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BFMTV met en place un nouveau numéro de l’émission spéciale “l’Assemblée BFM” présentée par Benjamin Duhamel ce mercredi soir. Au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre, BFMTV réunit des représentants des principales formations politiques du pays pour débattre sur l’avenir du gouvernement de François Bayrou. 

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Transcription
00:00Si finalement les socialistes décident de ne pas censurer,
00:02vous ne servez plus à rien Jean-Philippe Tanguy au Rassemblement National,
00:05puisque vous mettiez en avant le fait d'avoir droit de vie ou de mort sur le gouvernement Barnier.
00:09Mais là, au fond dans la négociation, on a bien vu que vous pesez beaucoup moins qu'auparavant.
00:14Vous servez encore à quelque chose ou pas ?
00:16Bien sûr, déjà nous servons à vous faire peur, à vous ici et à vous ici ailleurs.
00:20Vous faites peur à qui là ?
00:21A tout le monde, c'est-à-dire que toutes les négociations…
00:23Qu'est-ce que vous avez dit Marie-Thornay ?
00:24J'ai dit c'est Halloween tous les jours.
00:26Vous l'avez déjà faite celle-là, il ne faut pas recycler toutes vos blagues.
00:29Je sais que vous êtes pour l'économie circulaire, mais ne manquez pas de crédibilité.
00:32Circuler, il n'y a rien à voir.
00:33Il y a toujours quelque chose à voir avec moi, vous allez voir, vous n'allez pas être déçus du spectacle.
00:36Une fois encore, ne vous inquiétez pas.
00:38Mais l'essentiel, c'est que tout cela se fait toujours sous la pression démocratique du Rassemblement National.
00:42C'est uniquement parce que le Rassemblement National est fort et coordonné
00:46que vous êtes obligés de discuter avec les socialistes,
00:49que les socialistes sont obligés de trahir ceux qui les ont fait élire,
00:52à savoir les Insoumis et les Verts.
00:54Tout cela est se fait à cause et grâce au poids électoral des 11 millions d'électeurs du RN.
00:59Le reste, c'est une mascarade, c'est une mise en scène.
01:01Moi, j'ai dit dès le début, et pour le coup, je rejoins le Président Coquerel dans son analyse sur...
01:06Non, mais sur les non-gains, parce que c'est la réalité.
01:08Le non-gain sur les retraites, il n'y avait rien, il n'y a jamais rien eu.
01:12Puisque dès le début, on vous a dit que vous pourriez discuter à coup zéro.
01:15Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait rien sur les retraites, monsieur, je l'ai dit sur d'autres.
01:18Ce n'est pas à vous faire offense de dire que ce n'est pas vous qui décidez si ça coûte quelque chose ou pas.
01:21C'est monsieur Bérou, c'est le patron de monsieur Ramos.
01:24Et donc, il vous a dit dès le début, ça ne coûtera rien.
01:26Donc, il n'y a pas de gain de pouvoir d'achat gratuit.
01:28Il n'y a pas de nouveaux droits sociaux sur l'âge ou sur le nombre d'années de cotisation qui sont gratuits.
01:33Donc, ça n'existe pas des négociations gratuites,
01:35sauf si vous voulez être les dadons de la farce et les classes populaires au passage, malheureusement.
01:40Moi, je voudrais quand même dire, l'élément central pour lequel la censure aujourd'hui est quand même extrêmement compliquée,
01:45et si elle était nécessaire, très grave, c'est la situation de Mayotte.
01:49Nous avons aujourd'hui 300 000 Français qui vivent, pour l'essentiel, dans des conditions épouvantables,
01:56conditions qui étaient déjà dures avant Fido,
01:58qui sont encore plus dures avec la tempête qui est venue aggraver la situation de Mayotte.
02:04C'est-à-dire que les parlementaires qui sont ici le savent et ne peuvent pas me dédier,
02:10si le gouvernement est censuré, la discussion sur la loi d'urgence pour Mayotte s'arrête.
02:14On peut prendre des responsabilités comme cela si la situation est grave,
02:18mais là, dans ce qu'a annoncé M. Béroud, rien n'impose, on abandonne pour plusieurs semaines nos compatriotes de Mayotte.

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