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Alors qu’Emmanuel Macron a fait part de sa volonté de nommer un nouveau Premier ministre “dans les 48 heures” aux chefs de partis politiques réunis à l’Élysée, BFMTV met en place une émission spéciale “L’Assemblée BFM” avec des représentants de toutes les formations politiques pour débattre et éclairer les Français sur les positions de chaque parti.

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Transcription
00:00Et vous vous dites, c'est simple, s'il y a de près ou de loin le programme du Nouveau Front Populaire,
00:05on ne participera pas à ce gouvernement, voire on est susceptible de censurer.
00:11Est-ce que vous avez le sentiment, compte tenu de ce qui a été dit cet après-midi à l'Élysée, que les choses avancent ?
00:18Alors d'abord, je trouve étonnant, après l'échange qu'on a eu, d'entendre Yann Rossa parler d'alliance de Brick et de Brock.
00:23Je crois que l'alliance de Brick et de Brock, on vient de la voir en direct ce soir dans les échanges entre les différentes composantes du Nouveau Front Populaire.
00:29Benjamin Duhamel, je représente les Républicains ce soir, pas le gouvernement, les Républicains, et je le dis parce que chez les Républicains…
00:34Ce n'est pas honteux d'être secrétaire d'État des missionnaires ?
00:36Non, c'est même une fierté, c'est vraiment ce que j'essaie de vous dire, c'est que nous avons fait le choix, nous, chez les Républicains précisément,
00:40vous avez commencé par nous demander si nous étions prêts à gouverner.
00:43Nous avons pris nos responsabilités avec, vous vous souvenez-vous, un pacte législatif, présenté par Laurent Wauquiez, notre président du groupe à l'Assemblée,
00:49à l'époque par Bruno Retailleux, notre président du groupe au Sénat, parce que nous voulions éviter à notre pays le spectacle qu'on vient de voir
00:55et l'application du programme du Nouveau Front Populaire, donc je vous le redis ce soir, nous prenons toujours nos responsabilités.
01:00Oui, nous sommes prêts à gouverner, mais pour éviter, pour éviter que cette gauche radicale…
01:04Mais c'est qui cette gauche radicale ? Juste parce que, montrez-nous, est-ce que ça inclut Jérôme Guedj ?
01:09Mais c'est à Jérôme Guedj de voir s'il est toujours dans cette alliance. Ça inclut les socialistes, tant qu'ils considèrent qu'ils sont sous la tutelle de la France insoumise.
01:16Moi, je vous le dis, nos lignes rouges, nous les avons rappelées. Oui, nous censurons un gouvernement qui compte des ministres de la France insoumise.
01:23Nous censurons un gouvernement qui applique l'essentiel du programme du Nouveau Front Populaire.
01:28Il faut quand même qu'on se souvienne de ce dont on parle, il n'y a pas si longtemps.
01:31On parle de la libération anticipée de 15 000 détenus, on parle de 14 tranches d'impôts sur le revenu.
01:36C'est ça le programme de cette gauche qui nous explique ce qui est faux, qu'elle est majoritaire à l'Assemblée nationale.
01:42Eh bien, nous, nous défendons la restauration de l'autorité, de l'ordre, de la sécurité, comme nous avons commencé à le faire avec Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
01:48Nous voulons poursuivre ce travail qui est attendu par 75 % de nos concitoyens.
01:53Nous voulons la maîtrise des flux migratoires, nous voulons la revalorisation du travail.
01:56Et si nous avons demain une option politique pour pousser plus tôt cette idée-là, quitte à soutenir, et s'il le faut bien sûr, participer pour mettre en œuvre ces idées-là,
02:04nous le ferons. Mais pardon de vous dire que le socle commun est là aujourd'hui la majorité relative, la moins relative, et qu'arithmétiquement, elle est plus nombreuse.
02:11Ces députés raisonnables sont plus nombreux.
02:14Mais je vous le dis juste une fois, moi je n'accepte pas les extrêmes que vous présentez de la mobilité.

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