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«Quand on travaille le matin, qu'on arrive le soir à Paris et qu'on est placés en garde à vue, on est vraiment des délinquants», ironise Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, sur le plateau de Punchline. 

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Transcription
00:00Oui, ce soir ils vont rentrer. Déjà, je suis assez satisfait d'être avec vous parce que, je ne sais pas si vous avez vu un peu ce qui s'est passé, j'ai juste eu le temps d'arriver sur Paris, une petite rencontre avec les journalistes et effectivement, il y en a une quarantaine qui me sont tombés dessus, ces policiers, embarqués, commissariat.
00:18On en a un sur le plateau là.
00:19Oui, oui, non mais je pense qu'ils ne sont pas bien mieux placés que nous, je pense qu'ils obéissent aux ordres, je pense qu'ils n'étaient pas très fiers de faire ce qu'ils faisaient.
00:25Vous avez été au poste ?
00:26Oui, bien sûr, j'ai eu une heure de garde à vue. Normalement, on me promettait la nuit. Alors, je pense qu'il y a eu des interventions quand même qui m'ont permis de sortir et de revenir échanger avec vous hier soir.
00:37Bon, mais malgré tout, une grosse amertume parce qu'autant on avait de considérations pour ce ministre de l'Intérieur, on voulait que les agriculteurs viennent sur Paris à un point bien précis.
00:48Hier soir, on a échangé des...
00:51Ils avaient peur que vous bloquiez Paris en réalité.
00:53Non, mais bloquer, vous savez combien de personnes il faut pour bloquer Paris ? Il faut vraiment du monde.
00:57Ça n'a pas été annoncé comme ça.
01:00Ça a été repris comme ça parce que dès qu'on s'approche de la capitale, effectivement, il y a beaucoup plus d'effets.
01:05Ça manifeste ailleurs, ça ne s'en parle pas.
01:07Votre ministre, elle a dit six jours de rentrée scolaire.
01:09Oui.
01:10Elle jeune barre.
01:11Oui.
01:12On ne veut pas Paris.
01:13Ah ben oui, ça ne fait qu'injection en vacances.
01:14Faut bien qu'ils rentrent.
01:15Pour le coup, nous, on était au boulot.
01:16Vous n'avez pas de d'accord.
01:18Ça fait drôle quand même.
01:19Quand on travaille le matin, qu'on arrive le soir à Paris, qu'on est en garde à vue, on est vraiment des délinquants.
01:24Après, on a essayé de faire venir tous les tracteurs au même endroit, à un seul point sur Paris, en garantissant qu'il n'y ait pas de problème.
01:30L'année dernière, il n'y en a pas eu.
01:32On a vu le résultat.
01:33C'est hors de question de nous rencontrer.
01:35On ne demandait pas l'aumône.
01:37On ne demandait aucun sou pour le coup.
01:40Ce n'est pas un problème budgétaire.
01:42Qu'est-ce que vous demandez alors ?
01:43La seule chose que le Premier ministre peut prendre, c'est de dire qu'on soit au niveau européen, les mêmes règles pour tous,
01:50et que les contrôles soient plus sur les produits apportés que sur les agriculteurs.
01:5490 % des produits qui rentrent et qui sont consommés, qui ne correspondent pas à nos règles, ne sont pas contrôlés.
01:59Ça, ça ne marche pas.
02:00Donc, on demande ça.
02:01Ça veut dire que ce sont les mesures qu'ils peuvent prendre.
02:03Ils n'ont pas dénié de les prendre.
02:04Je crois que pour une rentrée en la matière agricole pour un nouveau gouvernement, je ne pense pas qu'ils ont marqué des points.
02:10Je pense que le ministre de l'Intérieur, pour le coup, il aura bien baissé notre estime.

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