• il y a 10 heures
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00Il est quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des Pro 2.
00:04Avant de vous présenter les invités, c'est tout de suite l'information avec Isabelle Pibolo.
00:08Bonsoir Isabelle.
00:09Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
00:11En plein conclave sur les retraites, le Premier ministre ferme la porte à un retour de l'âge légal de départ à 62 ans.
00:18Le ministre de l'Économie, lui, tempère.
00:21Pour Éric Lombard, c'est aux partenaires sociaux de se prononcer.
00:24Les concertations ont débuté le 27 février.
00:26Syndicats et patronats étant censés se réunir chaque jeudi au moins jusqu'à la fin du mois de mai.
00:32Le Vatican a diffusé la première photo du pape François depuis son hospitalisation il y a plus d'un mois à Rome.
00:38Ce matin, le souverain pontife a célébré la sainte messe dans la chapelle de l'appartement située au 10e étage de la polyclinique Gemelli.
00:46Dans un message de remerciement aux fidèles, le saint-père de 88 ans s'est dit affaibli par l'épreuve qu'il traverse.
00:52Enfin, les autorités de la Macédoine du Nord enquêtent sur une possible corruption après l'incendie survenu dans une discothèque la nuit dernière.
01:00L'établissement n'avait pas de licence légale.
01:03Au moins 59 morts et plus de 150 blessés sont à déplorer.
01:07Le drame s'est produit pendant un concert du groupe de hip-hop DNK dont les deux principaux membres pourraient être impliqués.
01:13Quinze individus ont été interpellés.
01:16Merci beaucoup.
01:17L'heure des pros, c'est une petite famille.
01:19Et quand il y a un invité qui a un souci, on a un de nos frères qui vient directement.
01:23Paul Melun, merci de venir en urgence.
01:26Je suis heureux que vous soyez aussi fraternel avec moi ce soir.
01:28Écoutez, quand même, Jean-Sébastien Farjou était sur l'autoroute.
01:32Il y a un accident de voiture sur l'autoroute.
01:34Il est bloqué.
01:35Et là, le sauveur s'appelle Paul Melun.
01:38Nous rejoint sur le plateau.
01:39Cher Paul, ravi de vous retrouver.
01:40Avec ma carte de super-héros.
01:42Mais c'est vrai que vous avez pressé, pressé.
01:45Il a oublié sa veste.
01:48Il était en train de faire un casse.
01:49Là où j'étais, j'avais pas de veste.
01:50Non mais c'est-à-dire, vous étiez en train de faire un casse.
01:52C'est ça, vous savez.
01:53Je ne peux rien dire.
01:54Il a enlevé la cagoule, mais il a gardé effectivement tout.
01:57Cher Paul, ravi de vous retrouver.
01:58Raphaël Stainville et Véronique Jacquier, bonsoir à tous les deux.
02:02Bonsoir.
02:02Également très heureux de vous avoir.
02:04Et puis, on va avoir un nouveau sociétaire.
02:07On va lui apprendre que l'heure des pros, il faut peut-être être à l'heure.
02:10Maître Pierre-Henri Bovis, qu'on peut voir régulièrement dans Punchline.
02:13Vous avez souvent débattu avec lui.
02:16Oui, le vendredi, oui.
02:17Oui, et le vendredi, il est à l'heure ou pas ?
02:20Il arrive récrac.
02:21Récrac, d'accord.
02:22Donc, on va lui expliquer que dans l'heure des pros, ça commence à 20 heures.
02:27Donc, on verra si on va lui donner la parole à Pierre-Henri Bovis.
02:31Combien de minutes on va lui couper le micro ?
02:33Taisez-vous !
02:34Taisez-vous.
02:34Ça me rappelle quelqu'un.
02:35C'est pas moi qui le dit.
02:36Taisez-vous.
02:37C'est Jean-Luc Mélenchon.
02:38Après La République, c'est moi, de Jean-Luc Mélenchon.
02:41Taisez-vous.
02:42Il a malmené un journaliste de France 3
02:48parce qu'il a eu le malheur de lui demander
02:51de répondre à des questions sur cette affiche de la honte
02:54présentant Cyril Hanouna, vous le savez,
02:57où la France insoumise est accusée d'antisémitisme,
03:01d'utiliser les codes de l'antisémitisme des années 30.
03:05La séquence, elle est d'une violence inouïe.
03:07Mais vous avez vu une courte séquence qui doit faire 30 secondes ?
03:10On l'a un peu prolongée parce qu'il y a un climat.
03:13Le journaliste se fait littéralement insulter.
03:16Insulter.
03:18Et il dit merci à la fin.
03:19Merci, bonne soirée, rendez-vous.
03:22Ça passe.
03:23Avec Jean-Luc Mélenchon, tout passe.
03:25Regardez la séquence.
03:28Regardez ce que vous êtes en train de faire.
03:30L'extrême-droite accuse, puis ça monte dans la sphère Bolloré.
03:33Puis tous les gentils, comme vous et les autres, disent
03:35« Oh, quand même, il y a un problème. »
03:36C'est-à-dire que vous nous recollez la pancarte.
03:38C'est exactement comme ça qu'on fait pour attribuer une étiquette.
03:41Par exemple, vous êtes radin.
03:43Tout le monde le sait et personne ne le dit.
03:45Cyril Hanouna, est-ce que ça a été une erreur ou pas ?
03:48Écoutez, vous êtes radin ou pas ?
03:50Non. La fiche Cyril Hanouna, c'est une erreur ou pas ?
03:52Mais écoutez, monsieur, pourquoi vous me posez cette question ?
03:55De quel droit ?
03:57De quel droit ? Qui vous êtes ?
03:58Vous m'accusez ?
04:00Est-ce que vous m'accusez ?
04:01Pas du tout.
04:01Alors taisez-vous.
04:02Vous êtes en train de continuer une campagne qui a démarré à l'extrême-droite.
04:06Il ne fallait pas publier ce visuel.
04:08Alors attendez.
04:09Donc maintenant, on demande à l'extrême-droite ce qu'on peut publier ou pas.
04:12Vous pensez que la tête de monsieur Hanouna, comme la mienne, ne peut pas être caricaturée ?
04:16Moi, je suis caricaturé continuellement.
04:18Vous voulez que je vous montre les caricatures de Charlie Hebdo ?
04:20Et ça n'est pas de l'antisémitisme.
04:22Mais pourquoi ça serait de l'antisémitisme ?
04:23Ça suffit.
04:25Ça suffit maintenant.
04:27Merci Jean-Luc Mélenchon d'avoir accepté notre invitation dans Dimanche en politique.
04:30Tout de suite, l'actualité de la mi-journée.
04:32Bonne après-midi. Merci.
04:33Bon dimanche et à la semaine prochaine.
04:35Et on salue Pierre-Henri Bovis qui nous a rejoint.
04:37Cher maître, ravi de vous retrouver.
04:39Cette séquence est dingue.
04:41J'ai vraiment voulu la montrer jusqu'au bout parce qu'il n'y a pas de coupe en fait.
04:46Impressionnant.
04:47Vous enlevez Jean-Luc Mélenchon.
04:49Vous mettez à la place un responsable de droite.
04:52Prenons un exemple n'importe lequel.
04:54Tiens, Éric Zemmour qui s'en prend comme ça à un journaliste.
04:57Mais vous avez tous les syndicats de journalistes qui ont déjà communiqué dans l'heure.
05:01Vous avez la CGT, que sèchent tous les syndicats de France Télévisions qui disent
05:05mais plus jamais il met un pied chez nous.
05:07Et heureusement.
05:08Et heureusement.
05:09Vous arrivez en retard et vous êtes le premier à parler.
05:10C'est fort ça.
05:11Maître Bovis.
05:12En fait c'est l'ignominie de Jean-Luc Mélenchon qui m'a fait arriver.
05:15Non mais blague à part, cette affiche moi de Cyril Hanouna me pose sujet.
05:21Alors évidemment pour tout ce qu'on a dit sur l'antisémitisme.
05:24Mais pas seulement.
05:25Le fait que des relais, donc des journalistes notamment,
05:29parce qu'il y a Pascal Praud aussi qui est visé,
05:31fassent l'objet d'une campagne de dénigrement.
