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La Géorgie est plongé dans une importante crise politique depuis les législatives d’octobre, remportées par Rêve géorgien, le parti au pouvoir. Mais ce scrutin est pointé du doigt par l’opposition pro-occidentale qui reproche des d’irrégularités. L'investiture du nouveau président contesté, Mikheïl Kavelashvili, se tenait ce dimanche matin. 

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Transcription
00:00Oui, enfin, je trouve qu'on a tendance à trop employer ce terme de guerre hybride,
00:04une guerre est une guerre ou elle n'est pas une guerre.
00:07Là, effectivement, c'est la mobilisation de tout un ensemble de moyens
00:12qui, pour l'instant, ne sont pas militaires.
00:14Vous savez qu'en 2008, ce sont des moyens militaires qui ont été employés par la Russie
00:20et qui ont abouti notamment à la séparation de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud,
00:27qui étaient deux provinces de la Géorgie.
00:32Pour l'instant, on n'en est pas là.
00:34L'idée, c'est de constituer un bloc idéologique.
00:39C'est réussi.
00:40Le gouvernement et le président sont sur la ligne idéologique du Kremlin
00:45et un bouclier anti-occidental et anti-européen, c'est réussi aussi.
00:51La présidente sortante, Salome Zorabichvili, était notoirement pro-européenne.
00:57Elle partage d'ailleurs sa nationalité entre la France et la Géorgie.
01:02Là, la rupture est faite.
01:04C'est un moyen pour le Kremlin d'exister dans le Caucase.
01:10C'est le seul bastion qui lui reste, y compris les républiques qui lui appartiennent encore,
01:17parce que ce n'est ni la Tchétchénie ni le Daguestan
01:24qui peuvent être des piédestals sûrs pour le Kremlin.

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