:39:30des sondés
00:39:32ont estimé
00:39:34qu'ils aspiraient à un nouveau leadership.
00:39:36C'était ça, la question
00:39:38qui s'était posée la dernière fois.
00:39:40C'était probablement pas faux.
00:39:42Mais ce qui est arrivé, c'est que
00:39:44dans la campagne,
00:39:46dans le tempo de la campagne,
00:39:48contrairement à...
00:39:50D'abord,
00:39:52on a fait un écroulement complet
00:39:54des arguments de l'alliance TPEP,
00:39:56et la montée en puissance,
00:39:58probablement, d'arguments en faveur
00:40:00de l'alliance du changement.
00:40:02Mais dans le même temps,
00:40:04la supposée troisième force
00:40:06n'a pas réussi à proposer
00:40:08un argument ou un slogan
00:40:10ou quelque chose d'attractif
00:40:12de manière alternative
00:40:14à la population.
00:40:16Et la population, finalement, s'est retrouvée
00:40:18avec ce choix
00:40:20cône et lien de se dire
00:40:22mais
00:40:24est-ce qu'il nous prend risque
00:40:26de voir revenir
00:40:28au pouvoir des gens qui
00:40:30s'est justement calqué sur cette fameuse
00:40:32stratégie du dégoût ?
00:40:34Est-ce qu'il nous prend le moindre risque
00:40:36de voir ces gens-là
00:40:38revenir au pouvoir de la même manière ?
00:40:40Le concept
00:40:42de troisième force.
00:40:44Par exemple, nous avons fait une troisième force.
00:40:46Normalement, le même parti politique
00:40:48qui prend naissance
00:40:50et se prend naissance d'une crise.
00:40:52A l'exception du...
00:40:54Bon, il s'est mis au pouvoir.
00:40:56C'était une occasion
00:40:58pour un parti raté
00:41:00comme M. Bruneau-Lorette.
00:41:02Et quand il a l'affaire Wakashio,
00:41:04il a dit qu'il y avait une résistance, etc.
00:41:06Il y avait plus de cent mille personnes qui descendent.
00:41:08C'était l'occasion de faire un parti
00:41:10politique bien structuré.
00:41:12Mais après qu'il est arrivé,
00:41:14le parti a été sabordé.
00:41:16L'idée a été sabordée.
00:41:18Aujourd'hui, Bruneau-Lorette
00:41:20est un de ces gens-là.
00:41:22Il y a cent mille gens
00:41:24pour lui et dans Maïbou.
00:41:26Et ça, c'était prévisible. Il ne fallait pas être astrologue
00:41:28ou observateur pour trouver
00:41:30qu'il n'est pas du tout capable
00:41:32de se faire élire. C'était une illusion.
00:41:34Mais dans une crise,
00:41:36quand on a une crise
00:41:38de cette ampleur,
00:41:40l'écologie ou le patrimoine
00:41:42sont en danger. C'est à moi qui rapporte
00:41:44beaucoup l'argent dans l'industrie touristique.
00:41:46Si tu ne peux pas faire un parti structuré,
00:41:48tu n'es pas capable de tenir la route.
00:41:50Mais il a été sabordé.
00:41:52Il a été sabordé, il a été coulé
00:41:54comme un Titanic.
00:41:56Et là, on peut dire que c'est le même système
00:41:58de bipolarisation.
00:42:00Et s'il n'y a pas ça,
00:42:02s'il n'y a pas A, il n'y a pas B.
00:42:04Il y a beaucoup d'aspects qui sont évoqués.
00:42:06Il y a beaucoup d'aspects qui sont évoqués.
00:42:08Donc,
00:42:10à quelle conclusion?
00:42:12Parce qu'il n'y a pas fini, il n'y a pas closé.
00:42:14C'est l'aspect premier.
00:42:16Maintenant,
00:42:18quelle opposition?
00:42:20Ma première réaction pour avoir tout ce qu'il y a à dire.
00:42:22Ma première réaction,
00:42:24on regarde les chiffres.
00:42:26Comme mon camarade s'est dit avant,
00:42:28aux élections de 2019,
00:42:30le MSM score 36,95%
00:42:32des suffrages,
00:42:34des votes.
00:42:36Quand aujourd'hui,
00:42:38il arrive à 27%.
00:42:40Regarde ça dans sa
00:42:42conjonction, je vais t'expliquer du coup.
00:42:44Du 5 au 13,
00:42:46le 27,
00:42:48le 27,16,
00:42:50il y a un 24 là-dedans.
00:42:52Il prend une décision
00:42:54pour consolider ça.
00:42:56Immédiatement, ça veut dire,
00:42:58avec maintenant la stratégie du dégoût,
00:43:00en particulier,
00:43:02qui finit vraiment profond
00:43:04avec M. Moustas,
00:43:06on a un effritement de 10%.
00:43:08Sa 36,95 là,
00:43:10il arrive à 27%.
00:43:12Et immédiatement,
00:43:14c'est un 8%.
00:43:16Parce que t'es obligé de considérer
00:43:18que c'était 37% sur 76.
00:43:20Alors que là,
00:43:22c'est 27 sur 80.
00:43:24Non, non, c'est pas vrai.
00:43:26Donc, à 36,95%
00:43:28en 2019...
00:43:30Non, je veux parler que l'effritement est probablement supérieur
00:43:32à ces simples 8,9%.
00:43:34Non, je parlais sur l'effritement des votes exprimés.
00:43:3636,95% des votes exprimés en 2019,
00:43:3827% des votes exprimés
00:43:40en 2024.
00:43:42Résultat,
00:43:44il est perdu sur 24 sièges,
00:43:46dans les zones rurales.
00:43:48C'est pour ça qu'il m'a dit ceci.
00:43:50Pour moi, quand on regarde la stratégie du départ du MSM,
00:43:52c'était donc
00:43:54une approche communale,
00:43:56une approche radicale,
00:43:58qui fait tout ça,
00:44:00qui nous fait une réponse pendant 5 ans là.
00:44:02Et là,
00:44:04le résultat,
00:44:06la conséquence
00:44:08de cette approche du MSM là,
00:44:10c'est qu'il y a une minorité financière
00:44:12qui n'a jamais dans l'histoire de Maurice,
00:44:14je crois,
00:44:16avant le gouvernement de Zagnac,
00:44:18jamais, avant,
00:44:20n'a pas fait une origine
00:44:22à ne pas mettre un sino-mauricien
00:44:24ministre.
00:44:26Et le résultat...
00:44:28Non, non, il n'y a pas une seule journée.
00:44:30D'accord ?
00:44:32Il n'y a pas mis un candidat aussi.
00:44:34Le jour où il y a un candidat,
00:44:36il y a une piégée, il n'y a pas de métier.
00:44:38Il n'y a pas de métier.
00:44:40Il n'y a pas de communauté.
00:44:42Maurice m'espérait que ça c'est le message,
00:44:44pour moi, crucial,
00:44:46qu'il m'envoie au nouveau gouvernement.
00:44:48Que les mérites soient respectés.
00:44:50Qu'il nous reconnaît qu'il y a une Maurice plurielle,
00:44:52les mérites d'une nomination plurielle,
00:44:54les mérites d'une considération plurielle.
00:44:56Il n'est pas capable d'être
00:44:58one-sided ou two-sided.
00:45:00Et moi vous pensez non seulement à la question
00:45:02des nominations à ce sujet,
00:45:04mais c'est surtout
00:45:06l'établissement d'un level playing field.
00:45:08Que les mérites soient respectés.
00:45:10Je me tiens dans vos poches.
00:45:12À l'attention du nouveau gouvernement, évidemment.
00:45:14Mais ça amène,
00:45:16ça crée
00:45:18les situations,
00:45:20parce que la plupart des gens ont besoin
00:45:22simplement qu'il n'y ait pas d'autres qui sont là.
00:45:24La capacité d'arriver.
00:45:26Il y a la discrimination positive.
00:45:28Très important.
00:45:30Ce n'est pas un pays, malheureusement,
00:45:32que vous êtes dans là.
00:45:34Des discriminations positives.
00:45:36Je ne crois pas que Maurice
00:45:38ait une maturité
00:45:40pour permettre ça.