05:34Qu'il y ait des appels à manifester contre ces personnes-là alors qu'ils sont journalistes
05:39me pose un vrai sujet dans une démocratie.
05:42Qu'on s'en prenne à des responsables politiques.
05:44Pourquoi pas ?
05:45Dans un débat honnête et serein.
05:48Evidemment.
05:49Honnête et serein.
05:50Mais là le fait même, en plus de l'antisémitisme, de viser des journalistes c'est inacceptable.
05:54Et la manière dont Jean-Luc Mélenchon s'en prend à votre collègue est tout à fait inacceptable.
05:58Inacceptable.
05:59Moi je vous reviens là-dessus.
06:00Excusez-moi.
06:01Jean-Luc Mélenchon.
06:02Taisez-vous.
06:03Qui êtes-vous ?
06:04Vous êtes radins.
06:05Oui.
06:06Etc.
06:07Mais dans quel monde on est ?
06:09Et le journaliste il dit merci, au revoir.
06:11Il y a le journal de 13h de France 3.
06:13Parce que la différence de Jean-Luc Mélenchon, il est un peu poli, un peu urbain.
06:16Ce que Mélenchon manifestement a perdu.
06:18Ça va, il n'en est pas à son coup d'essai Jean-Luc Mélenchon.
06:20Il a très souvent invectivé des journalistes.
06:23Il a une longue carrière dans l'invectivité des journalistes.
06:25Et du reste je crois que c'est un homme qui a du mal avec les contre-pouvoirs.
06:28Il n'aime pas les journalistes, il n'aime pas les magistrats.
06:30Vous vous souvenez ?
06:31Quand il a vu la perquisition dans ses bureaux.
06:33La République c'est moi.
06:34La République c'est moi.
06:35Il s'en va bousculer les policiers, bousculer les magistrats.
06:37Intimidation physique.
06:39Enfin, à un moment donné si vous voulez.
06:41Est-ce que quand vous avez du mal à ce point à garder vos nerfs, vous êtes fait pour être président de la République ?
06:46Enfin, manifestement M. Mélenchon ne sait pas se contenir.
06:49Ou alors c'est un acteur studio.
06:51Ou alors il hurle sur M. Letellier.
06:53Et après il va prendre le café avec lui et il se repose.
06:56Mais en tout cas, dans les deux cas, ce n'est pas un maître à son honneur.
06:59Je peux bien sûr me tromper.
07:00Mais je ne suis pas sûr qu'il y ait la même patience quand on est attaqué.
07:07Si c'est un autre responsable politique que si c'est Jean...
07:11Le journaliste de France 3 en question fait beaucoup d'intérim politique.
07:14En général c'est quelqu'un d'assez apaisé et apaisant.
07:16Mais il s'est déjà fait insulter comme ça ou malmené ?
07:18Je ne lui souhaite pas.
07:20Jérôme Guedj, je vous donne la parole dans un instant, je le connais par cœur.
07:23Voilà ce que dit Jérôme Guedj.
07:24Ça sonne tellement faux, la pseudo-indignation.
07:26C'est si coûteux de reconnaître une erreur.
07:28Qui du coup n'en est plus une mais une stratégie délibérée.
07:32Transgression permanente.
07:34A nouveau le dégoût.
07:36Mathieu Vallée, député européen, choqué.
07:38Jean-Luc Mélenchon pète un câble face au journaliste Francis Letellier sur France 3.
07:42Voilà le vrai visage de l'extrême gauche autoritaire qui veut museler la presse.
07:46Et pour l'affiche sur Cyril Hanouna elle dégouline le Roland antisémite.
07:50Allons-y, qu'est-ce que vous en pensez ?
07:52Moi ce que je trouve intéressant dans la manière dont Jean-Luc Mélenchon réagit,
07:57c'est que ça traduit que finalement tout ce qui n'est pas lui,
08:00tous ceux qui ne pensent pas comme lui finalement,
08:02sont exclus du champ démocratique, du champ de la justice.
08:06En fait c'est lui qui décide de ce qui est bon, de ce qui est juste,
08:10des attaques qui peuvent être portées,
08:12de celles qui sont immédiatement disqualifiées
08:14par ce que venant de l'extrême droite.
08:16Dès lors qu'il qualifie tous ceux qui ne sont pas lui,
08:19qui ne pensent pas comme lui comme étant d'extrême droite,
08:21c'est ce qu'on a vu ces derniers mois,
08:23on voit que finalement il est à même de pouvoir tout dire, tout faire.
08:26Là, alors même que c'est plus qu'un soupçon d'antisémitisme ces affiches,
08:32et notamment cette représentation d'Hanouna,
08:35le simple fait que les attaques viendraient de personnes de l'extrême droite
08:40suffirait à anéantir la charge sur lui.
08:45Surtout que si je ne m'abuse,
08:47monsieur Patrick Cohen, à ce que je sache,
08:50il n'est pas d'extrême droite.
08:52Monsieur Jean-Michel Apathy, extrême droite aussi.
08:55Monsieur Schneiderman, extrême droite.
08:58Bon ben alors, ça veut dire, c'est quand même incroyable.
09:00C'est un parti, la France insoumise,
09:02ils n'ont plus que des adversaires.
09:04Tout ce qui n'est pas eux, ce sont des adversaires.
09:06Et ils ne s'en sortent qu'avec la vocifération.
09:10En fait, on ne peut plus discuter.
09:12Il n'y a plus de débat, il n'y a plus d'échange.
09:14C'est forcément la guerre avec tout un chacun.
09:16Donc on connaît leur stratégie.
09:18Et puis c'est surtout la palme de la mauvaise voie, évidemment.
09:21Puisque ne pas avouer qu'effectivement,
09:23il est pu avoir une erreur, alors que dans d'autres situations,
09:27ils ont assumé jusqu'au bouddhisme antisémite.
09:32Sincèrement, on l'a vu dans certaines manifestations.
09:35La France insoumise a assumé,
09:38ne serait-ce que par rapport au Hamas,
09:40ne serait-ce que par rapport au 7 octobre.
09:42Enfin bon, donc voilà.
09:44Mais ça marque l'agressivité.
09:46Regardez à quel point, finalement, le journaliste...
09:48Il le remercie à la fin.
09:49Exactement.
09:50Il lui dit merci.
09:51Il y a un terrorisme intellectuel qui s'impose.
09:53Merci.
09:54Et Jean-Luc Mélenchon...
09:56C'est une formule de monsieur Jean Sevilla.
09:59Le terrorisme intellectuel.
10:00Mais vous avez raison.
10:01Mais c'est pour ça que moi, ça marque.
10:02Le cinéma de Jean-Luc Mélenchon,
10:03c'est pas la première fois qu'il le fait.
10:05Mais en revanche, ce qui me surprend,
10:07ce qui me fait rire ou m'attriste,
10:10c'est que vous enlevez Jean-Luc Mélenchon, je le répète,
10:13vous mettez n'importe qui à droite.
10:15Bruno Retailleau, Jordan Bardella, Marine Le Pen
10:19ou encore Éric Zemmour.
10:20Il se passe la même scène.
10:22Vous avez tous les journalistes qui vont publier des communiqués
10:25en disant que jamais il ne mettra un pied sur notre chaîne.
10:28Il y a peut-être une complaisance.
10:29J'ai peut-être un début d'explication pour vous, Eliott.
10:31Je pense qu'il y a une complaisance plus forte
10:33envers l'antisémitisme ou les soupçons d'antisémitisme
10:36qui viennent de la gauche ou de l'extrême gauche
10:38que l'antisémitisme de droite qui,
10:40dans le logiciel intellectuel des élites françaises,
10:42est très bien identifié.
10:43Tout le monde a l'idée de l'antisémitisme de droite.
10:45On vous dit Céline.
10:46Dans la hiérarchie des menaces, au-delà de l'antisémitisme,
10:49dans la hiérarchie des menaces,
10:51l'extrême droite est au-dessus de tout.
10:53C'est ça.
10:54L'extrême droite est au-dessus de tout.
