Alors qu’Emmanuel Macron a fait part de sa volonté de nommer un nouveau Premier ministre “dans les 48 heures” aux chefs de partis politiques réunis à l’Élysée, BFMTV met en place une émission spéciale “L’Assemblée BFM” avec des représentants de toutes les formations politiques pour débattre et éclairer les Français sur les positions de chaque parti.
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00:00Il y a plusieurs faits qui sont des faits démocratiques.
00:02Le premier fait démocratique, c'est que nous arrivons en tête
00:05et que nous sommes le plus grand groupe de l'Assemblée.
00:07C'est un fait démocratique.
00:08On ne peut pas se raconter n'importe quoi.
00:10On ne peut pas se raconter n'importe quoi.
00:11Le nouveau front populaire est le premier groupe de l'Assemblée.
00:16Première vérité démocratique.
00:18Deuxième vérité démocratique, Emmanuel Macron,
00:21qui est le président de la République,
00:22n'a jamais reconnu que le nouveau front populaire était arrivé en test.
00:26Et depuis les élections législatives anticipées liées à sa dissolution,
00:33il refuse et il fait crash test sur crash test.
00:36Il utilise toutes les manœuvres possibles pour fracturer le nouveau front populaire.
00:41De fait, aujourd'hui et à l'heure où je vous parle,
00:45nous sommes toujours ensemble.
00:46C'est-à-dire qu'il n'y a pas de...
00:47Aucune force politique du nouveau front populaire n'a dit qu'il irait dans le gouvernement.
00:52Aucune force politique du nouveau front populaire...
00:56Sur la censure.
00:57Vous entendez Jean-Luc Mélenchon qui dit « revenez à la raison à la maison »
01:02et qui vous critique le fait d'être allé voir Emmanuel Macron à l'Elysée ?
01:05Oui, très bien. Il n'a pas la même stratégie que nous avons eue ou que le PS a eue.
01:09C'est une différence de stratégie.
01:12Est-ce que c'est une différence de fond sur le programme ?
01:14La réponse est non.
01:16Par ailleurs, je rappelle qu'au moment de la dissolution,
01:18la question était est-ce que la moitié du groupe PS ne va pas voter cette dissolution ?
01:22Tout le groupe PS a voté la dissolution.
01:24La censure, pardon.
01:26Quand il s'est agi de participer au gouvernement après le 7 juillet,
01:33on s'est dit est-ce que le PS va y participer ?
01:35Et finalement, il n'y a pas participé.
01:36Donc en fait, je sens des crash-test permanents,
01:39mais à la fin, nous tenons et nous tenons de manière solide.
01:43Et je voudrais dire que le refus de cohabitation d'Emmanuel Macron
01:47est un refus démocratique qui nous envoie vraiment dans une crise politique extrêmement forte
01:52et que le refus derrière d'un programme de coche écologiste
01:56qui changerait véritablement la vie des gens,
01:58qui prendrait enfin la mesure du défi écologique,
02:03c'est ce qu'a fait par exemple l'Espagne actuellement.
02:06L'Espagne actuellement, c'est un million de contrats précaires en moins.
02:09C'est des travailleurs ubérisés qui ont des véritables contrats de travail.
02:15C'est un taux de croissance qui est bien supérieur au nôtre.
02:17Donc en fait, la gauche au pouvoir, non seulement ce n'est pas la catastrophe,
02:20mais à la fin, ça change la vie des gens.
02:22Et maintenant, c'est ce qu'il nous faut monter comme rapport de force vis-à-vis d'Emmanuel Macron.