00:45:42Par contre, si on donne un level
00:45:44playing field, si on apprend
00:45:46à reconnaître les mérites,
00:45:48il n'est pas possible, si on rentre
00:45:50dans un grand endroit,
00:45:52surtout dans un grand
00:45:54pays parétatique,
00:45:56où il y a une communauté qui dit
00:45:58que ça veut dire nettoyer le drainage.
00:46:00C'est inacceptable.
00:46:02Ce n'est pas vraiment
00:46:04une discrimination positive.
00:46:06Le level playing field,
00:46:08c'est pour penser, de toute façon,
00:46:10qu'entre nous, nous,
00:46:12on peut gagner des compétitions.
00:46:14On peut utiliser le level playing field
00:46:16ou pas.
00:46:18Un constat qui n'a pas été fait par moi,
00:46:20par un diplomate étranger,
00:46:22basé à Maurice et basé
00:46:24à l'étranger, je dis qu'il y a une section de la population
00:46:26qui est ostracisée
00:46:28et qui a une mission
00:46:30diplomatique.
00:46:32Nous passons
00:46:34dans un deuxième aspect.
00:46:36Je me rappelle, Réjean Roff,
00:46:38il évoque souvent
00:46:40le trop plein de pouvoirs
00:46:42d'un premier ministre.
00:46:44Le terme utilisé, c'était un monarque élu.
00:46:46Un dictateur élu.
00:46:48Mais maintenant,
00:46:50nous retrouvons-nous
00:46:52avec un gouvernement qui est tout puissant.
00:46:54Oui.
00:46:56Hyper puissant,
00:46:58qui n'espérait simplement
00:47:00et étant donné
00:47:02que les deux principaux chefs
00:47:04de la nouvelle majorité, c'est Van Diemen,
00:47:06qui a un certain âge,
00:47:08qui peut approcher, qui peut aller
00:47:10vers ce qu'il peut indiquer
00:47:12être probablement le dernier mandat
00:47:14ou en tout cas le dernier coup
00:47:16avant la retraite,
00:47:18qui commence désormais par l'avenir,
00:47:20la relève, et qui parle
00:47:22de mots élégants tels que
00:47:24héritage, lié ici,
00:47:26nous espérait qu'il
00:47:28mettait à cœur
00:47:30la question de
00:47:32les maurices avant tout. Bien sûr.
00:47:34Nous ne pouvons pas nous naïfs, parce que
00:47:36le pouvoir est
00:47:38naturellement corrupteur.
00:47:40Mais c'est un besoin
00:47:42quand même de sagesse au sommet
00:47:44pour qu'il nous arrive.
00:47:46Et là, franchement, ces dernières
00:47:48cinq années, nous nous manquons totalement
00:47:50de cet élément de sagesse.
00:47:52Au contraire, nous nous trouvons presque de la folie,
00:47:54notamment au Parlement,
00:47:56nous nous trouvons une espèce
00:47:58de bulldog enragé
00:48:00qu'on a lâché
00:48:02et qui finit jeté dans l'arène
00:48:04au lieu de jouer des rôles d'arbitre
00:48:06et qui finit en faisant nous monter
00:48:08à ce tout point de vue
00:48:10et au point que ça finit en rage
00:48:12des sections de plus en plus importantes
00:48:14de la population et qui
00:48:16finissent en rejet
00:48:18qui finit en aboutir
00:48:20au résultat
00:48:22d'hier.
00:48:24Réveille-toi là, justement.
00:48:26Oui, réveille-toi là.
00:48:28Et devant ce...
00:48:30Il y a un risque.
00:48:32Il y a un risque qu'il y a un gouvernement qui est trop fort
00:48:34qui arrive à la scène où vous êtes en dérive.
00:48:36Et c'est peut-être là que les gros
00:48:38chantiers,
00:48:40qui s'identifient les gros chantiers au départ
00:48:42et l'un des gros chantiers...
00:48:44Déjà, au niveau des priorités,
00:48:46nous connaît l'architecture de la vie.
00:48:48Nous connaît
00:48:50la drogue.
00:48:52Il y a un chantier, un gros chantier
00:48:54qui est capable d'aider pour qu'il n'y ait aucun dérive.
00:48:56C'est-à-dire,
00:48:58il y a ce problème du pourrissement des institutions.
00:49:00Si dans les gros chantiers,
00:49:02nous sommes capables de dire
00:49:04que l'un des gros chantiers, ce sera le rétablissement
00:49:06de l'État de droit.
00:49:08Voilà, le rétablissement de l'État de droit.
00:49:10Rétablir, on va dire,
00:49:12la rectitude au niveau des institutions.
00:49:14Parce qu'effectivement,
00:49:16ça, c'est le rôle du prochain
00:49:18président général.
00:49:20C'est à cause de ça que...
00:49:22Habituellement, c'est une personnalité
00:49:24un peu...
00:49:26un peu fallot, pas très
00:49:28arnavant. Ola,
00:49:30qui est le titre de conseiller principal
00:49:32du gouvernement, Ola,
00:49:34sur cette personne va reposer
00:49:36un immense travail
00:49:38de reconstruction de notre État de droit.
00:49:40Tu m'écoutes ?
00:49:42Si vous identifiez
00:49:44comme priorité
00:49:46de ce gouvernement,
00:49:48dans un grand chantier,
00:49:50le rétablissement
00:49:52de l'État de droit.
00:49:54Surtout au niveau des institutions.
00:49:56Arrête ça pourrissement, là.
00:49:58Parce que c'est ça.
00:50:00C'est ça que vous dites.
00:50:02M. Moustasse, en 1970,
00:50:04il commence à montrer que dans le PSC,
00:50:06c'est Mme Lach qui décide.
00:50:08Il montre que dans le CEB,
00:50:10c'est Mme Lach qui décide.
00:50:12Il dit que comme un homme député
00:50:14de l'AFS, ce n'est pas le travail de son secrétaire,
00:50:16si ou tel camp, ce n'est pas le travail de son secrétaire.
00:50:18Donc, vous pouvez trouver que tout, tout, tout,
00:50:20au niveau des mérites même,
00:50:22au niveau de la dignité
00:50:24de l'industrie.
00:50:26C'est à cause de ça, le jour des élections,
00:50:28c'est à cause de ça, le jour des élections,
00:50:30qu'il finit par y avoir une espèce de parano
00:50:32de la population.
00:50:34Quand ils trouvent une une,
00:50:36ils trouvent un pauvre fonctionnaire.
00:50:38Ils pensent que ça va les pétrifier.
00:50:40Ils trouvent un tag, bon, nourri après.
00:50:42Mais ça montre
00:50:44qu'à la police, ils subissent
00:50:46les foudres de la police.
00:50:48Parce que,
00:50:50c'est peut-être de confiance,
00:50:52mais je sais qu'on
00:50:54essaie de ménager beaucoup
00:50:56la commission électorale.
00:50:58Mais, alors,
00:51:00c'est ça qu'ils font,
00:51:02ça déclenche
00:51:04une espèce de parano
00:51:06à travers le pays. Ils retardent
00:51:08le counting.
00:51:10C'est justement
00:51:12le pourrissement
00:51:14de nouvelles institutions. Maintenant, comment faire
00:51:16pour donner confiance à ces institutions?
00:51:18Par exemple,
00:51:20vous êtes
00:51:22le judiciaire.
00:51:24Il y a beaucoup d'articles qu'il écrit
00:51:26pendant la campagne électorale
00:51:28sur le comportement du judiciaire.
00:51:30Quand il y a la pétition électorale,
00:51:32pétition électorale
00:51:34contestant les élections.
00:51:36Bon, trois ans à Maurice.
00:51:38Trois, quatre ans à Maurice.
00:51:40Il y a plein de pays. L'Afrique nous contente.
00:51:42Comme un exemple, l'Afrique,
00:51:44il me prend trois mois. Malawi, trois, six mois.
00:51:46Kenya. Alors,
00:51:48ça ne commence pas là.
00:51:50Et pour mettre l'ordre dans la police,
00:51:52les questions,
00:51:54il n'a pas soumis sa démission.
00:51:56C'est Marduk qui va le remplacer.