10:56Souvenez-vous le nombre de débats qu'il y a eu
10:58sur est-ce que le RN doit faire encore partie du champ républicain.
11:01Nicolas Sarkozy avait dit, bien entendu,
11:03le RN doit faire partie du champ républicain
11:05puisque tant de millions de personnes ont voté pour ce parti.
11:09Et quand il s'agit des outrances de la France insoumise,
11:12il n'y a pas le moindre débat sur
11:14sont-ils encore dans le champ républicain.
11:16C'est absolument hallucinant.
11:18Jean-Luc Mélenchon était partout cette semaine après l'affiche.
11:20Pardonnez-moi.
11:21Il était invité sur France 2.
11:22Il était invité sur la France 3.
11:24Je crois qu'il avait fait un autre média entre les deux.
11:26Pardonnez-moi de le dire comme ça.
11:27Mais quel est son mandat aujourd'hui ?
11:29Il est élu de quoi, Jean-Luc Mélenchon ?
11:31Il n'a plus de mandat parlementaire.
11:32Est-ce qu'il est candidat pour 2027 ?
11:34Parce que je n'ai pas compris.
11:35Il est aujourd'hui officiellement candidat, oui ou non ?
11:37Officiellement, non.
11:38Est-ce qu'il est député, oui ou non ?
11:40Est-ce qu'il est président de la France insoumise, oui ou non ?
11:42Il est la figure tutélaire de la gauche radicale en France.
11:44C'est le grand timonier, donc on l'invite.
11:46Et puis c'est un bon client.
11:47Bon, écoutez.
11:48Voilà, c'était cette séquence.
11:50On ne va pas passer trois heures dessus.
11:52Mais bon, on ne sait jamais.
11:57On s'étonnait par exemple que ce racisme n'ait pas bougé un orteil
12:02ou n'ait pas pris le stylo pour condamner ce qui se passait.
12:04Miracle de Nazareth, c'était samedi matin.
12:07Sept heures plus tard, il y avait un communiqué.
12:09Et le communiqué est très intéressant.
12:11Déjà dans la forme.
12:12Ils l'ont publié sur le réseau social Instagram.
12:15Absolument pas sur leur page Twitter,
12:17ni sur la page de Dominique Sopot.
12:19Twitter, encore une fois,
12:20donc pour relayer partout.
12:23Ni même sur leur site.
12:24Je ne l'ai pas vu.
12:25Peut-être que je me trompe.
12:26Et puis ensuite, le fond.
12:27On va voir le communiqué.
12:29Vous voyez une photo.
12:30Il y a marqué affiche antisémite de la France insoumise.
12:32Quand on dérape, on s'excuse.
12:34Mais quand vous allez vraiment dans le fond
12:35et que vous regardez le communiqué,
12:36qu'est-ce qui est inscrit ?
12:38Il est inscrit que le problème n'est pas de savoir
12:40si LFI a intentionnellement produit une affiche
12:43jouant sur des codes antisémites.
12:46Même si ce n'était pas le cas,
12:47cela poserait tout de même le problème
12:49de l'inculture politique, etc.
12:51Et puis ensuite, regardez sur la page de droite, en haut.
12:53Car le sujet n'est pas tant Cyril Hanouna
12:55devenu progressivement un troll télévisuel
12:58au service de l'extrême droite.
13:00Il trouve le moyen d'insulter Cyril Hanouna,
13:04d'attaquer Cyril Hanouna,
13:06d'expliquer que c'est un pion au service de l'extrême droite
13:12dans toute leur réflexion, leur contorsion
13:16pour condamner la France insoumise.
13:18On frise le génie.
13:19Mais parce que SOS Racisme eux-mêmes
13:21ont peur d'être catalogués à l'extrême droite
13:23par Jean-Luc Mélenchon et les mélenchonistes,
13:24parce qu'ils vont condamner l'affiche abominable de Cyril Hanouna.
13:27– Je pense que c'est le communiqué
13:28où ils ont le plus de mal à communiquer
13:30en se disant, vraiment, ça nous embête.
13:32Là, ça nous embête, mais bon.
13:34– C'est déjà un miracle.
13:36– On va quand même placer entre deux paragraphes
13:38une petite attaque sur Cyril Hanouna,
13:40ça nous fera du bien.
13:41– Mais en plus, surtout, c'est quand même
13:43prendre les gens pour des idiots.
13:44Puisque faire croire un seul instant
13:46qu'il y ait un stagiaire au fin fond du couloir à gauche
13:49qui ait décidé tout seul de publier une telle image,
13:51c'est vraiment prendre les gens pour des idiots.
13:53Évidemment que cette image a été commandée,
13:55évidemment qu'elle a été mise en place par un individu,
13:58qu'elle a été validée ensuite par une autre personne
14:00qui, potentiellement, l'a envoyée au community manager
14:03qui l'a publiée sur le réseau social.
14:04Donc, évidemment qu'il y a une chaîne de responsabilité
14:06dans un parti politique
14:07et que ce n'est pas un individu isolé
14:09qui, dans son coin, s'est dit un jour,
14:10tiens, je vais poster cette photo.
14:12– Une plainte a été déposée,
14:13la justice probablement déterminera tout ça,
14:16déterminera les responsabilités.
14:18Moi, je pense qu'il n'y a qu'une seule question
14:19à poser à la France Insoumise,
14:21au-delà des regrets, ce n'est pas le problème,
14:23mais la seule question,
14:24puisqu'il se cache derrière l'intelligence artificielle.
14:27Monsieur Bompard, Madame Pannot, Monsieur Mélenchon et consorts,
14:31quels ont été les mots-clés utilisés pour aboutir à cette photo ?
14:36Ce n'est pas très compliqué comme question.
14:38– Exactement.
14:39– C'est ça qu'il faut poser.
14:40– Peut-être même le trouver dans leur historique de recherche.
14:42– Quels sont les mots-clés qui ont permis d'aboutir à cette photo ?
14:45Si la photo n'a pas été retouchée.
14:48Qu'est-ce qui entraîne finalement qu'on se retrouve dans des codes
14:51qui nous ont fait penser l'ensemble des historiens, des éditoriaux.
14:56Et s'il n'y en a pas un qui…
14:58Et je vous dis, ça va de Jean-Michel Apathy jusqu'à…
15:01Comment il s'appelle ? Monsieur Schneiderman.
15:04– Monsieur Schneiderman.
15:05– Autre sujet, on avance, parce que franchement,
15:07il y a un sujet qui est essentiel, très important,
15:10c'est François Bayrou et la réforme des retraites.
15:14Est-ce qu'on est en train d'assister au crépuscule du gouvernement Bayrou ?
15:19Pourquoi je vous dis ça ?
15:21Parce que François Bayrou ne veut pas revenir sur l'âge légal de la retraite,
15:24il y a un conclave, et il va utiliser comme prétexte le contexte international.
15:29Si je résume grossièrement, François Bayrou nous dit
15:32on ne va pas revenir à 62 ans, allez dire ça à Poutine, c'est de sa faute.
15:37Bon, on voit le sujet de la rédaction de CNews,
15:40puisque Bayrou dit non au retour de la retraite à 62 ans.
15:45– Pas de retour à la retraite à 62 ans, c'est la ligne fixée ce dimanche
15:49par le Premier ministre François Bayrou
15:51qui invoque un contexte international marqué par la guerre en Ukraine.
15:55– On va avoir des temps difficiles, vous l'avez dit,
15:58on va avoir des exigences qui vont être des exigences de contribution, de travail.
16:03– Mais seulement, il y a beaucoup de gens qui veulent surtout qu'on revienne aux 62 ans,
16:06ça va être possible, ça ou pas, dans le contexte dans lequel on est ?
16:08– Non.
16:09– Une annonce du Premier ministre vue comme une trahison de la parole donnée au syndicat,
16:13alors que les négociations ont débuté le 27 février,
16:16qu'on porte encore 11 rendez-vous entre partenaires sociaux.
16:20– On ne peut pas faire confiance à François Bayrou,
16:22les concertations ont été rouvertes sur l'idée qu'il n'y avait pas de totem ni de tabou,
16:27donc on pouvait discuter de tout.
16:29– La CFDT juge les propos de François Bayrou incompréhensibles.
