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Alors qu’Emmanuel Macron a fait part de sa volonté de nommer un nouveau Premier ministre “dans les 48 heures” aux chefs de partis politiques réunis à l’Élysée, BFMTV met en place une émission spéciale “L’Assemblée BFM” avec des représentants de toutes les formations politiques pour débattre et éclairer les Français sur les positions de chaque parti.

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Transcription
00:00J'entends Jérôme Guesche depuis tout à l'heure, il y a un mot qu'il n'a pas prononcé, c'est le mot déficit.
00:03Je veux bien qu'on ait ce débat de manière pas morcelle, mais je vous rappelle qu'il y avait, qu'il y a toujours.
00:08La motion de censure, je veux le rappeler à tout le monde, n'a pas fait disparaître le déficit que nous devons combler,
00:21les 60 milliards que nous devions trouver, ne serait-ce que pour revenir sur une trajectoire financière soutenable,
00:25pour éviter aux Français une vraie crise financière cette fois.
00:29Je le dis très clairement, bien sûr qu'il ne faut pas augmenter les impôts, bien sûr qu'il faut baisser la dépense publique.
00:33Mais pardon de le dire encore une fois, le gouvernement n'est pas tombé à cause de trop d'impôts,
00:43il est tombé parce qu'on nous demandait une dépense de plus de la part du Rassemblement national,
00:47qui nous dit le train de vie de l'État, mais qui en réalité a fait tomber le gouvernement
00:50parce qu'il n'en avait pas assez sur la revalorisation des retraites,
00:53et d'ailleurs juste avant sur le déremboursement des médicaments, et avant juste avant encore sur l'électricité.
00:57Donc la réalité c'est que personne n'assume ici l'effort qu'il faut faire.
01:00Je dois partir à la seule famille politique qui l'a toujours dit, dans un budget de crise, c'est plus compliqué à mettre en oeuvre.
01:05Nous avions commencé, pardon de le dire, qu'il y avait aussi beaucoup de mesures d'économie dans ce budget-là,
01:09j'aimerais qu'il y en ait encore davantage à l'avenir, et c'est pour cela que nous prenons nos responsabilités.
01:14Mais arrêtons cette démagogie qui consiste à faire croire qu'on peut poursuivre dans la fuite en avant de la dépense publique,
01:19et la gauche de ce point de vue-là, je veux le redire, avait prévu 60 milliards d'impôts supplémentaires.
01:23Donc il faut arrêter.

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