00:51:58Un ancien de la NSS.
00:52:00Depuis qu'il est avocat,
00:52:02il connaît depuis des lustres.
00:52:04Il y a plein de bévues policières. Il y a plein de problèmes.
00:52:06Quand je devine la cause, je connais la x, y, z.
00:52:08Ça ne date pas d'hier,
00:52:10mais d'une empirée. Il est temps,
00:52:12dans la commission Roe, la commission
00:52:14de Saint-Maurice Roe, qu'il utilise hier.
00:52:16Mais il y a une police des polices.
00:52:18Si il y a une police des polices, pas une police
00:52:20complainte. Mais gros, il n'a pas fonctionné.
00:52:22Il ne met pas un notebook là-bas. Il y a un notebook
00:52:24responsable du droit de l'homme, ou quoi. Un ancien
00:52:26juge, quoi. Il n'y a rien. Mais il y a des affaires
00:52:28qui fonctionnaient. Une police des polices
00:52:30à la tête peut-être d'un ancien juge,
00:52:32d'un ancien magistrat, ou d'un légiste
00:52:34de carrière. C'est ça qui me donne confiance.
00:52:36C'est le cas d'espèces. Mais le principe
00:52:38général, ce sera
00:52:40arrêter, stopper net
00:52:42le pourrissement
00:52:44de nos institutions. Là-là, une façon, c'est
00:52:46la police des polices. Il y a plusieurs
00:52:48autres choses. Et si le gouvernement
00:52:50met ça comme priorité, il pourrait
00:52:52ramener une confiance,
00:52:54qu'il y a une population qui est une PSI.
00:52:56Si il y a toujours eu une tendance de ces moustaches,
00:52:58nous avons tout le temps entendu qu'une nomination,
00:53:00pas PSI, qu'il y a un ministre qui a envoyé.
00:53:02Et il y a eu une tendance,
00:53:04et nous avons toujours eu la voix.
00:53:06Même si la voix, c'est moi qui l'ai envoyée.
00:53:08Mais aujourd'hui...
00:53:10Et oui,
00:53:12si ils mettent ça
00:53:14comme priorité du gouvernement,
00:53:16je pense que
00:53:18c'est un autre changement.
00:53:20Quand il y a une décadence,
00:53:22quand il y a une
00:53:24déconfiance,
00:53:26une méfiance,
00:53:28un désappointement,
00:53:30ça pour restaurer une sorte de confiance.
00:53:32Mais là, aujourd'hui,
00:53:34avec un gouvernement à faute majorité
00:53:36écrasante, le seul
00:53:38compte-pouvoir qu'il a,
00:53:40c'est de nous placer sur un plateau,
00:53:42c'est la presse.
00:53:44C'est la presse.
00:53:46Oui, la presse.
00:53:48Non, la presse, la presse,
00:53:50la presse...
00:53:52Non, on ne peut pas banaliser
00:53:54le rôle de la presse.
00:53:56La presse joue un rôle important.
00:53:58En 95, aussi, tout le monde
00:54:00arrivait à un moment,
00:54:02ça s'améliore entre un gouvernement et...
00:54:04Oui, mais non,
00:54:06la presse...
00:54:08Mais revenons précisément sur la commission électorale.
00:54:10La commission électorale a quand même
00:54:12quelques détails à régler
00:54:14et à se refaire
00:54:16une belle image. Et nous finissons bien
00:54:18le dimanche
00:54:20le contre-effet, précisément,
00:54:22des silences de la commission électorale.
00:54:24La commission électorale ne nous a jamais
00:54:26satisfait avec une réponse
00:54:28correcte pour nous dire
00:54:30qu'il y a un bulletin dans la nature,
00:54:32qu'il y a un bulletin numéro 1
00:54:34qui est retrouvé au numéro 19,
00:54:36qu'il y a une discrépancie.
00:54:38Notamment, même quand la cour
00:54:40donne le recount. La cour ne nous a pas dit
00:54:42non, non, tout est bon, tout est parfait.
00:54:44La cour nous a dit qu'il y a un recount
00:54:46et qu'il y a une discrépancie. Malheureusement,
00:54:48en tout cas, l'IPA applique
00:54:50cette jurisprudence parce que les discrépancies
00:54:52ne sont pas de nature
00:54:54à renverser le résultat des urnes.
00:54:56Mais en attendant, la commission électorale
00:54:58ne nous a pas satisfait aujourd'hui
00:55:00comment cette discrépancie
00:55:02ce problème-là est arrivé.
00:55:04Et nous le retrouvons dans la méfiance
00:55:06instinctive qu'une section
00:55:08de la population arrive
00:55:10à cette conclusion en s'attaquant
00:55:12malheureusement à des fonctionnaires
00:55:14innocents. C'est intéressant, on peut dire
00:55:16que c'est un deuxième cas d'espèce.
00:55:18Après l'exemple de la police,
00:55:20vous avez trouvé une solution, au niveau
00:55:22de la commission électorale, il y a trop de
00:55:24questions qui ne restent sans réponse
00:55:26durant les cinq dernières années.
00:55:28Un exemple. Inacceptable.
00:55:30Un exemple simple, Etienne.
00:55:32Mais je vais citer son nom, parce qu'il
00:55:34m'en a parlé. Avis Boudou.
00:55:36Très connu. Il m'a dit depuis 1968
00:55:38qu'il ne votait élection. Il m'a dit ça à l'élection, moi quand je
00:55:40avais voté, il m'a dit ce qu'il fallait faire. Il m'a dit, moi je vais
00:55:42m'amener mon corte d'identité, parce que sur la case
00:55:44tu prends 10 faits, je te connais sur la case Boudou, tu prends
00:55:4610 faits, tout ce document est brûlé.
00:55:48Il m'a dit, moi je vais m'amener mon corte d'identité qui m'a
00:55:50accepté, quand j'ai fait un recensement,
00:55:52c'est la même corte qu'ils m'ont utilisée.
00:55:54Je prends mon nom, mon nom
00:55:56dans la liste électorale, quand j'ai
00:55:58allé pour le voter, il m'a dit, moi non,
00:56:00ton corte d'identité n'est pas acceptable,
00:56:02il vit ça. Il l'amène sur...
00:56:04C'est nouveau.
00:56:06Non, il l'amène sur...
00:56:08Il l'amène sur l'adrénaline, plus il l'amène sur
00:56:10le permis de conduire,
00:56:12il y a tout un détail là-dedans, il m'a dit, non, non, pourquoi pas,
00:56:14on va pas accepter.
00:56:16Soit on amène ton corte d'identité,
00:56:18ou ton passeport.
00:56:20Non, libére un service pour lui.
00:56:22Voilà, le problème.
00:56:24Mais il n'a pas de passeport.
00:56:26Les chances qu'on peut gagner montrent donc
00:56:28qu'un des problèmes majeurs
00:56:30de nos pays a été
00:56:32le pourrissement des institutions.
00:56:34Vous voyez, un autre exemple de nous,
00:56:36ou à n'importe quelle institution
00:56:38aujourd'hui, d'accord,
00:56:40qu'il y ait du plus petit au plus grand,
00:56:42si vous connaissez quelqu'un de correct,
00:56:44si vous ne connaissez pas quelqu'un qui n'est pas marié,
00:56:46n'importe qui, dis-le à Poudiaou,
00:56:48parce qu'il connaît un tel,
00:56:50rien que pour avoir
00:56:52que ses droits soient respectés.
00:56:54C'est pas acceptable.
00:56:56Vous connaissez qu'il y a une institution qui ne fonctionne bien ?
00:56:58Poudiaou qui est une institution.