16:32La CFDT rencontre le Premier ministre ce mardi,
16:35ce rendez-vous sera l'occasion d'une véritable clarification.
16:38Alors, annonce légitime au regard du contexte, ou excuse de la part du Premier ministre,
16:42nous avons interrogé les Français.
16:44– L'âge de la retraite, on en parle déjà depuis longtemps, avant la guerre,
16:47et donc à mon avis, ce sont deux problèmes séparés et bien distincts.
16:52– Parce que c'est 62 ans, que c'est pas bien, ou parce que c'est plus de 62 ans,
16:55il faut étudier tout le contexte.
16:57– C'est une excuse, et toutes les personnes qui sont passées avant
17:00ont aussi donné des excuses qui pour moi n'ont pas de sens.
17:03– François Bayrou a assuré faire confiance aux partenaires sociaux
17:06pour proposer des solutions adaptées.
17:08De son côté, la CGT avait déjà appelé fin février à une mobilisation le 20 mars
17:13pour abroger la réforme.
17:15– Et la cacophonie commence, puisque Éric Lombard, le ministre de l'économie,
17:19n'est pas sur la même ligne que François Bayrou
17:21sur la question de la réforme des retraites, écoutez.
17:24– Moi je dis que la décision que prendront les partenaires sociaux
17:27aurait une autorité politique considérable.
17:30Donc je leur dis, continuez à travailler comme ils le font,
17:32regardez quels sont les aménagements qu'il faut
17:35pour que nos retraites soient financées à l'avenir.
17:37Et encore une fois, proposer, nous aussi,
17:40des façons d'avoir une gouvernance des retraites pour l'avenir.
17:44Parce que ce qui s'est passé évidemment à la fin,
17:46c'est le Parlement qui a le dernier mot.
17:47Et le Premier ministre d'ailleurs l'a aussi dit quand il a lancé le sujet.
17:50Mais jusqu'ici le Parlement a eu le dernier mot,
17:53mais il a eu aussi le premier mot.
17:54Et moi je pense que le premier mot doit revenir aux partenaires sociaux.
17:57Et donc je les encourage, je leur demande de continuer à travailler.
18:00– Donc ça tanque du côté de l'économie,
18:02ça tanque du côté du ministère de l'Intérieur,
18:04on le verra dans un instant avec la question algérienne,
18:06c'est pour ça que je me posais la question du crépuscule du gouvernement Bayrou.
18:09Mais l'argument du contexte international,
18:12pour ne pas revenir sur la réforme des retraites,
18:14alors que notre économie est à genoux,
18:16on le verra dans un instant avec l'excellent dossier du JDD,
18:20franchement c'est prendre les gens pour des imbéciles, Paul Melun.
18:22Pardonnez-moi de le dire comme ça.
18:24– En tout cas ce n'est pas la meilleure façon de traiter les partenaires sociaux
18:28avant ce fameux conclave, avant ces réunions,
18:30que de leur dire au début, il n'y aura ni tabou ni totem,
18:33et à la fin de leur dire, bon les 62 ans, par contre il faut oublier.
18:36Et puis pour ce qui est du contexte international,
18:39là où pour le coup il n'a pas tort, c'est qu'effectivement,
18:42si on veut monter à je sais combien de poids de PIB,
18:44notre défense pour notre réarmement, ce qui me paraît être une priorité,
18:47il va falloir faire des économies quelque part.
18:49– Ne vous inquiétez pas, on peut en trouver des économies.
18:51– Et donc le dossier du JDD d'aujourd'hui est excellent,
18:52on en reparlera plus tard, parce qu'il montre bien
18:54qu'il y a quand même besoin d'économies en France.
18:56Est-ce qu'on doit les faire sur la retraite, je ne sais pas.
18:58– Mais depuis 2017 on a fait n'importe quoi.
18:59Mais en tout cas, M. Lombard, sa feuille de route,
19:01c'est quand même de faire des économies.
19:02– J'entends ce que je veux dire, c'est que,
19:04prendre l'argument du contexte international,
19:07en nous disant mais non, on ne pourra pas revenir.
19:09Les syndicats, je peux comprendre que lundi ils arrivent en disant,
19:12Monsieur le Premier ministre, ne nous prenez pas pour des lapins de 6 semaines.
19:15– Non mais ça traduit surtout les conditions dans lesquelles François Bayrou
19:21a pu finalement se maintenir à Matignon.
19:25Il a arraché finalement un accord des socialistes,
19:29avec une sorte de pacte de non-censure,
19:32en leur accordant ce débat, ce conclave sur les retraites.
19:35Mais sans ce débat inutile, puisqu'on sait de toute façon,
19:40et indépendamment du contexte international,
19:42on sait qu'on ne peut pas revenir sur cette réforme des retraites,
19:45sauf à creuser encore davantage l'économie de la France.
19:50– Alors vous savez, lorsqu'il y a des crises,
19:53on parlera dans un instant de la crise Covid,
19:56quand vous agitez les peurs, vous pouvez dire tout, ça passe.
19:59Vous pouvez dire n'importe quoi, ça passe.
20:01Là la ficelle paraît un peu grosse.
20:03Et vraiment félicitations au JDD, parce que le dossier que vous avez produit
20:07ce dimanche sur une économie française à genoux,
20:11avec depuis 2017 une explosion des dépenses publiques,
20:15avec par exemple un taux de pauvreté en France,
20:18qui est le taux de pauvreté qui a le plus augmenté dans l'Union européenne,
20:23c'est factuel, c'est la preuve par les chiffres
20:26que le bilan économique d'Emmanuel Macron depuis 2017, c'est un échec.
20:30Ce n'est pas compliqué, c'est un échec.
20:32Donc voyez le sujet de Hélène Charpy,
20:34il y a peut-être des bonnes choses qui ont été faites,
20:36mais dans sa globalité on voit que la situation est gravissime
20:39et la Cour des comptes ne cesse d'alarmer sur la décision.
20:42Alors je veux bien que Vladimir Poutine ce soit le problème,
20:46et d'ailleurs que ce soit le problème pour la réforme des retraites,
20:48et pour l'inflation, et que sais-je.
20:50Mais le contexte depuis 2017, il est très clair,
20:53et il est expliqué par Hélène Charpy.
20:56La France, dernière de classe en économie.
20:59Alors que le déficit public a atteint les 175 milliards d'euros en 2024,
21:04et que la dette publique, elle, a explosé de 37% depuis 2017,
21:09la France est le pays de l'Union européenne
21:12où la dépense publique est la plus élevée.
21:14Elle représente 58% du PIB.
21:17Des dépenses loin de ralentir avec le projet d'Emmanuel Macron
21:21de doubler le budget militaire de la France d'ici 2030.
21:25Pour financer le tout, le président avait promis
21:28qu'aucune hausse d'impôt ne pèserait sur les ménages français.
21:31Pourtant, des pays de l'OCDE,
21:33la France est celui qui subit la pression fiscale la plus élevée,
21:36avec 46% de son PIB.
21:39Et les premiers perdants sont les Français.
21:41Entre 2017 et 2023,
21:44les personnes en risque de pauvreté ont augmenté de 17%.
21:48C'est la plus grande évolution parmi les pays de l'Union européenne.
21:52Un taux de pauvreté qui est d'ailleurs aussi alimenté
21:55par la baisse significative de la part des emplois industriels
21:59dans le total des emplois français.
22:03C'est peut-être pour ces raisons qu'aujourd'hui,
22:06tous les conclaves, vous pouvez en faire des dizaines de conclaves,
22:09ça ne changera pas la donne, il faut travailler plus,
22:11et les Français l'ont bien compris.
22:13Mais François Bayrou, de toute façon, dès le départ,
22:15sait que son conclave n'a pas beaucoup de sens
22:17et qu'effectivement, c'est un gage donné aux socialistes.
22:19Raphaël Stainville l'a très bien expliqué.
22:21D'ailleurs, François Bayrou,
22:23on ne l'a pas beaucoup entendu là-dessus,
22:25mais il avait quand même dit, ok, pour qu'on discute
22:27sur autre chose que 64 ans,
22:29mais si ça ne laisse pas se filer les déficits publics.
