• l’année dernière
Un an après le lancement des premières opérations anti-trafic de drogue, place au bilan. Nos confrères d'Europe 1 ont pu accéder au premier bilan global de ces opérations, en date de dimanche dernier. Un bilan plombé par une stratégie peu efficace pour de nombreux effectifs mobilisés. Mais pour l’éditorialiste politique Joseph Thouvenel, «il faut une législation particulière sur le narcotrafic».

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Transcription
00:00Oui, parce que c'est totalement insuffisant, alors très bien,
00:02prise de quelques centaines d'armes, parfait.
00:05Quand on entend les politiques qui nous disent, c'est la guerre,
00:08nous sommes en guerre contre les narcotrafiquants.
00:10Alors, dans ces cas-là, il faut aller jusqu'au bout.
00:13Si c'est la guerre, ce sont des ennemis.
00:15Et dans ces cas-là, il faut faire les moyens de la guerre,
00:18pas envoyer la troupe dans les cités, c'est pas ça.
00:21Mais notamment sur tout ce qui est infiltration,
00:24surveillance électronique et surveillance humaine,
00:26il faut sans doute changer la loi pour permettre qu'on fasse
00:29comme quand on est en guerre avec un pays,
00:31on essaye de l'infiltrer, on essaye de mettre des espions,
00:33on fait une surveillance permanente pour faire tomber les réseaux de ce pays.
00:37Eh bien, il faut faire exactement avec les narcotrafiquants.
00:40Et aujourd'hui, la loi ne le permet pas.
00:43On ne peut pas faire ce qu'on veut, on ne peut pas infiltrer comme on voudrait.
00:46On ne peut pas mettre les moyens de surveillance qu'il faudrait,
00:49des gros moyens, des moyens à la fois humains et des moyens matériels.
00:53Mais si on veut aller jusqu'au bout, c'est ce qu'il faut faire.
00:55Une législation particulière, spéciale sur le narcotrafic,
00:59parce qu'on doit employer les moyens qui sont les moyens de gagner sur cet ennemi.

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