Des violences urbaines, ayant entraîné des dégradations sur des bâtiments publics, ont éclaté dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 janvier à Mâcon. Du côté de Besançon, trois commerces ont été mitraillés depuis le 11 janvier. La maire de la commune a évoqué des "systèmes mafieux" et demande des moyens supplémentaires pour la police, malgré l'arrivée de CRS en renfort.
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00:00Pendant longtemps on parlait de Marseille, on avait l'impression que la drogue c'était Marseille et la manière dont en fait c'est parti de Marseille mais ça s'est diffusé à peu près partout et désormais il n'y a plus un territoire en France qui y échappe.
00:12Oui, je ne sais pas, on peut parler de gangrène, on peut parler de métastase mais c'est vrai que le modèle marseillais qui repose sur l'ultra-violence, c'est-à-dire que les trafiquants de stupéfiants marseillais ont toujours prôné l'ultra-violence
00:26et partout où on a pu croiser des jeunes mineurs notamment trafiquants marseillais dans des centres on va dire fermés de Toulouse, au Var en passant par là, partout où ils sont passés, j'ai des témoignages directs d'éducateurs, de gens qui travaillent dans ces établissements, ils ont engraîné les autres en disant attendez, vous vous rendez compte, il faut y aller, carotter, carotter.
00:50Même quand on les enferme en quelque sorte, ça n'est que pour davantage essaimer.
00:54Le carottage du concurrent, c'est bien gentil mais nous on y va à la calache.
00:58Ils ont effectivement propagé, imposé leur modèle culturel entre guillemets, on va dire d'ultra-violence avec recours systématique aux armes de guerre et aux armes lourdes dans les conflits et ce modèle s'est répandu sur tout le territoire jusque dans les villes moyennes.