22:32Donc on sait très bien dès le départ qu'on ne risque pas
22:34de revenir sur la retraite à 64 ans,
22:36puisqu'il faudrait qu'on bosse au moins jusqu'à 67 ans.
22:38Bien entendu, là, c'est du factuel,
22:40mais ce qui me marque quand même,
22:42c'est à quel point on a un État obèse,
22:45où ceux qui sont pressés par les impôts
22:48sont toujours plus pressés pour finalement
22:51financer les improductifs.
22:55C'est-à-dire qu'on a des actifs
22:58qui payent trop d'impôts,
23:00et puis trop d'improductifs,
23:02et on voit qu'on n'arrive pas à s'en sortir.
23:04D'improductifs, il y a aussi des gens
23:06qui bénéficient de prestations sociales
23:08et qui en ont besoin.
23:10Il faut produire plus de richesses,
23:12et donc ce conclave est surréaliste,
23:14puisque de toute façon, non seulement il faut plus produire,
23:16mais il faut plus travailler.
23:18Dans tout le dossier, le tableau le plus saisissant,
23:20c'est le taux de pauvreté qui a augmenté en France,
23:22et qui a tellement explosé que c'est le premier pays
23:24en termes de progression de l'Union Européenne.
23:26C'est une catastrophe.
23:28Et ça me fait penser à une discussion,
23:30je l'ai dit ce matin, avec un Libanais
23:32qui avait quitté le Liban au moment de la guerre,
23:35et vous savez, il y a eu toute cette réflexion
23:37autour de la libanisation de la France.
23:39C'était un débat dans la campagne présidentielle,
23:41et je lui avais dit, est-ce que vous considérez
23:43que la France est en voie de libanisation ?
23:45Il m'a dit, c'est pire, parce qu'aujourd'hui en France,
23:47il y a la tiers-mondisation
23:49qui s'ajoute à la libanisation.
23:51D'ailleurs, c'était un thème qui avait été présenté
23:53notamment par Éric Zemmour
23:55pendant la campagne présidentielle de 2022.
23:57On me presse pour la publicité, mais en un mot.
23:59Vous avez raison, tous les indicateurs sont au rouge.
24:01Pourquoi on a voulu faire ce dossier ?
24:03C'est au moment où, justement,
24:05on nous parle de réarmer la France,
24:07d'un budget de la défense toujours plus conséquent,
24:09et à raison.
24:11D'une certaine manière, indépendamment
24:13de la menace russe,
24:15on s'aperçoit que la charge de la dette aujourd'hui
24:17est aujourd'hui plus importante
24:19que le budget de la défense.
24:21Donc il faut peut-être commencer
24:23par épurer nos finances
24:25avant de vouloir faire des grands plans
24:27sur la campette qu'on ne peut pas financer.
24:29La publicité en revient dans un instant.
24:31On parlera de l'Algérie.
24:33Pourquoi le crépuscule du gouvernement Bayrou ?
24:35Parce que Bruno Retailleau met la pression
24:37sur le gouvernement
24:39pour rentrer dans ce rapport de force
24:41avec le régime algérien.
24:43François Bayrou lui a répondu cet après-midi.
24:45On parlera de cette mère de famille
24:47qui est venue menacer
24:49dans l'enceinte scolaire avec un couteau.
24:51On parlera du Covid aussi.
24:53Très intéressant, c'était il y a 5 ans,
24:55nous sommes en guerre d'Emmanuel Macron.
24:57Emmanuel Macron a publié un message
24:59et si je devais lire le message,
25:01l'émission serait terminée.
25:03Donc on va lire quelques lignes seulement.
25:05A tout de suite.
25:0920h30 sur CNews.
25:11J'ai vu un article de La Dépêche,
25:13nos confrères, et pour tout vous dire,
25:15je ne voulais pas en parler,
25:17mais c'est devenu une affaire politique
25:19puisque Laurent Wauquiez a réagi.
25:21Nos confrères nous expliquent qu'un match
25:23a été interrompu pour rompre le jeûne du Ramadan.
25:25C'est une première en France
25:27contre l'opposition de la Fédération.
25:29La Fédération française de football
25:31interdit cela.
25:33Mais la Ligue de football professionnel
25:35visiblement,
25:37c'était pour le match Angers-Monaco
25:39qui a été interrompue pour briser
25:41le jeûne du Ramadan de plusieurs joueurs.
25:43Ça s'est passé hier
25:45et Laurent Wauquiez a réagi
25:47il y a quelques instants.
25:49Match de foot interrompu à cause du Ramadan,
25:51c'est inacceptable.
25:53Plutôt que de soutenir le port du voile dans le sport,
25:55le ministre des sports devrait faire respecter
25:57la laïcité.
25:59Je précise que c'est une pratique
26:01qui peut être autorisée
26:03dans les matchs qui sont
26:05organisés par l'UEFA
26:07ou par la FIFA, que c'est instauré
26:09en Angleterre et en Allemagne,
26:11mais qu'il y a une règle spécifique
26:13pour la France qui est plus attachée
26:15aux questions de laïcité
26:17que des pays
26:19anglo-saxons ou allemands.
26:21Je suis assez surpris pour tout vous dire.
26:23Ils ont déjà
26:25des tribunaux coraniques,
26:27c'est moins étonnant.
26:29C'est une autre culture,
26:31libre à eux, avec ce qu'ils veulent.
26:33C'est très largement imposé,
26:35mais c'est vrai qu'en France,
26:37voir s'imposer ce genre de règles
26:39coraniques,
26:41ça traduit
26:43ce poids
26:45toujours plus grand de la culture musulmane
26:47en France.
26:49Une première en Ligue 1 qui nous dit la dépêche,
26:51qui interdit ces pauses, estimant que cela nuirait
26:53au principe de laïcité dans les pratiques sportives,
26:55s'appuyant ainsi sur le principe
26:57sur l'article 1.1 de ces statuts
26:59pour justifier son désaccord,
27:01sont interdits à l'occasion des compétitions
27:03ou des manifestations organisées sur le territoire
27:05de la fédération, ou en lien avec celle-ci,
27:07tout discours ou affichage à caractère politique,
27:09idéologique, religieux ou syndical,
27:11tout port de signe ou tenue
27:13manifestant ostensiblement
27:15une appartenance politique, philosophique, religieuse
27:17ou syndicale, ou tout acte de
27:19prosélytisme.
27:21Et si je vous donne cette information,
27:23c'est parce que, effectivement, c'est devenu
27:25une question politique
27:27à travers la réaction de Laurent Wauquiez.
27:29Mais c'est une question éminemment politique, si j'étais un peu provocateur,
27:31je dirais avant même la réaction de Laurent Wauquiez,
27:33parce que c'est toujours le même sujet, c'est-à-dire
27:35la mise à l'épreuve du modèle à la française,
27:37en cela vous avez bien fait de le comparer au modèle
27:39britannique ou allemand,
27:41on a un modèle singulier, le modèle de la laïcité,
27:43etc., on laisse sa religion, ses opinions
27:45politiques, etc., au vestiaire, en France c'est comme ça
27:47qu'il se passe, à la différence d'autres pays.
27:49Et l'islam, qui se répand
27:51effectivement, et qui est en croissance
27:53démographique et structurelle
27:55dans toute l'Europe, et particulièrement
27:57en France, c'est la relation
27:59entre la laïcité et
28:01l'islamisation de l'Europe ou de la France.
28:03Et c'est ça qui nous fait des nœuds dans le cerveau,
28:05c'est ça qui fait que le juge administratif
28:07a tant de mal l'été avec les questions du Burkini,
28:09c'est ça qui fait qu'on se questionne sur
28:11les crèches en décembre, c'est ça qui fait qu'on se questionne
28:13maintenant sur des matchs de football,
28:15c'est toujours, si vous voulez, le même sujet,
28:17de la mise à l'épreuve de la laïcité par
28:19l'islamisation de notre société.
28:21Et nous n'en sommes qu'au début.