00:57:00Quand Bérenger et Boulom-Djagnat,
00:57:02ils ont gagné l'élection,
00:57:04ils ont fait la douane,
00:57:06moi je travaille l'express, je décrète tous les jours,
00:57:08j'ai un paquet de papiers,
00:57:10quand Burt Cunningham vient de Maurice,
00:57:12les mêmes qui t'ont mis sur pied,
00:57:14les mêmes qui t'ont mis sur pied,
00:57:16ils assènent la douane,
00:57:18ils mettent un système contre la corruption,
00:57:20contre les douaniers qui ont des droits de l'avoir,
00:57:22ils font l'enquête,
00:57:24et à l'intérieur même, il y a un département qui fait l'enquête,
00:57:26sans moi aussi,
00:57:28seulement,
00:57:30il y a des gens,
00:57:32notamment un ancien candidat,
00:57:34monsieur Bénédicte,
00:57:36il était le,
00:57:38à la douane,
00:57:40il était le responsable du syndicat de la douane,
00:57:42il a fait une sortie, il vient de nous parler étrangers,
00:57:44il vient de nous montrer comment on travaille,
00:57:46nous-mêmes nous faisons la douane,
00:57:48il y a des gens qui ont fait Cunningham aller,
00:57:50ils ont même grandi dans le socio-culturel,
00:57:52pour faire lui aller,
00:57:54et les gens qui ont quitté Maurice,
00:57:56ils l'ont arrêté,
00:57:58c'est-à-dire qu'ils ont quitté Maurice,
00:58:00c'est ça que vous montrez,
00:58:02voilà comment Cunningham...
00:58:04Précisément, si on regarde dans l'institution
00:58:06qui a une bonne réputation,
00:58:08on peut trouver précisément que,
00:58:10si on se reprend à la MARE,
00:58:12la MARE, le directeur général,
00:58:14est désigné selon une procédure bien établie
00:58:16et très spéciale,
00:58:18où le directeur des procédures publiques
00:58:20qui est désigné par
00:58:22le Judicial and Legal Service Commission,
00:58:24nommé par le président sur recommandation
00:58:26de la Judicial and Legal Service Commission,
00:58:28présidé par le ou la chef-juge,
00:58:30le dit toujours
00:58:32par le président de la République
00:58:34sur proposition de la PSI.
00:58:36Quand on trouve là,
00:58:38des politiciens dans une nomination,
00:58:40là, on trouve des problèmes.
00:58:42Et c'est effectivement le cas
00:58:44qu'on peut trouver à la MBC,
00:58:46ou à la Port Authority,
00:58:48ou à la...
00:58:50You name it, à vrai dire.
00:58:52Et là, on arrive sur la question
00:58:54de quels sont les pouvoirs
00:58:56que finalement les politiciens détiennent.
00:58:58Et principalement,
00:59:00le Premier ministre,
00:59:02ce qui fait de lui le dictateur élu
00:59:04qui nous connaît.
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01:00:18Guinard.
01:00:20Je retrouve dans la
01:00:22dernière partie, donc la troisième partie
01:00:24de l'émission Zoom Extra.
01:00:26Nous pouvons faire une analyse du verdict
01:00:28des législatives
01:00:302024 à Maurice.
01:00:32Et aussi, nous pouvons été, what next.
01:00:34Pour l'instant,
01:00:36nous peinons l'opposition.
01:00:38Enfin, pour l'instant.
01:00:40Donc, nous peinons quatre
01:00:42best-losers qu'il faut désigner.
01:00:44Ce soir, nous rappelle,
01:00:46pour les gens qui ne le connaissent pas,
01:00:48dans les deux cas de fin de l'année 60,
01:00:50c'est quatre best-losers qu'il faut désigner.
01:00:52Théoriquement, selon les calculs
01:00:54qu'il faut faire,
01:00:56c'est, il y a les deux
01:00:58de Rodrigue, il y a les deux députés,
01:01:00les deux candidats pérennes de Rodrigue,
01:01:02Manon et Édouard,
01:01:04qui favorisent.
01:01:06Ici, à Maurice, il y a les deux
01:01:08autres noms qui peuvent circuler, c'est
01:01:10Adrien Duval et Joe Lejongor.
01:01:12Vous ne connaissez pas encore les autres,
01:01:14tant eux ne vous connaissent pas.
01:01:16En tout cas, à Maurice,
01:01:18l'opposition
01:01:20sera...
01:01:22C'est à cause de ça
01:01:24que la presse
01:01:26peut jouer un rôle
01:01:28très important, très sollicité.
01:01:30Et c'est déjà sollicité
01:01:32dans les problèmes quotidiens, etc.,
01:01:34dans les radios,
01:01:36mais la presse ne peut pas jouer ce rôle.
01:01:38Un rôle important, il ne faut pas que
01:01:40la presse soit la caisse de résonance
01:01:42du pouvoir. Il faut que les journalistes
01:01:44connaissent
01:01:46qu'il y a des journalistes, quand ils
01:01:48sont à la conférence de presse, quand ils sont
01:01:50à la presse, ils posent des questions,
01:01:52non pas certaines questions, mais
01:01:54« Que pensez-vous de Manchester United hier ? »
01:01:56Ou « Que pensez-vous de Mbappé ? »
01:01:58Non, non, non.
01:02:00Moi j'ai vu ça
01:02:02dans certains journalistes, mais il faut
01:02:04que la presse soit une presse
01:02:06sur ses gardes
01:02:08et que le public attende
01:02:10beaucoup de la presse.
01:02:12C'est tout à fait normal.
01:02:14Nous n'avons pas beaucoup d'aspects.
01:02:16Nous ne demandons pas de réponses courtes.
01:02:18Moi, je commence avec moi-même,
01:02:20Benoît Zaminadène.
01:02:22Mettons ces deux cas.
01:02:24Desimone de l'Alliance
01:02:26qui fait une PIT,
01:02:28qui désignait Bess Luzer,
01:02:30l'Alliance des Peuples.
01:02:32Elle n'a donc pas de leader de l'opposition, peut-être ?
01:02:34Ou alors...
01:02:36Si il y en a deux,
01:02:38à ce moment, je crois que c'est le président
01:02:40qui tranche.
01:02:42Si parmi les Rodriguez,
01:02:44parmi le tandem Duval et Jonga,
01:02:46il y en a chacun qui...
01:02:48Non, non.
01:02:50C'est parce qu'il y en a 62 élus
01:02:52avec 8 Bess Luzer.
01:02:54Et quand on prend les 8 Bess Luzer,
01:02:56on prend un gangrenant
01:02:58et l'opposition.
01:03:00Un gouvernement...
01:03:02Donc comme tout le monde doit gouverner en fin de vie,
01:03:04ça n'a pas de prénom.
01:03:06Par contre, les 4 de l'opposition restent.
01:03:08Alors, si ce sont...
01:03:10Comment choisir
01:03:12le leader ?
01:03:14C'est celui qui a le plus
01:03:16beaucoup de membres dans le Parlement.
01:03:18Donc, théoriquement, ce sera un Rodriguez.
01:03:20Non, mais l'Alliance des Peuples
01:03:22est considérée comme une partie.
01:03:26Néanmoins, dans deux cas,
01:03:28peut-être qu'il y en a un qui connaît.
01:03:30Dans les deux cas,
01:03:32en 82, c'était Marie-France Rousti
01:03:34qui était supposée être
01:03:36leader parce que s'il y en a
01:03:38deux, c'est la personne qui a le plus de voix.
01:03:40Donc, le ou la meilleure.
01:03:42Mais étant donné
01:03:44qu'il y a ce gardeur Duval
01:03:46qui est aussi Tibesse Luzer,
01:03:48la décision a été prise, évidemment.
01:03:50Étant donné qu'elle était néophyte,
01:03:52de donner à ce gardeur.
01:03:54Même affaire répétée en 95,
01:03:56étant donné que ce gardeur Duval
01:03:58rentre comme Besse Luzer,
01:04:00la décision a été prise que c'est ce gardeur
01:04:02Duval qui prouvine leader de l'opposition
01:04:04malgré le fait qu'il m'ait collé en NC
01:04:06s'il ne m'ai pas trompé, ou même s'il y en a deux.
01:04:08Il était le seul.
01:04:10Donc, ils étaient deux dans MR.
01:04:12Mais la même question s'est posée,
01:04:14Vonnemaly et Nancy, c'est-à-dire un néophyte
01:04:16comparé à un bouc qui quand même...
01:04:18Et un an plus tard,
01:04:20avec le décès de Gonzaga et temps,
01:04:22cette fois, ils proposent à Vonnemaly
01:04:24le poste de leader de l'opposition.
01:04:26Vonnemaly a accepté,
01:04:28Vonnemaly a été leader de l'opposition.
