Alors qu’Emmanuel Macron a fait part de sa volonté de nommer un nouveau Premier ministre “dans les 48 heures” aux chefs de partis politiques réunis à l’Élysée, BFMTV met en place une émission spéciale “L’Assemblée BFM” avec des représentants de toutes les formations politiques pour débattre et éclairer les Français sur les positions de chaque parti.
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00:00Il y a un personnage, c'est le Président de la République, qui est responsable de la situation et lui doit nommer le Premier ministre, pas le choisir, je dis bien le nommer,
00:06en fonction d'une règle éthique démocratique, ça a été rappelé par Yann Brossat, celui qui est arrivé en tête, c'est vers lui qu'il doit se tourner,
00:12et il ne l'a pas fait depuis le mois de juillet, en disant qu'il allait trouver mieux avec M. Barnier, pardon, il a tenu 70 jours, donc faute, et c'est lui qui est responsable du problème.
00:19Deuxièmement, moi je suis venu ce soir pour essayer de faire entendre le point de vue d'une force de gauche, d'un homme de gauche, il faut l'unité.
00:27Que cherche Emmanuel Macron ? Que sa politique continue, c'est la raison pour laquelle il avait nommé Michel Barnier. Quelle méthode veut-il ? Diviser le Nouveau Front Populaire, le fracturer.
00:37À partir du moment où il réussira à le fracturer, alors il aura un chemin pour reprendre le pouvoir. C'est d'ailleurs ce qui explique la dissolution.
00:44Pourquoi cet homme intelligent a dissous ? C'est que le spectacle de division des Européennes l'avait convaincu qu'après une dissolution, la nuppée serait explosée.
00:52Donc je dis qu'il faut que nous restions unis, ne pas tomber dans les pièges d'Emmanuel Macron.
00:57Différents mais unis.
00:59Différents mais unis. Unis dans ce qui est une composition avec effectivement différentes manières de voir les choses.
01:04Vous avez le sentiment Alexis Corbière qu'aujourd'hui cette gauche est unie ? Quand Jean-Luc Mélenchon pointe du doigt les socialistes ou les écologistes ?
01:12Vous aurez beau me répéter le nom de toute une série de gens précédents, je vais essayer de ne pas dire du mal.
01:16Mais je vais dire que ce n'est pas parce qu'il y a eu un désaccord stratégique, je dis bien stratégique, sur comment on aborde les rendez-vous du président de la République.
01:22Il y avait deux écoles, l'école faut pas y aller, l'école on y va pour dire quoi ? Moi j'ai écouté, personne n'a dit qu'il voulait faire une coalition avec la droite.
01:29Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Ça c'est le piège de Macron.
01:32On peut arrêter, je n'ai pas entendu, peut-être que ça aura lieu, mais pour l'instant personne qui compose le Nouveau Front Populaire n'a dit, n'a écrit qu'il voulait faire un gouvernement commun avec la droite ou les macronistes.
01:44Donc pas la peine de le répéter parce que ça fait plaisir à Macron.
01:46Et ça c'est la famille politique de Manon Bry qui dit ça.
01:48A bon entendeur, salut.
01:49Non mais regardez-la, vous ne regardez pas moi.
01:51Je suis dans son dos.
01:53Vous pouvez quand même lui parler.
01:55On n'est pas obligé de faire des cadeaux à Emmanuel Macron en lui disant qu'on est en train de se diviser parce qu'il ne veut que ça.
02:02Donc là-dessus j'invite tout le monde à revenir à la raison, d'accord ?
02:05Qu'est-ce que nous demandons ? Nous demandons qu'il nomme un membre du Nouveau Front Populaire prémis qui après va mettre en place...
02:11Et je termine sur une chose. Tout à l'heure quand vous m'avez dit qui est prêt à gouverner, on a un programme, je l'ai montré.
02:16Et nous on a fait un petit travail, je suis dans le même groupe désormais que Sandrine Rousseau.
02:19Tout programme, rien que le programme, évidemment ça sert à tout le monde à dire vous ne voulez pas.
02:24On a résumé en 11 points.
02:26Donc un que je voudrais citer parce qu'on n'a pas encore parlé.
02:28Abrogation de la réforme des retraites.
02:30Abrogation de la réforme des retraites.
02:32Un gouvernement parce que tout le pays, la majorité du pays n'en veut pas.
02:36Si déjà on peut gagner là-dessus, je vais vous le dire.
02:38Si on remporte cette petite victoire qui concerne 28 millions de salariés, alors on aura bien bossé.
02:42Voilà la méthode et voilà ce que nous devons faire.