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La Géorgie est plongé dans une importante crise politique depuis les législatives d’octobre, remportées par Rêve géorgien, le parti au pouvoir. Mais ce scrutin est pointé du doigt par l’opposition pro-occidentale qui reproche des d’irrégularités. L'investiture du nouveau président contesté, Mikheïl Kavelashvili, se tenait ce dimanche matin. 

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Transcription
00:00En Géorgie, aujourd'hui, la présidente Salome Zurabishvili a quitté le palais présidentiel
00:09et le milliardaire qui gouverne le pays de façon informelle a intronisé quelqu'un
00:17de son entourage que les Géorgiens ont surnommé l'incitatus, comme s'appelait le cheval
00:25de Caligula, comme futur président du pays.
00:29La légitimité de ce président est extrêmement limitée, même la procédure de l'investiture
00:36s'est déroulée derrière A.Huiclot, il n'y avait aucun ambassadeur qui était invité
00:43à la cérémonie, l'armée n'était pas présente alors que le président est chef
00:48des armées, il y avait quelques représentants de l'église qui étaient là parce que le
00:55nouveau président, le président de facto, c'est comme ça qu'on l'appelle, prétend
00:59être ultra-conservateur et proche de l'église, également proche de la Russie, une partie
01:07seulement des députés du parlement était présente, ce qui représente le rêve géorgien
01:12et cette cérémonie s'est déroulée en parallèle avec le discours de Salome Zurabishvili,
01:19la présidente sortante qui s'est adressée à des milliers de Géorgiens devant le palais
01:24présidentiel. Salome Zurabishvili, tout comme beaucoup de Géorgiens qui manifestent maintenant
01:29depuis deux mois, ne reconnaissent pas les résultats des élections de 26 octobre, les
01:35élections législatives, ainsi que les déclarations, la décision du nouveau gouvernement de facto
01:44d'arrêter le processus d'intégration européenne qu'ils ont annoncé le 28 novembre.

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