28:23Bruno Retailleau, d'ailleurs, dans les colonnes du Parisien
28:25ce week-end,
28:27se dit en désaccord radical
28:29avec la ministre des Sports
28:31sur la question du voile
28:33dans le sport, était extrêmement
28:35ferme sur le sujet. Bruno Retailleau, toujours
28:37justement le ministre de l'Intérieur
28:39qui a réagi sur la question
28:41algérienne, et on en vient peut-être à l'entretien
28:43le plus important du week-end.
28:45Désormais, ma ligne qui est celle
28:47du rapport de force avec
28:49l'Algérie, et celle du
28:51gouvernement. Au bout de la
28:53riposte, il y aura la remise en
28:55cause des accords de 1968, mais
28:57qu'on m'entende bien, je ne veux pas d'un deuxième Mulhouse.
28:59Si l'Algérie avait respecté le droit,
29:01il n'y aurait pas eu de victime à Mulhouse.
29:03Je serais intransigeant.
29:05Je ne suis pas là pour une place,
29:07mais pour remplir une mission, celle de
29:09protéger les Français. Tant que j'ai la conviction d'être utile
29:11et que les moyens me sont donnés, je serais mobilisé.
29:13Mais si on me
29:15demandait de céder sur ce sujet majeur
29:17pour la sécurité des Français, évidemment
29:19que je la refuserais. Traduction,
29:21soit vous me suivez, soit
29:23je claque la porte. Est-ce que c'est clair ?
29:25Je trouve que Bruno
29:27Retailleau joue un jeu dangereux puisqu'il marche
29:29sur les plates-bandes du ministre des Affaires étrangères,
29:31du président de la République, et le sujet
29:33des relations internationales, en tout cas des relations
29:35entre la France et l'Algérie,
29:37ne lui revient pas. C'est un sujet
29:39qui revient aux ministres des Affaires étrangères. On n'entend
29:41pas les voix diplomatiques dans ce dossier
29:43franco-algérien. On n'entend pas le ministre des Affaires
29:45étrangères. Et le président de la République a une ligne
29:47claire. Il a rappelé un principe
29:49qui est quand même fondamental,
29:51cardinal, mais surtout qui
29:53ne transige pas, c'est que le président de la République a
29:55seule compétence pour discuter des relations
29:57entre États. Et ce n'est pas
29:59au ministre de l'Intérieur, qui n'est pas ministre de
30:01l'Extérieur, c'est ministre de l'Intérieur, et donc qui gère
30:03la politique intérieure.
30:05Ça vous pose un problème lorsqu'il dit ça ?
30:07Le ministre de l'Intérieur protège les Français.
30:09Il s'avère qu'il y a eu un attentat terroriste islamiste
30:11avec un individu qui était
30:13interdit de territoire, tentatif
30:15d'expulser 14 fois, et que
30:17l'Algérie a dit non. Donc Bruno Retailleau, il dit
30:19les amis, vous êtes bien gentils, on arrête
30:21d'être les paillassons du régime algérien.
30:23Si vous voulez continuer, faites-le.
30:25Mais moi, je suis comptable pour les Français,
30:27puisque en fait, en 2027, ça sera peut-être
30:29moi à l'Élysée. Donc vous êtes bien gentils, merci, au revoir.
30:31Mais là-dessus,
30:33attendez, sur le fond,
30:35sur le fond de l'affaire, je suis totalement
30:37d'accord avec vous, Elliot. Moi, le sujet, c'est sur la
30:39forme. C'est sur la forme, ce n'est pas
30:41ce n'est pas vouloir
30:43entretenir, ce n'est pas vouloir entretenir
30:45un bras de fer, tout feu, tout flamme,
30:47tambour et trempette devant les médias
30:49que nous allons régler le problème franco-algérien.
30:51Et surtout, ce n'est pas à lui de le faire, c'est au Président
30:53de la République.
30:55Qui se mêle de la politique
30:57intérieure, c'est un comte, et il doit le faire.
30:59Et il doit le faire. Mais en revanche,
31:01sur tout ce qui concerne les accords
31:03de 68,
31:05tout ce qui concerne
31:07les accords de 68,
31:09l'avenant de 94, cela relève
31:11du chef de l'État. Lui, son rôle...
31:13Mais si le chef de l'État ne fait rien, à ce moment-là,
31:15le ministre de l'Intérieur, il libra lui de rester
31:17parce que c'est vrai que c'est intéressant d'avoir...
31:19Et de toute manière, probablement,
31:21il démissionnera, puisque ce n'est pas lui
31:23qui gagnera un bras de fer avec l'Algérie.
31:25D'abord, vous oubliez quand même qu'il y a
31:27de nombreux policiers qui sont la cible
31:29de personnes sous au QTF
31:31et notamment d'Algériens, ne serait-ce qu'à Mulhouse.
31:33C'est-à-dire qu'il y a eu deux policiers
31:35qui ont été gravement blessés. Et donc, quand le ministre de l'Intérieur
31:37dit, je ne veux pas qu'il y ait un deuxième Mulhouse,
31:39c'est parce qu'il pense aussi
31:41aux membres des forces de l'ordre qui sont attaqués
31:43de plus en plus régulièrement.
31:45On a vu, là encore, à Cannes,
31:47un homme se saisir d'un couteau pour attaquer
31:49des policiers ce week-end, et c'était
31:51un Algérien sous au QTF.
31:53Marocain.
31:55Ce soir, on a dit que c'était
31:57un Algérien. J'étais chez
31:59Pascal Delatour-Dupin sur Europe 1.
32:01Il y a eu une modification.
32:03Je peux me permettre de vous le dire.
32:05On annonçait sur Europe 1 que c'était un Algérien.
32:07C'est pour ça que je me permets de le dire.
32:09Mais,
32:11toujours est-il que non seulement
32:13il est dans son rôle parce qu'il doit
32:15protéger les Français, mais ensuite
32:17il a dit que c'était une épreuve de vérité avec l'Algérie.
32:19Et pour lui, en tant que ministre
32:21de l'Intérieur, c'est bien entendu une épreuve de vérité
32:23parce que s'il n'est pas
32:25écouté et s'il n'est pas respecté
32:27par le chef de l'État, il devra bien entendu
32:29démissionner.
32:31Je ne veux vraiment pas remettre en question
32:33les informations de Pascal Delatour-Dupin
32:35qui est une excellente journaliste, une amie et une consoeur.
32:37Je sais que vous êtes
32:39les chouchous de Pascal, Paul et
32:41Déborah, mais selon nos services,
32:43Véronique et Déborah, la rédactrice
32:45en chef qui m'envoie un message,
32:47nous, l'identité
32:49et les dépêches l'ont démontré,
32:51a été marocaine, mais au-delà de ça.
32:53Revenons sur le sujet.
32:55Bruno Retailleau, à mon avis, c'est qu'il ne peut pas se dédire.
32:57C'est-à-dire que là, politiquement, il s'est engagé.
32:59Et je crois que Bruno Retailleau,
33:01je ne suis pas son avocat ou je ne suis pas là pour tresser ses louanges,
33:03mais pour moi, c'est un homme qui a
33:05des convictions et toute sa vie politique
33:07le montre. Et je pense que les Français,
33:09quelque part, sa cote de popularité en hausse
33:11en ce moment, c'est aussi ça. C'est que c'est un homme qui
33:13n'a pas renié ses convictions. Donc, si dans le gouvernement,
33:15il renie ses convictions et qu'il s'assoit
33:17sur ses convictions en disant, bon, après tout,
33:19j'ai mis un ultimatum avec François Bayrou à l'Algérie.
33:21Là, ça fait quatre semaines, l'ultimatum.
33:23Donc, si jamais l'ultimatum, ils ne vont pas au bout,
33:25il va dire, je n'ai pas pu agir,
33:27donc je démissionne.
33:29Mais attendez, certains pourraient vous dire aussi
33:31que c'est un suicide politique, parce qu'Emmanuel Macron
33:33et François Bayrou ne feront absolument rien.
33:35Le régime algérien
33:37va rentrer dans le conflit. Et donc,
33:39vous qui dites que c'est un homme de convictions
33:41à raison,
33:45wait and see.
33:47Moi, je suis d'accord avec Paul.
33:49Je pense qu'il a la conviction de vouloir faire tomber François Bayrou.