01:04:30Non, à un certain temps, c'était l'imam Bihari.
01:04:32Non, lui, Tibesse Luzer.
01:04:34Oui, Tibesse Luzer.
01:04:36Donc, pas forcément qu'à cause d'E.R.
01:04:38Duval ait été leader de l'opposition,
01:04:40alors qu'il n'est pas son majorité dans l'opposition.
01:04:42Non, mais parce que le MMM
01:04:44finit de choisir pour accéder pour Baclay.
01:04:46Oui, mais je comprends que tu es même d'accord
01:04:48dans l'opposition.
01:04:50Effectivement, voilà.
01:04:52Donc, il y a tous les quatre figures.
01:04:54Nous venons de l'opposition qui est très, très faible.
01:04:56Allez, la question se pose.
01:04:58Souvent, nous trouvons qu'il y a une alliance
01:05:00parce qu'il y a une défaite.
01:05:02Peut-être, si je ne me trompe pas,
01:05:04si mon mémoire ne me fait pas de défaut,
01:05:06c'est 2000-2005, quand l'alliance sportive travaillait
01:05:08PMXD, pas sûr qu'on arrive à une PMSD,
01:05:10qui finit de tenir 5 ans
01:05:12dans l'opposition,
01:05:14à 2005.
01:05:16Donc, nous ne pouvons pas penser que l'alliance
01:05:18les PEP ne survivra pas
01:05:20à cette travailleuse du système.
01:05:22Oui, parce que le MSM est une partie du pouvoir.
01:05:24Le MSM est né en 1983.
01:05:26Il y a une cassure du MMM.
01:05:28Et le MSM, c'est une partie
01:05:30qui est au pouvoir pendant 5 ans.
01:05:325 fois au pouvoir depuis les élections
01:05:34de...
01:05:36Déjà depuis 1967.
01:05:38Bon, il est au pouvoir depuis 1983.
01:05:40Il y a différentes élections.
01:05:42Il y a une partie qui est créée en 1936.
01:05:44Il est seulement 6 fois au pouvoir.
01:05:46Et le MMM, c'est une partie qui est créée en 1970.
01:05:48Il est au pouvoir cette fois-ci.
01:05:50C'est encore la quatrième fois que le MMM est au pouvoir.
01:05:52Le MSM est une partie qui tout le temps fonctionne.
01:05:54Pas systématiquement.
01:05:56Il fait quand même 3-6 jours dans l'opposition.
01:05:58Oui, mais chaque fois qu'on fait une alliance
01:06:00avec le parti travailliste, ou le PMSD,
01:06:02on a des bons résultats,
01:06:04des bons statistiques.
01:06:06Maintenant, comment le MSM va-t-il vivre ?
01:06:08La différence entre le MSM et le MMM
01:06:10et le parti travailliste,
01:06:12c'est qu'il y a des parties.
01:06:14Là, c'est la partie historique qui est la bonne base.
01:06:16Le MSM est une partie sourie.
01:06:18C'est une partie familiale.
01:06:20Et...
01:06:22C'est de père en fils.
01:06:24Et c'est pas une partie...
01:06:26Non, c'est une partie beaucoup plus
01:06:28sur le fonctionnement.
01:06:30À l'origine.
01:06:32C'est beaucoup plus une partie
01:06:34sur la structure.
01:06:36C'est beaucoup plus...
01:06:38C'est une partie de la famille.
01:06:40Par rapport aux autres partis.
01:06:42Le parti travailliste est le leader.
01:06:44Donc, il y a une partie de famille.
01:06:46Maintenant, comment le MSM va-t-il vivre ?
01:06:48À mon avis, pour l'impulsion de ce parti,
01:06:50les démunis qui ont un rôle important
01:06:52qui ont perdu l'élection,
01:06:54qui pensent qu'ils ont perdu
01:06:56à cause du comité.
01:06:58À cause du comité.
01:07:00Parce que c'est le parti qui a
01:07:02une grande cassure.
01:07:04Même une grande cassure.
01:07:06Même le PMSD.
01:07:08Même le parti travailliste à plusieurs reprises.
01:07:10À l'époque d'Etienne Assas-Aktamboulel,
01:07:12Larisse Boudiou, etc.
01:07:14À mon avis, le MSM traverse
01:07:16une longue traversée du désert.
01:07:18Et il risque d'explosion du MSM.
01:07:20Et...
01:07:22Et...
01:07:24Ça pose de bonnes questions.
01:07:26Quand ça finit d'arriver,
01:07:28admettons qu'en 2005,
01:07:30quand Parvin Diaknem n'est pas élu,
01:07:32l'alliance MSM
01:07:34s'est même cassée dans l'opposition.
01:07:36Le poste de Parvin Diaknem,
01:07:38le leadership de Parvin Diaknem,
01:07:40quelque part, il finit menacé.
01:07:42Parce qu'en même temps,
01:07:44il y a Achok Diaknem qui...
01:07:46Et après, en même temps,
01:07:48il y a Nando Bouda qui lit.
01:07:50Je pensais qu'il allait jouer un rôle impé.
01:07:52Il n'est pas le métier de l'avant.
01:07:54Peut-être que ça finit aide le MSM.
01:07:56Mais on dit que Parvin Diaknem
01:07:58est le leader incontesté du MSM.
01:08:00Est-ce qu'il ne se peut pas partager
01:08:02une analyse strictement familiale
01:08:04et sans aucune base électorale
01:08:06pour le MSM?
01:08:08Give the will where due.
01:08:10Je t'ai un trésor de guerre
01:08:12incontestable qui je t'en ai.
01:08:14D'ailleurs...
01:08:16Il faudra probablement
01:08:18se poser la question sur les sources
01:08:20du SunTrust et les origines des fonds
01:08:22du SunTrust.
01:08:24Je termine ma phrase.
01:08:26S'il te plaît.
01:08:28De ce point de vue,
01:08:30il faut bien reconnaître
01:08:32que le MSM
01:08:34au fil des années,
01:08:36a construit et concevu
01:08:38sa propre base électorale
01:08:40par circonscription par circonscription.
01:08:42Est-ce que ça pourra...
01:08:44Est-ce qu'il peut éclater
01:08:46et qu'il y proie à la dérive?
01:08:48Il ne faut pas oublier que tout
01:08:50entre entièrement centré autour du SunTrust.
01:08:52Quand la cagnotte
01:08:54est entre les mains d'une personne
01:08:56et que cette personne est en même
01:08:58pouvoir dans mon âme, parce qu'il finance
01:09:00là dans mon âme.
01:09:02Mais comment tu pourras le faire
01:09:04à part deux conférences de presse, là aussi?
01:09:06Est-ce qu'il y a du monde pour vigner de toi?
01:09:08Je ne crois pas
01:09:10qu'il y ait cet éclatement
01:09:12à ce sujet, malgré la grogne
01:09:14tout à fait légitime
01:09:16vis-à-vis du leadership
01:09:18et surtout à la découverte de savoir
01:09:20est-ce qu'il nous tient à
01:09:22un véritable premier ministre
01:09:24à la tête du pays.
01:09:26Je pense
01:09:28différemment.
01:09:30Moi je pense qu'il est trop tôt pour le dire.
01:09:32Moi je dis ce qu'il fait.
01:09:34Tout va dépendre des gros
01:09:36chantiers de ce gouvernement.
01:09:38Pour moi, le premier gros chantier
01:09:40c'est la population, le coût de la vie.
01:09:42A peser la misère
01:09:44de la population.
01:09:46Deuxièmement, pour moi c'est la drogue.
01:09:48Troisièmement, vous êtes allé là,
01:09:50c'est le pourrissement des institutions.
01:09:52Arrête ça couillonnable.
01:09:54Et là,
01:09:56je vais te mettre quatrième,
01:09:58le népotisme.
01:10:00Je vais te mettre une fin au népotisme.
01:10:02Mon cinquième gros chantier c'était
01:10:04l'éducation. Parce que je me pensais que c'était
01:10:06une fiasco totale.
01:10:08Et là vient celui qui prend pour déterminant
01:10:10qui peut arriver de l'MSM,
01:10:12là me prend, on appelle ça
01:10:14les sanctions.
