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Un an après le lancement des premières opérations anti-trafic de drogue, place au bilan. Nos confrères d'Europe 1 ont pu accéder au premier bilan global de ces opérations, en date de dimanche dernier. Mais pour le porte-parole de «Ensemble pour la République», Martin Garagnon, «tant qu’il y aura de la consommation, il y aura du trafic».

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Transcription
00:00Quand on voit l'argent que brassent ces jeunes, on se dit qu'effectivement,
00:02aller travailler à l'usine ou même n'importe où, malheureusement,
00:05ils n'auront pas le même salaire.
00:05Mais au-delà de l'argent, il y a la question de la sanction.
00:07Et tant que le rapport coût-bénéfice leur apparaît à leur avantage,
00:10c'est pour ça que ce qui est intéressant aussi dans la démarche
00:12du ministre de la Justice, c'est ce qu'il souhaite reproduire dans les prisons.
00:16On a fait le constat assez général que pour certains,
00:19les criminels continuaient à gérer des trafics, des réseaux depuis la prison.
00:23À partir du moment où vous les empêchez de pouvoir le faire depuis la prison,
00:27la prison devient, à leurs yeux, une sanction qui est encore plus dure.
00:31Parce que eux, ce qui les dérange le plus,
00:32c'est que les criminels, ce n'est pas tant de faire de la prison.
00:34C'est d'arrêter le business, malheureusement, c'est bon de le dire.
00:37Donc, cette jointure-là, elle est aussi assez intéressante,
00:40mais c'est toujours une question de rapport coût-bénéfice.
00:42Et puis, dernier point, un peu de la palissade, mais une fois de plus,
00:45le trafic, il n'existe pas s'il n'y a pas de consommateurs.
00:47Donc, on revient toujours à ce sujet-là.
00:50Asséchez le trafic, on pourra déployer autant de forces de l'ordre que l'on veut.
00:53Tant qu'il y aura de la consommation, il y aura nécessairement du trafic.

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