33:51Il risque d'y arriver avec le dossier algérien, notamment.
33:53Parce qu'il va prendre les Français à partie
33:55et va réussir à faire tomber.
33:57Et on avance ensuite, parce que je veux parler de cette mère de famille
33:59armée d'un couteau.
34:01Mais également, parce que Bruno Tailliau partant,
34:03il est peu probable que ce gouvernement
34:05puisse tenir plus longtemps.
34:07Le crépuscule, peut-être, du gouvernement
34:09Bayrou, qui va fêter
34:11ses 100 jours à Matignon, je crois, la semaine prochaine.
34:13Les 100 jours,
34:15c'est pas un bon souvenir.
34:17L'école.
34:19Une mère de famille. Alors là, je le dis aux téléspectateurs,
34:21si vous n'étiez pas avec nous ce matin,
34:23vous allez voir des images hallucinantes.
34:25Et j'ose espérer
34:27qu'Elisabeth Borne, la ministre de l'Éducation nationale,
34:29va se rendre dans ce lycée
34:31dans les prochaines heures.
34:33Une mère de famille, et vous le voyez à l'image,
34:35était armée d'un couteau.
34:37Elle s'est introduite ce vendredi après-midi
34:39dans la cour du lycée Le Corbusier de Poissy.
34:41Elle était accompagnée de ses deux fils.
34:43La police a réussi à maîtriser
34:45la femme et l'un de ses fils, le second
34:47s'étant volatilisé.
34:49L'établissement est en proie à une vague de violences
34:51depuis le mois de janvier. Voyez le sujet
34:53de Mathieu Devez, Antoine Durand et Timothée Forgé.
34:55Écoutez attentivement,
34:57parce que ce matin,
34:59on a découvert le sujet en entier
35:01de la rédaction avec tout le monde,
35:03et ils ont tous sursauté sur une phrase.
35:05Je ne vous dis rien, écoutez.
35:07Une mère de famille armée d'un couteau
35:09dans la cour d'un lycée.
35:11Il est aux alentours de 13h30 ce vendredi
35:13quand elle s'introduit dans l'établissement
35:15avec ses deux fils.
35:17Ce parent d'élèves témoigne du traumatisme
35:19vécu par sa fille qui a vu la scène.
35:21C'est moi qui ai contacté ma fille
35:23qui me disait qu'elle était inquiète
35:25et qu'elle avait envie de rentrer,
35:27qu'elle ne se sentait pas en sécurité.
35:29Beaucoup d'élèves avaient peur de retourner en cours.
35:31Certains sont même rentrés chez eux.
35:33La femme armée du couteau a été rapidement interpellée
35:35avec l'un de ses fils.
35:37Le second a pris la fuite.
35:39À Versailles, la mère de famille ne s'est pas montrée menaçante
35:41et les gardes à vue ont été levés.
35:43Mais alors, que faisait-elle avec un couteau ?
35:45Est-elle venue avec ses enfants
35:47pour en découdre avec un des lycéens ?
35:49Il y a d'autres réactions à avoir,
35:51beaucoup plus intelligentes que celle-ci.
35:53On peut faire peur à nos enfants
35:55et ce n'est pas l'éducation qu'on a envie de montrer non plus.
35:57Dans quel établissement
35:59on va mettre nos enfants ?
36:01On se dit même qu'au final,
36:03ça peut arriver dans n'importe quelle ville,
36:05dans n'importe quel établissement.
36:07L'éducation se base sur la banalisation
36:09de l'usage du couteau chez les jeunes.
36:11C'est que maintenant on a une facilité,
36:13ces jeunes ont une facilité à utiliser une herbe blanche
36:15pour simplement en finir et venir en découdre
36:17entre jeunes.
36:19Bien sûr, je suis obligé
36:21de souligner cette situation
36:23qui a choqué, je pense, tout le monde,
36:25c'est de voir que ces deux individus
36:27étaient accompagnés de leur mère.
36:29Depuis janvier, plusieurs faits de violences
36:31et de vols ont été signalés aux abords du lycée.
36:33Les parents d'élèves demandent notamment
36:35de sécuriser davantage les entrées
36:37et les sorties de l'établissement.
36:39Je voudrais juste qu'on revoie la photo.
36:41J'enlève en haut à droite
36:43ce qu'on appelle un « Ville d'Hadsour »
36:45si vous permettez de voir,
36:47c'est une image réseau sociaux.
36:49Je vous ai dit que c'était à Poissy,
36:51donc à 30 km de Paris.
36:53Je vous mets l'image.
36:55Est-ce que vous pouvez m'assurer,
36:57quand vous voyez le contexte,
36:59qu'on est bien en région parisienne ?
37:01C'est une autre société.
37:03C'est incroyable.
37:05On connaît la violence des couteaux
37:07pour les mineurs, pour les jeunes.
37:09Maintenant, nous avons des parents
37:11qui eux-mêmes pénètrent
37:13dans l'enceinte scolaire
37:15de la République de la France
37:17avec un couteau.
37:19Ce n'est pas tous les jeunes
37:21qui ont un intérêt pour les couteaux.
37:23C'est culturel.
37:25On ne va pas généraliser
37:27à tous les Français.
37:29D'autre part, ça met en lumière
37:31que les parents sont responsables.
37:33Je ne me sers du couteau
37:35que pour couper mes congètes
37:37quand je fais une poêlée d'égume.
37:39Ce n'est pas un sujet sur lequel
37:41on peut rigoler.
37:43Je suis mère de famille.
37:45Je suis absolument ulcérée
37:47par cette image pour deux raisons.
37:49On ne met jamais le doigt
37:51sur la responsabilité des parents.
37:53Un enfant, un mineur,
37:55qui se trimballe avec un couteau,
37:57les parents sont responsables.
37:59Je ne dis pas que c'est encouragé.
38:01Je dis que ça fait partie
38:03du paysage mental
38:05d'une certaine famille
38:07et d'une certaine culture.
38:09D'autre part, il y a trop
38:11d'établissements en France
38:13où désormais les élèves
38:15n'y vont pas pour étudier.
38:17On a maintenant des parents
38:19qui se permettent de franchir les grilles
38:21pour régler des comptes
38:23alors que dans le temps,
38:25quand vous franchissiez la grille,
38:27votre enfant avait de mauvaises notes
38:29ou qu'il fallait l'aider un peu
38:31à passer dans la classe supérieure.
38:33On n'en était pas à faire les gendarmes
38:35dans des établissements.
38:37On verra si la justice
38:39prononcera une sanction exemplaire.
38:41La justice avec une sanction
38:43ne changera rien.
38:45Il faut une sanction exemplaire
38:47sur ce genre de dossier.
38:49Il y a trop d'élèves qui n'ont plus
38:51leur place dans des établissements scolaires.
38:53Ils ne sont pas là pour apprendre.
38:55Il faut repenser le collège unis.
38:57Il faut repenser le lycée.
38:59Il faut privilégier les filières d'apprentissage.
39:01Il faut repenser un système
39:03pour des gens qui ne veulent plus étudier.
39:05Voilà ce qu'on pouvait dire.
39:07Pour le coup, Véronique,
39:09je pense toujours aux téléspectateurs
39:11et c'est vrai qu'on traite d'actualité
39:13tellement lourde que parfois,
39:15on peut avoir le sourire
39:17et essayer de plaisanter un peu.
39:19Mais là, il n'y a aucune raison
39:21d'avoir ce sourire-là.
39:23Vous parlez en mère de famille
39:25et vous avez entièrement raison,
39:27chère Véronique.
39:29Parlons de la crise Covid.
39:31Il y a cinq ans, le président de la République
39:33prenait la parole pour nous expliquer
39:35que nous étions en guerre.
39:37Le confinement, pour certains,
39:39c'est comme si c'était hier.
39:41J'ai d'abord une pensée pour les familles
39:43de défunts
39:45qui n'ont pas pu honorer
39:47leurs proches
39:49comme ils se devaient à ce moment-là.
39:51J'ai une pensée, évidemment,
39:53pour les soignants qui, à l'époque,
39:55manquaient de tout, de bras, de lits,
39:57de moyens, qui étaient héroïques
39:59et qui ont bossé dans des conditions folles.