01:10:16Sa qualité qui est de ce mal
01:10:18propre qu'il nous attendait là.
01:10:20Je me pensais qu'il y ait quelque part,
01:10:22sans tomber
01:10:24dans la chasse aux sorcières,
01:10:26il y a quand même une sanction
01:10:28pour un manquement,
01:10:30surtout au niveau légal, au niveau immoral et tout.
01:10:32Et c'est de là.
01:10:34Pratiquement, il y a quelque chose qui est arrivé
01:10:36et si
01:10:38les dirigeants
01:10:40politiques sont trouvés coupables,
01:10:42à mon avis c'est la fin de leur carrière.
01:10:44Et là, c'est ça.
01:10:46Ça qui est pour moi, pour déterminant.
01:10:48Il y a une violation
01:10:50tellement grave de la loi
01:10:52que s'il y a une sanction
01:10:54qui va dire
01:10:56que la justice est amenée
01:10:58pour sanctionner ce qu'il nous faut là,
01:11:00ça peut déterminer
01:11:02l'avenir du MSM.
01:11:04Mais vous n'êtes pas d'accord
01:11:06que c'est un parti
01:11:08familial ?
01:11:10Pour moi, il n'est pas un parti familial.
01:11:12Dans son fond de trésor,
01:11:14c'est le sein de presse.
01:11:16Ça m'importe bien aussi
01:11:18qu'il y ait un parti familial ou pas,
01:11:20qu'il y ait un trésor de guerre ou pas,
01:11:22si j'aimais arriver à trouver
01:11:24qui est ce dirigeant
01:11:26méritant d'emprison pour ce qu'il vient de faire,
01:11:28c'est la fin de ce dirigeant.
01:11:30Non, mais bien sûr,
01:11:32de ce point de vue,
01:11:34ces prévisions-là établaient quand même
01:11:36qu'à ce moment-là, notre système judiciaire
01:11:38se mette en carte et fasse
01:11:40une affaire de cette importance.
01:11:42Ça arrivait assez vite.
01:11:44Le mien connaît que les enquêtes
01:11:46sont faites.
01:11:48Ce n'est pas de ma larveille.
01:11:50C'est pour ça qu'il est trop tôt pour le dire.
01:11:54Surtout au vu du fait
01:11:56qu'il est incontestable dans Maurice
01:11:58que le MSM est un très gros
01:12:00trésor de guerre.
01:12:02En matière de politique,
01:12:04l'argent est le nez de la guerre.
01:12:06Tant qu'il y a un trésor de guerre là,
01:12:08on va pouvoir l'effacer à mon avis.
01:12:10Mais si par contre,
01:12:12il y a des sanctions
01:12:14qui sont prises pour un manquement,
01:12:16pour un breach of law,
01:12:18et c'est là où
01:12:20le chantier
01:12:22de ce nouveau gouvernement
01:12:24s'annonce
01:12:26un vrai défi.
01:12:28Moi, je ne suis pas
01:12:30astrologue, mais c'est ce plateau-là
01:12:32où nous résonnons.
01:12:34Suivez les événements dans les semaines
01:12:36et mois à venir,
01:12:38vous allez voir le début de l'implosion
01:12:40au sein du MSM.
01:12:42Les gens qui ont été battus,
01:12:44et même les membres du MSM qui manquent un ticket.
01:12:46Je vous tiens la tête,
01:12:48je vous commence à causer, je vous commence à crier,
01:12:50je vous commence à menacer.
01:12:52Ça ne mènera pas à l'implosion.
01:12:58C'est d'y causer.
01:13:00C'est d'y causer.
01:13:02C'est ça qui peut amener
01:13:04un déclic,
01:13:06qui peut amener une conséquence.
01:13:08Pour moi, tant qu'il y en a ça,
01:13:10le MSM,
01:13:12dans la défaite,
01:13:14les pauvres vivent doucement, doucement,
01:13:16en espérant que les gagnants du jour
01:13:18gagnent devant le problème.
01:13:20Par contre,
01:13:22si vous avez des sanctions, si vous avez des arrestations,
01:13:24et Dieu sait qu'il y a des scandales.
01:13:26Je vais vous dire une chose.
01:13:28Je vais vous dire une chose.
01:13:30Vous savez que mon enquêteur
01:13:32Chevronnet,
01:13:34vous qui êtes avocat,
01:13:36mon enquêteur Chevronnet,
01:13:38il a fait ma d'enquête, comme M. Djangin,
01:13:40et après,
01:13:42après ma d'enquête,
01:13:44il a rayé, car c'est devant la cour,
01:13:46il a une vise de procédure.
01:13:48Puisqu'il nous récuse toujours sur le plan des partis politiques,
01:13:50il a une grosse question
01:13:52sur la suivi du PMSD.
01:13:54Voilà.
01:13:56Là, par contre...
01:13:58Cette question est beaucoup plus pertinente.
01:14:00Qui parie au PMSD,
01:14:02parce qu'il lit vraiment,
01:14:04les pays n'ont sa trésorerie de guerre,
01:14:06les pays n'ont sa force
01:14:08monétaire, à mon avis,
01:14:10lui, il fait face à un vrai problème.
01:14:12Il lit plein de partis de...
01:14:14Il lit en comptant sa trésorerie
01:14:16de partis familiales.
01:14:18Pour moi, il lit autant de partis familiales
01:14:20que M. Djangin.
01:14:22Et là, c'est le même problème.
01:14:24Et si Adrien Duval rentrait comme best-loser,
01:14:26c'est-à-dire?
01:14:28À moindres risques?
01:14:30Pas du tout. Au contraire.
01:14:32Adrien Duval aura
01:14:34la lourde tâche
01:14:36de faire face
01:14:38à soixante membres de l'opposition.
01:14:40Une armada de la majorité.
01:14:42C'est ça.
01:14:44Fais son grand-père,
01:14:46qui est un homme que j'apprécie beaucoup,
01:14:48qui avait beaucoup d'amitié pour moi.
01:14:50Fais son grand-père, tu racontes-moi.
01:14:52C'est une...
01:14:54C'est une mortière
01:14:56quand on fait face à soixante.
01:14:58Et soixante qui peut décéder.
01:15:00Donc, ce ne sera pas une chose facile pour lui.
01:15:02On ne peut pas croire que ça, pour le moindre moment,
01:15:04augmente les chances
01:15:06du PMSD
01:15:08de remonter la pente.
01:15:10De ce côté-ci, on va penser
01:15:12qu'Adrien Duval et Xavier,
01:15:14probablement un peu, espèrent finalement
01:15:16non seulement une cassure,
01:15:18mais là-dedans, pour qu'ils soient capables, sauront
01:15:20de faufiler. Mais ça ne passe
01:15:22nécessairement pas. Une réconciliation
01:15:24avec les nouveaux démocrates.
01:15:26Est-ce que Savannah a encore
01:15:28envie de Xavier Duval?
01:15:30Comme leader
01:15:32de cette
01:15:34entité,
01:15:36éventuellement à réunifier,
01:15:38là, nous pouvons investir carrément
01:15:40dans la politique fiction.
01:15:42Nous pouvons avoir
01:15:44beaucoup de chance. En tout cas,
01:15:46nous avons de lourdes...
01:15:48des moments très durs
01:15:50à affronter.
01:15:52Déjà, nous ne battons pas l'illégal à Brébeuil.
01:15:54Sur la couleur bleue,
01:15:56sur l'emblème du coq.
01:15:58Vous ne pouvez pas me contester ça.
01:16:00Non, non, je vais vous donner de l'information.
01:16:02Déjà, il y a
01:16:04une hostilité, là, après la victoire
01:16:06de l'agence du changement.
01:16:08Certains membres,
01:16:10ils mettent l'idée. Certains membres
01:16:12du PMSD,
01:16:14qui s'appelle le PMSD Xavier,
01:16:16ils mettent l'idée. Ils ont même écrit un papier d'opinion
01:16:18qu'il est temps maintenant de reprendre le coq avec Xavier
01:16:20de la couleur.
01:16:22Et de l'autre côté aussi, il faut dire que
01:16:24le PMSD n'a pas envie
01:16:26que la couleur bleue reste
01:16:28pour le PMSD.
