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00:00Aujourd'hui, on emprunte à des conditions qui sont pires que le Portugal.
00:03Vous allez en parler, oui.
00:04On est considéré comme moins sérieux que la Grèce.
00:06Que François Bayrou dise, et j'avais besoin d'être rassuré là-dessus,
00:10on ne va pas avoir une fuite en avant sur la dépense
00:13et il faut qu'on soit sérieux, je l'attendais.
00:14Quelles sont les pistes, au-delà des paroles ?
00:17Troisièmement, que sur la question de la revalorisation du travail.
00:19Et ça, c'est important.
00:20Maintenant, si vous me le dites et qu'on va droit au but.
00:23Oui, il y a des bonnes intentions, mais ça reste très flou.
00:27Et moi, j'aime bien quand c'est clair.
00:30Et donc, ce que j'attends, maintenant, c'est qu'on passe aux actes.
00:34Et qu'on voit clairement, c'est quoi les actes qui vont être posés ?
00:37Parce que je sors du discours de politique générale
00:41sans que les actes qui vont suivre soient très clairs.
00:43J'aime beaucoup les comités interministériels.
00:45J'aime beaucoup les conclaves.
00:47Enfin, ce qu'il faut, c'est des actes.
00:48Alors, c'est intéressant ce que vous dites,
00:49parce que malgré cela, vous apportez, Laurent Wauquiez, un soutien exigeant.
00:53C'est ce que vous dites, pas de censure, mais un soutien exigeant.
00:56Vous connaissez bien l'histoire et celle de notre pays.
00:58Sous la Quatrième République, qui semble d'ailleurs parfois revisité en ce moment,
01:01il y avait le soutien sans participation.
01:03Vous, avec Michel Barnier, c'était le soutien avec participation.
01:06Et aujourd'hui, avec François Bayrou, c'est quoi ?
01:08On a l'impression que c'est la participation sans soutien automatique.
01:12Comment vous définissez votre position ?
01:16D'abord, la première, et pour moi, ça, c'est essentiel,
01:19c'est qu'on ne fera pas tomber le gouvernement.
01:22Quoi qu'il arrive.
01:23Oui, et je vais vous dire quoi qu'il arrive.
01:25Quel que soit le budget, sa tonalité, son orientation.
01:28Oui, et je vais essayer de vous expliquer pourquoi.
01:30Dans cette période, le pire, c'est le chaos.
01:34Ce dont le pays a le plus besoin, c'est un minimum de stabilité.
01:37On a eu quatre premiers ministres en un an.
01:40Ça n'est pas arrivé en un siècle.
01:42Marine Le Pen a voté avec Jean-Luc Mélenchon pour faire tomber Michel Barnier.
01:46On trouve que la situation est meilleure ?
01:48Certains disent que le budget qui n'était pas...
01:51Je pense que vous reconnaissiez qu'il n'était vraiment pas parfait,
01:53qu'il n'ait pas passé, ce budget-là.
01:55Oui, enfin, je me permets de le dire.
01:57Moi, j'aimais bien la tonalité de Michel Barnier.
02:00Y compris l'augmentation des impôts ?
02:02Non, et je considère que là-dessus,
02:04il a été amené à faire un budget très rapide,
02:06mais qu'il voulait lui-même améliorer.
02:08Il y avait des choses qui étaient évidemment perfectibles.
02:11Mais oui, je le dis, si vous m'interrogez,
02:14je considère qu'avoir fait tomber Michel Barnier n'a rien apporté au pays.
02:17On a perdu du temps.
02:19On se retrouve dans un chaos qui est exactement le même qu'il y a trois mois.
02:22Et donc, pour moi, la première priorité,
02:25c'est de donner un minimum de stabilité.