40:01J'ai aussi une pensée pour les soignants
40:03qui émettaient des réserves sur le vaccin
40:05et qui se sont retrouvés
40:07du jour au lendemain à la rue.
40:09Je ne suis pas sûr qu'ils aient pu reprendre
40:11leur travail.
40:13Et puis, aussi,
40:15pour les premiers accordés,
40:17mais vous pouvez avoir une pensée
40:19pour tous les technocrates qui enchaînaient
40:21les conférences avec les chiffres,
40:23les infographies.
40:25Et puis, c'est une mesure complètement
40:27folle qu'on a pu avoir pendant
40:29la période Covid. On a eu quand même
40:31la plage dynamique.
40:33La plage dynamique, c'était
40:35vous n'avez pas le droit de bronzer, mais vous avez le droit de vous baigner.
40:37Vous aviez le café de Boissy.
40:39On a vécu
40:41pendant cette période, quand même, dans un monde
40:43de fous. Donc, je vous propose
40:45d'écouter quelques Français à qui on demanderait
40:47quelle est la mesure la plus
40:49extravagante que vous gardez
40:51en mémoire.
40:53Gérer le principe d'être à une
40:55certaine distance l'un de l'autre.
40:57Au final, qu'il y ait masque ou pas,
40:59ça dépend comment c'est géré,
41:01mais ça peut être bête. Parce que c'est pas ça
41:03qui fait que le virus va plus ou moins
41:05se transmettre. Je me souviens que c'était un document
41:07en papier et on aurait pu avoir ça de façon dématérialisée.
41:09Avoir des horaires, quoi, pour sortir.
41:11C'était le papier
41:13pour dire,
41:15pour justifier nos sorties, etc.
41:17Sinon, on ne pouvait pas sortir et on se prenait une amende.
41:19De devoir rester debout dans les bars,
41:21dans les cafés. C'est complètement dingue,
41:23en fait. Être assis ou debout
41:25dans un café, je ne vois pas
41:27le problème. On a imposé
41:29des mesures qui étaient US, mais
41:31c'est facile de dire ça aujourd'hui avec le recul.
41:33Sachez qu'il n'y a aucun
41:35hommage national pour les victimes
41:37du Covid, contrairement à
41:39beaucoup de pays en Europe. Emmanuel Macron
41:41a tweeté, je vous disais tout à l'heure,
41:43normalement c'est 230 mots
41:45sur Twitter et il y en a le double.
41:47Donc, on n'en a qu'une partie. Il y a 5 ans,
41:49notre pays s'apprêtait à affronter l'une des épreuves les plus
41:51difficiles de son histoire récente. La France
41:53s'est confinée, mais jamais elle ne s'est arrêtée.
41:55Face à l'inconnu, face à l'épreuve, elle s'est unie.
41:57Ce qui n'est pas vraiment
41:59le cas, d'ailleurs, parce que la France s'est divisé
42:01au moment
42:03des vagues
42:05de Covid, avec les restrictions,
42:07etc. Et notamment,
42:09la parole publique, vous en avez vu un
42:11qui s'est remis en question depuis le Covid.
42:13Est-ce qu'il y en a un qui a dit, on a fait
42:15à un moment n'importe quoi ?
42:17Est-ce qu'il y en a un qui l'a dit ?
42:19Et en plus, tout le monde l'aurait
42:21entendu et personne,
42:23je pense, en aurait voulu. Pas seul, il a dit, je ne sais pas, c'est
42:25Édouard Philippe. Parce que c'est le seul
42:27qui avait dit ça. Ils étaient tous face à une situation...
42:29En plus, on ne l'en voudrait pas, parce que c'est une nouvelle
42:31épidémie, une situation exceptionnelle.
42:33Si vous laissez passer peu d'informations, on peut dire
42:35que légitimement, quand vous voyez arriver... Mais la question n'est pas de vouloir
42:37mais il y a aussi une question de crédibilité.
42:41Qu'est-ce qui vous a été touché au moment du Covid ?
42:43Il y a quelque chose qui m'a marqué pendant cette période,
42:45au-delà de ce que vous avez déjà rappelé, et notamment
42:47cette solitude
42:49que les personnes âgées ont pu vivre,
42:51qui ne pouvaient même plus
42:53mourir, entourées de leur famille.
42:55Moi, ce qui m'a marqué, c'est la docilité
42:57des Français. Comme si finalement, on était
42:59préparés, les esprits avaient été préparés
43:01pour accepter tout et son
43:03contraire des ordres les plus absurdes.
43:05On est rentrés en absurdistan
43:07sans que personne ne s'interroge
43:09véritablement sur les raisons.
43:11Et puis, c'est le confinement idéologique.
43:13Moi, j'ai dit ce matin, c'est le confinement idéologique.
43:15Le confinement idéologique.
43:17Vous sortiez un tout petit peu de la ligne,
43:19vous étiez fracassés.
43:21Vous étiez l'antivax,
43:23vous étiez le complotiste.
43:25On avait le malheur de dire que peut-être le confinement n'était pas pertinent.
43:27On était fracassés.
43:29On nous a inoculés...
43:31Pardonnez-moi, on nous a inoculés
43:33le virus de la peur,
43:35et on a maintenant une génération de jeunes
43:37qui ne connaît que l'anxiété,
43:39avec de gros dégâts,
43:41de gros dégâts mentaux.
43:43Une grande dépression, un mal-être.
43:45Tout à fait.
43:47Je vais vous raconter une anecdote.
43:49J'ai rencontré des jeunes
43:51qui intervenaient pour des cours de journalisme
43:53post-Covid.
43:55Sur une classe de 40.
43:57Mais vous voyez tout de suite que les 3 quarts
43:59n'avaient plus confiance en eux,
44:01avaient des pensées négatives,
44:03et que c'était les conséquences,
44:05évidemment, du Covid.
44:07Donc il ne faut pas oublier tout ce qui s'est passé
44:09pendant cette période, et surtout,
44:11le plus insupportable,
44:13c'est les promesses, les ségures, les silemis.
44:15Vous demandez à tous les médecins aujourd'hui...
44:17Vous demandez, ça va mieux depuis le Covid ?
44:19Ben non, en fait, rien n'a changé.
44:21Allez, c'est fini. L'image du jour.
44:23L'image du week-end, pardonnez-moi, bouleversante.
44:25Et on va saluer Louane,
44:27notre artiste, qui va présenter
44:29la chanson française pour l'Eurovision,
44:31et qui va évidemment gagner l'Eurovision.
44:33Sa chanson s'appelle « Maman ».
44:35Le concours se tiendra à Bâle le 17 mai prochain.
44:37Elle était suspendue
44:39dans les airs à la mi-temps du match
44:41entre la France et l'Écosse au Stade de France
44:43devant 78 000 personnes,
44:459 millions de téléspectateurs
44:47devant le match de l'équipe de France de rugby,
44:49du XV de France. Et donc je voulais
44:51qu'on quitte sur ces belles
44:53paroles de Louane, « Maman »,
44:55sa maman qui est décédée
44:57en 2014, je crois,
44:59d'un cancer.
45:01C'est aussi de saluer toutes les mamans qui nous regardent,
45:03qu'on aime. « Maman, je t'aime ».
45:05On ne le dit pas assez. « Maman, je t'aime ».
45:07« Maman, je t'aime », je le dis tous les jours.
45:09Redites-le à l'antenne.
45:11« Maman, je t'aime ». Merci à tous les quatre.
45:13Merci à Patrick Curban qui a préparé cette émission,
45:15à Julien Durou, à toutes les équipes en régie,
45:17merci à la programmation également.
45:19On se retrouve le week-end prochain. S'il vous plaît,
45:21prenons 30 secondes pour écouter Louane.
45:23« Maman, je t'aime ».
45:31J'ai arrêté de compter
45:33les années.
45:35Si j'ai voulu
45:37arrêter
45:39le temps.
45:41Lorsque je suis
45:43ma meilleure mère.
45:45Maman.
45:47Maman.
45:49Maman.
45:51Maman.
45:53Maman.
45:55Maman.
45:57Maman.

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