01:16:30Que la couleur bleue reste pour le
01:16:32PMSD de Xavier Duval, pas pour
01:16:34le Nouveau-Démocrate.
01:16:36Dans les scandales
01:16:38de M. Moustace,
01:16:40quand on guette CQMSM,
01:16:42une fère
01:16:44est Adrien Duval.
01:16:46Quand on guette
01:16:48Saban là,
01:16:50on dit Manoubi,
01:16:52de quoi ne sont-ils pas capables,
01:16:54si vous êtes capables,
01:16:56faites-le, faites-le,
01:16:58mettez-le à l'écart.
01:17:00Plus tard, tant qu'il n'est pas rentré.
01:17:02Et on connaît exactement
01:17:04ce qu'il était dans l'instant.
01:17:06Alors que le commissaire, et le pire
01:17:08de l'entendre, le commissaire qui parlait à Batou Sitaram
01:17:10ne s'est même pas étonné
01:17:12qu'un tel pouvoir existait,
01:17:14une telle capacité technique,
01:17:16presque un KGB électronique.
01:17:18Et que lui, le chef de la police,
01:17:20ne l'est pas connu
01:17:22et qu'il n'est pas en contrôle de cela.
01:17:24Et ça, ça paraît normal.
01:17:26Un mot maintenant sur votre parti
01:17:28extra-parlementaire, votre personnalité,
01:17:30que vous faites partie de l'opposition
01:17:32extra-parlementaire. Là, dans une situation
01:17:34où vous avez un gouvernement tout puissant,
01:17:36un gouvernement de soixante-zéro,
01:17:38est-ce que les Badaevs, Al-Aïden,
01:17:40ensemble ou séparés,
01:17:42et autres qui manifestaient à certains moments,
01:17:44étaient les principaux
01:17:46opposants,
01:17:48du moins sur le terrain, dans la rue,
01:17:50contre le gouvernement sautant,
01:17:52est-ce qu'ils n'ont pas pu manquer,
01:17:54parce qu'ils ont pédié,
01:17:56peut-être aussi c'est sur le coup
01:17:58qu'ils ont pédié ça, après ils ont pu
01:18:00retourner, mais est-ce que
01:18:02là, vous n'êtes pas plus bizarre
01:18:04que dans l'opposition extra-parlementaire ?
01:18:06Je ne fais que 5% au niveau national,
01:18:08globalement, et l'Union réforme,
01:18:10j'ai à peu près 116 000 votants.
01:18:12Et le coup est chaud,
01:18:14je suis complètement déçu.
01:18:16D'ailleurs, mon corps Badaev,
01:18:18il dit qu'il n'a pas voté,
01:18:20il n'a pas voté, et ça me trouve un peu...
01:18:22Je trouve ça pas correct
01:18:24du tout de dire qu'il n'a pas voté.
01:18:26C'est le système
01:18:28qui n'est pas bon,
01:18:30ce n'est pas qu'il n'a pas voté,
01:18:32c'est un système,
01:18:34un système extrêmement dangereux,
01:18:36qui n'est pas bon,
01:18:38qui n'est pas proportionnel.
01:18:40Et mon corps,
01:18:42quand il peut plaigner,
01:18:44descendre dans la rue,
01:18:46à travers les journalistes,
01:18:48la radio, la presse écrite,
01:18:50quand il est un peu là pour se sauver,
01:18:52ne pas souhaiter,
01:18:54je trouve ça insensible.
01:18:56C'est un monde qui est
01:18:58toujours présent
01:19:00devant
01:19:02des événements importants.
01:19:04Si nous avons des invocations,
01:19:06nous avons l'autre
01:19:08social intérêt,
01:19:10je trouve ça tranquille.
01:19:12Peut-être sans stratégie,
01:19:14mais je n'ai pas l'impression
01:19:16qu'ils ont déjà fini,
01:19:18qu'ils nous prennent en vacances.
01:19:20Je n'ai pas l'impression.
01:19:22Vous êtes une commune,
01:19:24c'est un résultat
01:19:26assez honorable.
01:19:28Le choix de la population,
01:19:30surtout les fameux 50 à 60%
01:19:32qui positionnent en dehors
01:19:34d'une affiliation ou d'une proximité
01:19:36avec un parti politique,
01:19:38finit par faire le choix majoritaire
01:19:40en faveur
01:19:42de l'alliance du changement.
01:19:44Ça, c'est un peu le joker
01:19:46de la population
01:19:48pour l'avenir.
01:19:50Au début de l'émission,
01:19:52ça fait deux fois en dix ans
01:19:54qu'il y a un gouvernement
01:19:56qui est tout puissant
01:19:58et qui est à la dérive.
01:20:00Le fait qu'ils aient existé,
01:20:02parce que les cartes
01:20:04ont été rebattues dès hier soir,
01:20:06là, nous prenons un Parlement
01:20:08qui nous prendra à faire les choses,
01:20:10mais sur le plan électoral,
01:20:12les cartes sont rebattues,
01:20:14l'électeur reprend.
01:20:16Nous prenons bientôt à nouveau
01:20:18les élections municipales.
01:20:20Ce sera certainement une occasion
01:20:22pour ces groupes
01:20:24de faire valoir
01:20:26leurs possibilités,
01:20:28leurs capacités.
01:20:30Là, Zoté a quand même quelques chances
01:20:32à venir jouer, parce que l'enjeu
01:20:34ne sera pas le même de pouvoir mettre fin
01:20:36à dix ans de pourriture.
01:20:38Pour ce qui concerne
01:20:40la capacité d'avenir, il ne faut pas oublier
01:20:42que les leaders
01:20:44de l'Union Maurice
01:20:46sont quand même
01:20:48généralement plus jeunes que ceux
01:20:50de l'Alliance du changement,
01:20:52même s'il y a une certaine relève
01:20:54qui peut nous être trouvée
01:20:56dans les deux principaux partis de l'Alliance du changement.
01:20:58C'est Benjamin qui est à la cinquantaine
01:21:00ou la soixantaine.
01:21:02C'est Benjamin aussi avec qui
01:21:04il va falloir compter. C'est Benjamin
01:21:06qui va faire valoir cet entrain
01:21:08de compétence
01:21:10dans un domaine respectif.
01:21:12Donc, pour la population,
01:21:14c'est encore une fois,
01:21:16c'est en quelque sorte
01:21:18un joker, la possibilité de pouvoir
01:21:20se rattraper
01:21:22avec eux pour les années
01:21:242030 onwards.
01:21:26C'est une question de marketing,
01:21:28pas une question de l'âge.
01:21:30Pourquoi dans l'âge, moi ?
01:21:32Je n'ai rien parlé de l'âge qui est gagné.
01:21:34J'ai 77 ans, j'ai battu un candidat qui est jeune,
01:21:36maintenant j'ai 30 ans.
01:21:38D'ailleurs, comme Larisse,
01:21:40j'ai 30 ans et je suis vieux.
01:21:42Pourquoi c'est une question de stratégie ?
01:21:44Il y a une question de marketing politique
01:21:46et il y a une question
01:21:48de comment on marquait tout ça
01:21:50pour gagner.
01:21:52Beaucoup plus jeunes,
01:21:54comme Sylvester Stallone,
01:21:56c'est pas ça, c'est la façon qu'il communiquait,
01:21:58comment on causait, comment on marquait tout produit.
01:22:00Peut-être le produit de l'Union
01:22:02et voilà,
01:22:04j'ai pas fait une connerie
01:22:06marquée de ça vis-à-vis du public.
01:22:08J'ai fait 5%, c'est quand même
01:22:10pas négligeable, parce que je crois que la dernière fois,
01:22:12j'ai fait la moitié de ça.
01:22:14J'ai dit tout, l'avis de mon camarade.
01:22:16Moi,
01:22:18je me suis convaincu,
01:22:20après maintenant une trentaine d'années,
01:22:22qu'il y a des politiques actives qui m'ont fait me trouver,
01:22:24et je pensais
01:22:26qu'il m'aurait
01:22:28un système électoral
01:22:30qui peut toujours polariser.
01:22:32Et donc, comme vous le dites, moi,
01:22:34je ne me suis pas trouvé dans l'avenir.
01:22:36Sauf écroulement éventuel du MSM.
01:22:38Voilà, sauf écroulement
01:22:40éventuel d'un groupe, d'un
01:22:42même parti polarisé.
01:22:44Comme nous fut trouvé par le PMSD,
01:22:46au profit du MMM, dans les années 70.
01:22:48Alors, aujourd'hui, pour moi,
01:22:50autant Roussi Badin
01:22:52que Ramallah Hedin,
01:22:54que Nando Bouda,
01:22:56que tout ça,
01:22:58ancien député,
01:23:00Lille-Maurice
01:23:02est faite de telle façon
01:23:04qu'il ne faut pas trouver d'autres
01:23:06capables de faire une troisième forge ici.
01:23:08Je vous donne l'exemple.
01:23:10Qui fait une fin d'année un tremplin ?
01:23:12Qui fait ce qui,
01:23:14durant ces cinq dernières années,
01:23:16me paraît assez virulent,
01:23:18assez vocal ?
01:23:20C'est parce que, durant ces cinq dernières années,
01:23:22nous avons eu une grosse anomalie dans Maurice.
01:23:24C'est que,
01:23:2663% des votants étaient dans l'opposition.
01:23:28Et que,
01:23:3036.95%, nous avions un gouvernement minoritaire.
01:23:32Avec un gouvernement minoritaire,
01:23:34donc, la majorité des votants
01:23:36n'étaient pas représentés,
01:23:38n'avaient pas droit à la parole,
01:23:40n'avaient pas droit de décision.
01:23:42Et là, toute personne qui parlait
01:23:44contre le gouvernement,
01:23:46s'est bienvenue.
01:23:48Mais aujourd'hui, quand l'opposition,
01:23:50c'est qui aujourd'hui ?
01:23:52L'opposition, c'est les 27%
01:23:54du MSM,
01:23:56et les 5% de l'union.
01:23:58Mais la question qui me pose,
01:24:00pour moi donc,
01:24:02si aujourd'hui, presque deux tiers,
01:24:04presque 60%
01:24:06de la population,
01:24:08se trouve représentée,
01:24:10prenons moins,
01:24:12moins de mozes,
01:24:14pour, ben, mozineux.
01:24:16Finalement, trois infos, ici, des mozineux dans Maurice,
01:24:18pour pas trop vous autres, pourquoi pas, faire mieux.
01:24:20Puisqu'il nous d'accord que,
01:24:22à l'urgence de ces nouveaux,
01:24:24relativement nouveaux venus,
01:24:26et pour qu'ils arrivent à être
01:24:28une force politique, ça demande de se faire,
01:24:30dans ce cas, plus aux dépens
01:24:32du MSM que de l'électorat
01:24:34qui vient de voter pour l'alliance du changement,
01:24:36qui me suivent, de telle analyse.
01:24:38Mais est-ce qu'ils auraient pas fait une PSC
01:24:40sur l'électorat du MSM,
01:24:42comme le MMM l'avait fait
01:24:44sur l'électorat du PMSD dans les années 70 ?
01:24:46C'est ça qui s'est passé.
01:24:48Je peux déjà répondre à cette question.
01:24:50Cet électorat du MSM
01:24:52d'aujourd'hui, pour moi,
01:24:54c'est un électorat qui est normalement
01:24:56pouvoiriste. Si l'élu
01:24:58MSM, ce sera pour aller
01:25:00vers la force polarisée.
01:25:02Donc ce ne sera pas pour aller
01:25:04vers une troisième force.
01:25:06Mais la troisième force dont tu parles ?
01:25:08Ben non, pas pour une heure.
01:25:10Sauf si on se vient le casser.
01:25:12Je ne me dis pas que la troisième force a été.
01:25:14Et ça, je l'ai bien calculé.
01:25:16Je finis préparer l'avenir.
01:25:18Je dirais comme ça.
01:25:20Nous rentrons dans un parti mainstream.
01:25:22Nous faisons une alliance.
01:25:24Mais nous gardons nos spécificités, nos idéologies,
01:25:26doucement, doucement,
01:25:28parce que c'est résistance alternative.
01:25:30Là, c'est d'autrui.
01:25:32Mais là, tu vas trouver.
01:25:34Non, ça, c'est difficile à avoir.
01:25:36Mets le pari qui t'en vient.
01:25:38Tu vois, il y a la Djiboune,
01:25:40tu peux dire résistance alternative.
01:25:42Un député ne peut pas se voir pour tirer dans l'élection.
01:25:44Avec une alliance.
01:25:46C'est une grosse partie de pourquoi pas.
01:25:48Non, mais maintenant, tu peux même dire,
01:25:50dans le numéro huit,
01:25:52si l'époque n'est pas sorti troisième,
01:25:54mais résistance pas progressive.
01:25:56Non, à mon avis, l'équation n'a rien à faire
01:25:58avec résistance.
01:26:00L'équation, c'était une alliance
01:26:02contre l'autre alliance.
01:26:04C'est ça, Maurice.
01:26:06C'est pour ça qu'il m'a trouvé une troisième force
01:26:08ou de Juan Maurice ou de n'importe qui.
01:26:10Ce sera du moins pour l'immédiat.
01:26:12Le calcul de sa nouvelle partie,
01:26:14de ses nouveaux venus,
01:26:16ce serait quoi?
01:26:18Il n'y a pas de nouveaux venus.
01:26:20Ce sont vraiment des anciens députés.
01:26:22De ses nouveaux partis.
01:26:24Je voulais te donner une seule minute pour poser cette question.
01:26:26Oui, il y a une bi-polarisation.
01:26:28Tout cela.
01:26:30Mais quand même, la politique,
01:26:32à Maurice, le finit toujours associée
01:26:34avec les grands noms.
01:26:36Bérenger, Ram Goulam, etc.
01:26:38Et là, tout le monde peut dire qu'il s'attendait là.
01:26:40Peut-être ces derniers mandats.
01:26:42Si vous pensez Bérenger, allez.
01:26:44Rajesh Bhagwan aussi, peut-être.
01:26:46Pour ce dernier mandat.
01:26:48Mais est-ce que
01:26:50les côtes ne seront pas rebattues?
01:26:52Est-ce que cette bi-polarisation
01:26:54ne va pas voler en éclats
01:26:56quand ces gens-là
01:26:58ne sont plus pour eux-mêmes?
01:27:00Non, non, ce n'est pas ça.
01:27:02C'est la bi-polarisation.
01:27:04Tant qu'il n'y a pas encore
01:27:06ce système électoral
01:27:08tel qu'il nous connaît,
01:27:10la bi-polarisation tiendra.
01:27:12Avec peut-être
01:27:14de nouveaux acteurs,
01:27:16avec peut-être des nouvelles choses,
01:27:18mais nous pouvons gagner
01:27:20la faiblissement
01:27:22d'une partie
01:27:24existante
01:27:26et d'une émergence
01:27:28d'un nouveau parti,
01:27:30mais nous pouvons tendre tout le temps
01:27:32vers la bi-polarisation.
01:27:34Restons avec le Média.
01:27:36Si ce n'est pas la proportionnelle,
01:27:38je vous dis,
01:27:40nous ne pouvons pas.
01:27:42Nous ne pouvons pas avec 5%.
01:27:44Mais c'est un petit peu, non?
01:27:46Justement, il paraît qu'il peut y avoir
01:27:48une réforme électorale.
01:27:50Tout dépendra de ce que sera la réforme.
01:27:52Allez, voilà.
01:27:54On dirait maintenant
01:27:56que ça n'a pas longtemps
01:27:58l'avenir,
01:28:00mais quand cela ne tiendra pas demain,
01:28:02mon collègue Linnéa Padoue et ses invités
01:28:04pour évoquer ça,
01:28:06en tout cas, Étienne Sinatangour, Richard Rowe
01:28:08et Béno Saminaden, merci de votre présence
01:28:10et merci pour ce bon échange.
01:28:12Bonne soirée à vous tous.
01:28:14Bonne soirée à nos auditeurs.
01:28:16Bonne soirée aux internautes et bonne soirée à vous, messieurs.

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